ࡱ> DFCq !bjbjt+t+ ).AAW]dddddddxxxx8 $x1(t1v1v1v1v1v1v1$241d1qddqqqddt1xxddddt1qhq2")$ddt1 \xxxlF1.Organisation Mondiale du CommerceWT/MIN(03)/ST/25 11 septembre 2003(03-4741)CONFRENCE MINISTRIELLE Cinquime session Cancn, 10 - 14 septembre 2003Original: espagnol URUGUAY Dclaration de S.E. M. Didier Opertti Badan Ministre des affaires trangres Je souhaite tout d'abord remercier tout spcialement, au nom du gouvernement et du peuple uruguayens, le gouvernement mexicain pour la gnreuse hospitalit dont il a fait preuve ici, Cancn, l'occasion de la tenue de cette nouvelle runion ministrielle de l'OMC. Nous sommes convaincus que les travaux que nous commenons sous sa houlette aujourd'hui, en cette date qui nous oblige voquer le souvenir douloureux des vnements dramatiques survenus il y a seulement deux ans, nous permettront de parvenir aux rsultats indispensables la ralisation du mandat que nous avons approuv Doha en novembre2001 en lanant ce cycle de ngociations. Doha, l'opinion publique internationale tait dans l'expectative des rsultats auxquels les travaux en question pouvaient aboutir, se demandant si les pays Membres de l'OMC seraient finalement en mesure de parvenir un accord pour accrotre la crdibilit du systme commercial multilatral et ouvrir de nouvelles perspectives au commerce et au dveloppement. Ces perspectives sont des facteurs rels susceptibles d'avoir des effets sur la coexistence internationale en l'amliorant dans la ralit mme des personnes et des choses. Je crois qu'un dfi semblable nous est nouveau lanc et je ne doute pas que nos pays assumeront nouveau la responsabilit partage de trouver des terrains d'entente pour renforcer le commerce et le rendre plus libre et plus quitable. Dans un contexte mondial caractris par l'instabilit politique de certaines rgions, la rcession conomique et les incertitudes, le succs de notre runion Cancn ne reprsente plus un souhait mais devient un impratif commun, devant apporter une contribution spcifique la paix et la scurit internationale. Ce nouveau cycle de ngociations a t appel Cycle du dveloppement. Il n'y a l rien de plus juste ni de plus certain. En ce dbut de sicle, il tait temps que la communaut internationale dans son ensemble dploie des efforts renouvels et crdibles pour rpondre aux besoins de ses membres les moins favoriss. Nos pays n'ont pas besoin de la charit internationale mais de marchs plus ouverts leurs exportations, de rgles et de disciplines plus quitables qui protgent leurs avantages comparatifs et d'un traitement spcial et diffrenci qui rponde de manire approprie leurs besoins de dveloppement. Il s'est coul plus de 50ans depuis qu'un grand nombre des pays runis ici se sont lancs dans l'aventure consistant btir un systme commercial multilatral dans lequel nous ayons tous notre place. Il s'est coul plus de 50ans, au cours desquels de nombreux pays dont le bientre dpend de l'exportation de matires premires ont lutt afin d'obtenir une juste rmunration pour leurs produits. Il s'est coul plus de 50ans au cours desquels l'agriculture a fait obstinment l'objet de discriminations et d'une exclusion des rgles du librechange, tandis que cellesci prenaient forme et se dveloppaient pour d'autres secteurs du commerce, des finances et de la technologie de pointe. Nous croyons donc que l'heure est maintenant venue d'intgrer pleinement l'agriculture aux rgles du librechange. Pourraiton douter qu'un rsultat ambitieux dans ce domaine soit une contribution dcisive au dveloppement, une incitation fondamentale l'intgration accrue des pays en dveloppement au systme international et un lment cl de la lutte pour la rduction de la pauvret? Il est donc temps de dpasser les intrts nationaux et les gosmes sectoriels qui ont empch ces rformes, de mettre enfin en uvre l'limination des soutiens internes et des subventions l'exportation qui faussent tant le commerce international et pnalisent tant les pays en dveloppement de la manire la plus injuste et, en mme temps, de crer des possibilits nouvelles et meilleures en matire d'accs aux marchs, particulirement ceux des Membres les plus dvelopps de cette organisation. Cette rforme ne constitue plus seulement une aspiration ou une revendication d'un groupe de pays plus ou moins nombreux. Elle est devenue une exigence internationale qui ne tolre pas de manuvres dilatoires et laquelle il n'est plus possible de rester insensible. Cependant, nos pays ne veulent pas non plus limiter indfiniment leurs aspirations en matire de dveloppement au domaine des produits de base. Ils aspirent aussi valoriser le produit de leur maind'uvre, de leur travail et de leur intelligence. Ces ngociations doivent donc nous offrir la possibilit de promouvoir nos propres secteurs industriels, de stimuler la production manufacturire et d'amliorer notre capacit de dveloppement du secteur des services. C'est pourquoi il est important que les rsultats dans ces domaines facilitent aussi une plus grande intgration de nos pays dans le processus de mondialisation productive et que nous ne nous limitions pas tre de simples tmoins de ce processus en supportant ses cots et en ne bnficiant que d'un trs petit nombre de ses avantages. Enfin, je souhaite raffirmer qu'il est impratif que ces ngociations soient couronnes de succs et rpondent de manire approprie aux besoins de dveloppement. Sans cela, non seulement le processus de Doha s'enlisera, mais il se videra de son contenu et rgressera de manire irrmdiable. Nous sommes convaincus qu'aucun pays ne souhaite contribuer une telle volution. Nous sommes tous, pays dvelopps et pays en dveloppement, placs face un objectif et une responsabilit qui nous sont communs. Ces ngociations reprsentent une occasion et un dfi qui runit tous les Membres de l'OMC. C'est l'occasion de rsister la tentation protectionniste, d'approfondir les rformes des politiques agricoles, de consacrer dfinitivement le principe du multilatralisme et la coopration internationale et, en dfinitive, d'assurer nos socits les conditions meilleures d'un dveloppement durable qui permette d'amliorer la qualit de vie de leurs citoyens. C'est aussi notre plus grand dfi. L'Uruguay considre que cette occasion lui permet de formuler sa vision du commerce international en tant qu'instrument se prtant l'tablissement de nouveaux modles d'quit et de justice au niveau international. Pour terminer, je souhaite vous assurer que l'Uruguay est prt contribuer, sans mnager ses efforts, la ralisation de ces objectifs, et vous dire galement que vous pouvez compter sur l'appui gnreux et indfectible de notre pays pour mener ces travaux bonne fin. __________ WT/MIN(03)/ST/25 Page  PAGE 2 WT/MIN(03)/ST/25 Page  PAGE 3 . /. "#%&'(9MW[   !mH jUCJ5:CJ,>* 5:CJ,"#$%&'(9KLMWX 0~ $$l0+p#$$l4+p# $$l4+p# $d$$$l4+p#`$$$dh$"#$%&'(9KLMWXYZ[t$ 3 b[   !1  PXYZ[t$ 3 $ $$l+p# $$ @$$l`+p#$$3 b[1 C#B# C#$$ !$1$' 0&P . 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Num. - WTO0 & FS h8 @8 Pied de page 1 C#LM"LRetrait 1re ligne2 & F HC2HRetrait corps de texte 3RRBRRetrait corps de texte 24dPSRPRetrait corps de texte 3 5CJLN1bLRetrait corps et 1re lig.6^r^Note de bas de page - Quotation 7CJ.J. 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