ࡱ> Y[Xq )bjbjt+t+ )8AAn%S]XXXX8 $XP(fPhPhPhPhPhPhP$QSPP7777(fP"6"fP771 G fP f5zXX@ PFOrganisation Mondiale du CommerceWT/MIN(03)/ST/69 12 septembre 2003(03-4886)CONFRENCE MINISTRIELLE Cinquime session Cancn, 10 - 14 septembre 2003Original: anglais MAURICE Dclaration de M. Jaya Krishna Cuttaree Ministre de l'industrie et du commerce international, au nom de l'Union africaine C'est un privilge pour moi de prendre la parole devant cette auguste assemble au nom des53tats membres de l'Union africaine, en ma qualit de Prsident en exercice de la Confrence des Ministres du commerce de l'Union africaine. l'occasion de cet vnement, l'Afrique, plus que tout autre continent, doit susciter des interrogations quant au systme conomique et commercial mondial. Une grande partie des populations pauvres de la plante vivent dans les 34 pays les moins avancs et les quelque 18 pays en dveloppement que compte l'Union africaine. Prs de la moiti de la population du continent africain vit avec 1 dollar par jour et un tiers souffre de malnutrition. La part des pays d'Afrique subsaharienne dans le commerce mondial est tombe de prs de 4 pour cent dans les annes 60 moins de 2pour cent aujourd'hui. Des observateurs qualifis, dont un laurat du Prix Nobel en renom, ont estim que la situation en Afrique avait bel et bien empir la suite du Cycle d'Uruguay. Mais l'Afrique ne voudrait pas tre rduite au statut de maillon le plus faible de la chane conomique et politique mondiale. Elle prfre se montrer positive et prendre son cas comme exemple pour faire le point des avantages de la libralisation des changes et de la mondialisation, tout en participant pleinement aux processus engags l'OMC qui sont l'origine de ces avantages. On pourrait d'autre part mesurer la russite de l'OMC en fonction de sa capacit rpondre aux espoirs et aspirations de l'Afrique, voire de tous les pays en dveloppement. Si l'OMC a une conscience, sa voix, faible encore, devrait tre entendue en Afrique. En novembre 2001, la quatrime Confrence ministrielle de l'OMC qui s'est tenue Doha, au Qatar, les Ministres ont pris l'engagement collectif de placer les besoins et les intrts des pays en dveloppement au cur du programme de travail de l'OMC. Un an et dix mois aprs le dbut du Cycle du dveloppement, l'espoir et l'optimisme suscits Doha ont cd la place une inquitude palpable face aux maigres rsultats obtenus jusqu'ici. Si nous nous rjouissons de l'accord rcemment conclu sur les ADPIC et la sant publique, nous regrettons nanmoins qu'il ait fallu si longtemps pour parvenir un accord sur une question humanitaire aussi fondamentale. L'Afrique a pay le prix de ce temps perdu en nombreuses vies humaines. Nous esprons en revanche que, grce cet accord, des centaines de milliers d'autres vies pourront tre sauves. Je tiens rappeler ici que plus de 22 millions de cas de SIDA ont t enregistrs en Afrique subsaharienne, soit plus que dans toute autre rgion du monde. Dans certains pays, on estime 40pour cent la proportion de la population sexuellement active atteinte du SIDA. J'aimerais attirer particulirement l'attention sur la Dclaration de Maurice adopte par les Ministres du commerce des tats membres de l'Union africaine et entrine par les chefs d'tat et de gouvernement de l'Union africaine la runion tenue rcemment Maputo. Ce document, qui a t distribu en tant que document officiel la prsente Confrence par l'intermdiaire du Secrtariat de l'OMC, rend compte de la position commune des tats membres de l'Union africaine sur les questions essentielles du Cycle du dveloppement de Doha et de l'appel qu'ils ont lanc d'une seule voix en faveur d'un systme commercial mondial juste et quitable. Nous attendons de cette Confrence qu'elle tienne pleinement compte des propositions contenues dans cette Dclaration dans la mesure o elles expriment les vues et perceptions de nombreux pays en dveloppement au sujet des principaux lments du Cycle du dveloppement de Doha. L'appel lanc par l'Afrique en faveur d'un systme commercial mondial juste et quitable a t interprt dans certaines sphres comme un signe de radicalisation croissante de la position africaine sur les questions commerciales internationales. Rien n'est moins vrai. Ce qui l'est en revanche, c'est que la pauvret augmente sur notre continent et que l'inquitude grandit face l'improbabilit de la ralisation des objectifs de dveloppement du millnaire en Afrique. Nous reconnaissons que des facteurs internes tels que les conflits, les politiques inappropries, les entorses la dmocratie et la mauvaise gestion du pouvoir, ont souvent contribu au chaos que connat l'Afrique. Il n'en demeure pas moins que pour rduire effectivement la pauvret sur la majorit du continent, l'Afrique a besoin d'un environnement international plus propice, et qu'il faudrait notamment rexaminer et repenser le commerce international des produits de base. Pour ce qui est des problmes internes, nos programmes de rforme, la cration de l'Union africaine et l'adhsion au NEPAD visent y remdier. Nous pensons qu'il est urgent d'instaurer un environnement favorable au commerce dans les pays d'Afrique. Il faut que les exportations africaines soient comptitives sur le march mondial. Il faut, cet gard, s'employer dvelopper l'infrastructure lie au commerce, notamment l'infrastructure matrielle, les secteurs de l'nergie et des finances, afin de rendre les pays d'Afrique plus comptitifs. Mais cela ne saurait se faire sans l'aide et le soutien des pays dvelopps les plus influents. Il est incontestable que les dsquilibres du systme commercial mondial ont contribu dans une large mesure la pauvret et au sous-dveloppement que connat l'Afrique. J'illustrerai ce propos par deux exemples. L'agriculture, comme nous le savons tous, est le pilier de l'conomie africaine, et constitue une source considrable d'emplois, de revenus, et de recettes en devises potentiels de mme qu'un instrument de lutte contre la pauvret. Ce qui se passe actuellement dans les pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre producteurs de coton tmoigne de l'impact ngatif qu'ont les distorsions des marchs agricoles mondiaux sur notre continent. On ne peut pas qualifier de juste et quitable un rgime de commerce qui ne parvient pas enrayer une dgradation des termes de l'change des pays en dveloppement aussi soutenue et aussi douloureuse. En ce qui concerne l'accs aux marchs des produits non agricoles, les propositions des pays en dveloppement en faveur de rductions tarifaires plus fortes ne prennent gure en considration les besoins et les capacits de nombreux pays africains en matire de diversification conomique et de dveloppement industriel. L'rosion des prfrences commerciales qui rsultera de la libralisation tarifaire aura sans aucun doute des effets nfastes sur le dveloppement industriel et la diversification sur le continent africain. Il est indubitable que la mondialisation et le systme commercial multilatral peuvent apporter la prosprit l'humanit. Mais il ne pourra en tre ainsi que si les avantages sont rpartis quitablement entre les riches et les pauvres, les forts et les faibles. Pour que les pays pauvres et faibles puissent participer efficacement aux travaux de l'OMC et avoir leur part des avantages, il faudrait relever suffisamment leur niveau de dveloppement et remdier de manire effective aux dsquilibres et aux contraintes lis la mise en uvre des Accords de l'OMC existants. Tel est le fondement du programme de travail sur le traitement spcial et diffrenci et les questions lies la mise en uvre que nous avons adopt Doha. Nous pourrons considrer la Confrence de Cancn comme un succs et notre objectif de mettre en place un rgime de commerce mondial juste et quitable comme atteint dans la mesure o le traitement spcial et diffrenci, les questions lies la mise en uvre et d'autres questions intressant les pays en dveloppement seront pris en compte. En conclusion, je citerais Mme Frene Ginwala, Prsidente du parlement sud-africain qui, la runion de la Coalition mondiale pour l'Afrique qui s'est tenue rcemment Nairobi, a dclar: "Comme nous le savons tous, le commerce est vital pour la croissance conomique et tient de plus en plus de place dans les relations internationales. Il est assez ironique d'observer que nous sommes passs du "laissez faire" un systme fond sur des rgles qui rgit le commerce international. Mais dans ce domaine comme dans d'autres domaines concerns par la mondialisation, le systme a t administr de manire favoriser les riches et les rgles profitent aux pays dvelopps. Les pays en dveloppement, et l'Afrique en particulier, se trouvent donc marginaliss. Sur le long terme, il est dans l'intrt aussi bien des pays dvelopps que des pays en dveloppement d'avoir un systme plus quitable et plus quilibr". Je dirais, pour ma part, au nom de toute l'Afrique que le Programme de Doha pour le dveloppement ne doit pas se rduire aux promesses de la Dclaration ministrielle de Doha. Il doit se traduire dans les faits, il faut que sa mise en uvre soit effective et qu'il produise des effets positifs pour le dveloppement mondial grce la libralisation et l'expansion des changes. C'est cela que nous devons travailler ici, ce stade crucial, o nous sommes appels faire le point du Cycle du dveloppement de Doha. __________ WT/MIN(03)/ST/69 Page  PAGE 2 WT/MIN(03)/ST/69 Page  PAGE 3 "#%&'(9MW[a)l))))))))))))))mH jUCJ5:CJ,>* 5:CJ,"#$%&'(9KLMWX 0~ $$l0+p#$$l4+p# $$l4+p# $d$$$l4+p#`$$$dh$"#$%&'(9KLMWXYZ[t$@AB-.0 1 x y #$ghz{##S'T'`)a)l)m)n)))))))))))))))))))1   @ QXYZ[t$@AB-.0 1 |@$ $$l+p# $$ @$$l`+p#$$1 x y #$ghz{##S'T'`)a)l)m)n)))) C#$))))))))))))))))1 C#B#' 0&P . 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