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Comme l'ont noté ŕ juste titre les CE, ces négociations se fondent sur l'article 20 de l'Accord sur l'agriculture et visent ŕ établir un équilibre entre considérations commerciales et considérations autres que d'ordre commercial. Selon nous, ces négociations englobent au moins cinq éléments  considérations autres que d'ordre commercial; traitement spécial et différencié; concurrence ŕ l'exportation, soutien interne et accčs aux marchés. Nous convenons nous aussi que tous les Membres, y compris les plus petits, devraient bénéficier pleinement de l'expansion du commerce et surtout, nous pensons que les plus petits ne devraient pas voir leur situation s'aggraver au cours de ce processus. Comme nous avons déjŕ eu l'occasion de le dire, aucun pays ne participera ŕ un systčme commercial international s'il a l'impression qu'il en sortira au bout du compte perdant. Tandis que certains pays peuvent ętre en mesure de compenser les pertes dans un domaine en obtenant des avantages dans un autre, les contraintes auxquelles se heurtent par définition les petits pays en développement insulaires limitent fortement cette possibilité. En conséquence, nous convenons pleinement avec les CE que les pays en développement plus fragiles devraient disposer du temps d'adaptation nécessaire et qu'ils ont donc besoin d'une protection pendant que le processus de libéralisation progresse. Nous pensons que cela est particuličrement vrai pour les petits pays en développement insulaires. C'est sous cet angle que nous analysons et appuyons l'objectif exposé dans le document des CE, ŕ savoir qu'il convient d'encourager la participation des pays en développement, et particuličrement des moins avancés d'entre eux, dans le systčme commercial international. En ce qui concerne les propositions plus spécifiques formulées par les CE, nous approuvons et appuyons les éléments suivants: ( L'idée que les réductions tarifaires devraient ętre faites sur la męme base que celle qui a été adoptée dans le cadre du Cycle d'Uruguay, ŕ savoir une réduction moyenne globale des tarifs consolidés et une réduction minimale par ligne tarifaire. ( En deuxičme lieu, nous convenons de la nécessité de niveaux de protection plus élevés et effectifs pour les produits agricoles et les denrées alimentaires originaires de certaines régions géographiques. ( Ensuite, nous pensons que toutes les formes de subventionnement ŕ l'exportation devraient ętre traitées sur un pied d'égalité, sans perdre de vue la nécessité d'adopter ŕ cet égard des mesures concrčtes en faveur des PMA et des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. ( Dans cet esprit, nous souscrivons ŕ la proposition tendant ŕ ce que l'aide alimentaire aux PMA et aux pays en développement importateurs nets de produits alimentaires soit accordée entičrement sous forme de dons. ( Nous considérons qu'il est nécessaire d'assurer le maintien du rôle multifonctionnel de l'agriculture, qui contribue notamment ŕ la vitalité durable des zones rurales et ŕ la lutte contre la pauvreté. En tant que petit pays insulaire, il nous paraît également nécessaire de protéger l'environnement par le biais de nos instruments commerciaux traditionnels. ( La sécurité alimentaire devrait intéresser et intéresse, je l'espčre, tout consommateur de produits alimentaires. Nous estimons non seulement que cela est un élément de la sécurité alimentaire, mais aussi que cette notion acquiert une importance particuličre quand il s'agit d'un pays en développement importateur net de produits alimentaires doté de moyens limités pour vérifier la qualité des produits importés. Nous pensons qu'audelŕ du principe de précaution, il faut aussi fixer des niveaux de sécurité acceptables en permettant une participation active de tous les pays, et en particulier des pays en développement, aux travaux des organes compétents qui fixent les normes, par exemple les comités et commissions du Codex ainsi que les conventions et protocoles internationaux. ( Nous avons toujours souligné l'importance des préférences commerciales, en particulier pour ceux d'entre nous qui ont une capacité commerciale extręmement limitée et ne peuvent souvent produire qu'un ou deux produits agricoles. Sans ces préférences, sans un accčs sűr et prévisible, notre secteur agricole ne se détériorerait pas, il disparaîtrait tout simplement. En conséquence, nous adhérons pleinement ŕ la position des CE sur l'importance d'accorder des préférences commerciales importantes ainsi que l'idée qu'il faudrait examiner les possibilités de garantir la stabilité et la prévisibilité de ces préférences commerciales, afin de mettre en place les conditions appropriées d'investissement et de développement des secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire dans les pays en développement. ( Nous appuyons aussi la proposition figurant au paragraphe 24 tendant ŕ ce que, dans le cadre de leur politique générale visant ŕ promouvoir le développement économique et durable des pays, les pays développés intensifient toutes les formes d'assistance en faveur des pays en développement. Nous pensons quant ŕ nous qu'une telle politique devrait viser essentiellement ŕ faciliter un accčs, ŕ des conditions économiques raisonnables, aux techniques qui ne sont pas généralement disponibles. ( Nous pensons que la clause de sauvegarde spéciale devrait ętre maintenue tant que le processus de réforme sera en cours. ( Nous reconnaissons qu'il serait peutętre nécessaire de définir un ensemble de rčgles et de disciplines visant ŕ accroître la transparence, la fiabilité et la sécurité de la gestion des contingents tarifaires. Nous souscrivons pleinement ŕ l'idée que l'objectif principal devrait ętre de veiller ŕ ce que les concessions déjŕ accordées soient pleinement appliquées et en fait que les contingents tarifaires existants soient élargis et que leur utilité ne soit pas amoindrie. ( Nous pouvons consentir ŕ une révision de la catégorie verte mais tenons ŕ rappeler que celleci ne nous est gučre utile puisqu'elle exige des moyens budgétaires que nous n'avons pas. Toutefois, il est clair que notre pays, comme d'autres, aimerait recourir aux mesures relevant de la catégorie verte. Il faudrait donc ŕ court terme que nous trouvions un moyen autre que la catégorie verte pour répondre ŕ nos préoccupations particuličres. Il ne s'ensuit pas pour autant que nous ne pourrions pas ultérieurement utiliser la catégorie verte si les bienfaits de la libéralisation se faisaient sentir. ( Enfin, nous pensons que le maintien de la clause de paix est un facteur stabilisant dans la poursuite des objectifs de l'Accord sur l'agriculture et que cette clause devrait rester en vigueur tant que le processus de réforme est en cours. G/AG/NG/W/91 (Proposition du Japon) Nous souhaitons remercier le Japon pour sa proposition et accueillons avec intéręt l'opinion du peuple japonais selon laquelle, au XXIe sičcle, les différentes nations et régions qui constituent la société internationale devraient coexister et respecter mutuellement les valeurs de chaque pays, compte tenu de la spécificité historique et culturelle de chacun. Nous convenons parfaitement avec le Japon qu'il faut préserver la diversité et la coexistence des types d'agriculture des différents pays et qu'ŕ cet égard, il importe de reconnaître mutuellement la nécessité de surmonter les difficultés liées au fait que les conditions de production varient d'un pays ŕ l'autre. Nous adhérons également ŕ la position exprimée par le Japon selon laquelle le résultat des négociations devrait favoriser le maintien de la coexistence de divers types d'agriculture et ne pas déboucher sur un processus concurrentiel pervers qui ne bénéficierait qu'ŕ quelquesuns. De fait, comme l'a noté le Japon, s'il est vrai que le commerce des produits agricoles s'est développé dans l'ensemble depuis l'entrée en vigueur de l'Accord sur l'agriculture, seul un nombre limité de pays a bénéficié de cette expansion. Nous avons déjŕ eu l'occasion ŕ propos d'autres documents d'exprimer notre opinion sur plusieurs des propositions spécifiques contenues dans le document du Japon; aussi essaieronsnous de nous focaliser ici sur les éléments qui nous intéressent particuličrement. Premičrement, permettezmoi de dire que, comme le Japon, nous approuvons les objectifs tendant ŕ garantir la sécurité alimentaire et ŕ faire en sorte que l'agriculture puisse jouer son rôle multifonctionnel. Deuxičmement, de męme que le Japon, nous ne sommes pas favorables ŕ la réduction des tarifs dans certains secteurs y compris selon la formule zéro pour zéro. Troisičmement, nous sommes particuličrement réceptifs ŕ l'idée de programmes établissant un dispositif de sécurité pour les revenus et de versements ŕ titre d'aide en cas de catastrophes naturelles. Cela n'est gučre surprenant étant donné la vulnérabilité particuličre des petits pays insulaires en cas de catastrophes naturelles et du fait que Maurice elle-męme est située dans la zone cyclonique. Nous accueillons donc avec intéręt ces idées mais tenons néanmoins ŕ rappeler qu'étant donné l'impossibilité oů nous sommes actuellement de faire usage des mesures prévues ŕ l'annexe 2, il faut trouver une solution novatrice dans le cadre d'autres instruments pour les pays qui se heurtent ŕ des contraintes budgétaires analogues. Quatričmement, nous souscrivons pleinement ŕ l'idée du Japon d'élaborer un cadre éventuel pour la constitution de stocks internationaux afin de compléter les programmes d'aide alimentaire bilatéraux et multilatéraux qui existent déjŕ. Nous pensons qu'un mécanisme de ce genre, en permettant notamment que des avances de denrées alimentaires puissent ętre consenties ŕ des conditions de faveur dans les cas de pénurie alimentaire, renforcerait la sécurité alimentaire. Nous appuyons également l'idée d'améliorer ŕ long terme la productivité vivričre des pays en développement et la nécessité ŕ court terme de renforcer les programmes bilatéraux et multilatéraux d'aide alimentaire. G/AG/NG/W/92 (Proposition du Canada) Nous voudrions remercier la délégation canadienne pour son document sur le soutien interne et avons noté que les deux éléments principaux de cette proposition visent ŕ compléter un document antérieur du Groupe de Cairns. Cette proposition complémentaire, telle que nous la comprenons, tend ŕ maintenir les mesures de soutien interne relevant des catégories verte, bleue et orange, en fixant une limite globale pour ce soutien. Par ailleurs, nous notons que le Canada propose que les mesures qui satisfont aux critčres énoncés ŕ l'annexe 2 soient exemptées de façon permanente de l'application de mesures compensatoires, et nous souhaiterions faire un bref commentaire sur cette proposition spécifique. Premičrement, nous croyons comprendre que les critčres énoncés ŕ l'annexe 2 seraient révisés afin d'assurer que les programmes de la catégorie verte n'entraînent pas d'effets de distorsion importants sur la production et ne causent pas de dommage important aux producteurs des pays importateurs. Nous notons ŕ cet égard que le Japon, dans le document présenté plus haut, a noté qu'il n'existait pas forcément de consensus sur ce que l'on entend par absence de distorsion des échanges. Il peut donc ętre difficile de déterminer quelles sont les mesures n'ayant pas d'effet de distorsion sur les échanges ŕ inclure ŕ l'annexe 2. Qui plus est, alors que certaines mesures peuvent ne pas ętre considérées comme source de distorsion des échanges, par exemple la recherche, on ne peut pas dire qu'elles n'ont aucune incidence sur les échanges. Deuxičmement, nous avons déjŕ indiqué que nous ne sommes pas encore ŕ męme de faire usage des mesures énoncées ŕ l'annexe 2 et qu'il nous faudrait donc trouver d'autres mesures de soutien pour répondre ŕ nos préoccupations. Nous suivrons donc de prčs les débats portant sur les mesures qui seraient exemptées de façon permanente de l'application de mesures compensatoires étant entendu que cela ne bénéficierait pas seulement aux pays qui ont les ressources financičres nécessaires pour faire usage de ces mesures. G/AG/NG/W/94 (Proposition de la Suisse) Nous souhaitons remercier la Suisse pour son document et accueillons favorablement plusieurs des propositions qui y sont contenues et auxquelles nous adhérons. Tout d'abord, nous convenons que l'article 20 reste la base des négociations sur l'agriculture. Ensuite, nous partageons l'opinion de la Suisse selon laquelle chaque Membre a le droit souverain de fixer ses objectifs politiques en fonction de son histoire, de sa géographie et de sa culture, et de décider en conséquence de la quantité et de la qualité des biens non commerciaux ŕ produire. Cela étant, il est clair qu'il faudrait élaborer des instruments appropriés pour mener de telles politiques et nous convenons que ces instruments devraient autant que possible ętre transparents, ciblés et spécifiques. Dans cet esprit, nous convenons avec la Suisse que les considérations autres que d'ordre commercial ne sont pas liées ŕ des stades de développement particuliers et qu'il s'agit d'un problčme commun aux pays développés et aux pays en développement. Toutefois, différents pays auraient besoin, en fonction de leur situation spécifique, d'instruments différents pour répondre ŕ ces considérations. De męme que la Suisse, nous pensons que l'élargissement de la gamme des produits auxquels s'appliquent les indications géographiques, déjŕ prescrit au titre de l'Accord sur les ADPIC, est une question importante et nous souhaitons qu'elle soit sérieusement étudiée. Ensuite, nous partageons également l'opinion de la Suisse selon laquelle le processus de réforme devrait entraîner des solutions ou promouvoir des conditions et des situations favorables ŕ la fois pour l'économie, les conditions sociales et l'environnement. Le lien entre l'agriculture et l'environnement est pour nous une questionclé dans la mesure oů l'agriculture est de plus en plus appelée ŕ contribuer directement ou indirectement ŕ la réduction du réchauffement de la plančte, dont les premičres victimes incluraient la plupart des petites pays en développement insulaires. Enfin, nous accueillons avec une satisfaction particuličre les réflexions de la Suisse ŕ propos du traitement spécial et différencié qui, selon elle, devrait donner aux pays en développement le moyen de s'intégrer dans le systčme commercial international. Cela ne peut ętre possible que si les mesures spéciales et différenciées sont liées aux besoins spécifiques des pays, résultant de leurs diverses situations. Certes des révisions et adaptations périodiques peuvent ętre nécessaires étant donné l'évolution des situations, comme l'a fait observer la Suisse, mais il est aussi clair pour nous que certaines mesures spéciales et différenciées, si l'on veut qu'elles restent les problčmes propres ŕ ces pays, devraient avoir un caractčre plus permanent. Nous partageons pleinement l'opinion de la Suisse selon laquelle il serait important qu'au cours de ces négociations l'on trouve des moyens plus appropriés de répondre aux besoins spécifiques des pays en développement. Nous concevons les mesures spéciales et différenciées comme une série d'instruments visant ŕ aider ŕ répondre aux divers besoins des pays en développement et non comme un instrument uniforme appelé ŕ faire face ŕ tous les besoins. Dans ce contexte, nous souscrivons ŕ l'idée de la Suisse de mettre en place des instruments qui pourraient aider les petits États insulaires comme le nôtre, dont l'économie est fortement tributaire d'un ou deux produits, ŕ faire face ŕ l'accroissement de la concurrence dű ŕ l'érosion des marges préférentielles. G/AG/NG/W/95 (Proposition du Swaziland) Nous accueillons avec satisfaction le document de la délégation du Swaziland qui décrit trčs justement la situation critique des petits pays en développement dont l'économie est fortement tributaire d'un ou deux produits agricoles. Nous avons eu l'occasion dans le passé de mettre en lumičre la vulnérabilité particuličre des petits États insulaires qui se heurtent généralement ŕ des problčmes spécifiques liés aux conditions topographiques et agroclimatiques ainsi qu'ŕ leur taille, qui rendent la diversification extręmement difficile sinon impossible. Le document du Swaziland aborde un grand nombre de ces problčmes qui montrent que les possibilités d'économies d'échelle dans la production agricole sont limitées en raison de la petite superficie des terres, de sorte que lorsque le commerce est fondé sur les coűts relatifs de production, le petit pays en développement n'est pas avantagé. En outre, męme si un petit pays possčde un avantage lié aux coűts relatifs, il peut ętre facilement submergé dans les échanges du fait d'une stratégie de prix d'éviction, contre laquelle pour de multiples raisons il n'a pratiquement aucun recours. Un autre problčme que nous partageons avec le Swaziland est l'éloignement des marchés étrangers qui alourdit considérablement les coűts de transport. Comme l'a souligné le Swaziland, les petits États insulaires éloignés de leurs principaux marchés doivent particuličrement faire face ŕ cette situation. C'est dans ce contexte que nous avons demandé dans notre propre proposition de négociation une révision des dispositions de l'article 9:4 de l'Accord sur l'agriculture. Nous convenons avec le Swaziland que les considérations autres que d'ordre commercial ont une importance particuličre et que les exportations agricoles des pays qui exportent un seul produit jouent un rôle crucial dans la production d'externalités positives, qui serait insuffisante dans un régime strictement axé sur le marché. Le tourisme, auquel un si grand nombre d'États insulaires donnent une importance centrale, est intrinsčquement lié ŕ la production de ces externalités. Le document du Swaziland soulčve la question fondamentale de la place future dans le commerce international des pays qui ne pourront jamais bénéficier d'une égalité des chances du fait de leurs problčmes spécifiques. Dans le cas de ceux qui ne peuvent produire qu'un ou deux produits, il nous semblerait nécessaire que l'on envisage une solution novatrice visant ŕ compenser leur perte d'accčs préférentiel, d'autant plus qu'ils ne sont généralement pas en mesure de compenser ces pertes par des avantages dans d'autres secteurs ou pour d'autres produits. Dans cet esprit, nous appuyons la proposition du Swaziland tendant ŕ ce que les arrangements en matičre d'accčs préférentiel aux marchés soient garantis pour une période suffisamment longue pour permettre un ajustement et un développement véritable qui compenseraient ces pertes. G/AG/NG/W/96 (Proposition de Maurice – Déclaration liminaire de Maurice) L'approche de Maurice dans ces négociations, telle qu'elle a été présentée dans son document, a été déterminée par sa situation de petit pays en développement insulaire, producteur d'un seul produit et importateur net de produits alimentaires. Nous demeurons convaincus que les négociations doivent viser ŕ réaliser un équilibre entre les considérations d'ordre commercial et les autres, un équilibre qui favorise la poursuite d'un processus de réforme de l'agriculture et qui reconnaisse et permette la diversité des systčmes et des situations agricoles dans le monde entier et, en particulier, les particularités des petits pays en développement insulaires. Les engagements propres ŕ un petit pays insulaire ont en fait influé sur notre situation de producteur d'un seul produit et notre statut de pays en développement importateur net de produits alimentaires. Les contraintes auxquelles se heurtent les petits pays en développement insulaires ont un caractčre structurel et permanent, de sorte que la production doit s'y adapter. Nous ne pourrons jamais réaliser les économies d'échelle requises pour une production concurrentielle ni męme produire divers produits agricoles en quantité importante sur le plan commercial et je vous assure que ce n'est pas faute d'effort de notre part. Nous pensons qu'une approche fondée uniquement sur le marché ne serait pas adaptée au cas de Maurice et je suis convaincu que c'est également le cas de bon nombre d'autres pays qui ne peuvent produire qu'un ou deux produits, ce qui explique que nous insistions sur les considérations autres que d'ordre commercial. Comme le fait observer l'Inde dans son document, la part des exportations des pays en développement avoisine toujours 30 pour cent du commerce mondial des produits agricoles. La part des 41 petits pays en développement insulaires dans le total des exportations mondiales de produits agricoles était de 2,5 pour cent et ce chiffre tend ŕ diminuer. L'avenir agricole de petites îles comme Maurice nous préoccupe; c'est pourquoi nous pensons que les résultats de ces négociations devraient inclure des solutions réalistes pour les petits pays en développement insulaires. Nous rappelons que dans le monde, un pays sur quatre est une petite île. En tant que pays en développement importateur net de produits alimentaires, nous nous préoccupons naturellement de notre sécurité alimentaire, d'autant plus qu'elle exige que nous nous procurions suffisamment de devises étrangčres pour pouvoir acheter les produits alimentaires dont nous avons besoin. Nous avons fait dans notre document des suggestions ŕ cet égard et accueillerions favorablement toute opinion constructive sur ces propositions ainsi que d'autres propositions contenues dans le document. G/AG/NG/W/96 (Proposition de Maurice – Déclaration finale de Maurice) Je voudrais remercier toutes les délégations qui ont pris le temps de lire le document de Maurice et de présenter des observations. Nous avons souvent l'impression que personne ne veut pręter l'oreille ŕ nos problčmes, si bien qu'il est toujours rassurant de constater qu'en fait on nous entend. Et comme tel est le cas, permettezmoi de le répéter – Maurice est un petit pays insulaire, elle ne grandira pas avec le temps, au contraire elle perdra des terres par suite du réchauffement de la plančte. Elle produit un seul produit. Elle espčre que le progrčs technologique lui donnera un jour les moyens de produire en quantité importante, sur le plan commercial, des produits agricoles autres que le seul qu'elle produit actuellement. Elle espčre qu'un jour le progrčs technologique lui permettra de transformer son produit unique en éthanol, peutętre avec l'aide de ses amis brésiliens. Ŕ ce momentlŕ, nous serions ravis de vendre davantage et mieux. Mais cela ne semble pas probable ŕ court terme. Pour les męmes raisons et en l'absence du progrčs technologique nécessaire, il se peut que nous devions importer pendant encore longtemps les denrées alimentaires dont nous avons besoin. Telles sont les réalités qui ne changeront pas et auxquelles nous ne pouvons nous soustraire. Nous voyons ces négociations comme un exercice constructif visant ŕ répondre ŕ toutes les préoccupations. Nous avons donc écouté avec attention les observations et suggestions faites par toutes les délégations et nous suivrons toutes les questions soulevées aux niveaux bilatéral et multilatéral. Néanmoins, je souhaiterais faire une ou deux observations. - La premičre est que nous ne pensons pas que les considérations autres que d'ordre commercial intéressent exclusivement un seul pays ou groupe de pays. De fait, nous sommes convaincus que si cette question des considérations autres que d'ordre commercial n'avait pas transcendé la ligne de partage entre pays développés et pays en développement, elle serait peutętre simplement restée en marge des négociations. Je tiens ŕ rappeler que dans sa déclaration liminaire, Maurice avait déjŕ indiqué qu'une approche fondée uniquement sur le marché n'était pas adaptée ŕ une petite île comme Maurice et que les considérations autres que d'ordre commercial représentaient une question importante. Toutefois, ce qui nous apparaît clairement c'est que l'on n'utiliserait pas le męme type d'instruments selon qu'il s'agit du commerce des pays développés, entre pays développés, des pays en développement et entre pays en développement. On nous a dit que les pays en développement pouvaient répondre ŕ leurs préoccupations liées ŕ des considérations autres que d'ordre commercial ŕ l'aide des mesures énoncées ŕ l'annexe 2. Nous savons que certains pays ont peutętre les moyens de recourir aux mesures énoncées ŕ l'annexe 2, mais nous avons dit ŕ maintes reprises que ces mesures étaient hors de notre portée. Lors des négociations en cours, une proposition a été présentée tendant ŕ ce que les mesures visées ŕ l'annexe 2 soient exemptées de l'application de mesures compensatoires. Puisque nous ne pouvons recourir ŕ de telles mesures, nous voudrions savoir en quoi cette proposition nous concerne. - Équité et similarité n'ont pas le męme sens. Selon nous, une solution équitable serait d'élaborer non pas un instrument pour les pays en développement mais une série d'instruments qui pourraient tenir compte des diverses particularités et préoccupations. La Bolivie s'est exprimée sur les préoccupations des pays sans littoral, entourés par les terres. Je suis convaincu qu'ils seront aussi sensibles ŕ la situation des petits pays en développement insulaires, qui sont entourés par la mer. - Ensuite, je tiens ŕ dire en réponse ŕ une observation qui a été faite, que selon nous, les négociations sur l'agriculture devraient aborder la question de l'accčs ŕ la technologie d'une façon semblable ŕ celle dont elle est abordée ŕ l'article 66:2 de l'Accord sur les ADPIC. - Enfin, notre approche prudente concernant les crédits ŕ l'exportation a suscité l'étonnement. Je souhaiterais faire observer que cette prudence est déjŕ inscrite dans les articles 10:2 de l'Accord sur l'agriculture et 4 de la Décision de Marrakech, qui prévoyaient un traitement spécial et différencié pour les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. Nous ne sommes pas opposés aux rčgles et disciplines relatives aux crédits ŕ l'exportation ŕ condition que l'on prévoie un traitement différencié pour les petits pays en développement insulaires. Il en est de męme pour les subventions ŕ l'exportation. Nous avons dit que nous considérions ces négociations comme un exercice constructif et que nous serions tout ŕ fait disposés ŕ examiner plus avant les observations qui ont été faites. Toutefois, avant de terminer, je relčve qu'un peu plus tôt dans l'aprčs-midi, le chef de la délégation suisse s'informait auprčs des pays en développement sur la façon de remédier aux différents problčmes de ces pays dans le cadre du traitement spécial et différencié et nous espérons qu'il a trouvé au moins un début de réponse. G/AG/NG/W/97 (Proposition des petits pays en développement insulaires) Depuis un certain temps maintenant et déjŕ au cours du processus AER, Maurice, en męme temps que d'autres pays, a appelé l'attention des Membres sur le cas spécifique des petits pays en développement insulaires, et sur leur faiblesse globale en général et dans le secteur agricole en particulier. Ces faiblesses ont été reconnues par diverses organisations y compris l'ONU, la Banque mondiale et le secrétariat du Commonwealth. Permettezmoi de souligner, comme cela a été indiqué dans le document, qu'en raison de ces faiblesses structurelles, il sera extręmement difficile pour les petits pays en développement insulaires d'atteindre des niveaux de compétitivité plus élevés. Il est clair que dans 50 ans un petit pays en développement insulaire sera toujours un petit pays en développement insulaire doté de ses caractéristiques spécifiques – petite taille, éloignement, vulnérabilité en cas de catastrophes naturelles, rareté des ressources. C'est en tenant compte de ces contraintes que l'on doit examiner des notions telles que celle de l'"avantage comparatif". C'est pour ces raisons męmes que les petits pays en développement insulaires pensent qu'une approche identique pour tous n'est pas acceptable et qu'il faudrait reconnaître comme il se doit la situation des petits pays en développement insulaires. Nous estimons qu'il est de la plus haute importance que ces pays bénéficient d'une sécurité d'accčs pour les quelques produits qu'ils sont capables de produire sur une base commerciale. Des recettes d'exportation stables et prévisibles nous permettront de constituer des réserves de devises indispensables pour acheter des denrées alimentaires dans des conditions raisonnables; elles permettront en outre de procéder ŕ des investissements intérieurs dans d'autres secteurs. Permettezmoi de saisir cette occasion pour rappeler que la plupart des petits pays en développement insulaires manquent d'investissements étrangers. Nous pensons que l'on devrait permettre aux petits pays en développement insulaires de faire en sorte que l'agriculture joue son rôle multifonctionnel en ce qui concerne le développement rural et surtout la sauvegarde de l'environnement. Dans ce contexte, je me référerai au rapport du PNUE qui a été publié la semaine derničre et qui indique notamment que le réchauffement de la plančte entraînerait des pertes importantes par suite du nombre plus élevé de cyclones tropicaux, de la perte de terres et des dégâts causés au stock de poissons, ŕ l'agriculture et ŕ l'approvisionnement en eau. Dans le cas des petits pays en développement insulaires, ces pertes pourraient dépasser 10 pour cent de la richesse nationale. G/AG/NG/W/98 (Proposition de la Corée) Maurice accueille avec satisfaction cette proposition trčs intéressante présentée par la République de Corée et approuve la plupart des suggestions spécifiques qui y sont contenues. Nous convenons avec la Corée que le Cycle d'Uruguay n'a pas permis de prendre en compte de maničre équilibrée les intéręts de tous les Membres et que le seul moyen d'assurer que nos négociations aboutissent ŕ un résultat positif est d'adopter une approche souple et graduelle, qui prenne en compte la situation particuličre de l'agriculture dans chaque pays. De fait, comme le suggčre la Corée ŕ juste titre, pour réaliser une réforme viable permettant la coexistence de diverses formes d'agriculture, il faut prendre en compte de maničre équitable les intéręts et préoccupations divergents des pays Membres. Nous pensons comme la Corée que l'appui aux biens collectifs créés au cours du processus de production agricole, y compris la sécurité alimentaire, la protection de l'environnement, la viabilité des zones rurales et le patrimoine culturel, est de la plus haute importance. Pour ce qui est du soutien interne, nous pensons, comme la Corée, que les engagements de réduction devraient ętre pris sur une base globale. Pour ce qui est des exceptions, nous appuyons pleinement la proposition visant ŕ élargir la portée des programmes établissant un dispositif de sécurité pour les revenus et ŕ assouplir les critčres applicables afin d'atténuer les risques accrus pour les revenus qui sont imputables, notamment, ŕ la libéralisation du marché, aux anomalies climatiques et aux fluctuations des prix. Cette proposition intéresse directement les petits pays en développement insulaires souvent victimes de catastrophes naturelles et dont le développement durable est tributaire de l'exportation de quelques produits. Enfin, en ce qui concerne la concurrence ŕ l'exportation, nous avons aussi proposé l'élargissement, pour les petits pays en développement insulaires, de la liste des subventions ŕ l'exportation exemptées des engagements de réduction. G/AG/NG/W/102 (Proposition de l'Inde) Nous tenons ŕ assurer la délégation indienne de notre compassion ŕ l'occasion de la tragédie qui frappe le gouvernement et le peuple indiens aprčs le récent tremblement de terre survenu ŕ Gujrat. Nous espérons que cette situation s'améliorera rapidement. Pour ce qui est des propositions avancées par l'Inde, nous nous concentrerons, comme nous l'avons fait tout au long de cette session, sur les questions sur lesquelles nous avons les męmes vues. Nous pensons que la situation de l'Inde illustre bien la diversité des situations agricoles dans le monde et montre une nouvelle fois la nécessité d'éviter une approche uniforme. De fait, il suffit de placer Maurice sur une carte ŕ côté de l'Inde pour comprendre les disparités qui existent. Nous partageons donc le point de vue exprimé au paragraphe 9 du document de l'Inde, selon lequel la diversité des situations et les différences entre les niveaux de développement agricole des pays en développement montrent la nécessité pour ces pays d'appliquer des politiques visant ŕ accroître la production et la productivité agricoles. Cela serait particuličrement vrai pour les pays en développement qui enregistrent un déficit vivrier. Et puisque nous partageons les inquiétudes de l'Inde concernant la sécurité alimentaire, nous serions certainement d'accord pour penser qu'il faudrait donner aux pays en mesure d'atteindre l'autonomie alimentaire et d'employer leur population rurale dans le secteur agricole les moyens de poursuivre leurs efforts dans ce sens. Bien entendu, un petit nombre seulement sont en mesure d'atteindre une telle autonomie. En outre, il nous faut également reconnaître que nous ne pourrions pas tous recourir aux mesures visées ŕ l'annexe 2 ou verser des subventions pour préserver l'emploi de notre population rurale. Il faudrait donc envisager une autre solution pour les pays qui n'ont pas cette capacité. Enfin, comme l'Inde le fait observer ŕ juste titre au paragraphe 3 de sa proposition sur l'accčs aux marchés, le processus de libéralisation du commerce a marginalisé les petits producteurs si bien qu'il est nécessaire d'assurer un mécanisme approprié pour sauvegarder les moyens de subsistance des personnes travaillant dans l'agriculture. C'est pour ces raisons męmes que les petits pays en développement insulaires ont proposé qu'un accčs garanti ŕ leurs marchés traditionnels leur soit assuré. La suppression ou la dégradation des préférences commerciales non seulement marginaliserait les petits producteurs comme les petites îles, mais les ferait tout simplement disparaître. __________ G/AG/NG/W/119 Page  PAGE 10 G/AG/NG/W/119 Page  PAGE 9 "#%&'(6HRV…;5 6 ./üý%&ýţgh€Ź­›œö÷RSD i !-G-[5‚5fCCOaO7Z|ZĂn o~y¤yz~„~ŠÎę‹ő‹ Œ ŒŒŒŒŒ.Œ/Œ5Œ6Œ7Œ8ŒFŒúřřôňďňňççççççççççççňňňňňňňňňňňââßâââßâmH jU jˇđOJQJCJ5:CJ,>* 5:CJ,H"#$%&'(6FGHRS÷ňňÚ Đňś€Đňňž0ňň~ $$–lÖ0+p#$$–l4Ö+p# $$–l”ˆ˙4Ö+p# $d„ţ¤đ$$$–l4Ö+p#`$$$dh$"#$%&'(6FGHRSTUVn…™š›œęë;<ËĚŠ‹Ł ¤ ˛ ł 4 5 -.űü$%üýfg~ŤŹš›őöQRC D h i ##%%#&$&ő&ö&•'–'s*t* -!-F-G-%.&. 0 0T3U3Z5[5ƒ5„5%6&6‡6ˆ6ýýýűýýűýýýűýůűýýűýýýű÷÷őő#" aSTUVn…™š›œęë;<ËĚŠ‹Ł ¤ ˛ úúěúúâÖÔÔÔŇŇĐĐÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ#" $$–lÖ+p# $$ ĆĐÂ@$$–l”`˙Ö+p#$$˛ ł 4 5 -.űü$%üýfg~ŤŹš›őöQRC D h ýýý÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷„Đ„0ýh i ##%%#&$&ő&ö&•'–'s*t* -!-F-G-%.&. 0 0T3U3Z5[5ƒ5„5%6ů÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷„Đ„0ý%6&6‡6ˆ6::$;%;m=n=f@g@eCfCŽCC˝EžEHHëIěIĎKĐKţM˙MOObOcOýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýˆ6::$;%;m=n=f@g@eCfCŽCC˝EžEHHëIěIĎKĐKţM˙MOObOcOXPYPúQűQtTuTąU˛U9X:X6Z7Z}Z~Zţ]˙]ô`ő`5g6g)i*iAjBj˝lžlÂnĂn o ošpşp=s>sŞvŤv}y~yĽyŚy_z`zĂ|Ä|Ö}×}ş€ť€¨ŠĎĐŃ‚Ň‚w†x†9‰:‰č‹é‹ę‹ő‹ö‹÷‹ŒŒŒŒ9Œ:Œ;Œ>Œýýýűýřřű5 5bcOXPYPúQűQtTuTąU˛U9X:X6Z7Z}Z~Zţ]˙]ô`ő`5g6g)i*iAjBj˝lžlÂnĂnýýýýýýýýýýýýúúúýýýôôôýôýôýýý„ „`ú$Ăn o ošpşp=s>˛őŞvŤv°¨˛â´Ę˛âĽyŚyłĺłú¸żłúĂ|Ä|Ö}×}ş€ť€¨ŠŇĎЁт҂ˇÉ†łć†9‰ýýýýýýýýýýúúúýýýýýýýýýýýýýýýý$9‰:‰č‹é‹ę‹ő‹ö‹÷‹ŒŒŒŒ9Œ:Œ;Œ<Œ=Œ>Œ?Œ@ŒAŒBŒCŒDŒEŒFŒýýýýúýýńńńýčččýćýćýäýćýýý545 Ć ĐĄC#B#5 Ć ĐĄC# $>Œ?Œ@ŒAŒBŒCŒDŒEŒFŒüú÷úüúú5 4 # 0°‚. °ĆA!° "° #Đ$ %°° 6 [4@ń˙4Normal $ ĆĐCJmH F"F Heading 1$ & F6¤đ@& ĆĐ5;D2D Heading 2$ & F6¤đ@& ĆĐ:DBD Heading 3$ & F6¤đ@& ĆĐ5@R@ Heading 4$ & F6¤đ@& ĆĐDňD Heading 5$ & F6¤đ@& ĆĐ6.. 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