ࡱ> rtq =bjbj]q]q 7H??s588oFoFoFoFoFFFFF8FFFpqFFFFF3H3H3Hqqqqqqq suqoF3H3H3H3H7HqIoFoFFFH*qIII;HXoFFoFFqI3HqIImpoFoFphFHp/p4p<@q0pqcpXTvITvhpIoFp3H3H3H8 5E:   Sance d'ouverture 2: Trouver des rponses aux dfis du commerce mondial Modrateur M.Daniel Franklin, Directeur excutif, The Economist Intervenants S.E.M.Mahamadou Issoufou, Prsident du Niger M.James Leape, Directeur gnral, WWF International M.Maximo Torero, Directeur, Division Marchs, commerce et institutions, Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) M.Pascal Lamy, Directeur gnral, OMC Dbat organis par Secrtariat de l'OMC, Division de l'information et des relations extrieures Rapport rdig par Melanie Wahl, Secrtariat de l'OMC, Division de l'information et des relations extrieures Rsum Les quatre intervenants pour la sance d'ouverture ont expos leurs points de vue sur les quatre sousthmes du Forum public et prsent certaines des questions qui allaient tre dbattues lors des sances de la manifestation de cette anne. Dans le domaine de la scurit alimentaire, le dbat a port sur la manire dont les subventions en faveur des biocarburants et la spculation sur les produits financiers drivs influaient sur les prix des crales. La question de la durabilit et de la manire dont le commerce pouvait contribuer la marche en avant a t au cur du dbat sur le commerce des ressources naturelles. S'agissant du concept "Fabriqu dans le monde", la prpondrance des biens intermdiaires dans les changes commerciaux actuels a t souligne, de mme que la ncessit d'adapter la comptabilisation des flux commerciaux cette nouvelle ralit. Enfin, le dbat relatif aux perspectives pour le systme commercial multilatral a mis en lumire certains des obstacles contre lesquels butaient les ngociations du Cycle de Doha, ainsi que la possibilit de s'orienter vers des accords sectoriels ou plurilatraux pour certains des sujets afin de dbloquer les ngociations. 1. Exposs des intervenants M.Franklin a invit chacun des intervenants formuler de brefs commentaires avant d'engager le dbat. a) S.E.M.Mahamadou Issoufou, Prsident du Niger M.Issoufou a rappel que le Programme de Doha pour le dveloppement visait rpondre aux dysfonctionnements dans l'conomie et le commerce mondiaux, ce depuis 2001. Dans le cas du Niger, le principal dfi tait d'aider les pauvres en majorit des femmes accder aux marchs des pays industrialiss, ces derniers limitant actuellement les possibilits commerciales des pays du Sud. Bien que l'on parle souvent de libralisation, elle n'avait cours, selon M.Issoufou, que dans les domaines o les pays dvelopps avaient des avantages comparatifs, ce qui tait au cur des problmes rencontrs dans le cadre du Cycle de Doha. En outre, M.Issoufou a dit que les fluctuations des prix des crales taient davantage imputables aux contrats drivs et la volatilit des taux de change qu' un dsquilibre entre l'offre et la demande et il a estim que cette question devrait tre dbattue l'OMC. Au sujet du commerce des ressources naturelles, il a indiqu que les recettes tires de l'exploitation des ressources du Niger, telles que l'uranium, le charbon et le ptrole, devaient tre optimises afin de mieux servir son peuple. Il a fait valoir que l'change ingal tait une difficult qu'il faudrait galement aborder l'OMC. Les prts pour la production se faisaient toujours plus chers, tandis que la baisse des prix des matires premires avait entran un transfert de richesses des pays du Sud vers les pays du Nord. Il a encourag l'OMC soutenir le dveloppement des infrastructures par l'intermdiaire du programme d'Aide pour le commerce, en soulignant qu'il tait crucial l'avancement du commerce et l'amlioration de la comptitivit des conomies rgionales. Dans le cas du Niger, il a signal que les deux facteurs handicapant dans ce contexte taient l'nergie et du transport. Rpondant une question relative aux retombes court terme des vnements en Libye et dans le monde arabe sur le Niger, il a not qu'ils avaient avant tout des consquences sur la scurit, en raison de l'augmentation du trafic d'armes dans le pays. Ils avaient aussi un impact conomique, avec l'arrt des changes entre le Niger et la Libye ainsi que des projets financs par la Libye, comme les investissements dans les tlcommunications et les infrastructures routires. Sur le plan social, ils avaient contraint quelque 210 000 migrants originaires du Niger rentrer au pays et donc mettre un terme aux transferts financiers qu'ils avaient coutume d'effectuer vers le Niger. Les premires rponses ont port sur la scurit dans le souci de prvenir le dveloppement du terrorisme dans la rgion, mais dans le long terme, il faudrait aborder le dveloppement conomique et social. Selon M.Issoufou, la pauvret constituait le terreau sur lequel se dveloppait le terrorisme. S'agissant des possibilits commerciales qui pourraient dcouler de ces vnements, il a not que le commerce et les IDE supposaient pour prosprer des pays stables et dots d'institutions dmocratiques fortes et durables. b) M.James Leape, Directeur gnral, WWF International M.Leape a parl du dfi de la durabilit et de ce qu'il signifiait pour le rgime du commerce mondial. Il a not qu'une pression norme s'exerait sur les ressources de la plante et qu'elle allait en s'accentuant avec l'accroissement de la population et de la consommation par habitant. Selon lui, dans les 40 annes venir le monde allait devoir produire autant de nourriture qu'au cours des 8000 dernires. Il a affirm que la durabilit n'tait pas un intrt particulier traiter dans le cadre du rgime du commerce mais un thme central car faute de trouver le moyen de rendre le commerce cologiquement durable il ne saurait y avoir de prosprit conomique partage. Le rgime du commerce pourrait tre un moteur puissant pour liminer les obstacles la durabilit, en amenant les marchs une utilisation plus durable des ressources, par exemple, en introduisant des disciplines en matire de subventions. Commentant la manire dont viter que le protectionnisme ne se dissimule sous le couvert de rgles environnementales, il a affirm que la vigilance tait ncessaire afin de dpister tout protectionnisme en faveur des intrts du Nord aux dpens du Sud et que l'OMC aurait besoin de louvoyer pour viter cet cueil. c) M.Maximo Torero, Directeur, Division Marchs, commerce et institutions, Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) M.Torero a abord le rle que pouvait jouer le commerce pour rduire les dangers lis l'inflation des prix alimentaires et la scurit alimentaire. Il a not que l'approvisionnement en produits alimentaires allait devoir augmenter de faon spectaculaire afin de faire face la demande au cours des prochaines dcennies, tant au niveau local qu'au niveau mondial. tant donn que la production des crales tait trs concentre, l'imposition de restrictions par des fournisseurs ou l'adoption de certaines mesures par les pouvoirs publics, dont celles visant dtourner des cultures vers la production de biocarburants, pouvaient provoquer une flambe des prix. Les marchs des produits financiers lis aux marchs terme des produits alimentaires venaient accentuer la pression sur les prix. Dans ce contexte, le commerce jouait un rle crucial dans la recherche des moyens tant d'amliorer l'accs au march et de satisfaire ces nouvelles demandes, que de rduire les dsquilibres long terme. Cela ncessitait aussi d'aider les pays en dveloppement et d'investir dans leurs infrastructures afin d'amplifier les mouvements interrgionaux. M.Torero a considr ncessaire d'adopter une dfinition oprationnelle pour dterminer quand un pays se trouvait en situation d'urgence alimentaire, avec un calendrier pour la rsolution des problmes. Il a galement insist sur la ncessit de rduire les pertes de production aprs rcolte, qui pouvaient atteindre jusqu' 2025pour cent dans les pays en dveloppement et les BRICS. Au sujet de la spculation et des prix des aliments, M.Torero dit qu'un certain degr de spculation tait une bonne chose car elle assurait la liquidit des marchs. En revanche, "un excs de spculation" pouvait tre dangereux car il risquait d'exacerber la volatilit, au dtriment des pauvres. Il tait toutefois compliqu de dfinir en quoi consistait "un excs". d) M.Pascal Lamy, Directeur gnral de l'OMC Enfin, M.Lamy a expliqu que les quatre sousthmes du Forum de cette anne avaient t choisis parmi des thmes proposs par d'autres organisations et a insist sur leur importance long terme. Concernant le premier de ces sousthmes, la scurit alimentaire, il a soulign qu'il fallait activer la courroie de transmission entre l'offre et la demande qu'tait le commerce. Il a soulign que sortir de l'impasse dans laquelle se trouvaient les ngociations du Cycle de Doha permettrait l'OMC de s'attaquer d'autres dfis, tout en rpondant l'attente des pays en dveloppement de voir le systme commercial multilatral rpondre leur espoir d'en finir avec la concurrence dloyale fonde sur des subventions laquelle taient confronts leurs produits agricoles. S'agissant du commerce des ressources naturelles, deuxime sousthme du Forum, M.Lamy a not que les proccupations lies la durabilit taient toujours plus prsentes l'OMC, comme l'attestait la jurisprudence des mcanismes de rglement des diffrends et de l'Organe d'appel. La disponibilit des matires premires, qui seraient soumises une pression croissante en raison du dveloppement rapide des pays mergents, allait susciter sur le moyen terme des proccupations, dont les Membres de l'OMC pourraient tre appels s'occuper. Au sujet du troisime sousthme, M.Lamy a not que le concept "Fabriqu dans le monde" traduisait une remise en perspective des flux commerciaux actuels, qui, hors nergie et matires premires, se composaient pour l'essentiel de biens incorporant des produits intermdiaires originaires de plusieurs pays. Vu que la majeure partie de la valeur ajoute ne provenait pas ncessairement de la dernire tape, savoir l'assemblage, il a suggr de mettre jour le mode de comptabilisation du commerce, ainsi que l'indication d'origine, afin de tenir compte de cette ralit. Pour ce qui est du dernier sousthme, "Quelles perspectives pour le systme commercial multilatral"?, M.Lamy a parl de l'tat d'avancement du Cycle de Doha. Sur les 20 sujets mis dans le sac de la ngociation, certains taient plus avancs que d'autres, mais il suffisait d'un seul pour bloquer tous les autres. Un autre problme rsidait dans le systme de concessions rciproques du GATT, qui remontait une poque o existait une ralit gopolitique diffrente, dans laquelle les riches taient puissants et les puissants taient riches, ce qui n'tait plus le cas aujourd'hui. S'agissant des perspectives d'aboutir un petit Doha, il a indiqu que certains membres avaient commenc se demander s'il ne faudrait pas adopter une approche plus sectorielle ou plurilatrale pour certains sujets, afin d'obtenir des rsultats, notamment l o c'tait le plus urgent pour les pays en dveloppement. La Confrence ministrielle de dcembre devrait aboutir des dcisions sur ce qu'il fallait faire au cours des deux prochaines annes. 2. Questions et commentaires du public: Il s'est ensuivi un riche dbat, qui a port sur l'ensemble des questions mentionnes par les intervenants. Au sujet de la volatilit des prix des crales, M.Leape a soulign que la transformation, coups de subventions, de mas en thanol faussait le march et devait tre abandonne. En matire de biocarburants, l'avenir il fallait en limiter l'usage des technologies ncessitant uniquement du combustible liquide et se tourner pour le reste vers l'lectricit produite par d'autres moyens (par exemple l'nergie olienne ou solaire), en rduisant ainsi la pression sur les biocarburants en tant que solution. En rponse aux questions relatives au commerce et aux taux de change, tant M.Issoufou que le Directeur gnral, M.Pascal Lamy, ont constat que la question tait plus simple du temps du rgime international de taux de change fixes d'avant 1970, dans le cadre duquel existait une passerelle entre les rgimes GATT et FMI (dont la trace se trouvait dans l'article XV du GATT). M.Lamy a soulign que l'OMC n'tait pas le lieu pour traiter des niveaux des taux de change; le FMI et le Forum de stabilit financire taient l pour cela. Nanmoins, il a indiqu que l'examen des effets des mouvements des taux de change sur le commerce n'tait pas tabou l'OMC un groupe de travail du commerce, de la dette et des finances de l'OMC avait ainsi commenc discuter de la question. En rponse la question de savoir si la structure institutionnelle de l'OMC, avec son accent sur le consensus et la possibilit de veto pour chaque membre tait responsable de l'impasse de Doha, M.Lamy a not que la source du dsaccord rsidait en fait dans une opposition de vues ancienne entre deux groupes de pays sur le degr d'ouverture de leurs marchs respectifs. Il a dit que le consensus demeurerait un principe fondamental de l'OMC, ne serait-ce que parce que trouver une formule de remplacement prendrait plus de temps que de parvenir un accord sur le Cycle de Doha. Les questions de procdure, qu'il s'agisse de savoir s'il fallait s'en tenir l'engagement unique ou autoriser des accords plurilatraux, rclamaient au demeurant un consensus.     ILW  0 JKgh$%  !!&&))D)E)q.r.00E1I14444e7f7w:x:@<C<<<s=t=u=v=w=x=y=z={=|=}=~========= hDjhiIjhDjhiIUhiIh4QhiICJaJh4QhiI6 h4QhiIh4QhiI5NJKLW   0 JKghgdiI$%  !!&&))D)E)O,q.r.004444e7f7 0^`0gdiIgdiIf7w:x:s=u=v=x=y={=|=~=================xgdiIgdiI===== h4QhiI hDjhiIhiI5 0&P 1h:piI. 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