ࡱ> CEBq bjbjt+t+ ),AAU]8> J$71zz(}}}0000000$-2!4"1}}}}}"19z999}40}09(9a2($0n `wCl0.Organisation Mondiale du CommerceWT/MIN(01)/ST/146 12 novembre 2001(01-5752)CONFRENCE MINISTRIELLE Quatrime session Doha, 9 - 13 novembre 2001Original: anglais SAINT-SIGE Dclaration de S. E. l'Archevque Diarmuid Martin Observateur permanent auprs de l'OMC (Prenant la parole en qualit d'observateur) Permettezmoi tout d'abord d'adresser mes remerciements et mes flicitations S.A.CheikhAhmad Bin Al Khalifa Al Thani et au peuple du Qatar pour leur hospitalit et les excellentes dispositions qui ont t prises pour nous accueillir l'occasion de cette confrence. Ma dlgation remercie galement le Prsident du Conseil gnral pour leurs efforts incessants lors des prparatifs. Le SaintSige espre que cette quatrime Confrence ministrielle de Doha sera la "Confrence du dveloppement" de l'OMC, et restera comme telle dans les mmoires. Il est dans l'intrt de tous que les conomies les plus pauvres soient intgres dans un systme commercial mondial quitable. Favoriser le dveloppement de ces pays, c'est contribuer au progrs global, la scurit internationale et la paix dans le monde. Dans une conomie mondialise, personne ne peut tre insensible la situation de ceux qui sont marginaliss. La participation de tous est une valeur conomique autant que morale. Que l'on ne se mprenne pas: le monde a besoin d'une Organisation mondiale du commerce. Les pays pauvres en particulier ont besoin d'un systme quitable et fond sur des rgles qui leur permette de participer au commerce mondial dans des conditions d'galit des chances autant que possible. Cet objectif de la participation de tous est ncessaire la fois pour la justice et pour l'efficacit conomique long terme. La libralisation du commerce peut tre trs bnfique pour les pays pauvres. Trop souvent, pourtant, cette affirmation est reste du domaine de la thorie voire mme de l'idologie. Pour l'avenir, l'Organisation mondiale du commerce doit valuer plus prcisment la faon dont la libralisation du commerce affecte les pays pauvres en termes concrets et vrifiables, pays par pays. Elle doit aider identifier les facteurs qui empchent toujours les pays en dveloppement d'obtenir les avantages qu'ils attendent de leur participation au systme commercial mondial. Elle doit tirer les leons et, le cas chant, les appliquer, de l'exprience des pays qui ont russi mettre le commerce au service du dveloppement. Elle doit appliquer des mesures qui contribuent corriger tout ce qui pnalise les pays les plus pauvres. Le SaintSige se flicite des efforts qui ont dj t accomplis dans cette direction. Il faut maintenant les traduire en une ralit durable. L'OMC ne peut se dispenser d'examiner ses rsultats la lumire des objectifs primordiaux de dveloppement fixs par la communaut mondiale pour lutter contre la pauvret. Au cur de ces objectifs de dveloppement, il y a l'tre humain. Ce sont la crativit et la capacit d'innovation des hommes et des femmes qui constituent l'lment moteur de toute conomie moderne. Ce sont eux, les individus, les familles, qui sont les victimes de la rcession conomique. Je ne voudrais aborder que deux questions spcifiques ayant trait au commerce qui prsentent un intrt particulier pour ce qui est de favoriser le dveloppement humain dans les pays les plus pauvres aujourd'hui. La premire est celle du rapport entre les rgles commerciales, en particulier les rgles de proprit intellectuelle, et la sant. Les gouvernements sont foncirement responsables de la protection de la vie et de la scurit de leurs citoyens. La Confrence ministrielle devrait donner clairement entendre que rien dans les rgles du systme commercial international ne doit empcher les gouvernements de rpondre aux impratifs de sant publique. Lorsque ces rgles admettent une certaine souplesse, les efforts devraient se concerter pour que la souplesse joue pleinement, rapidement et sans entraves. Le second point concerne l'accs aux marchs des produits pour lesquels les pays les plus pauvres ont un avantage. Dans le commerce international, comme dans tout secteur, il y a des rgles spciales pour protger les plus faibles. Le maintien du protectionnisme et d'autres pratiques commerciales qui confrent des avantages disproportionns aux secteurs les plus prospres des conomies de la plante ne peut constituer la base d'un systme quitable fond sur des rgles. Des rformes dans le domaine de l'accs aux marchs pour les produits des pays pauvres, en particulier dans les secteurs de l'agriculture et les textiles, ne peuvent tre cartes indfiniment sans causer des dommages irrparables au systme commercial multilatral luimme. L'application plus quitable d'un systme commercial mondial fond sur des rgles est une dimension essentielle de la politique du dveloppement. Les pays les plus pauvres obtiendront davantage de succs pour ce qui est des questions lies au commerce si cellesci s'inscrivent dans une conception plus large du dveloppement et de la solidarit. Une assistance technique doit tre apporte pour faciliter la mise en uvre des Accords de l'OMC existants mais aussi pour amliorer la capacit commerciale des pays pauvres. L'accs aux mdicaments doit s'accompagner d'investissements programms dans un systme de sant efficace. L'accs aux marchs doit s'accompagner d'investissements pour l'amlioration des mthodes et des normes de production. Il est clair que l'OMC ne peut prendre en charge tous les aspects d'un programme de dveloppement aussi vaste. Nous devons respecter le mandat de l'OMC qui se limite au commerce. Mais nous devons galement nous rappeler que c'est le mme consensus de gouvernements qui opre dans les autres organisations, y compris celles qui ont pour but de protger les normes du travail et l'environnement. Il faut une vision coordonne du dveloppement et une coopration structure entre les institutions pour que les actions relatives au commerce et les actions relatives au dveloppement soient menes de concert. Le pape JeanPaulII nous rappelle que l'conomie n'est qu'un aspect, qu'une dimension de l'activit humaine dans son ensemble et que la libert conomique n'est qu'un lment de la libert humaine. Puisse cette Confrence ministrielle tre l'occasion d'laborer des politiques commerciales qui deviennent vritablement l'un des moteurs du dveloppement intgr de l'humanit tout entire. __________ WT/MIN(01)/ST/146 Page  PAGE 2 WT/MIN(01)/ST/146 Page  PAGE 2 ./. "#%&'(:MW[LmH mH jU6CJ5:CJ,>* 5:CJ,!"#$%&'(:KLMWX 0~ $$l0+p#$$l4+p# $$l4+p# $d$$$l4+p#`$$$dh$"#$%&'(:KLMWXYZ[tLMN{|9 :  GXYZ[tLMN{|9 l$ $$l+p# $$ @$$l`+p#$$9 :  C#B#B C#$1' 0&P . A!"#$%N [4@4Normal $ CJmH >"> Heading 1$0@&5;J2J Heading 2"$ & F`0@& h:JBJ Heading 3"$ & Fa0@& h5FRF Heading 4"$ & Fb0@& hLL Heading 5#$ & Fc0@& 6.. Heading 6 @&.. Heading 7 @&.. Heading 8 @&. . 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