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Si vous le permettez, j'aimerais également faire part de nos observations sur certains points de la proposition, présentée par le Japon, qui figure dans le document G/AG/NG/W/91 en regroupant ainsi ces deux propositions dans le cadre de mon intervention afin d'aborder certaines questions horizontales ou touchant ŕ plusieurs domaines. Dans sa proposition, la Norvčge souligne le fait que l'article 20 prescrit seulement la poursuite du processus de réforme. Elle souligne également que lorsque ce processus de réforme est mis en place, tous les éléments énumérés ŕ l'article 20, y compris les considérations autres que d'ordre commercial, doivent ętre traités sur un pied d'égalité. En outre, elle fait valoir qu'en raison du caractčre particulier du secteur agricole de certains pays, une approche identique pour tous ne peut pas ętre adoptée en agriculture et que les caractéristiques uniques des divers pays doivent ętre prises en considération dans les négociations. Ma délégation partage, dans l'ensemble, cet avis et considčre que les Membres, en particulier les pays en développement, devraient disposer d'une souplesse suffisante dans le cadre de leurs politiques nationales pour encourager la production nationale et tenir compte de façon appropriée de leurs préoccupations non commerciales propres ŕ leurs buts en matičre de développement, conformément ŕ leurs grands objectifs. Nous admettons l'argument fondamental de la Norvčge concernant la nature des conditions de production des pays, qu'il s'agisse de "conditions de production moins favorables" ou d'un "désavantage comparatif", et les cas oů il est nécessaire que les pays aient recours ŕ des mesures au niveau national pour contribuer ŕ remédier ŕ ces situations. Toutefois, ma délégation souhaite différencier les situations des pays en développement de celles des pays développés. Il est peutętre vrai que les conditions météorologiques varient beaucoup dans un pays comme la Norvčge et que ce pays a, dans cette mesure, des conditions de production relativement peu favorables mais si l'on examine les options qui s'offrent pour remédier ŕ ces situations dans les pays développés et dans les pays en développement, il est évident que ces derniers sont toujours défavorisés. Ma délégation se félicite de la proposition de la Norvčge concernant l'accčs aux marchés selon laquelle les Membres devraient ętre autorisés ŕ ne réduire que de façon limitée les droits NPF applicables ŕ leurs produits agricoles clés. Nous considérons que cette autorisation peut ętre opportune et męme nécessaire, en fait, pour garantir la sécurité alimentaire de pays mais cette souplesse devrait ętre ménagée en fonction d'un critčre objectif qui tienne compte des différentes mesures déjŕ appliquées par les pays. Nous accueillons aussi favorablement la proposition de la Norvčge selon laquelle les contingents tarifaires devraient ętre administrés d'une maničre qui soit transparente et équitable, et notamment l'idée d'une répartition préférentielle des contingents tarifaires en faveur des pays en développement. La Norvčge a proposé le maintien de la clause de sauvegarde spéciale sous sa forme actuelle en ajoutant que le droit de l'invoquer devrait ętre étendu ŕ tous les pays en développement, męme s'ils n'y ont pas recours actuellement. Nous accueillons favorablement cette proposition car elle vise ŕ remédier ŕ l'un des déséquilibres qui existent dans l'accord actuel. Nous estimons d'ailleurs que cette souplesse est ménagée aux pays en développement dans le cadre du traitement spécial et différencié. S'agissant du soutien interne, la Norvčge a proposé de diviser la MGS en deux catégories: la premičre correspondrait au soutien interne accordé ŕ la production destinée au marché intérieur et la seconde au soutien accordé ŕ la production orientée vers l'exportation. Dans la premičre catégorie, le soutien devrait faire l'objet d'engagements de réduction moins stricts alors que dans la seconde, il devrait faire l'objet de nouvelles réductions. Nous estimons que ce mécanisme profiterait aux pays en développement, qui se sont efforcés de différencier le soutien ŕ l'exportation, ayant des effets de distorsion sur le commerce, du soutien qui n'en a pas, souvent accordé par les pays en développement pour développer la production nationale. Cela correspond également ŕ la situation actuelle du secteur des marchandises. Nous proposons d'instaurer ce mécanisme au titre du traitement spécial et différencié. Ma délégation est favorable aux propositions de la Norvčge concernant le traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement selon lesquelles l'application des dispositions en la matičre devrait ętre davantage encouragée dans les domaines de l'accčs aux marchés, du soutien interne et de la concurrence ŕ l'exportation. Elle souhaite attirer l'attention sur les propositions concernant le traitement spécial et différencié que la Norvčge a soumises pour examen, notamment la demande de réexaminer la Décision de Marrakech concernant les pays importateurs nets de produits alimentaires et les pays les moins avancés pour assurer sa mise en œuvre effective. Pour ce qui est de sa proposition visant ŕ accorder aux PMA un accčs aux marchés en franchise de droits et sans contingents, il pourrait ętre prévu de garantir que cet accčs ne sera pas accordé aux dépens de la part de marché existante d'autres pays en développement. Ma délégation remercie le Japon d'avoir présenté sa proposition figurant dans le document G/AG/NG/W/91. Il convient tout d'abord de mentionner qu'elle approuve les deux idées forces de cette proposition qui sont constructives, ŕ savoir i) qu'il est important de garantir un certain degré d'auto-approvisionnement alimentaire au niveau national, et ii) que les négociations devraient ménager aux pays en développement une marge de manœuvre suffisante pour leur permettre de prendre en compte leurs problčmes spécifiques et caractéristiques. S'agissant des propositions concernant l'accčs aux marchés, nous estimons aussi que la possibilité de consolider ŕ des niveaux suffisamment élevés les droits de douane appliqués ŕ certains produits sensibles revęt un intéręt vital pour les pays en développement. En ce qui concerne la proposition du Japon visant ŕ assouplir les conditions liées ŕ certaines dispositions de la catégorie verte, nous considérons que cette révision devrait ménager une souplesse nécessaire aux pays en développement afin de leur permettre de tenir compte de leurs considérations autres que d'ordre commercial, pour ce qui est du développement rural, de la réduction de la pauvreté, et du chômage dans le secteur agricole. G/AG/NG/W/106 (Proposition de la Turquie) Ma délégation remercie, comme d'autres qui l'ont précédée, la délégation de la Turquie d'avoir présenté une proposition de négociation qui non seulement contribue au processus mais corrobore aussi de nombreux points soulevés dans les trois propositions présentées par le groupe des pays en développement comprenant Sri Lanka. Il est trčs important que la Turquie affirme, dans sa proposition, qu'une approche axée uniquement sur le marché ne permet peut-ętre pas de régler intégralement les problčmes et de remédier totalement aux contraintes et aux conditions actuelles de ce secteur dans les pays en développement, et nous partageons pleinement cet avis. En outre, la proposition insiste sur un problčme concernant les petites exploitations qui se pose dans de nombreux pays en développement. En raison de la petite taille des exploitations, il n'est pas réaliste d'escompter des améliorations ŕ court terme dans le secteur agricole, tant que les problčmes structurels ne seront pas résolus. Dans sa proposition, la Turquie formule aussi l'observation importante selon laquelle les tarifs sont, comme ŕ Sri Lanka, le seul instrument permettant de protéger le secteur agricole contre le niveau considérable des subventions ŕ l'exportation et du soutien interne accordés par les pays développés qui disposent de ressources financičres importantes. Cela justifie une attitude prudente en ce qui concerne les réductions tarifaires et constitue la raison męme pour laquelle les pays en développement ont besoin d'une souplesse dans les réductions tarifaires. La Turquie affirme aussi, dans sa proposition, qu'elle ne peut envisager des réductions tarifaires que dans le cas oů les subventions ŕ l'exportation et le soutien interne seraient nettement réduits ou éliminés par les pays développés. Sri Lanka partage cet avis car de nombreux pays en développement ne sont pas responsables de mesures ayant des effets de distorsion sur le commerce et ne pourraient donc procéder ŕ des réductions tarifaires que si ces distorsions étaient éliminées. Sri Lanka approuve aussi la proposition selon laquelle les pays en développement devraient pouvoir appliquer des réductions tarifaires de niveau moins élevé, disposer d'une période de mise en œuvre plus longue et, en particulier, avoir, compte tenu surtout de leurs problčmes de sécurité alimentaire, la possibilité de choisir certains produits-clés qui seraient exemptés de nouvelles réductions ou du moins visés par des réductions minimales. Nous approuvons aussi la proposition de la Turquie concernant l'élimination des crętes tarifaires et de la progressivité des droits de douane auxquelles les pays développés ont recours. S'agissant de la proposition d'éliminer le mécanisme de sauvegarde spéciale existant ou de prévoir, pour d'autres pays, un mécanisme de sűreté semblable ŕ celui qui existe déjŕ, nous considérons que non seulement les dispositions iniques du mécanisme de sauvegarde spéciale existant devraient ętre éliminées, mais aussi qu'un mécanisme de sűreté devrait ętre prévu pour les pays en développement au titre du traitement spécial et différencié. Nous approuvons les propositions importantes de la Turquie selon lesquelles le soutien interne qui dépasse le niveau de minimis devrait ętre réduit de façon substantielle ou éliminé, ce dernier devant ętre relevé pour les pays en développement afin d'atteindre un niveau fixé d'un commun accord, et il faudrait ménager aux pays en développement la flexibilité nécessaire pour qu'ils puissent appliquer le niveau de minimis de maničre globale, et non par produit, compte tenu de l'évolution des conditions de production. S'agissant de la proposition relative ŕ l'aide alimentaire, nous convenons que les dispositions de l'article 10:4 de l'Accord sur l'agriculture définissent les conditions relatives ŕ l'aide alimentaire internationale mais nous soulignons l'importance qu'il y a ŕ rendre opérationnelle la Décision de Marrakech sur les mesures concernant les effets négatifs possibles du programme de réforme sur les pays les moins avancés et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires afin de faire en sorte que le processus de réforme ne soit pas préjudiciable ŕ la mise ŕ disposition de l'aide alimentaire ŕ un niveau suffisant pour continuer d'aider ŕ répondre aux besoins alimentaires des PMA et des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. G/AG/NG/W/107 (Proposition de la République arabe d'Égypte) Ma délégation s'associe ŕ d'autres délégations pour remercier celle de la République arabe d'Égypte d'avoir présenté une proposition qui représente une contribution constructive aux négociations prescrites sur l'agriculture. Nous souscrivons aux principes sur lesquels la proposition de négociation de l'Égypte est fondée et nous convenons notamment que tout accord conclu dans le cadre de l'OMC devrait procurer des avantages ŕ tous les Membres et qu'il faudrait prendre en compte, en particulier, les besoins et les aspirations des pays en développement et des pays les moins avancés. Nous estimons aussi que les principaux objectifs des négociations devraient ętre de contribuer ŕ une intégration plus poussée de l'agriculture au systčme commercial multilatéral et de renforcer l'orientation vers le marché du commerce des produits agricoles en supprimant les distorsions actuelles. De plus, il est effectivement important de donner effet aux engagements pris antérieurement, notamment en faveur des pays en développement. Ma délégation remercie la délégation égyptienne d'avoir souligné notamment la nécessité de mettre en œuvre concrčtement la Décision de Marrakech sur les mesures concernant les effets négatifs possibles du programme de réforme sur les PMA et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. Comme l'Égypte l'indique dans sa proposition, la Décision de Marrakech ne demeure qu'une déclaration de bonne volonté car elle n'a pas abouti ŕ la création d'un mécanisme permettant de la mettre concrčtement en œuvre. Elle comporte des ambiguďtés en l'absence de définition précise des expressions telles que "effets négatifs possibles", "niveaux normaux d'importations commerciales", "modalités et (...) conditions raisonnables", etc. Selon les données de la FAO, les deux groupes de pays, c'estŕdire les PMA et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires, doivent s'acquitter de factures d'importation de céréales plus élevées qu'auparavant. Si l'objectif principal de l'Accord sur l'agriculture est d'établir un systčme commercial équitable en supprimant les politiques qui faussent les échanges et si cet objectif fondamental de l'Accord est atteint, les excédents structurels diminueront et les prix augmenteront, ce qui aura pour effet d'accroître le coűt des importations de produits alimentaires des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires et des PMA. De plus, les engagements concernant les produits de base qui ont été souscrits dans le cadre de la nouvelle Convention relative ŕ l'aide alimentaire portent sur des volumes moindres fournis aux PMA et aux pays en développement importateurs nets de produits alimentaires. L'expérience a montré que ce groupe de pays avait besoin d'un accčs aux produits alimentaires et ŕ des financements ŕ des conditions libérales en période de pénurie, lorsque les prix étaient élevés. Ils ont également besoin d'une aide financičre pour accroître la productivité et développer l'infrastructure du secteur agricole. En raison des conditions liées ŕ l'aide, les PMA et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires ont eu moins recours aux mécanismes de financement actuellement proposés par les organismes multilatéraux. En tout état de cause, je crois savoir que le FMI a revu le mécanisme de financement compensatoire actuel et que des crédits ne seront pas accordés dans le cadre de ce mécanisme en vertu de la Décision de Marrakech. Dans ce contexte, la proposition égyptienne de créer un fonds de soutien des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires et des PMA destiné ŕ les aider ŕ acheter les produits dont ils ont besoin sur le marché libre revęt une importance particuličre. C'est pourquoi ma délégation approuve sans réserve cette proposition. S'agissant de l'accčs aux marchés, nous convenons avec l'Égypte qu'il faudrait parvenir ŕ un accord sur des réductions substantielles des droits de douane et autres impositions qui sont actuellement applicables aux produits agricoles, et que la progressivité des droits de douane et les crętes tarifaires devraient ętre éliminées. Cependant, nous estimons que cette réduction devrait reposer sur une approche fondée sur une formule aux fins de l'harmonisation tarifaire. Nous convenons également que toutes les réductions tarifaires effectuées par les pays développés devraient ętre fondées sur les taux appliqués et non sur les taux consolidés, et que celles des pays en développement devraient ętre effectuées sur une base compatible avec leurs besoins en matičre de développement. Ŕ cet égard, une marge de manœuvre limitée devrait ętre accordée aux pays dont les taux consolidés et/ou appliqués sont déjŕ peu élevés. En ce qui concerne la proposition égyptienne de réexaminer la clause de sauvegarde spéciale énoncée ŕ l'article 5, afin de l'éliminer, ma délégation est d'avis qu'un mécanisme de sauvegarde similaire simplifié devrait ętre mis ŕ la disposition de tous les pays en développement dans le but de résoudre leurs problčmes spécifiques et de répondre ŕ leurs préoccupations en matičre de sécurité alimentaire, de maničre ŕ protéger, notamment de brusques accroissements des importations, les agriculteurs qui disposent de peu de ressources et pratiquent une agriculture de subsistance sur de petites exploitations et dont les revenus dépendent entičrement de l'agriculture. Nous ne sommes pas d'accord avec l'idée de l'Égypte selon laquelle les dispositions de l'Accord sur les sauvegardes permettraient ŕ certains Membres d'assurer la protection nécessaire de leurs marchés locaux contre de brusques accroissements des importations, car l'application des mesures de sauvegarde est subordonnée ŕ des prescriptions et conditions de forme de vaste portée. Le type d'agriculture qui existe dans la plupart des pays en développement ne se pręte pas ŕ l'application des prescriptions de forme énoncées dans l'Accord sur les sauvegardes générales et de nombreux pays en développement ont donc des difficultés, au stade actuel de leur développement socioéconomique, ŕ appliquer ces prescriptions, męme s'ils disposent des capacités institutionnelles et juridiques nécessaires. Nous estimons donc qu'un "mécanisme de sauvegarde pour l'agriculture" devrait ętre élaboré ŕ l'intention des pays en développement dans le cadre des négociations actuelles. Nous convenons avec l'Égypte que les dispositions relatives au traitement spécial et différencié qui sont énoncées dans l'Accord sur l'agriculture devraient ętre renforcées et élargies. Ŕ cet égard, nous sommes fermement convaincus qu'il faudrait élaborer des mesures et instruments spécifiques qui tiennent compte des préoccupations et problčmes spécifiques des pays en développement, qui ménagent en particulier une plus grande souplesse dans l'application des mesures de soutien interne afin de répondre aux préoccupations autres que d'ordre commercial des pays en développement, sensiblement différentes de celles des pays développés. Ŕ cet égard, nous approuvons l'ensemble des propositions constructives formulées aux paragraphes 1 ŕ 6 au titre du traitement spécial et différencié, et nous convenons en particulier qu'une plus grande flexibilité devrait ętre ménagée aux pays en développement Membres pour qu'ils puissent augmenter leur niveau de soutien interne, et que toutes les dispositions relatives au traitement spécial et différencié devraient ętre examinées dans le contexte des trois principaux piliers de la libéralisation des échanges, afin de concrétiser et de spécifier ce traitement. G/AG/NG/W/130 (Proposition du Nigéria) Ma délégation remercie aussi la délégation du Nigéria de sa proposition et déclare qu'elle partage, dans l'ensemble, les avis qui y sont exprimés car cette proposition réitčre et corrobore les propositions présentées par de nombreux pays en développement, notamment le groupe de onze pays en développement comprenant Sri Lanka. Nous partageons l'avis, exprimé dans la proposition, que les attentes de nombreux pays en développement résultant de la mise en œuvre du Cycle d'Uruguay n'ont pas encore été satisfaites. Par ailleurs, on craint que des rčgles issues du Cycle d'Uruguay n'aient en réalité pas tenu compte de la position de faiblesse et des contraintes spécifiques des pays en développement dans la nouvelle économie mondiale. Comme au Nigéria, l'agriculture joue un rôle important ŕ Sri Lanka car elle représente 22 pour cent du PIB fournit et 45 pour cent des emplois et 70 pour cent de la population vit encore dans les régions rurales. C'est pourquoi nous espérons, comme le Nigéria, que les négociations actuellement menées au titre de l'article 20 de l'Accord sur l'agriculture rendront le commerce international des produits agricoles équitable et juste en éliminant les pratiques faussant les échanges tout en répondant aux préoccupations des pays en développement en matičre de développement et en corrigeant les déséquilibres actuels de l'Accord. Comme le Nigéria l'a également déclaré dans ce contexte, les objectifs de Sri Lanka en matičre de politique agricole consistent notamment ŕ accroître la production de denrées alimentaires, ŕ favoriser les cultures de rapport en tant que source de diversification des exportations et ŕ augmenter les revenus des petits exploitants et des ménages afin de lutter contre la pauvreté et de promouvoir le développement et l'emploi ruraux. S'agissant de la proposition concernant spécifiquement les mesures de soutien interne, nous sommes également d'avis qu'afin de garantir l'équité du systčme et l'équilibre des obligations, les pays en développement devraient ętre autorisés ŕ prendre de nouvelles mesures, par exemple en matičre de soutien interne atteignant des niveaux nettement plus élevés que les niveaux de minimis. Ŕ cet égard, le groupe de onze pays comprenant Sri Lanka a proposé que le niveau de minimis soit porté de 10 ŕ 20 pour cent pour les pays en développement. Nous sommes également pręts ŕ approuver les propositions spécifiques ciaprčs concernant le traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement: les mesures spéciales et différenciées devraient placer les pays en développement dans une situation d'équité de maničre réaliste, compte tenu des problčmes factuels de développement entravant la participation active de ces pays au commerce mondial; d'autre part, l'assistance technique destinée ŕ faciliter la pleine intégration des pays en développement dans le systčme ainsi qu'ŕ favoriser et maintenir l'augmentation de la production intérieure devrait ętre incluse dans les dispositions de l'Accord sur l'agriculture. Nous approuvons aussi la proposition selon laquelle il faudrait reconnaître lors des négociations la nécessité de ménager une certaine souplesse aux pays en développement, notamment a) dans la réduction des droits sur les produits sensibles, b) en ce qui concerne les mesures de soutien interne, afin que ces pays puissent répondre aux préoccupations de leur population rurale quant au maintien des moyens de subsistance et de l'emploi, et c) en vue de la réalisation d'un certain niveau d'autonomie. S'agissant des propositions concernant la sécurité alimentaire, nous convenons avec le Nigéria que la sécurité alimentaire revęt une importance fondamentale pour la plupart des pays en développement et que les négociations doivent donc viser tout particuličrement ŕ ménager aux pays en développement une plus grande souplesse leur permettant de recourir ŕ des mesures de soutien interne pour assurer la sécurité alimentaire et accroître les revenus des petits exploitants. Ŕ cet égard, nous convenons aussi avec le Nigéria qu'il faut prendre des mesures concrčtes pour s'attaquer aux problčmes des pays importateurs nets de produits alimentaires et qu'il est particuličrement important de relever le niveau d'engagement des pays développés afin de répondre aux préoccupations relatives ŕ l'aide alimentaire et aux problčmes des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires et des PMA. Nous sommes également d'avis qu'il faudrait permettre une certaine souplesse en ce qui concerne les restrictions ŕ l'importation et les subventions intérieures visant ŕ protéger et ŕ soutenir les exploitations familiales pratiquant l'agriculture de subsistance et les exploitations agricoles de petite taille dans les pays oů ce type d'exploitation est important. Nous sommes convaincus que la proposition du Nigéria et les propositions présentées par de nombreux pays en développement, notamment celle du groupe de onze pays en développement comprenant Sri Lanka et la proposition globale de l'Inde, constitueront la base permettant d'aborder les problčmes spécifiques des pays en développement. G/AG/NG/W/136 (Proposition du Kenya) Ma délégation remercie la délégation du Kenya d'avoir présenté sa proposition de négociation car elle appuie et développe des propositions déjŕ présentées par plusieurs pays en développement, notamment le groupe de onze pays en développement comprenant Sri Lanka. Comme vous avez souhaité que nos déclarations soient brčves, ma délégation formulera les brčves observations ciaprčs au sujet de la proposition du Kenya. S'agissant des recommandations spécifiques énoncées dans la proposition du Kenya, nous sommes globalement d'accord avec les points 1 ŕ 8. En ce qui concerne l'amélioration substantielle de l'accčs aux marchés pour les produits présentant de l'intéręt pour les exportations des pays en développement, nous convenons que les Membres de l'OMC devraient clairement définir les critčres permettant de déterminer quels sont les "produits présentant de l'intéręt pour les pays en développement". Nous sommes également d'avis que ces produits devraient ętre définis pour chaque pays exportateur. Nous convenons aussi avec le Kenya que pour réduire au minimum les coűts d'ajustement découlant, pour les pays en développement, de l'érosion en valeur de l'accčs préférentiel aux marchés, les négociations actuelles doivent permettre de trouver des moyens d'améliorer l'accčs aux marchés pour ces pays. Ŕ cet égard, les propositions visant ŕ rendre prévisibles les arrangements préférentiels et ŕ les consolider dans le cadre de l'OMC ainsi qu'ŕ simplifier et ŕ harmoniser les rčgles d'origine sont importantes. S'agissant de la création d'une catégorie développement, le groupe de onze pays en développement comprenant le Kenya et Sri Lanka a déjŕ présenté une proposition. C'est pourquoi nous approuvons sans réserve l'idée de créer une catégorie développement, émise dans la proposition. Nous sommes également favorables ŕ la proposition du Kenya concernant la mise en place d'un mécanisme permettant d'accorder concrčtement une aide technique et financičre aux pays en développement afin qu'ils satisfassent aux normes et réglementations SPS en vigueur sur les marchés des pays développés. S'agissant de l'idée selon laquelle la clause de paix ne devrait pas ętre prorogée audelŕ de 2003, nous estimons aussi que les mesures de soutien interne appliquées par les pays en développement dans le cadre de la catégorie sécurité alimentaire ou développement et celles qui sont appliquées au titre de l'article 6:2 ne devraient jamais donner lieu ŕ une action. Enfin, nous convenons que les mesures et instruments en faveur des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires devraient faire partie de l'Accord, se traduire par des engagements concrets de la part des Membres et ętre assujettis aux mécanismes de surveillance et de mise en œuvre de l'OMC. __________ G/AG/NG/W/159 Page  PAGE 6 G/AG/NG/W/159 Page  PAGE 7 "#%&'(6FPTƒUĺ ˇ,Á,Ţ-č-W1”1"EOEZO€OXXbXlX™cžc˘n­nÂnĂnÉnĘnËnĚnĺnćněnínînďnýnúřřôňďňňňííňřňííňňččĺčččĺčmH jU6CJ5:CJ,>* 5:CJ,."#$%&'(6DEFPQ÷ňňÚ ĐňśxĐňňž0ňň~ $$–lÖ0+p#$$–l4Ö+p# $$–l”ˆ˙4Ö+p# $d„ţ¤đ$$$–l4Ö+p#`$$$dh$"#$%&'(6DEFPQRSTlƒ—˜™š›ŐčéVW  . / ŽĹĆź˝PQőö"#äĺ  ő#‡*B,J.U1W1”1•1š5‡8@ž@:D˘JZOO‚OĘPdReRŽV­XS]Jbýýýűýýűýýýűýýűýýűýýýűůůů÷÷ńéáŮŃËéáŮŃĹéáŮŃ N  L J  J  J  J   J #" NQRSTlƒ—˜™š›ŐčéVW  . / ŽúúěúúâÖÔÔÔŇŇŇĐĐÔÔÔÔÔÔÔÔÔ#" $$–lÖ+p# $$ ĆĐÂ@$$–l”`˙Ö+p#$$ŽĹĆź˝PQőö"#äĺ  ő#‡*B,J.U1W1”1•1š5‡8@ž@ýýýýýýýýýýýýýýýýűűűűűýýýńűýý  & FL ĆhĐž@:D˘JZOO‚OĘPdReRŽV­XS]Jb˜cžcżcÇdcede˛głiËjimĄn˘n­nŽnýýýűűńűűýýýýűűűçűűýýýýýűäű$  & FM ĆhĐ  & FN ĆhĐJb˜cžcżcÇdcede˛głiËjimĄn˘n­nŽnŻnÍnÎnĎnĐnđnńnňnőnönűnünýnúňęâÚŇĐĐĐÎĐĐĐÎĚÎÎ45J  J  J  J  J   M ŽnŻnÍnÎnĎnĐnđnńnňnónônőnön÷nřnůnúnűnünýnýôôôýëëëýéýéýçýéýýý545 Ć ĐĄC#B#5 Ć ĐĄC# @# 0°‚. °ĆA!° "° #Đ$ %°° 7 [4@ń˙4Normal $ ĆĐCJmH F"F Heading 1$ & FJ¤đ@& ĆĐ5;D2D Heading 2$ & FJ¤đ@& ĆĐ:DBD Heading 3$ & FJ¤đ@& ĆĐ5@R@ Heading 4$ & FJ¤đ@& ĆĐDňD Heading 5$ & FJ¤đ@& ĆĐ6.. 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