ࡱ> y{x Tbjbj]q]q 7??Itt7&7&7&7&7&K&K&K&K&8&l&<K&r4+'+'''')))4444444<79b47&)))))4+7&7&''H,4+++!) 7&'7&'4+)4++:07&7&1sMsK&A+1 3B40r41.@:+@:1+17&u3)))t $:   Sance 46 (sance de clture): Trouver des rponses aux dfis du commerce mondial Modrateur Mme Mara PrezEsteve, Coordonnatrice du Forum public, Conseillre, Division de l'information et des relations extrieures, OMC Intervenants Mme Lee Ann Jackson, Conseillre, Division de l'agriculture et des produits de base, OMC M. Patrick Rata, Conseiller, Division du commerce et de l'environnement, OMC M. Hubert Escaith, Statisticien en chef, Division de la recherche conomique et des statistiques, OMC M. Said El Hachimi, Conseiller, Division de l'information et des relations extrieures, OMC Dbat organis par Division de l'information et des relations extrieures, OMC Rapport tabli par Division de l'information et des relations extrieures, OMC Mercredi 21 septembre 18 h 1519 h 15 Rsum La sance finale a permis de rsumer les dbats qui s'taient drouls durant les trois journes du Forum public et de mettre en exergue les principales questions qui avaient t souleves en rapport avec chacun des grands sousthmes. S'agissant de la scurit alimentaire, les thmes rcurrents taient, d'une part, les volutions touchant les politiques agricoles et alimentaires par exemple la question des biocarburants et la spculation sur les marchs de produits de base et, d'autre part, la perspective d'une action collective internationale pour amliorer l'information sur les marchs et clarifier les rgles. Le dbat sur le commerce des ressources naturelles avait t domin par les dfis du dveloppement durable, y compris la recherche de l'quilibre appropri entre l'cologique et l'conomique dans l'exploitation des ressources et la comptabilisation des missions de carbone. En ce qui concerne l'initiative "Fabriqu dans le monde", le dbat avait port sur les progrs accomplis dans la mesure des chanes de valeur mondiales. Mention avait t faite des points d'intersection entre la rglementation commerciale et la rglementation de l'investissement, ainsi que de l'impact de l'externalisation et de la dlocalisation sur l'emploi. Enfin, s'agissant de l'avenir du systme commercial multilatral, le sentiment gnral tait qu'il fallait rsoudre les "questions du XIXe sicle" (principalement lies au Programme de Doha pour le dveloppement) avant de passer aux questions du XXIe sicle, telles que le changement climatique et l'nergie durable. Les participants avaient examin des propositions visant dbloquer le Cycle de Doha, ainsi que des ides concernant les approches possibles face aux accords commerciaux prfrentiels. 1. Exposs des intervenants Mme Mara PrezEsteve, Coordonnatrice du Forum public, Conseillre, Division de l'information et des relations extrieures, OMC En guise d'introduction, Mme PrezEsteve a prsent une vue d'ensemble du Forum. Pour l'dition de cette anne, le nombre total de personnes inscrites issues de la socit civile reprsentants d'organisations non gouvernementales et d'associations d'entreprises, journalistes, universitaires, parlementaires, reprsentants de gouvernements et de diffrentes organisations intergouvernementales s'levait 1 610, soit l'un des niveaux de participation les plus levs depuis 2001. Des records de participation avaient t enregistrs en ce qui concerne les associations d'entreprises (200 participants), les parlementaires (plus de 100 participants, contre une cinquantaine en 2010) et les tudiants (260 participants, contre une centaine les annes prcdentes). Parmi les 46 sances du Forum, celles qui avaient attir le plus grand nombre de participants taient l'allocution d'ouverture du Directeur gnral (500), la sance plnire d'ouverture (500), la sance3 ("Fabriqu dans le monde: Donnes factuelles et incidences pour le commerce") (150), la sance7 ("Aide publique, subventions et politique de la concurrence Quel rle l'OMC joueratelle dans l'avenir?") (155) et la sance de haut niveau 10 ("Trouver des rponses aux dfis du commerce mondial: Entretien avec Pascal Lamy") (250). Mme PrezEsteve a indiqu que le Forum public 2011 avait fait l'objet d'une plus large couverture dans les mdias sociaux Facebook, Twitter et YouTube avant et pendant son droulement. Comme en 2010, un fil Twitter avait t mis en place; il avait enregistr plus de 1000 twits et plus de 200 retwits. Cela avait permis aux parties prenantes intresses de participer l'vnement par l'entremise des mdias sociaux mme s'ils ne pouvaient pas se rendre Genve. Durant le Forum, il y avait 4650 abonns sur la page Facebook ϲʹ_OMC (5108 l'heure actuelle) et 3653abonns sur Twitter (3932 l'heure actuelle), et 760 personnes taient abonnes la chane YouTube de l'OMC (793 l'heure actuelle). En outre, s'agissant des publications de l'OMC, il y avait 1677abonns sur la page Facebook (1756 l'heure actuelle) et 4108 abonns sur Twitter (4272 l'heure actuelle). Par ailleurs, la sance de clture a servi de cadre la crmonie de remise des prix du concours vido du Forum public et au lancement du programme "Jeunes ambassadeurs de l'OMC". Le concours vido tait ouvert aux participants de 18 ans et plus; durant une vido de cinq minutes, les participants devaient prsenter "leur rponse aux dfis du commerce mondial" ou traiter l'un des sousthmes du Forum. Mme Natasha Ardiani s'est vu attribuer le premier prix un voyage frais pays pour participer au Forum public pour sa vido intitule "What does Made in the world mean to me?" ("Que signifie pour moi Fabriqu dans le monde?"). Mme Ardiani, ressortissante indonsienne de 21 ans, est tudiante en politique conomique l'Universit nationale d'Australie Canberra. Les vidos de tous les finalistes avaient t mises en ligne sur la chane YouTube de l'OMC. Un autre prix a t attribu pour la vido la plus populaire selon les internautes de YouTube. Le gagnant de ce prix est M.LautaroRamirez, argentin de 28 ans, qui avait prsent un court mtrage intitul "Regional Integration Agreements and ϲʹ" ("Les Accords d'intgration rgionale et l'OMC"). La crmonie s'est poursuivie par le lancement officiel du programme "Jeunes ambassadeurs de l'OMC". L'ide du programme vient d'une vido prsente par M. Paparo, d'Australie, au nom de ses fils William Paparo, 15 ans et Daniel Paparo, 13 ans. Destin aux tudiants de premier cycle universitaire gs de plus de 18 ans, le programme est un concours vido ou essai. L'essai ou la vido doit traiter d'une question spcifique qui sera dtermine au pralable, et le laurat/la laurate sera invit/e prsenter ses vues et ses recommandations de politique lors d'une discussion de groupe sur cette question durant le Forum public de l'an prochain. Une vido prsentant les moments forts des sances ainsi que des entrevues avec des participants a t diffuse, puis les intervenants ont livr leurs rflexions sur les sousthmes du Forum. a) Mme Lee Ann Jackson, Conseillre, Division de l'agriculture et des produits de base, OMC Interroge sur les dbats qui avaient t consacrs la scurit alimentaire durant le Forum, MmeJackson a dit que la question avait t aborde dans le cadre de sept sances spcialises ainsi que des sances de haut niveau. Le contexte dans lequel s'inscrivaient ces dbats tait critique: 950millions de personnes souffraient de la faim; selon les projections, la population mondiale atteindrait 9milliards de personnes en 2050, et le changement climatique transformait les conditions de culture. Les discussions avaient fait ressortir deux thmes rcurrents: les volutions touchant les politiques agricoles et alimentaires et la perspective d'une action collective internationale. En ce qui concerne l'volution du paysage politique dans les domaines de l'alimentation et l'agriculture, les intervenants avaient indiqu que dans un contexte d'incertitude conomique, les gouvernements feraient bien d'accrotre les dpenses consacres aux infrastructures rurales ainsi qu' l'amlioration de la productivit et de la comptitivit long terme du secteur agricole. Les biocarburants occupaient une place de plus en plus importante, et par le jeu des subventions et des mandats concernant les mlanges, les politiques gouvernementales encourageaient leur production. Il y avait donc des inquitudes quant aux politiques susceptibles d'entraner une augmentation rapide de la demande portant sur certaines cultures vivrires et de contribuer ainsi la volatilit. Une autre question frquemment voque durant les discussions tait le rle ambigu des produits financiers drivs dans le contexte de la volatilit des prix agricoles. Le rle de la spculation financire dans la dtermination des prix agricoles avait t vivement critiqu; un conomiste avait dit qu'une certaine spculation contribuait stabiliser les prix, mais qu'il pouvait bien y avoir un excs de spculation. S'agissant du second thme la perspective d'une action collective internationale, il avait t indiqu que les systmes d'information sur les marchs agricoles pouvaient aider attnuer la volatilit des prix des produits alimentaires. Dans ce contexte, le nouveau Systme d'information sur les marchs agricoles, gr par la FAO, pouvait contribuer la transparence des marchs. S'agissant des rgles commerciales, les restrictions l'exportation avaient t voques maintes reprises, et des analystes avaient laiss entendre que des restrictions non coordonnes avaient exacerb les effets des fluctuations de prix des produits alimentaires en 20072008. D'autres experts avaient recommand que la question des obstacles l'exportation soit examine la Confrence ministrielle de l'OMC en dcembre. b) M. Patrick Rata, Conseiller, Division du commerce et de l'environnement, OMC M. Rata a prsent les points communs qui avaient t voqus dans le cadre des cinq sances spcialises sur le commerce des ressources naturelles. Les participants avaient indiqu que la part des ressources naturelles dans le commerce mondial allait croissant et que les activits du secteur avaient des rpercussions importantes au chapitre du dveloppement durable. Parmi les autres thmes abords figuraient, d'une part, la recherche d'un quilibre dans l'utilisation des ressources pour viter de les puiser ou de nuire l'environnement et, d'autre part, l'laboration de politiques favorisant l'innovation cologique et rduisant la consommation de ressources, et le rle de l'OMC cet gard. Au nombre des autres points abords, il y avait aussi le changement climatique, le dfi de trouver un mode de comptabilisation pour les missions gnres par le commerce des produits, et l'impact des systmes de comptabilisation lis la production et la consommation. De plus, les participants avaient voqu la question des mesures d'attnuation du changement climatique li au commerce, ainsi que les diffrends potentiels que toute action unilatrale pourrait engendrer. Parmi les questions de dveloppement examines durant les sances, M. Rata a mentionn le dfi de trouver le juste quilibre entre la recherche d'une croissance conomique fonde sur l'exploitation des ressources naturelles et l'ventualit d'une dpendance dsquilibre entravant cette croissance. La durabilit des prix levs qui ont actuellement cours sur le march des produits de base avait aussi t voque. Enfin, M. Rata a mis en exergue la question de savoir si le commerce de l'nergie exigeait un cadre juridique gnral ou spcifique et ce que cela supposait pour les rgles de l'OMC. c) M. Hubert Escaith, Statisticien en chef, Division de la recherche conomique et des statistiques, OMC M. Escaith a dclar que la dtermination de la mesure dans laquelle les chanes de valeur mondiales produisaient des marchandises rpondant strictement la description "Fabriqu dans le monde" avait fait des progrs considrables. Il avait t prouv que, dsormais, la comptitivit industrielle d'un pays dpendait aussi de la comptitivit de tous les fournisseurs nationaux, y compris les fournisseurs de services, et de la qualit des importations de produits intermdiaires. Du point de vue de la politique commerciale, il en dcoulait que l'importation de produits intermdiaires en plus grande quantit et de meilleure qualit pouvait faire grimper la valeur ajoute des exportations, et que les produits finis imports pouvaient contenir une forte proportion de composants nationaux exports de grande valeur. Les politiques protectionnistes pouvaient donc faire plus de mal que de bien aux entreprises nationales. Rglementer le commerce sparment de l'investissement est souvent irralisable, et comme certains intervenants l'avaient indiqu, le fait que l'investissement soit absent des rgles commerciales multilatrales risquait de rendre les accords bilatraux et rgionaux plus attrayants. En revanche, l'"cheveau" de rgles d'origine issu des multiples accords commerciaux rgionaux avait t critiqu. Le rle des gouvernements avait aussi t soulign, en particulier le fait que la bonne combinaison de politiques surtout en matire d'infrastructures, d'investissement en capital humain et de facilitation des changes pouvait aider les petits pays en dveloppement qui n'avaient pas un vaste march intrieur tirer parti des chanes d'approvisionnement mondiales. Enfin, la question complexe et difficile des effets nets de l'externalisation et de la dlocalisation sur l'emploi dans les pays dvelopps avait t abondamment dbattue. Du ct positif, il avait t indiqu que toutes les tches peu spcialises n'taient pas "dlocalisables" et qu'une fonction comportait habituellement plusieurs tches dont certaines n'taient pas faciles dlocaliser. En revanche, de nombreux emplois moyennement spcialiss reposant sur les TI taient peuttre plus faciles dlocaliser, et la disparit des salaires risquait d'augmenter, car d'une manire gnrale l'externalisation avait des effets bnfiques sur la productivit des emplois les plus spcialiss. En tout tat de cause, les intervenants taient convenus que les donnes disponibles n'taient toujours pas suffisamment bonnes pour tayer des conclusions dfinitives sur la relation de causalit entre le "Fabriqu dans le monde" et l'emploi dans les pays dvelopps. Pour bon nombre de pays en dveloppement, la balance tait essentiellement positive, mais pour les pays les moins avancs d'Afrique l'insertion russie dans les chanes d'approvisionnement mondiales posait encore des dfis. d) M. Said El Hachimi, Conseiller, Division de l'information et des relations extrieures, OMC M. El Hachimi a indiqu que plus de la moiti des 46 sances organises dans le cadre du Forum avaient trait de l'volution du systme commercial multilatral. L'un des aspects dominants des dbats tait le sort du Cycle de Doha. Durant un dbat, le Directeur gnral Pascal Lamy avait soulign que les ngociations ne mouraient pas, elles pouvaient simplement ne pas aboutir. Mais mme si des ngociations n'aboutissaient pas, il fallait chercher des issues aux questions qui en faisaient l'objet. Un deuxime aspect dominant concernait les "questions commerciales du XXIe sicle" et la dmarcation de plus en plus floue entre la politique commerciale et les questions telles que la scurit alimentaire, le changement climatique et la valeur des monnaies. L'volution gopolitique de l'conomie mondiale sous l'effet principalement de l'essor des conomies mergentes avait aussi t examine. Certains avaient parl d'ventuelles rformes institutionnelles l'OMC, mais selon Pascal Lamy, des rformes de procdure pourraient tre plus faciles raliser que des changements institutionnels fondamentaux touchant des principes essentiels comme la prise de dcisions par consensus. Enfin, une trs large place avait t faite aux accords commerciaux prfrentiels. Beaucoup avaient voqu le passage d'un cheveau de droits de douane un cheveau de rgles. Un reprsentant des milieux d'affaires avait dcrit la prolifration des accords commerciaux prfrentiels comme une "horreur" pour le secteur priv. Les participants avaient dbattu des rles potentiels de l'OMC dans la surveillance de ces accords; certains avaient propos que l'OMC labore un accord commercial prfrentiel fond sur les meilleures pratiques en vue d'aider les Membres composer avec la grande diversit des accords en cours de mise en uvre ou de ngociation. 2. Questions et observations de l'assistance Lorsque la parole avait t donne l'assistance, un professeur du MIT, Nicholas Ashford, avait fait une mise en garde selon laquelle les proccupations lies l'emploi et au pouvoir d'achat prendraient une importance considrable au cours des dcennies venir. Les transformations induites par l'conomie verte qui n'engendraient pas une croissance de l'emploi ne bnficieraient sans doute pas d'un grand soutien. Il fallait repenser le commerce, l'industrialisation et la nature de l'tat industriel pour faire en sorte que d'importants segments de population aient un accs abordable aux marchandises et aux services. Il ne suffisait pas que les bourses de valeurs mobilires affichent des taux de rendement positifs. M. Escaith a apport une note historique, faisant observer que les sombres prdictions de Karl Marx, selon lesquelles l'exploitation des travailleurs par le capitalisme conduirait celuici sa perte, avaient en fin de compte t dmenties par Henry Ford, qui avait augment la paye des travailleurs de faon ce qu'ils puissent acheter les voitures qu'ils fabriquaient. Dans la nouvelle conomie mondiale, une nouvelle gouvernance serait ncessaire. 3. Conclusion En conclusion, Mme Jackson a soulign les dfis que posait l'action collective et a fait valoir que le Forum donnait aux participants une occasion de voir si d'autres partageaient leurs ides, favorisant ainsi l'mergence de l'"inspiration collective" qui pouvait ouvrir la voie des solutions. M. Rata a rappel que le Forum public avait t mis en place pour donner la parole aux autres parties prenantes l'OMC. M. El Hachimi a soulign l'intrt que prsentait, sur le plan du rseautage, la prsence simultane d'ONG, de fonctionnaires gouvernementaux, de parlementaires et autres. Il a cit les ngociations sur les subventions la pche pour illustrer comment une question souleve par des ONG avait fait son entre dans le programme de l'OMC. Mme PerezEsteve a remerci le personnel de l'OMC pour sa contribution au Forum et surtout le public pour sa participation: "C'est votre forum, et nous esprons vous revoir l'anne prochaine."      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