ࡱ>  Bbjbjߍ 3^: 88FFFFFFFFF8FD;G,F<~ gGgGgGgGgGHHH}}}}}}}H}FHHHHH}[LFFgGgGH}[L[L[LHFgGFgG}[LH}[L[LyFF}@vFK|<}< ~0<~|~[L~x}[LF}HHH8 qE:   Sance 31: Faire du commerce dans un environnement instable: l'incidence de la fragilit et de la corruption Sous-thme IV: Quelles perspectives pour le systme commercial multilatral? Modrateur M.Matthes Buhbe, Directeur, Bureau de Genve de la FriedrichEbertStiftung (FES), Genve Intervenants Mme Elisabeth Schoendorf, Chercheur, Division de la recherche, Scurit internationale, Stiftung Wissenschaft und Politik (Institut allemand des affaires internationales et de la scurit) M.Achim Wennmann, Coordonnateur excutif de la Geneva Peacebuilding Platform; Chercheur, Centre on Conflict, Development and Peacebuilding (CCDP), Institut de hautes tudes internationales et du dveloppement, Genve M.Jean Amat Amoros, Cofondateur, Gundara marque berlinoise de commerce quitable de sacs en cuir fabriqus en Afghanistan Dbat organis par FriedrichEbertStiftung (FES) Genve Rapport tabli par Mme Yvonne Theemann, Administratrice de programme pour le commerce et le dveloppement, Bureau de Genve de la FriedrichEbertStiftung (FES) Mercredi 21septembre 9 h-11 h Rsum Le commerce a lieu entre les pays et entre les rgions, qu'ils soient petits ou grands. Il est affect par les droits de douane, les obstacles non tarifaires, les subventions, les restrictions l'exportation et par les conflits violents. Cette sance s'est intresse au commerce dans les zones de conflit, o les partenaires commerciaux sont confronts la violence ou aux blessures profondes que les conflits violents ont laisses derrire eux. Le premier intervenant a dcrit plusieurs approches possibles d'une reprise conomique russie; le deuxime a principalement abord les possibilits nouvelles qu'offrent les environnements instables et a identifi des questions qui intressent spcifiquement l'OMC et peuvent permettre de librer les potentiels de ces conomies; le troisime intervenant a voqu l'exemple concret d'une petite entreprise prive tablie dans la rgion trs fragile de Kaboul, en Afghanistan. 1. Exposs des intervenants a) M.Matthes Buhbe, Directeur, Bureau de Genve de la FriedrichEbertStiftung (FES), Genve Dans ses remarques liminaires, M.Buhbe a soulign les faiblesses de certains modles conomiques orthodoxes qui ne tiennent pas compte des circonstances particulires auxquelles les tats fragiles sont confronts. S'agissant des pays en dveloppement, les donnes empiriques sont alarmantes: pas un tat en conflit n'a t capable d'atteindre un seul des huit Objectifs du Millnaire pour le dveloppement. M.Buhbe a suggr que cette sance apporte non seulement des claircissements sur les difficults conomiques auxquelles les tats fragiles font face, mais aussi qu'elle montre que ces pays ont des raisons de croire en l'avenir. b) Mme Elisabeth Schndorf, Chercheur, Division de la recherche, Scurit internationale, Stiftung Wissenschaft und Politik (Institut allemand des affaires internationales et de la scurit) Dans son expos, Mme Schndorf a affirm que la reprise conomique tait une condition pralable une paix durable. Les 180conflits actuellement en cours dans le monde ont d'normes rpercussions sur les capacits conomiques des pays affects, dont la majorit sont des pays africains. L'intervenante a fait valoir que l'aide internationale et les mesures de maintien de la paix taient importantes pour apporter une assistance dans le court terme. En particulier aprs la phase la plus critique d'une crise, les pays ont besoin de gnrer leurs propres ressources, ce qui requiert de la croissance et une reprise conomique, de faon atteindre une stabilit long terme. Mme Schndorf a argu que si les conflits violents ne dtruisaient pas l'activit conomique, en revanche, ils facilitaient souvent un passage du secteur formel au secteur informel. MmeSchndorf a dcrit deux formes d'conomie de conflit: l'conomie de combat et l'conomie souterraine. Dans une conomie de combat, toutes les activits sont concentres sur la mobilisation des ressources ncessaires au financement des dpenses militaires. L'conomie souterraine, en revanche, exploite les "nouvelles possibilits" conomiques illicites qu'offre un systme lgal et de droits de proprit dfaillant. On considre qu'un tat fragile est un terreau fertile pour le maintien d'une conomie de conflit. Pour sortir de ce schma, plusieurs mesures doivent tre mises en place: sanctions de l'administration publique, systme rglementaire efficace, droit excutoire, infrastructures physiques et technologiques, moyens de contrler l'inflation et les dficits budgtaires, mesures pour endiguer la fuite des cerveaux et surtout garantie d'un niveau d'emploi et de revenus raliste. La transformation d'une conomie de conflit en une conomie de paix est donc un vritable dfi qui requiert la collaboration d'un large ventail d'acteurs tant du secteur public que du secteur priv aux chelons local, national et international. Mme Schndorf a poursuivi en affirmant que le commerce et les affaires pouvaient jouer un rle actif dans la reprise conomique. cet gard, le milieu des affaires, en particulier, peut ragir de deux manires totalement diffrentes. D'une part, l'activit conomique peut tre freine par la crainte des entrepreneurs de voir leurs btiments ou leurs matriels de production gravement endommags. Les propritaires d'entreprises sont alors contraints de consacrer des sommes considrables des mesures de scurit "prives" car l'infrastructure disponible est souvent peu fiable. D'autre part, les affaires peuvent aussi alimenter les conflits. Les entreprises qui ont tir parti de la fragilit d'un tat pendant et aprs un conflit peuvent se montrer peu disposes soutenir des mesures en faveur de la paix. Ce phnomne est souvent constat s'agissant en particulier des marchs de produits de base. En ralit, un conflit peut mme contribuer au succs d'activits conomiques spcifiques, par exemple dans le domaine du commerce des produits de base. Ces activits peuvent poser des difficults pour la mise en place de mesures d'instauration de la paix. Mme Schndorf a insist sur le fait que les conomies de conflit n'existaient pas et ne pouvaient pas exister dans le vide mais qu'elles taient au contraire ancres dans l'conomie mondialise. c) M.Achim Wennmann, Coordonnateur excutif de la Geneva Peacebuilding Platform; Chercheur, Centre on Conflict, Development and Peacebuilding (CCDP), Institut de hautes tudes internationales et du dveloppement, Genve L'expos de M.Wennmann a principalement port sur les possibilits qu'offrent les environnements instables. Dans un premier temps, M.Wennmann s'est employ identifier ces possibilits d'un point de vue pratique, aprs quoi il a soulign le potentiel des mcanismes de l'OMC auxquels il tait possible de recourir pour tirer parti de ces possibilits. Pour ce qui est du premier point, M.Wennmann a fait rfrence l'indice mondial de la paix 2011, qui classe les pays au regard de leur degr de pacifisme. Si le niveau de pacifisme de tous les pays du monde augmentait de 25pour cent, 2000 milliards de dollarsEU pourraient tre dgags pour tre investis dans des domaines productifs. D'aprs une tude d'Oxfam, l'Afrique a perdu 287milliards de dollarsEU entre 1990 et 2005 en raison des conflits arms. D'extraordinaires possibilits d'investissement pourraient donc tre exploites dans des secteurs productifs, si toutefois un rel soutien au maintien de la paix pouvait tre assur dans les zones de conflit. Un autre dfi de taille pour la communaut internationale consiste fournir suffisamment d'emplois au grand nombre de jeunes de moins de 20ans qui vivent dans les zones de conflit. D'aprs les estimations de l'OIT, environ 400millions d'emplois supplmentaires seraient ncessaires. M.Wennmann a insist sur le fait que mme dans les pays dont certaines zones sont en conflit, de nombreux secteurs continuent de fonctionner. ce propos, il a cit l'exemple de la Somalie, qui demeure le premier exportateur de btail pour le MoyenOrient malgr son instabilit chronique. En fait, de nombreux acteurs du commerce l'exportation peuvent prendre des mesures de maintien de la paix l'chelon local. Plus que tout, il importe de dterminer ce qui fonctionne dans les pays fragiles et ce qui peut servir de base de travail. Selon l'intervenant, le secteur priv fait une erreur lorsqu'il fuit les pays affects par un conflit. La violence arme et l'instabilit devraient plutt tre considres comme un facteur secondaire pour les affaires. Plus une entreprise est grosse, plus il lui est facile d'attnuer les effets d'un tel environnement. Le secteur priv devrait tre vu comme une ressource essentielle ou mme comme un alli pour la reprise tant donn que c'est lui qui a le plus gagner d'une rduction de la violence. Concernant le deuxime point, M.Wennmann a numr six domaines principaux dans lesquels les mcanismes de l'OMC pourraient aider les acteurs conomiques tirer parti des possibilits susmentionnes dans les tats fragiles et touchs par des conflits: Aide pour le commerce; facilitation des changes pour aider les pays amliorer leurs performances commerciales, s'agissant par exemple des pays enclavs; examen des liens entre les organisations douanires des tats fragiles et la stratgie de construction de l'tat, car les organisations douanires sont souvent une source cl de corruption et de fragilit dans ces pays; passation de marchs publics, en particulier immdiatement aprs un conflit, pour aider les conomies locales se dvelopper dans certains secteurs; il devrait tre fait appel aux marchs publics pour reconstruire l'industrie locale et mobiliser les potentiels de cette conomie; mise en uvre des rgles de l'OMC l'chelon national; cration de nouveaux tats: les conflits aboutissent parfois la cration de nouveaux tats, qui peuvent manifester le souhait de devenir Membres de l'OMC. tant donn qu'un certain nombre d'tats fragiles sont d'ores et dj Membres de l'OMC, leurs expriences pourraient servir valuer la possibilit d'accession l'OMC des tats nouvellement crs. M.Wennmann a conclu son expos en soulignant les normes possibilits qui s'offraient pour librer les potentiels des tats fragiles. Il a argu que ces possibilits ncessitaient une coopration accrue des acteurs de la consolidation de la paix, du dveloppement et du commerce, qui devraient rflchir ensemble ce qui est rellement ncessaire dans la pratique pour permettre une reprise conomique. d) M.Jean Amat Amoros, Cofondateur, Gundara marque berlinoise de commerce quitable de sacs en cuir fabriqus en Afghanistan M.Amoros a prsent l'activit de Gundara, une petite entreprise berlinoise de vente de sacs en cuir faits main confectionns Kaboul, en Afghanistan. Pour M.Amoros, Gundara contribue actuellement aux revenus de dix foyers dans le pays trs fragile qu'est l'Afghanistan. M.Amoros a fait valoir que mme si la situation gnrale Kaboul tait marque par l'inscurit, Gundara bnficiait d'un potentiel d'activit considrable. Dans tous les quartiers de Kaboul, de plus en plus de petites entreprises voient le jour. M.Amoros a soulign combien il importait de nouer des relations de confiance avec les partenaires locaux et d'adhrer aux pratiques culturelles implicites. Il a galement prcis que Gundara jouissait d'un accs facilit aux media, et donc au public, du fait que personne ne s'attendait se voir proposer d'acheter des produits tels que des sacs en cuir en provenance d'un pays aussi fragile. M.Amoros a ensuite dcrit les dfis locaux auxquels les entreprises sont confrontes dans une zone aussi peu sre. Par exemple, le magasin dans lequel les sacs en cuir sont fabriqus Kaboul a t dtruit deux reprises ces trois dernires annes suite des explosions intervenues dans la rue. Du point de vue conomique, cette inscurit pose galement des problmes en termes de livraison et de retards, car les clients situs dans des pays non fragiles ne sont pas habitus attendre deux mois pour recevoir leurs commandes. Il convient donc pour le commerant de prendre en compte le risque de perte de clientle. M.Amoros a poursuivi en soulignant par ailleurs la difficult d'laborer un plan d'exploitation long terme en raison de la mentalit "au jour le jour" qui prdomine parmi la population de Kaboul. Cette circonstance complique la gestion long terme des stocks. Un autre problme est la comprhension des normes applicables aux produits. Par exemple, les clients de la boutique en ligne veulent acheter exactement le mme sac que celui qu'ils ont vu sur le site Internet, alors que les producteurs locaux peuvent avoir du mal comprendre pourquoi les sacs ne pourraient pas avoir un aspect lgrement diffrent. M.Amoros a conclu son intervention en expliquant que, bien souvent, l'engagement du secteur priv commenait longtemps avant que les structures tatiques ne fonctionnent correctement, et a ajout que cet aspect tait peuttre sousestim dans certains dbats relatifs aux questions de maintien de la paix. 2. Questions et observations du public Il convient de mentionner deux autres lments abords au cours du dbat. Premirement, une critique a t exprime propos du comportement ambivalent de certains pays industrialiss qui produisent et exportent des armes tout en s'engageant en faveur de mesures de consolidation de la paix. Deuximement, il a t rappel combien le secteur priv faisait preuve de rsilience dans un environnement caractris par une grande inscurit. Quelle que soit sa taille, l'entreprise cherche souvent poursuivre ses activits mme dans des situations de conflit violent. 3. Conclusions Non seulement le commerce est possible dans les zones de conflit, mais il a lieu indpendamment des circonstances externes. De fait, il peut jouer un rle important dans la reprise conomique d'une rgion fragile. Les spcialistes du maintien de la paix, du dveloppement et des politiques commerciales devraient cooprer beaucoup plus troitement pour faciliter une reprise conomique fructueuse. Qui plus est, il ne faut pas oublier que l'activit commerciale peut faire partie intgrante du quotidien bien avant que la moindre structure d'tat ne soit mise en place et fonctionne. De ce fait, les acteurs du commerce gagneraient rflchir davantage la faon dont ils pourraient stimuler de telles volutions dans des rgions de conflits violents. Ni les gouvernements ni aucun autre acteur ne devraient ignorer les pratiques illgales qui ont cours chaque jour dans ce que l'on appelle l'conomie souterraine et l'conomie de combat. Sensibiliser et insuffler de la transparence dans les pratiques commerciales sont deux recettes certes simples, mais qui permettent de s'attaquer la racine de ce problme.     @Aopquv   ' ( 5 ɹs\K6K6K6s\)hxShWB*CJOJQJ^JaJph hxShWCJOJQJ^JaJ,hxShW5B*CJOJQJ^JaJph!hxShWB*OJQJ^Jph'hxShW5>*B*OJQJ^JphhxShW5OJQJ^J$hxShW5B*OJQJ^JphhW5B*OJQJ^JphhWB*OJQJ^Jph#hhW5CJOJQJ^JaJ,hhW5B*CJOJQJ^JaJphopq' ( 5 J K ^ & ' H P Q gdW $a$gdW$a$gdW5   ? 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