ࡱ> XZWq G>bjbjt+t+ %TAA9M]ZZZZZZZnnnn8 <n4(***3333333$463Z3ZZ**LZ*Z*3nnZZZZ32z+$ZZ3*0!0znnQd3.Organisation Mondiale du CommerceWT/MIN(03)/13 10 septembre 2003(03-4787)CONFRENCE MINISTRIELLE Cinquime session Cancn, 10 - 14 septembre 2003Original: espagnol allocution de son excellence M. Vicente Fox Quesada prsident du Mexique ( la crmonie d'ouverture de la cinquime Confrence ministrielle) Bonjour tous. Soyez les bienvenus chez vous au Mexique, qui vous accueille bras ouverts dans ce merveilleux site de Cancn. Nous vous souhaitons un sjour agrable, et nous esprons que vos dbats et vos travaux aboutiront des rsultats clairs et concrets. C'est pour moi un honneur de vous recevoir dans mon pays. M. Supachai Panitchpakdi, Directeur gnral de l'OMC, Chers amis, C'est un honneur pour le Mexique d'accueillir la cinquime session de la Confrence ministrielle de l'Organisation mondiale du commerce, organe de dcision suprme. Au nom du peuple et du gouvernement mexicains, je vous souhaite toutes et tous une trs chaleureuse bienvenue. Maintenant au nombre de 146, les Membres de l'OMC s'efforcent de faire en sorte que les courants d'changes mondiaux se caractrisent par la plus grande fluidit, la plus grande prvisibilit et la plus grande libert possibles pour le bien-tre de nos peuples. Nous sommes tous conscients des immenses dfis qui nous attendent en ce XXIe sicle dans le domaine du commerce et du dveloppement, et nous en partageons la responsabilit. Relever ces dfis est notre devoir collectif, notre responsabilit commune, auxquels nous ne pouvons pas nous drober. Nous ne pouvons plus nous permettre d'accepter que le bien-tre soit rserv quelques pays; nous ne pouvons plus prendre le risque de continuer de vivre dans un monde caractris par l'exclusion et l'injustice; nous ne pouvons plus diffrer la lutte contre la pauvret et la marginalisation. Nous n'avons pas su jusqu'ici garantir chaque personne, chaque famille, le plein exercice de son droit une existence digne. La pauvret, voil le vritable ennemi. La pauvret mne l'exclusion et anantit l'espoir. Nous ne pouvons pas nous voiler la face alors que des millions de personnes vivent dans la misre, que l'immense foss qui spare les pays riches et les pays pauvres ne fait que se creuser. Nous ne voulons pas d'un monde qui verrait s'amplifier les ingalits et l'exclusion. Nous devons aujourd'hui tout mettre en uvre pour que les relations conomiques et commerciales soient inspires des valeurs qui sont celles de nos peuples et rpondent leurs demandes les plus pressantes. Les citoyens et les organisations de diffrentes parties du monde rclament de notre part des solutions plus humaines, plus imaginatives, pour renforcer les relations entre nos pays en matire de dveloppement conomique et social. Il nous faut une fois pour toutes rpondre cet appel. Sachons ouvrir un espace aux groupes qui prconisent, c'est leur droit, des solutions conomiques diffrentes. Sachons couter les ides et les propositions de ceux qui, en ce moment mme, font entendre leur voix hors de nos murs. Il est impratif de concevoir une stratgie de dveloppement globale alliant comptitivit et efficacit et galit des chances. Demandons-nous une fois encore si nous pouvons vraiment nous offrir le luxe de ne pas tablir de liens quitables avec les rgions et les pays les moins avancs; demandonsnous si nous voulons accepter que le conflit et la violence soient les signes distinctifs du XXIesicle. Je suis convaincu que la lutte contre la pauvret est une lutte pour la justice et la paix dans le monde. Le grand dfi qui se pose l'humanit est d'instaurer un dveloppement gnral et quitable, de permettre tous les peuples de la terre de connatre le bien-tre. L'OMC a l un rle fondamental jouer, car elle doit faire en sorte que le commerce stimule la croissance conomique et contribue rsolument aux progrs de tous les pays. Notre tche aujourd'hui est de renforcer la transparence et l'efficacit du systme commercial multilatral. En appliquant les rgles que nous avons adoptes, garantissons la libert et l'quit de tous les changes et offrons une aide authentique aux pays en dveloppement. Grce au travail d'quipe, nous pouvons aussi dire que nous avons enregistr des rsultats concrets. En 2002, on a assist une augmentation des changes internationaux de marchandises, malgr la stagnation de la croissance au niveau mondial. L'OMC a favoris l'instauration d'un climat propice cette reprise, propice aussi la rflexion et l'change d'ides. Par ailleurs des avances ont t ralises dans les ngociations en matire antidumping et dans le domaine de l'accs des pays peu dvelopps au commerce mondial. Notre Organisation, l'OMC, peut galement contribuer la solution de problmes humanitaires. Je tiens dire ici combien je me flicite de l'accord intervenu rcemment, grce auquel les pays pauvres vont pouvoir importer des mdicaments gnriques, c'est--dire des mdicaments de qualit et moindre cot, pour traiter des maladies aussi redoutables que le SIDA, le paludisme et la tuberculose, parmi d'autres. Les Membres de l'OMC ont plac au centre des ngociations les questions qui touchent au dveloppement. Le Cycle de Doha, avec son programme de travail vaste et ambitieux, englobe les intrts et les besoins des pays en dveloppement. De notre succs dpendront les relations commerciales internationales de ce nouveau sicle, et ce qui sera dcid ici aura donc une influence considrable sur la vie de milliards d'tres humains. Nous devons raffirmer notre engagement de donner un nouvel lan au systme de coopration multilatrale, un systme qui fasse apparatre clairement la responsabilit partage de tous les pays face aux problmes de la pauvret, du chmage, de l'exploitation abusive des ressources naturelles. C'est pourquoi nous saluons l'effort considrable de l'Organisation des Nations Unies et des institutions internationales, qui se sont engages dans un "cercle vertueux" la runion de New York en est un exemple dont ils entretiennent la dynamique, pour favoriser la ralisation des objectifs du millnaire en matire de dveloppement humain. Le Mexique prend cet engagement avec le plus grand srieux et lui accorde la plus grande priorit. Au cours des deux dernires annes, l'extrme pauvret a diminu dans notre pays et le nombre de familles se trouvant dans cette situation a t rduit de 17,1 pour cent selon des donnes de la CEPAL. La mortalit maternelle a diminu de 14,5 pour cent et nous poursuivrons nos efforts pour tenter d'atteindre les objectifs du millnaire en cette matire avant la date butoir de 2015. Il y a eu la Confrence de Doha, il y a aujourd'hui la Confrence de Cancn, pour stimuler le dveloppement. Il y a eu la Confrence sur le financement du dveloppement organise au NuevoLen, dans notre pays, qui a dbouch sur des conclusions et des mesures importantes. Il y a eu aussi la runion sur les ressources naturelles en Afrique du Sud laquelle nous avons tous particip et au cours de laquelle nous avons pris de nouveaux engagements. Si la plante est notre maison commune, nous avons tous faire en sorte qu'elle nous abrite et qu'elle nous protge de la mme manire; nous avons tous empcher que se poursuive la dgradation tant incrimine de l'environnement et de favoriser un dveloppement soutenu et durable. Il est indispensable que notre stratgie conomique et nos programmes de dveloppement fassent une place aux considrations environnementales. Il faut que les pays pauvres puissent connatre la croissance; le commerce peut tre le moteur principal de cette croissance. Pour arriver un systme de commerce ouvert et non discriminatoire, nous devons nous employer mettre fin aux subventions qui se transforment de manire injuste en pratiques commerciales dloyales, qui ne profitent personne. Une importance particulire devra tre accorde au commerce des produits agricoles destination de pays dvelopps. Il est impratif d'liminer les obstacles non tarifaires. L'inquit des changes dans le secteur agricole, pierre angulaire de l'conomie des pays les moins avancs, est un problme fondamental. Les revenus des populations des zones rurales sont tributaires de la mise en place d'un secteur agricole quitable et solidaire. Il faut mettre fin au cercle vicieux qui fait que les pays donneurs transfrent des ressources aux pays bnficiaires sous forme d'aide au dveloppement tout en les empchant d'atteindre au progrs en imposant des restrictions au commerce. Nous ne devons pas permettre une globalisation qui aggraverait les ingalits. Nous devons arriver promouvoir un systme de commerce dans lequel la concurrence serait fonde sur la qualit des produits et des services et non sur le montant des subventions qui en sont l'origine. Il ne suffit pas de vouloir "maquiller" la mondialisation telle qu'elle se prsente actuellement en usant de politiques compensatoires. L'existence de socits divises et ingales fait appel notre sens de la justice, nous impose de faire preuve de bonne volont et d'intrt l'gard des autres. Si nous nous y efforons tous, le nouveau cycle de ngociations commerciales commenc Doha peut apporter d'immenses bienfaits. Chers amis, Le Mexique a cess d'assister en observateur aux grandes transformations qui se produisent dans le monde. Nous sommes au nombre des conomies les plus ouvertes, de celles dont le volume des changes est le plus lev, et nous avons nettement tir parti des avantages du librechange. Nous sommes aujourd'hui la huitime puissance exportatrice du monde et la premire de l'Amrique latine; notre conomie est, par sa taille, la neuvime conomie du monde. Le Mexique est un pays conscient de ses responsabilits dans la configuration de la nouvelle architecture internationale. Nous avons lutt pour la paix, nous nous attachons promouvoir le renforcement du multilatralisme. Nous nous attachons aussi promouvoir le droit au dveloppement et la coopration entre les pays. Nous avons accueilli et anim d'importantes runions, nous le faisons aujourd'hui ici pour cette Confrence de l'OMC; nous l'avons fait pour la Confrence des NationsUnies sur le financement du dveloppement et le Sommet des dirigeants du Mcanisme de coopration Asie-Pacifique, l'APEC; lors de ces rencontres, adoptant une attitude d'ouverture et de respect, nous avons rserv aux organisations de la socit civile des espaces o s'exprimer. Dans les instances internationales les plus leves, le Mexique s'est prononc en faveur de l'dification, entre pays dvelopps et pays en dveloppement, de passerelles qui nous permettent de contribuer au dveloppement humain en mme temps qu'au dveloppement conomique, l'ouverture internationale et au renforcement des structures locales, la stabilit macroconomique et la prosprit individuelle. Le Mexique, comme le reste de l'Amrique latine, est engag dans de profondes transformations destines lui permettre de regarder vers l'avenir avec une esprance nouvelle. S'appuyant sur des rgimes dmocratiques, notre rgion prend ses distances avec des annes de retards accumuls, de turbulences politiques qui ne faisaient qu'approfondir les injustices. La dmocratie est la plateforme partir de laquelle nos socits travaillent amliorer le prsent, et tentent de construire un nouvel avenir; sur elle repose la force morale avec laquelle notre continent appelle le reste du monde, avec nous, se transformer au rythme exig par les temps. Aujourd'hui, le Mexique se fait la voix de l'Amrique latine pour raffirmer la volont de faire adopter des dcisions qui accordent un traitement quitable aux pays en dveloppement et les aident surmonter les difficults que suscite pour eux la mise en uvre des accords existants. Notre objectif est de consolider l'intgration des pays en dveloppement dans le systme commercial multilatral et de renforcer ainsi leur stabilit politique, leur stabilit conomique et leur bientre social. Permettezmoi, avant de terminer, de rappeler que demain marquera le deuxime anniversaire des tragiques vnements qui, NewYork et Washington, ont cot la vie des milliers de personnes innocentes de toutes nationalits. Le peuple et le gouvernement mexicains tiennent exprimer une fois encore leur solidarit avec les tatsUnis d'Amrique, avec les victimes et avec les familles des victimes. Aujourd'hui, comme alors, nous condamnons sans appel le terrorisme. Nous serons toujours aux cts des pays qui luttent contre ce terrible flau et continuerons de participer toutes les initiatives prises au niveau international pour en venir bout. Chers amis, La prsente Confrence ministrielle nous donne une occasion unique, historique, d'valuer les progrs accomplis, de parvenir des accords et de mener les ngociations bonne fin et dans les dlais, pour tre en mesure de proposer, en janvier2005, de vritables solutions et des plans d'action concrets en vue de la ralisation des objectifs que l'Organisation s'est fixe. Soulignons l'importance de la coopration conomique internationale. Faisons en sorte que les pays dvelopps comme les organismes financiers internationaux fassent preuve de souplesse et aident les pays en difficult venir bout de leurs problmes et accder au dveloppement je songe ici en particulier l'Argentine. Les rsultats de cette cinquime Confrence ministrielle confirmeront l'engagement des Membres de l'OMC l'gard d'un programme quilibr, visant le progrs de tous les Membres. Nous devons trouver un terrain d'entente o des visions et intrts diffrents puissent s'quilibrer. Les accords ont pour effet de nous rendre plus forts, non de nous diviser, dans la mesure o ils nous permettent de nous rapprocher de notre objectif commun. Affrontons ensemble les difficults qui nous pressent pour construire un systme commercial multilatral plus fort et plus juste et mettre en place une conomie mondiale visage humain, plus ouverte et plus prospre pour tous. Je vous remercie et je vous souhaite un plein succs. Je vais maintenant prononcer l'ouverture de la Confrence. J'ai prsent l'honneur de dclarer officiellement ouverte la cinquime session de la Confrence ministrielle de l'Organisation mondiale du commerce, et j'exprime le vu que tous les pays participants puissent tirer un grand profit de ses travaux. Une fois encore, je vous souhaite un plein succs et j'espre que vous passerez un sjour agrable au Mexique. Je vous remercie. __________ WT/MIN(03)/13 Page  PAGE 4 WT/MIN(03)/13 Page  PAGE 5 "#%&'(6JTXM N ' ( == > >>>>>/>0>6>7>8>9>G>mH jUH*CJ5:CJ,>* 5:CJ, "#$%&'(6HIJT 0!$$l40+p# +E #$$l40+p# +E $d$!$$l40+p#`+E $$$dh$  !  ./Z[  34wx> ? !!T#U#$$%%&&&'''((((**++--W/X/0011333344556666 8 8S9T9r:s:;;/<0<l<m<h=i=====>>>>:>;><>=>>>?>1  bTUVWXqL = $$l0+p#+E $$ @"$$l`0+p#+E $$ $$l0+p#+E LNO  ( ) T U   !  .//Z[  34wx> ? !!T#U#$$%%%&&&'''((((**++--W/X/00113333445556666 8 8S9T9r:s:;;/<0<l<m<h=i=====>>>>:> C#B#B C#$:>;><>=>>>?>@>A>B>C>D>E>F>G>1 C#B#B ?>@>G>1 # 0&P . A!"#$%N [B@B Normal$ a$CJ_HmH sH tH F"F Heading 1$0@&^`05;R2R Heading 2*$ & F` h0@&^`0:RBR Heading 3*$ & Fa h0@&^`05NRN Heading 4*$ & Fb h0@&^`0TT Heading 5+$ & Fc 0@&^`06.. Heading 6 @&.. Heading 7 @&.. Heading 8 @&. . 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