ࡱ> y{x Ebjbj]q]q 3P??q=77IEIEIEIEIE]E]E]E]E8E E$]EVvEEEEE G G Guuuuuuux{uIE G G G GGuQIIEIEEEHvQIQIQIGIEEIEEuQI GuQIQIrIEIEcu dϪ]EHt8u<&v0Vvt4|QI4|pcuQIcu>IEu G G G7 D:   Sance 27: Rseaux de production mondiaux: que reprsententils pour le commerce et l'emploi? Sousthme III: Le concept "Fabriqu dans le monde" et le commerce en valeur ajoute Modrateur M.Hubert Escaith, Statisticien en chef, Division de la recherche conomique et des statistiques, OMC Intervenants M.William Milberg, Professeur et Directeur, Dpartement d'conomie, New School for Social Research, New York M.Robert Stehrer, Directeur de recherche adjoint, Institut des tudes conomiques internationales de Vienne Mme Hildegunn Nords, Analyste principale des questions de politique commerciale, Direction des changes et de l'agriculture, Organisation pour la coopration et le dveloppement conomiques (OCDE) Mme Esther Busser, Directrice adjointe, Bureau de Genve de la CSI Dbat organis par OCDE Rapport tabli par M.Sbastien Miroudot et Mme Susan Stone, Direction des changes et de l'agriculture, OCDE Mardi 20septembre2011 16 h 1518 h 15 Rsum Dans un monde marqu par l'expansion de l'externalisation et de la dlocalisation, une nouvelle division internationale du travail se dessine sous l'impulsion d'une progression du commerce des tches par rapport au commerce des marchandises. Ce changement a pour moteur le dveloppement des rseaux de production mondiaux, lequel pose de nouveaux dfis l'laboration d'une politique efficace dans l'optique du commerce et de l'emploi. Tenue au titre du sousthme "Fabriqu dans le monde",cette sance a donn lieu la prsentation des rsultats de diffrentes tudes consacres l'impact du commerce sur l'emploi et les conditions de travail, ainsi qu' une rflexion sur les rponses apporter aux questions de politique publique que soulve le dveloppement des rseaux de production mondiaux. Les lments disponibles font apparatre des rsultats ambigus. Les tudes ralises montrent que dans l'ensemble la dlocalisation a eu un impact positif sur les niveaux d'emploi, mais que les rsultats sont variables selon les pays et les secteurs. Les gains de productivit dcoulant de la dlocalisation ne se soldent pas systmatiquement par une hausse de l'emploi ou des salaires. Ce sont les niveaux de comptences qui dterminent les gagnants et les perdants de cette dlocalisation grandissante. Au lieu d'utiliser les gains de productivit pour augmenter leur production, les entreprises peuvent aussi cder la tentation de stratgies court terme au profit des actionnaires, ce qui assombrit d'autant plus les perspectives de l'emploi. Les intervenants ont soulign qu'une analyse plus pousse s'imposait pour dgager des conclusions dfinitives, tout en s'accordant reconnatre que les politiques publiques et le rgime du march du travail avaient un rle jouer contre l'impact ngatif de la mondialisation de la production sur l'emploi et les conditions de travail. Enfin, ce nouveau paradigme donnait penser que c'taient les tches et non les emplois qui faisaient l'objet d'une division et d'changes. Les craintes que suscitait la monte des rseaux de production mondiaux n'taient pas dnues de fondements mais il ne fallait pas les exagrer. S'ils taient encadrs par des politiques publiques appropries, les gains de productivit dcoulant de la dlocalisation pouvaient se traduire par des salaires plus levs et de meilleures possibilits d'emploi. 1. Exposs des intervenants a) M.Hubert Escaith, Statisticien en chef, Division de la recherche conomique et des statistiques, OMC M.Escaith a constat que les craintes inspires par la dlocalisation tendaient se raviver en temps de crise et attiser le dbat sur le couple commerce/emploi. En sa qualit de modrateur de la sance, il a encourag les intervenants dissiper ces craintes et apporter des points de repre propres clairer le dbat. b) M.William Milberg, Professeur et Directeur, Dpartement d'conomie, New School for Social Research, New York M.Milberg a dit que les craintes exprimes n'taient peuttre pas totalement injustifies et a prsent les rsultats d'une tude sur les liens entre dlocalisation, scurit conomique, emploi et croissance. L'accentuation de l'inscurit conomique tait une tendance perceptible aux tatsUnis et dans d'autres pays industrialiss bien avant l'clatement de la crise conomique mondiale en 2008. la fin des annes 1990, la part du travail dans la valeur ajoute affichait une nette tendance la baisse dans les conomies industrialises. Si l'on considrait l'ensemble de l'chantillon (15 conomies de l'OCDE et 21 secteurs) et toute la priode tudie (19902008), l'intensification de la dlocalisation s'accompagnait toutefois d'une hausse de la part de l'emploi. Ce constat global masquait cependant des carts prononcs dans le temps et dans l'espace. L'tape suivante de l'analyse, qui consistait mettre l'volution de la dlocalisation en regard avec le rgime du march du travail, montrait que la dlocalisation avait un net impact positif sur la part du travail dans le modle anglosaxon, le modle rhnan et le modle de la flexicurit, tandis que son effet sur le modle mditerranen tait nettement ngatif. Les rigidits du march du travail du modle mditerranen expliquaient probablement l'effet ngatif observ. Il tait intressant de noter que malgr des indices d'un impact ngatif aux tatsUnis, le modle anglosaxon se caractrisait par un impact positif, en raison des rsultats relevs dans d'autres conomies, dont l'Australie. Dans ses conclusions, M.Milberg a mentionn l'existence d'un lien entre la rglementation du march du travail, la rglementation des marchs financiers et le commerce. Dans certaines circonstances la dlocalisation pouvait se traduire par une hausse de la part du profit dans le court terme, mais les bnfices plus long terme taient fonction de la lgislation du travail et de la manire dont les profits taient rinvestis. On dnotait une dperdition des gains dynamiques tirs du commerce et la rglementation financire ainsi que les institutions du march du travail conditionnaient fortement la rpartition de ces gains. C M.Robert Stehrer, Directeur de recherche adjoint, Institut des tudes conomiques internationales de Vienne M.Stehrer a d'abord soulign que la baisse du cot des transports et des tlcommunications conjugue des avances technologiques avait rendu possible la fragmentation de la production et que le commerce des biens intermdiaires avait augment. Se fondant sur un nouvel ensemble de donnes issues du projet de base de donnes mondiale des entressorties (projet WIOD), il s'est demand quel point les changements concernant les niveaux relatifs des salaires et l'emploi constats de manire empirique depuis les annes 1980 taient imputables la dlocalisation. M.Stehrer a fait observer que l'analyse de ces donnes n'avait pas rpondu clairement la question de savoir si la dlocalisation avait eu un impact totalement positif ou ngatif sur la demande de maind'uvre. La dlocalisation avait un effet sur la productivit qui tendait influer ngativement sur la demande de maind'uvre, mais elle avait aussi un effet d'chelle qui tendait l'influencer positivement. Dterminer lequel de ces effets dominait requrait des tudes empiriques, dont les rsultats variaient d'un pays l'autre. En moyenne, un lien positif entre la dlocalisation et les niveaux d'emploi avait t mis en vidence pour l'ensemble des pays de l'chantillon tudi, ce qui indiquait que l'effet d'chelle positif compensait l'effet ngatif sur la productivit. L'effet global demeurait toutefois assez faible en termes conomiques. La relation entre la dlocalisation et la ventilation de l'emploi entre trois catgories de postes  peu qualifis, moyennement qualifis et hautement qualifis  avait aussi t tudie. M.Stehrer a signal que la dlocalisation semblait dans la plupart des cas avoir un impact plus fort sur les travailleurs moyennement qualifis, mais a ajout que dans certains secteurs des services il apparaissait que des travailleurs hautement qualifis taient galement touchs. En conclusion, il a estim que des recherches plus approfondies devaient tre consacres cette relation. d) Mme Hildegunn Nords, Analyste principale des questions de politique commerciale, Direction des changes et de l'agriculture, Organisation pour la coopration et le dveloppement conomiques (OCDE) Mme Nords s'est demand si d'un point de vue conomique il tait rationnel d'aller plus loin dans la division des tches et quels taient les ressorts du commerce des tches. Une tude sur les tches accomplies par les travailleurs exerant divers mtiers et dans diffrents secteurs rvlait que les principales activits concernes par la division des tches s'il tait rationnel taient la collecte et le traitement de l'information. Le caractre dlocalisable de ces tches pouvait faire craindre la dlocalisation d'un grand nombre d'emplois, mais l'analyse montrait que les tches taient souvent lies et que des tches dlocalisables tendaient tre associes d'autres qui ne l'taient pas. Les rseaux de production mondiaux privilgiaient une division des tches selon une approche toyotiste plutt que tayloriste, et il convenait donc de ne pas confondre division des tches et division du travail. L'tude montrait en outre que la pntration des importations dans le secteur des services avait un effet lgrement positif sur la partie des tches de collecte et de traitement de l'information qui continuait tre accomplie par l'conomie locale. Autrement dit, la dlocalisation venait complter plutt que remplacer le traitement local de l'information. L'effet du commerce sur la rpartition des tches dans les diffrents secteurs d'activit tait faible galement. Il apparaissait que la pntration des importations dans les secteurs forte intensit de capital faisait voluer les tches directement lies la production vers des activits reposant davantage sur l'information. Mme Nords a fait valoir pour conclure que la fragmentation de la production n'entranait pas une fragmentation des tches, ce qui expliquait pourquoi les tudes empiriques ne permettaient pas d'tablir que les rseaux de production mondiaux avait un fort impact sur l'emploi et les salaires. Le commerce des tches tait similaire au commerce de biens intermdiaires et de services en ce qu'il amliorait la productivit. e) Mme Esther Busser, Directrice adjointe, Bureau de Genve de la CSI Mme Busser a expos une srie de proccupations qu'inspiraient les rseaux de production mondiaux, en insistant sur les retombes du commerce des tches sur les conditions de travail. En exacerbant la concurrence, ce commerce tendait accentuer la pression sur les salaires et sur les travailleurs, rduisant ainsi leur pouvoir de ngociation en cas de dlocalisation de la production vers d'autres pays. La premire de ces proccupations tait lie au risque de voir l'inscurit de l'emploi et le chmage s'aggraver dans le cadre des zones franches industrielles d'exportation ou de la soustraitance. MmeBusser a fait tat de cas de rpression des droits syndicaux, de travailleurs migrants confins la nuit dans des baraquements et d'autres exemples de dtrioration des conditions de travail. La deuxime de ces proccupations concernait les revenus et les salaires, en particulier dans les pays en dveloppement. Les retombes technologiques et les effets d'apprentissage taient peuttre discutables dans le cas du commerce des tches et il n'tait pas clairement tabli que se spcialiser dans certaines tches suffisait pour accrotre ses revenus. Des politiques industrielles et de dveloppement pourraient se rvler ncessaire, de mme que des stratgies rservant un grand rle aux pouvoirs publics. Les conclusions d'une publication rcente de l'OMC sur les chanes de valeur mondiales en Asie de l'Est donnaient penser que certains pays pourraient rester spcialiss dans des productions faible valeur ajoute, par exemple dans l'agriculture. Les emplois peu qualifis restaient en Chine, tandis que les emplois trs qualifis taient transfrs au Japon et en Core. On tait en droit de se demander si la spcialisation dans certaines tches contribuait au dveloppement industriel ou bien si les politiques industrielles part entire d'autrefois ne constituaient pas une meilleure option. La dernire proccupation aborde par MmeBusser tait lie au risque de voir les multinationales et l'investissement tranger direct (IED) pousser les pouvoirs publics assouplir la lgislation du travail et renforcer la protection des investisseurs. La question se posait de savoir si la dlocalisation d'activits faible valeur ajoute bnficiait vraiment l'conomie locale. L'IED suscitait toute une srie de questions et de proccupations qu'il fallait prendre en considration pour dterminer l'impact des rseaux de production mondiaux sur l'emploi. 2. Questions et observations du public Les questions et observations du public ont tourn autour de la crise financire et des difficults spcifiques au contexte de l'anne2011. Le public a souhait en savoir plus sur l'impact potentiel de la crise bancaire et de la crise de la dette europenne et des tatsUnis sur la demande et l'emploi l'chelon mondial. On a fait valoir que les liens existant entre les dsquilibres macroconomiques, le commerce et les rseaux de production mondiaux constituaient un champ nouveau tudier. On a jug important de renforcer la coordination entre les organisations internationales afin de veiller ce que la situation ne se dtriore pas. Une autre proccupation a t exprime au sujet des rseaux de production mondiaux, savoir que certains pays risquaient de se retrouver cantonns dans des activits faible valeur ajoute; plusieurs participants ont souhait obtenir des donnes d'exprience concernant des pays confronts cette situation. Une autre question du public a port sur le rle que l'investissement tranger direct et les zones franches industrielles d'exportation jouaient dans la promotion du dveloppement et l'amlioration des salaires dans les pays en dveloppement. Alors que MmeBusser avait soulign l'impact ngatif de l'IED sur les conditions de travail dans les zones franches industrielles d'exportation, la question se posait de savoir s'il existait des preuves relles d'un tel impact ngatif, car il tait permis de penser qu'en fait la pauvret avait recul et les revenus des travailleurs s'taient accrus dans de nombreux pays mergents grce aux exportations et l'investissement tranger. 3. Conclusions Pour conclure la sance, M.Escaith a demand aux intervenants d'envisager la question sous l'angle d'un pays en dveloppement et les a invits donner leur avis sur la faon dont la mondialisation des chanes de valeur pouvait promouvoir le dveloppement. Les intervenants ont indiqu que certains pays, notamment d'Europe de l'Est et d'Asie, avaient enregistr des rsultats remarquables en participant aux chanes de valeur mondiales. Tous les pays n'avaient toutefois pas t capables de tirer parti des possibilits offertes par les rseaux de production mondiaux, ce qui donnait penser qu'une approche uniforme n'tait pas applicable. M.Escaith a remerci les intervenants et a fait observer que l'un des aspects intressants des chanes de valeur mondiales tait qu'elles encourageaient la diversit des approches et l'adoption d'une perspective multidisciplinaire sur les questions en cause.     `b, 9  1 7 J <XY & c(d(w(@)**71}1<;c;AAqErEsEtEuEvEwExEyEzE{E|E~EEEEEEEEEEEEh3- h(Th3-jh(Th3-Uhh3-OJPJQJ^Jhh3-hDPfOJQJ^Jhh3-6OJQJ^Jhh3-5OJQJ^Jhh3-OJQJ^J#hh3-5CJOJQJ^JaJ8`ab+ , 9    1 6 7 J $a$gd3-;<XY  % & ##0&1&v(w(@)A)$0^`0a$gd3-$a$gd3-A),,//6171}1~14499;;<;c;d;(?)?AAAAjDkDoEpEqEsE$a$gd3-sEtEvEwEyEzE|E}EEEEEEEEEEEEEE$a$gd3-&gd3-gd3-1 0&P 1h:p3-. 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