ࡱ>  @ 0`lbjbj5*5* +W@W@Hd^^^^^^^r84"$rDRRhhhhhhDDDDDDD$ERGd8D^EhhEE8D^^hhMDE^h^hDEDj~<0^^ChF {v-SFB2CcD0DB2?H$?HdCrr^^^^?H^Ch"hhh8D8DrrD rraide pour le commerce CONFRENCE de presse avec le directeur GNRAL 21 novembre 2007 Le Prsident (Keith Rockwell) Bonsoir Mesdames et Messieurs. Merci de votre patience. Soyez les bienvenus cette confrence de presse avec le Directeur gnral Pascal Lamy et la Directrice gnrale adjointe Valentine Rugwabiza. Le Directeur gnral fera une brve dclaration liminaire puis le DG et Mme Rugwabiza rpondront vos questions. Nous disposons d'une trentaine de minutes. M. le Directeur gnral, je vous en prie. Le Directeur gnral Merci Keith. Comme vous le savez, nous venons de terminer cette session du Conseil gnral qui clturait le premier Examen global de l'Aide pour le commerce. C'est la premire fois que des organisations internationales aussi diverses que la Banque mondiale, le FMI, le PNUD, la CNUCED, l'OCDE, les banques rgionales de dveloppement, y compris la Banque islamique de dveloppement, l'OIT, l'UPU et d'autres se runissent ici, l'OMC, pour envoyer un message fort de leur dtermination commune faire avancer l'Aide pour le commerce. Vous avez pu vous en rendre compte par vous-mmes hier. Comme vous le savez, l'objectif premier de l'OMC est de crer des possibilits commerciales par l'ouverture des marchs et l'tablissement de disciplines quitables. Mais, comme vous le savez sans doute aussi, nous ne crons pas de flux commerciaux. L'OMC peut liminer certains obstacles mais elle ne peut pas tout faire. Et c'est l que l'Aide pour le commerce intervient. L'Aide pour le commerce vise gnrer des flux commerciaux et transformer, par diverses amliorations au niveau des capacits, le commerce en croissance et la croissance en rduction de la pauvret dans les pays en dveloppement. C'est donc un programme distinct de celui du Cycle. Les mandats dont nous sommes investis ont t dfinis pour le Cycle en 2001, pour l'Aide pour le commerce en 2005. Il n'y a pas de conditionnalit ex ante d'aucune sorte entre le Cycle et l'Aide pour le commerce. Deux voies diffrentes, un mur pare-feu entre les deux. Mais en ralit une synergie potentielle. En fin de compte, ce quoi nous nous employons, c'est accrotre les contributions des donateurs. C'est le mandat qui nous a t donn, mobiliser davantage de ressources pour l'Aide pour le commerce. Mais nous savons bien que, pour ce faire, il nous faut rassembler un certain nombre d'lments, de paramtres, de structures, de personnes autour de la table. Et c'est ce que nous avons fait. Pour ce qui est des chiffres, vous avez le rapport L'Aide pour le commerce Panorama 2007 o vous trouverez les chiffres et nous sommes contents d'avoir pu le faire parce que cela pourra vous aider expliquer ces points complexes vos lecteurs, spectateurs ou auditeurs. Vous avez vu l'importance de ces chiffres. Nous avons un niveau de rfrence qui est la moyenne 2002/2005 pour l'Aide pour le commerce, aux alentours de 20 milliards de dollars EU. Et nous savons que ce que nous avons entendu, les engagements qui ont t pris, ou confirms, nous amnent aux environs de 30 milliards de dollars EU pour 2010. Est-ce que cela suffira rpondre aux engagements qui ont t pris Gleneagles? Probablement pas. Et il y en aura d'autres. Mais pour le moment je pense qu'on peut dire que nous sommes sur la bonne voie en termes d'engagements. Nous avons aussi constat, et c'est essentiel, une norme participation des pays bnficiaires, qui ont maintenant pris de nouvelles mesures pour clarifier leurs priorits, les stabiliser, discuter de certaines de ces priorits au niveau rgional, et nous savons tous que ce niveau rgional est de plus en plus important au fur et mesure que progresse la division internationale du travail. Lorsque le port de Dar es-Salaam est congestionn, ce n'est pas seulement la Tanzanie qui a un problme, c'est aussi le Botswana, le Rwanda, l'Ouganda. C'est une ralit laquelle nous ne pouvons pas chapper. Je sais bien que les questions comme le suivi et l'valuation, et les bons chiffres, et les bonnes bases de donnes ne feront pas les gros titres, mais je vous remercie du temps que vous allez y consacrer, car ce sont aussi les points de rfrences qui permettront, et vous permettront, de mesurer les progrs. Nous devons vous fournir les chiffres qui vous permettront tous de porter le bon jugement, ce qui est la prochaine tape dont nous sommes convenus. Quelles sont nos intentions pour les prochaines tapes? En gros, des avances dans deux domaines. Tout d'abord, les chiffres. La bote outils analytique en quelque sorte. Ce que nous avons entendu, et nous allons certainement en tenir compte, mme si cela ralentit parfois la production, ce qui a t dit maintes reprises durant ces deux jours, c'est que les pays en dveloppement veulent aussi avoir leurs propres chiffres. C'est un fait: la plupart des chiffres produits ce jour le sont par les donateurs et ils sont, comme on pouvait s'y attendre, influencs par les mandants auxquels ces donateurs font rapport. Voil quelque chose que nous devons amliorer. Pour regarder ces chiffres, qu'il s'agisse de flux financiers, d'indicateurs de performances ou d'indicateurs de rsultats, nous ne pouvons pas nous fonder sur des mthodologies qui sont uniquement le fait des donateurs. Et il y a des progrs faire de ce ct-l. C'est un des paramtres que nous devons utiliser dans notre travail sur les chiffres au fur et mesure que nous nous amliorerons et les gens de l'OCDE sont dous pour cela en fonction du feedback que nous aurons concernant notre chiffre, et la prochaine version sera meilleure. Voil pour le premier point. Le deuxime point consistera traduire cet exercice en lments plus concrets, davantage axs sur les pays, les rgions et les secteurs. Du point de vue des secteurs, les priorits qui reviennent sans cesse sont les infrastructures, le transport, l'nergie, les tlcommunications, la facilitation des procdures douanires, le financement des changes, les normes sanitaires et phytosanitaires et nous devons vraiment nous y atteler, avec d'autres organisations internationales. C'est ce que nous ferons l'anne prochaine. Je viens d'annoncer au Conseil gnral il y a quelques minutes que nous reprendrons en 2008 la formule des examens rgionaux de l'Aide pour le commerce, qui a bien fonctionn cette fois, notamment en raison de la forte participation des banques rgionales de dveloppement en Afrique, en Asie et en Amrique latine, et que nous pouvons probablement largir encore. Dernier point avant de passer vos questions. Pour ce qui est de l'ambiance, vous l'aurez constat vous-mmes, c'est un domaine o il y a une forte coopration, trs peu de frictions, et je dois dire que je suis extrmement reconnaissant tous nos collgues des autres organisations d'avoir russi museler les frictions bureaucratiques normales qui se font jour lorsque les gens commencent coordonner, surveiller ou valuer. Je pense que nous avons russi, ce qui est une premire tape, pas tout l'exercice mais la premire tape, faire de l'Aide pour le commerce une priorit dans la communaut du commerce, des finances, du dveloppement, de la planification. Je pense que pour la premire fois du moins dans ma propre exprience professionnelle depuis que l'on fait travailler ensemble les gens du commerce, des finances, du dveloppement, de la planification, on pourrait enregistrer de gros progrs simplement en tablissant la connexion et la confiance ncessaires entre ces acteurs, et aprs tout, la connexion et la confiance nous ramnent l'objectif fondamental de l'OMC. Je vous remercie de votre attention. Il nous reste un peu de temps pour les questions et rponses. Le Prsident Premire question, je vous en prie, Sheila Mathrani. Sheila, vous n'avez pas lev la main? Sheila Mathrani En fait, non, mais j'aimerais bien poser une question. Le Prsident Allez-y ... Sheila Mathrani Combien de chefs d'institutions internationales avez-vous rassembls ici? Et quelle a t leur raction, en particulier celle de la Banque asiatique de dveloppement? Le Directeur gnral Je n'ai pas le chiffre exact. Je ne me base pas sur le nombre de personnes qui sont prsentes un djeuner ou une runion, mais la plupart d'entre vous tiez l hier, je ne pense pas que nous ayons jamais runi une telle quantit de poids lourds dans ce domaine l'OMC. La Banque asiatique de dveloppement est de la partie depuis le dbut. Si vous avez vu les chiffres, vous avez peut-tre remarqu que, pour le niveau de rfrence de 20 milliards de dollars EU que nous utilisons, l'Asie reprsente une plus grande partie de cette somme que l'Afrique et l'Amrique latine runies. L'Asie reprsente environ 11 milliards sur le montant global de 20/21milliards et le reste est pour l'Amrique latine, l'Afrique et certains pays d'Europe centrale. Donc l'Aide pour le commerce, le renforcement des infrastructures, des capacits, des connaissances, c'est quelque chose que la Banque asiatique de dveloppement fait depuis des annes. Nous l'avons constat lorsque nous tions Manille lors de cet examen que nous avons coparrain. Et le sige de la Banque asiatique de dveloppement se trouve Manille. Ce n'est pas par hasard que nous avons commenc l-bas. Donc, trs bon soutien, trs bonne dynamique. Et, d'aprs ce que je vois, ce qui se passe la Banque asiatique de dveloppement, c'est qu'autrefois, c'tait la direction de la banque qui poussait ses membres l'Aide pour le commerce. Or, maintenant, c'est l'inverse. Ce sont les membres, les membres du conseil d'administration, les pays, qui poussent la direction pratiquer l'Aide pour le commerce. C'est exactement ce que nous essayons de faire. Le Prsident Une autre question, Jonathan vous. Jonathan Lynn Pouvez-vous tre sr que l'augmentation prvue 30milliards de dollars EU de l'Aide pour le commerce ne sera pas simplement un dtournement d'autres fonds qui auraient t affects l'aide internationale au dveloppement dans d'autres secteurs. Le Directeur gnral Eh bien, je n'ai pas d'assurance ce sujet. Mais nous pouvons vrifier. Et nous pouvons vrifier assez simplement. Les chiffres du CAD sont l. Et la proportion de l'Aide pour le commerce dans l'aide globale au dveloppement figure dans nos chiffres. Et d'ailleurs si vous regardez le niveau de rfrence 02/05 qui est la moyenne que nous utilisons, durant cette priode la proportion de l'Aide pour le commerce dans l'aide globale au dveloppement tait en diminution. Alors, il se peut que l'allgement de la dette ait jou un rle l-dedans mais pour rpondre brivement votre question, cela se voit dans les chiffres que nous pourrons utiliser. Le Prsident Brad, puis Jamil. Brad Klapper Quels types d'aides ne sont pas considrs comme de l'Aide pour le commerce? Qu'a-t-on exclu du panier? Et a-t-on une ide de l'effet quantifiable qu'a eu l'Aide pour le commerce pendant la priode de rfrence? Pouvez-vous dire l'effet que cela a eu sur les exportations ou la croissance du commerce? Le Directeur gnral La rponse votre premire question est dans cette brochure. Je vais vous indiquer la page. C'est juste avant le chapitre sur les considrations mthodologiques. Ce sont les tableaux partir de la page 60. Vous trouverez les diverses dfinitions de ce que nous incluons dans l'Aide pour le commerce et, par dduction, de ce qui ne fait pas partie de l'Aide pour le commerce; les contributions identifies dans ce secteur, qui sont runies par le CAD, s'lvent environ 60 65milliards par an, alors que le montant total de l'APD est probablement de l'ordre de100 milliards par an. Nous nous intressons donc une partie de cela, qui correspond aux dfinitions que vous trouvez dans le tableau mthodologique. Nous avons aussi examin les mthodes, pour lesquelles il n'y a pas de "tables de la loi" pour ce type de chose. C'est un travail en cours. Voil. Vous pouvez poser des questions, amliorer les choses en cas de besoin, comme tout le monde. Je le redis, c'est un travail en cours. Mais il commence prendre tournure au bout de 18 mois, et maintenant, avec la Banque mondiale, le PNUD, la CNUCED et l'OCDE, nous avons en quelque sorte le mme cadre mthodologique. Mais comme je l'ai souvent dit, nous avons confi l'essentiel du travail technique aux experts de l'OCDE, puisque c'est l, au Comit de dveloppement de l'OCDE, que se trouve l'expertise au niveau mondial. Pour ce qui est de votre deuxime question, nous n'avons pas encore d'indicateurs de performance, ni de rsultats qui permettraient d'tablir un lien entre un certain volume d'Aide pour le commerce et un certain volume de commerce. Ce travail est en cours. Il est extrmement complexe car le volume des changes dpend de nombreux facteurs: valuation des monnaies, dtermination des facteurs conjoncturels, volution de la concurrence exerce par un autre pays exportateur, et bon nombre de ces facteurs ne sont pas lis l'Aide pour le commerce. C'est donc difficile. Nous pouvons bien sr amliorer les statistiques, mais, pour cela, il nous faut travailler davantage sur les indicateurs; c'est pourquoi les pays bnficiaires doivent participer ce travail sur les indicateurs. Pour le moment, nous avons tir quelques donnes des travaux de diffrents groupes d'experts, ou de sondages, ou d'enqutes. Par exemple, une partie du rapport de la Banque mondiale intitule "Doing Business", pas tout le rapport mais une partie seulement. Si l'on prend un indicateur comme le temps ncessaire pour ddouaner un conteneur dans un pays, on a une approximation raisonnable; si l'on investit dans la facilitation des changes et dans la modernisation des douanes, cela se voit. C'est donc un cas relativement simple. Nous avons l'esprit 5, 10, 15 indicateurs de ce type. Mais il faut du temps pour faire avancer les gens dans cette direction de la performance; la Banque mondiale a commenc le faire, le FMI le fait, un certain nombre de pays nordiques galement, alors nous pouvons avancer dans cette direction. Le Prsident Jamil. Jamil Chade M. Lamy, j'ai une question sur l'utilisation de l'Aide pour le commerce. Nous savons, depuis des annes, que l'aide alimentaire est une faon de subventionner les exportations des pays dvelopps. Pouvez-vous tre sr que les versements qui seront effectus au titre de l'Aide pour le commerce ne seront pas subordonns des investissements dans les pays donateurs, pour obtenir le matriel ou l'assistance technique ou toute aide offerte, ce qui quivaudrait l encore une subvention. Alors il faudra ensuite un nouveau cycle pour ngocier des rgles relatives l'Aide pour le commerce. Comment ferez-vous pour garantir que ce ne sera pas le cas? Le Directeur gnral Je ne garantis rien. La vaste question de savoir si l'aide au dveloppement est lie ou non reste ouverte. Aucun accord international ne pourrait obliger des tats-nations westphaliens souverains dlier l'aide au dveloppement compter d'une date "X". Et je ne pense pas que cela soit envisageable dans un proche avenir, mme avec une vision atavique de ce que peut produire le systme international. Donc aucune garantie. Il y a des codes de conduite. Il y a les principes de l'OCDE pour les membres de l'OCDE. Les Amricains sont alls dans la direction de l'aide dlie. Les Europens l'ont fait il y a longtemps sous l'influence des pays nordiques. Du point de vue de la conditionnalit, nous savons que nos efforts dans le domaine de l'Aide pour le commerce ne changeront pas les mcanismes tablis pour fournir l'aide publique au dveloppement. C'est une option qui a t examine au cours des travaux de l'quipe spciale qui a travaill l'anne dernire sous la prsidence de Mia Horn; au bout du compte, il a t dcid que nous n'allions pas recrer un nouveau mcanisme assorti de sa propre conditionnalit. Alors nous coordonnons, nous renforons les synergies, nous amliorons la transparence, de faon ce que les donateurs et les bnficiaires puissent tre plus clairement en phase. Pour ce qui est de l'aide alimentaire, c'est un domaine o de nouvelles disciplines apparatront la suite du Cycle. Ces disciplines sont ngocies depuis 2001. Elles reposent sur le concept de dtournement non commercial. C'est donc un domaine o, lorsque nous achverons le Cycle, si nous y arrivons, il y aura des rgles contraignantes qui donneront clairement la priorit l'aide en espces plutt qu'en nature et, comme cela apparat dj dans les documents que Crawford a distribus, notamment la semaine dernire, l'aide en nature sera soumise bien plus de disciplines qu'auparavant. Mais pour ce qui est de l'aide alimentaire, je ne pense pas que l'on en soit subordonner la vente de quelque chose l'achat d'autre chose, ou inversement. Cela ne relve pas ce stade de notre comptence, si tant est que cela soit souhaitable. Le Prsident Oui, allez-y, gauche. Un orateur inconnu Oui, qu'est-ce que vous rpondez ceux qui disent que l'aide pour le commerce c'est une compensation, un paravent l'impasse dans le Round de Doha, et quand est-ce que vous prvoyez une conclusion du Round de Doha? Maintenant, parce qu'on parle, on entend dire, quand on parle du mois de juin ou du mois de juillet de l'anne prochaine pour un premier Accord? Le Directeur gnral Sur la premire question, je rponds pour l'essentiel des journalistes qui me posent la question savoir comment je rponds cette question. C'est une question que je n'ai eue qu'une fois en provenance d'une organisation non gouvernementale et que j'ai eue 55 fois depuis un an. Faut croire qu'il y a des gens qui ont une norme capacit vous faire poser cette question parce que j'y ai rpondu, re-rpondu et re-re-rpondu. Il y a dans certaines organisations non gouvernementales une inquitude qui, en quelque sorte, suppose, dans le concept tel que je le comprends, que parmi les 151Membres de l'OMC, les 120 et quelques qui sont des pays en voie de dveloppement, pour tre accepts, un rsultat de la ngociation qui ne serait pas la hauteur de leurs attentes, ceci tant contrebalanc, par ailleurs, par des promesses d'assistance financire. C'est une, c'est une plaisanterie, c'est une plaisanterie, il n'y a rien de cela. Les pays en dveloppement l'ont dit et rpt, je l'ai dit et rpt, les donneurs l'ont dit et rpt, ces deux mandats sont distincts, on parlait pas d'Aid for Trade quand on a dmarr la ngociation en 2001, on a commenc en parler srieusement Hong Kong en 2005, c'est simplement, il n'y a aucune conditionnalit exempte entre l'aide pour le commerce et le rsultat du Round; c'est simplement la prise en compte petit petit du fait que pour beaucoup de pays en dveloppement, ce qui ressort d'une ngociation, c'est--dire de l'accs au march comme je l'ai dit, a ne se traduit pas dans la ralit et aussi longtemps qu'ils n'ont pas les capacits de profiter de ces accs au march. C'est aussi simple que a. Je crois qu'il ne faut pas voir des thories de complot partout; je comprends trs bien que les gens aient des inquitudes mais je ne vois rien dans les faits, rien dans ce qui a t accompli, rien dans ce qui a t dit, rien dans nos projets, rien dans les projets de la Banque mondiale, de la CNUCED, du Programme des Nations Unies pour le dveloppement, de l'Organisation des Nations Unies pour le dveloppement industriel ou pour l'agriculture qui ressemble a. Donc, c'est une ide qui me parat trange, en tout cas fonde sur aucune ralit et je crois qu'il y a d'amples lments pour montrer qu'il ne s'agit pas de a. Sur votre seconde question: est-ce qu'on peut conclure la ngociation qu'on a entame Doha en 2001, l'anne prochaine, je pense effectivement que c'est possible. Est-ce que a passe par un accord pralable sur ce qu'on appelle dans notre jargon les modalits en matires agricole et industrielle? Oui. Nous sommes toujours sur cette squence, qui est celle que les Membres ont dcid de suivre, qui consiste passer par ce spasme sur les modalits subventions agricoles, tarifs agricoles, tarifs industriels, avant de finir le reste de l'agenda. Est-ce que ce spasme interviendra avant la fin de cette anne? Non. Je crois que c'est maintenant acquis. Est-ce qu'il faudra que a intervienne au dbut de l'anne prochaine pour que la conclusion intervienne sur l'ensemble des sujets, intervienne l'anne prochaine? Oui, je pense que c'est ce genre de timing que nous avons en tte. Le Prsident La prochaine question est pour Assis. Allez-y, Assis. Assis Moreira Monsieur Lamy, est-ce que vous avez reu, vous avez constat quel signe de flexibilit de la part de certains pays comme les tats-Unis ou d'autres, dans le domaine agricole, dans la mesure o on voit que les prix des produits agricoles sont de plus en plus hauts et que a pourrait peut-tre faciliter l'ajustement, un compromis plus fort pour couper les subventions vu que les producteurs n'en ont pas autant besoin et que cela semble tre un changement structurel dans le march agricole international ou ma deuxime question, qui sera, en ralit c'est un complment, est-ce que vous voyez que la hausse des prix agricoles pourrait peut-tre stimuler justement une "antecipation" de la fin du Round? Le Directeur gnral C'est une vaste question (rires). Je crois qu'il y a dans la hausse des denres agricoles sur le march international, il y a un ensemble de facteurs, certains d'ordre structurel, certains d'ordre conjoncturel. Quelle est exactement la part des deux, les donnes climatiques plutt conjoncturelles, encore que maintenant les gens disent que les donnes climatiques deviennent structurelles notamment en termes de scheresse, tout ce qui est en concurrence avec les bionergies, est-ce que c'est conjoncturel, est-ce que c'est structurel? Il y a un mixte des deux, en tout cas, il y a srement une part structurelle, mais simplement personne ne sait la mesurer correctement. Et, donc mon sentiment c'est que le temps de ces volutions, et notamment la part conjoncturelle de ces volutions qui sont celles qui apparaissent dans les mdias, et le temps de l'OMC ne sont pas les mmes. l'OMC, on a commenc discuter en 1985 de disciplines qui seront probablement valables jusqu'en disons 2010, et donc ceci fait quelque chose de l'ordre de 25 ans. Quand on a commenc rflchir sur les premires disciplines en matire agricole dans les annes 85, juste avant de lancer l'Uruguay Round, on avait un paysage et des concepts qui sont ceux qui ont servi de base des rgles qui, si on termine le Round, le suivant, seront encore en vigueur en 2009 et donc invitablement les acteurs qui influent sur ces ngociations, les gens qui prennent des positions, les ministres, les ngociateurs, les gouvernements, ceux qui, derrire, les poussent dans une direction ou dans une autre; ils ne se dterminent pas sur les six mois, l'anne, ni mme les cinq ans. Le temps dans lequel nous fonctionnons, le temps de la rgulation du commerce international est un temps long. C'est un temps de trs longue structure par rapport aux problmes des denres alimentaires et, en tout cas, ceux qui rsistent des disciplines supplmentaires, que ce soit en matire de subventions, ceux qui rsistent la baisse des tarifs, qui acceptent souvent des baisses de tarifs de court terme parce qu'effectivement si a soulage le problme des prix alimentaires, si vous coutez ce qu'ils disent, ils vous disent, nous, on est pas du tout srs que ceci va durer. Donc, je pense que l'un dans l'autre, a n'a pas d'effets ni d'effets anesthsiants, si je peux dire, ni d'ailleurs d'effets consistant pousser, sauf la marge. Il est possible que certains exportateurs agricoles se soient un peu moins concentrs sur la ncessit de traiter ces questions compte tenu du fait que a va trs bien. Je pense que ce n'est que trs marginal pour une raison essentielle qui est que nous ne fonctionnons pas dans les mmes chelles temporelles. Le Prsident Nous avons le temps de prendre une autre question. Des questions? Oui, allez-y. Intervenant non connu Excusezmoi pour cette question directe. Aton raison de dire qu'il n'y a aucun espoir d'obtenir un accord, une perce ou quoi que ce soit avant la fin de l'anne? Le Directeur gnral Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise question ni de question directe ou indirecte. Qu'en estil des autres questions si la vtre est directe? Ce qui compte, c'est les rponses. Je ne m'attends pas ce que vous appelez une "perce", c'est--dire une avance majeure dans la ngociation qui se concrtiserait par une sorte d'accord formel avant la fin de l'anne. Les choses mrissent. Les choses bougent. Ceux d'entre vous qui suivent les ngociations sur l'agriculture et sur l'AMNA le savent bien. C'est une priorit. Aucun doute l-dessus. Mais il faut du temps. Nous pensons, et le bon sens nous dit qu'au lieu de prparer la va-vite des propositions de compromis, dont la finalisation pourrait tre laborieuse, il est prfrable que les Membres mrissent bien les choses, longuement, mme lentement, jusqu' l'anne prochaine, en vue de la prsentation de documents de compromis et, a fortiori, de leur adoption. Il faut du temps mais, comme on le dit dans certains pays, qui va lentement va srement. Le Prsident Merci beaucoup tous. __________ -  PAGE 8 - 8436 Z]v  ;ZCc2Tv&y&&&&('+'5'B'Q'''((1(m(n(o(())***_----p.s.}..../`/i////g001111ʢh, {hTaJmH sH h, {h.1aJmH sH h, {hk&6aJmH sH h, {h&MaJmH sH h, {hk&>*aJmH sH h, {h>*aJmH sH h, {hk&aJmH sH =FGXYZxB ! / < u JD.\)Ggd&Mgd$gdk&gdk&"gdk&Hl_lG!!&v&&&&&('5'B'R''($)p.}...//R2_2r222gdqhgd, {gdagd1112%2Q2R2_2r222233344m4y444444 5B5E5S55555555#666N6z66666667/7[7y7777778*868:8;8p8888889999ŽŴŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŽŬŬŬŬhmH sH hqh>*mH sH hqhmH sH h, {h, {mH sH h, {h, {>*mH sH h, {hTaJmH sH h, {hk&aJmH sH haaJmH sH D2233@9????PBeB{BCGJJKKLLUY!YYYgY)\>\f$gdgdgd, {999D:::::;";&;u;;;;;;;;\<<<<<<<<<<==N=i=======>>>>F>S>T>{>>>>>>>???m?s??????????1@@@@@@AAA&A>AZAAAAABNBPBeByBh, {h, {>*mH sH h6JmH sH hmH sH h, {h, {mH sH VyBBBBBB C!C,CWC]CaCeC7D?D]DDDDEE:EBEREYE{EEEEE5FiFFFFFFG GG7GBGOGSG`GGGGGGGGG[HxHHHHHII8I=ITIvIyIIII&JoJJJJJJJJJKKh, {h, {>*mH sH h6JmH sH h, {hmH sH hmH sH h, {h, {mH sH PKKDKcKLLNNPPP$QLQMQU'UIURUTUUUVUYUYY Y!YYYfYhY[(\)\=\>\?\]^}^sccfffgFg\ghhݽݒ{wwh, { hZIh, { h, {>*h*h, {mH sH h\-Jh, {mH sH h*h, {5mH sH hbOh, {mH sH h, {>*mH sH h\-Jh, {>*mH sH h, {5mH sH hqh, {mH sH h, {>*mH sH h, {mH sH h'!h, {mH sH  hrh, {.ff'gFg\gghhhl#l;lFlGlHlWlXl]l^l_l`l55$a$gdWgd, { $a$gd, {$gd, {gd, {hkkl"l;lFlGlHlJlKlQlRlSlTlVl_l`l̻h40JmHnHu h40Jjh40JUh4h, {h, {mH sH h, {mH sH  h, {5 h, {>* h, {6h, {) 0:pW. A!"#$%6J@J Normal$ a$CJ_HmH sH tH L@"L HTitre 1$$ & F6@&5;KH aJB@2B HTitre 2$$ & F6@&:B@BB HTitre 3$$ & F6@&5>@R> HTitre 4$$ & F6@&B@B HTitre 5$$ & F6@&622 Titre 6 @&22 Titre 7 @&:A@: Police par dfautZiZ Tableau Normal :V 44 la 2k2 Aucune liste DB@D HCorps de texte  & F64)@4 WNumro de pageNP@N HCorps de texte 2 & F6 NQ@"N HCorps de texte 3 & F6 DO2D H Body Text 4 & F6 <+B<  Note de fin$a$CJJ&@QJ Appel note de bas de p.H*N@bN Note de bas de page `CJ: : Index 1#^`#2!r2  Titre index>0>  Liste puces  & F;X6X Liste puces 2  & F< 0^`0\8\ Liste puces 4# & F> p0^p`0H1H Liste numros & FD h\:\ Liste numros 2  & F@ 0^`0<Z<  Texte brut CJOJQJ:J@: Sous-titre $@&a$Z,Z Table des rfrences juridiques R#R Table des illustrations ! 6>@"6 Titre"$a$ 5;KH4O24 Title 2#$a$>*4OB4 Title 3$$a$6@OR@ Title Country%$a$;0.0 Titre TR&5X@X TM 10'$ p# 0<<]^`0a$5;V@V TM 20($ p# 0<<]^`0a$:Z@Z TM 33)$ p#@J0<<]^`0a$5R@R TM 40*$ p# 0<<]^`0a$V@V TM 50+$ p# 0<<]^`0a$6NN TM 6(,$ p# <<]^a$CJNN TM 7(-$ p# L<<]^La$CJNN TM 8(.$ p# )<<]^)a$CJNN TM 9(/$ p# <<]^a$CJp$p Adresse destinataire!0@ &+D/^@ CJOJQJBOB Quotation1]^PO"P Quotation Double2]^TO2T Footnote Quotation3]^CJ@ @B@ Pied de page 4 C#<@R< En-tte5$ C#a$`d FGXYZxB !/<uJ D . \)Gv(5BR $!p&}&&&''R*_*r****++@17777P:e:{:;?BBCCDDMQ!QYQgQ)T>T^^'_F_\__```d#d;dFdGdHdWdXd]d^dad"00"00$000000000000000 00000000000x0x0x0x0x0x000x0x0x00x00x00 0 0 0 0(000(0 0(0(0(0x00000000080 0080x0 0@0x00@0@0 00P0P0P0P0x0`0`00`0`0`0`0`0`0`0`0`0`@50@0@50@00 )19yBKh`l7;=>?2f8:<@_l9 !"d!#G!04ad*05ad>*urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags PersonName  la Banque la CNUCED ProductIDhmnv7@(-15tw  IQ!"!&&`*d*r*v*w*~*--.".005577;;K>N>bAjA:FDFFFHHHHCIGI_QfQTTWWWW^^^^abHd^dad  22MMHd^dad3333)R*`***++q0A167:P:f:|:h;;>?BCCDDQ!QYQgQ)T>T^^F_\_``d#d;dFdHdJdTdVdXd\d^dadHd^dad| d} (̠~4tlv<@2rHN\ >S(<447 v&`'zdv]<  >%9p&'+c2'(&#Q@  E 8'I UnI ^[ ]c ^`.^`.^`.^`. ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo( ^`OJQJo(hh^h`. hh^h`OJQJo(0^`0.0^`0.0^`0.0^`0()h^`.0^`0()p0p^p`0()^`()p@ ^p`()h^`o(0^`0o(()p0p^p`0o(()p0p^p`0o(-0^`0o(()0^`0o(()0^`0o(-p0p^p`0o(()@ 0@ ^@ `0o(()h^`o(. 0^`0OJQJo(-^`.^`.^`.^`()^`()^`.0^`0()0^`0()7i7^7`i- 0^`0o(hH. 0^`0o(hH. 0^`0o(hH. 0^`0o(hH() 0^`0o(hH() ^`o(hH. 0^`0o(hH() p0p^p`0o(hH() p0p^p`0o(hH- hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH. hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH. hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH. hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH. hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH. hh^h`hH) ^`hH) 88^8`hH) ^`hH() ^`hH() pp^p`hH()   ^ `hH. @ @ ^@ `hH.   ^ `hH.O222247 22222 >%~~}}||222247 22222 >%~}|222247 22222 >%<'z&'+&'+&'+&'+8'I]c E^[UnI#Q@54H#*7bO/ &)&M:D'!I*6J`JQ9MxO.aqh'ChSq)w, {nXbpk&B(4S|>qZ*LjSv)Fg.1 oWp^4Z(aHv*Th^BadC#@[!`d@UnknownGz Times New Roman5Symbol3& z Arial?5 z Courier New"qh뻻EU0+EU0+!24ddd 3QH)0&) AID FOR TRADEakesson pillonelvd                 Oh+'0   < H T `lt|AID FOR TRADEakesson Normal.dot pillonelv2Microsoft Word 10.0@@$-@~kl-@~kl-EU՜.+,D՜.+,x4   ϲʹ - OMC+0d AID FOR TRADE Titre P*2j_PID_LINKBASE_AdHocReviewCycleID_EmailSubject _AuthorEmail_AuthorEmailDisplayName_PreviousAdHocReviewCycleID_ReviewingToolsShownOnceAZ0Aid for Trade DG Press Conference_21.11.07.docJanaina.Borges@wto.orgBorges, Janaina  !"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABDEFGHIJLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghijklmnoqrstuvwyz{|}~Root Entry Fv-Data C1TableKHWordDocument+SummaryInformation(pDocumentSummaryInformation8xCompObjj  FDocument Microsoft Word MSWordDocWord.Document.89q