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L'une des raisons en est le faible poids du monde en développement dans le commerce des services (nous présentons une évaluation à ce sujet). L'autre raison – la principale en fait – réside dans l'insuffisance des progrès accomplis pour ouvrir les marchés agricoles et les rendre véritablement compétitifs. Nous ne sommes pas en train de nous plaindre, ni de regretter le passé. Simplement, il est un fait dont nous devons tirer une conclusion claire: si le processus de libéralisation du commerce des produits agricoles n'avance pas et s'il ne se traduit pas par un approfondissement des engagements et des disciplines devant être respectées par les pays qui maintiennent des politiques de subventions, il sera impossible de parvenir à un équilibre des avantages. Il se pourrait même qu'un nouveau cycle perde sa raison d'être. La libéralisation du commerce des produits agricoles n'est pas un élément parmi d'autres des activités de l'OMC. C'est un élément essentiel sans lequel l'ensemble de l'appareil normatif international perdrait toute signification. À titre informel, nous avons arrêté un programme de travail. Sur ce point, il convient de signaler ce qui suit: - toute modification nous obligera à reprendre les discussions. Or, si certains manquent de souplesse, d'autres seront inévitablement amenés à se montrer moins souples; - plus précisément, nous nous sommes à présent engagés à négocier et c'est pourquoi nous sommes tous réunis ici. Pourtant, certaines propositions ont été présentées qui visent à augmenter les tarifs douaniers, à réduire les contingents et à maintenir les subventions. Ce qu'il nous faut obtenir au Qatar, c'est un engagement en faveur du commerce des produits agricoles, un engagement beaucoup plus spécifique et concret que celui qui est énoncé à l'article 20, lequel, comme nous l'avons vu, peut donner lieu aux interprétations les plus diverses; - ce programme a un caractère provisoire en ce sens qu'il devra tenir compte d'abord des effets de la préparation de la quatrième Conférence ministérielle, puis des résultats de la Conférence elle-même; - la prise en compte des considérations autres que d'ordre commercial doit être axée sur les thèmes privilégiant le bien-être. À cet égard, la meilleure solution consiste à se pencher sur les problèmes ayant une répercussion mondiale et sur les problèmes des pays en développement. Chaque pays a certes le droit de définir ses propres priorités mais, s'il veut continuer à faire partie d'un système global équilibré, il ne saurait faire payer aux autres Membres le prix de ses priorités. En ce qui concerne spécifiquement le déroulement des négociations, nous estimons qu'il convient de signaler ce qui suit: - Cette première partie des négociations agricoles a été consacrée à la présentation des propositions, ce qui nous permet aujourd'hui d'avoir un aperçu de ce que chaque État Membre attend de ces négociations. À présent notre tâche est double: a) Sur le plan technique, il s'agit de "traduire" ces propositions en une liste d'options pour qu'il soit possible d'arrêter, à la fin des négociations en cours, de nouvelles règles et de nouveaux engagements. b) Sur le plan politique, il s'agit de dégager un consensus dans divers domaines et de réduire les divergences que nos propositions ont fait apparaître. Il est encore difficile de prévoir quand s'achèveront ces négociations. L'important est qu'elles aillent de l'avant, c'est-à-dire qu'elles tendent vers la "réforme fondamentale" permettant "d'établir un système de commerce des produits agricoles qui soit équitable et axé sur le marché". Toute négociation doit se dérouler dans un climat de confiance. Pour qu'il y ait confiance, il est nécessaire qu'il y ait transparence. Les propositions présentées jusqu'ici doivent exprimer nos ambitions maximales. C'est sur cette base que nous devons définir les nouveaux engagements qui seront nécessaires pour déboucher sur la "réforme fondamentale" du commerce des produits agricoles. Il ne peut y avoir de doute à ce sujet, car nul n'est assez naïf pour commencer à faire des concessions par rapport à ses positions de départ en face d'un partenaire susceptible de faire encore monter les enchères. Dorénavant, toute nouvelle proposition devra servir à définir et à préciser les aspirations qui ont déjà été présentées. Nous sommes relativement satisfaits de ce qu'un ordre du jour, au moins, ait été décidé pour les deux premières réunions. Nous espérons pouvoir fixer, à la réunion de mai, l'ordre dans lequel seront traitées des questions qui ne figurent pas encore sur notre liste provisoire. Nous préférerions commencer par traiter des "engagements en matière de concurrence à l'exportation", car un grand nombre de pays semblent s'accorder sur la nécessité d'éliminer toutes les formes de subvention aux exportations. Cette question est celle qui a reçu le plus large soutien; elle revêt une importance particulière pour les pays en développement. Si certains Membres posent pour leur part des conditions à l'éventuelle élimination de ce type de subvention, aucun ne s'est déclaré opposé à la négociation de nouvelles réductions. Compte tenu de cette préférence, nous sommes flexibles quant à l'ordre dans lequel traiter les questions. Toutefois, il nous paraît important que, quel que soit cet ordre, sa séquence soit logique: s'occuper d'abord des règles, ensuite des exceptions (dérogations). Nous devons dans un premier temps analyser les thèmes qui vont dans le sens de la réforme, puis examiner les éventuelles dérogations. Nous savons qu'en fin de compte, les négociations aboutiront aussi bien à des règles qu'à quelques dérogations, mais ce serait contraire au bon sens que d'inverser l'ordre des choses. __________ G/AG/NG/W/181Page PAGE 2 G/AG/NG/W/181 Page PAGE 3 "#%&'(6FPTƒQ "#)*+,EFLMNO]úøøôòïòòìòççäçççäçmH jU@ˆCJ5:CJ,>* 5:CJ,"#$%&'(6DEFPQ÷òòÚÐò¶xÐòòž0òò~ $$–lÖ0+p#$$–l4Ö+p# $$–l”ˆÿ4Ö+p# $d„þ¤ð$$$–l4Ö+p#`$$$dh$"#$%&'(6DEFPQRSTlƒ˜™š›œ×çèQR›œª « “ ” ²³Û Ü ¨©”•âãÚÛuv"##$üýwxvw²³ÀÁ -./GPQRSTUVWXYZ[\]þþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþþüüüþüüüþúþúþþþþþþ45cQRSTlƒ˜™š›œ×çèQR›œª « úúìúúâÖÔÔÔÒÒÔÐÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔ#"$$–lÖ+p# $$ ÆÐÂ@$$–l”`ÿÖ+p#$$« “ ” ²³Û Ü ¨©”•âãÚÛuv"##$üýýýýý÷ý÷ý÷ý÷ýýý÷ýýý÷ý÷ýýýýýýý„ „`úýwxvw²³ÀÁ -./0PQRSTUVýýýýýýýýýýýýúýýñññýèèèýæýæ45 ÆÐ¡C#B#5 ÆÐ¡C# $VWXYZ[\]ýûýùýýý45# 0°‚. °ÆA!° "° #Ð$ %°° 6 [4@ñÿ4Normal $ ÆÐCJmHF"F Heading 1$ &F6¤ð@& ÆÐ5;D2D Heading 2$ &F6¤ð@& ÆÐ:DBD Heading 3$ &F6¤ð@& ÆÐ5@R@ Heading 4$ &F6¤ð@& ÆÐDòD Heading 5$ &F6¤ð@& ÆÐ6.. Heading 6 ¤ð@&.. 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