ࡱ>  @ 0rbjbj +j0 \@@@8xL,\G($$$XXXCGEGEGEGEGEGEG$HR KDiG XXXXXiG $$4~G###X $ $CG#XCG##nD cF$ @ZNj@@ E CGG0GFDPK"^PK@cF tJ PK cF#XXXiGiG\\@|"H\\@Transcription de la confrence de presse du DG Deuxime Examen global de l'Aide pour le commerce 7 juillet, 13 heures Keith Rockwell Mesdames et Messieurs, bonjour. Bienvenue cette confrence de presse "compte rendu" avec le Directeur gnral, M.Pascal Lamy, et la Directrice gnrale adjointe, Mme Valentine Rugwabiza. Je tiens souhaiter tout particulirement la bienvenue nos amis d'Oman qui sont ici pour un sminaire de trois jours. Nous avons pris des dispositions spciales pour assurer une interprtation en arabe, qui sera sur le canal 4. Le Directeur gnral fera une brve dclaration liminaire et rpondra ensuite vos questions; nous aurons environ 30 minutes. Monsieur Lamy, s'il vous plat. Pascal Lamy Merci, Keith. Le but de cette runion d'information est de vous tenir au courant des principaux signaux manant de cet Examen global de l'Aide pour le commerce. Bien que la sance finale avec nos Membres n'ait lieu que cet aprsmidi, pour des raisons videntes de dlais pour les mdias, vous bnficiez d'une sorte de prfrence, mais, je vous en prie, ne le faites pas remarquer aux Membres. Valentine, qui a t la cheville ouvrire de cet Examen global de l'Aide pour le commerce, et moimme, nous tirons de ces deux journes quatre grands enseignements. Premirement, l'ouverture des changes fait partie des efforts que nous dployons pour soutenir et faciliter la sortie de crise pour les pays en dveloppement; c'est ce qui ressortait clairement, je crois, de la dclaration que le Secrtaire gnral de l'ONU a faite hier matin, lorsqu'il a inaugur cet examen global. Il s'ensuit directement que l'Aide pour le commerce est ncessaire pour qu'il y ait des changes. Nous devons donc continuer faire des efforts pour que le commerce soit possible, mais nous savons tous que, pour diverses raisons, nous avons besoin de l'Aide pour le commerce, c'estdire d'un soutien accru pour renforcer les capacits et crer des possibilits concrtes pour les entreprises et les individus. Deuxime leon: malgr la rcession, malgr les craintes que nous avions, tout comme de nombreux pays en dveloppement, rien n'indique que les donateurs vont rduire leurs engagements. Au contraire, et j'insiste, au contraire, nous avons eu plusieurs indications qui sont de bon augure pour l'avenir, mme si elles ne concernent pas encore l'ensemble du programme pour aprs 2010. Vous savez probablement qu'en 2005 nous avons obtenu des annonces de contributions au titre de l'Aide pour le commerce allant jusqu'en 2010. Nous devons maintenant regarder audel de 2010, mais nous avons dj reu plusieurs annonces de contributions allant audel de 2010. Le Japon a annonc hier une contribution de 12 milliards pour 20092011, soit 2 milliards de plus que pour la priode 20062008; ce n'est donc pas un simple renouvellement des engagements existants; c'est 2 milliards de plus. Le RoyaumeUni a annonc hier qu'il verserait 1 milliard par an au cours des trois prochaines annes, ce qui est plus que par le pass, et les PaysBas, qui sont un petit pays, ont annonc 550 millions par an rien que pour l'Aide pour le commerce. Cela s'ajoute au versement des contributions dj annonces. Si l'on prend quelques exemples pour voir qui a fait quoi par rapport ce qui a t annonc en 2005, on constate que les tatsUnis ont accord 2,2 milliards titre de don, soit 85% de l'engagement qu'ils ont pris Hong Kong, et il reste encore la priode 2009-2010. La Commission europenne et les tats membres de l'UE ont dj atteint plus de 95% de leur objectif, et nous sommes encore en 2009. Et le Japon a dj vers plus de 100% des montants annoncs HongKong, c'estdire environ 135%. Les chiffres que j'ai donns prcdemment s'ajoutent ceuxl; l'exercice de suivi consistait en partie voir si les engagements taient respects ou non; la rponse est clairement "oui", sans compter quelques signes positifs pour l'avenir. Troisime leon: ce qui se passe sur le terrain suscite un vif intrt, en particulier les trois exemples que nous avons choisis, savoir le Corridor NordSud en Afrique australe et en Afrique de l'Est, le projet pour la rgion du delta du Grand Mkong et le projet msoamricain en Amrique latine, qui sont trois exemples de ce que les techniciens appelleraient des corridors de transport, mais que les Ministres du commerce et les acteurs l'OMC appellent des corridors conomiques, parce que l'effet moteur de ces nouveaux rseaux sur le commerce rgional, qui augmente dans la plupart du temps, est dj vident dans le delta du Grand Mkong, est encore venir pour le Corridor NordSud en Afrique, qui n'en est qu' ses dbuts, et commence dj se manifester dans le projet msoamricain. Voil trois bons exemples du passage du programme initial, qui tait le programme de l'Aide pour le commerce de 2005, au nouveau programme qui concerne la mise en uvre. Quatrime message: il y a des signaux assez clairs sur la faon dont nous devrions procder aprs ce deuxime examen global. Premirement: mettre davantage l'accent sur l'valuation; nous savons tous que l'valuation de l'incidence de l'aide publique au dveloppement, qu'il s'agisse d'une aide proprement parler ou de prts des conditions de faveur, pose un problme de mthode, mais l'vidence nous devons approfondir cette question pour que les donateurs et les bnficiaires soient davantage parties prenantes, ce qui se produira si l'valuation met en vidence l'incidence globale sur la croissance du commerce, la rduction de la pauvret, l'galit des sexes, l'intgration et bon nombre d'autres questions. La deuxime dimension, sur laquelle nous devons clairement nous concentrer l'avenir, est la dimension rgionale: plusieurs annes d'exprience ont montr que la plupart des programmes ou projets d'Aide pour le commerce ont un caractre purement national. commencer, bien entendu, par les grandes infrastructures, qu'il s'agisse des rseaux routiers, ferroviaires ou nergtiques, mais c'est galement vrai dans des domaines plus abstraits, comme les normes sanitaires et phytosanitaires ou la facilitation des changes, car l'vidence il est inutile, si vous tes un pays sans littoral, d'ouvrir vos frontires ou vos bureaux de douane aux points d'entre 24 heures sur 24, au lieu de les fermer la nuit, si votre voisin n'en fait pas autant. Ensuite, en ce qui concerne la participation du secteur priv, nous devons bien videmment faire mieux; nous avons commenc examiner cette question avec les Ministres et avec nos collgues des institutions financires pour savoir si la participation du secteur priv doit rester, en quelque sorte, dcentralise, c'estdire par projet, par pays ou par rgion, ou si l'on essaye de faire quelque chose de plus visible, qui serait li au suivi de l'OMC. Nous devons y rflchir. Enfin, l'importance croissante de la dimension SudSud. L'Aide pour le commerce est ne en 2005 et l'ide tait que: "c'est une question NordSud". Or, il ne s'agit pas seulement des donateurs riches donnant plus d'argent 1millier de pays pauvres pour le renforcement des capacits commerciales. Entre-temps, nous avons vu des pays comme la Chine et le Brsil intervenir trs activement. C'est aussi vrai dans des rgions comme l'Asie du SudEst o, par exemple, la Thalande, le Viet Nam et le Cambodge aident le Laos rformer son rgime commercial, accrotre l'ouverture de son commerce et poursuivre son processus d'accession l'OMC. Cette dimension SudSud est videmment trs importante, notamment pour la fourniture d'une assistance technique. Bien souvent, les pays qui sont passs trs rcemment par ces processus sont mieux mme d'aider ceux qui sont encore dans la phase initiale s'attaquer aux problmes les plus difficiles. Enfin, il y a un quatrime message qui est convergent, comme l'ont probablement remarqu ceux qui taient prsents hier matin la sance d'ouverture avec toutes les organisations financires, les banques rgionales, la Banque mondiale et le FMI. Il s'agit d'un appel trs fort la conclusion du Cycle, et j'emprunterai Cham Prasidh, le Ministre du commerce extrieur du Cambodge, la petite phrase qu'il a dite hier, savoir que le Cycle de Doha et l'Aide pour le commerce sont comme des siamois indissociables, chacun n'tant qu'une moiti, et seul un Cambodgien peut parler de jumeaux siamois comme il l'a fait. Keith Rockwell Nous allons maintenant passer aux questions. Veuillez indiquer votre nom et votre organisme de presse. Ne posez qu'une question, aussi brve que possible, pour que nous puissions prendre le plus grand nombre de questions. Premire question, John Zarocostas. John Zarocostas Bonjour, Monsieur Lamy. Je me demandais si vous pourriez prciser o va le Cycle et quand il finira, selon vos projections. Nous avons vu des articles indiquant qu'il pourrait s'achever la fin de 2010. C'est radicalement diffrent de ce que nous vous entendons dire depuis trs longtemps. Pourriezvous dire ce qui vous a amen reporter l'achvement du Cycle la fin de 2010? Merci. Pascal Lamy Ce qui est important, en ce qui concerne la date laquelle nous pourrons achever la ngociation, ce n'est pas ce que je dis. C'est ce que disent les Membres de l'OMC et les ngociateurs. C'est le vritable test de leur volont politique qui, nous le savons tous, doit ensuite se traduire par un pouvoir de ngociation et par la capacit de faire des compromis afin de clore les quelques questions restant rgler. Je pourrai probablement vous rpondre plus clairement vendredi sur cette question, aprs les discussions du G8 et du G8+5 sur le commerce. Keith Rockwell Jean-Paul. Vous avez le parole. Allez-y. Jean-Paul Hoareau de Montrose Hier vous avez beaucoup insist dans votre discours d'ouverture sur le rle du secteur priv, vous venez de le souligner encore une fois ce matin. Est-ce que vous pouvez dfinir un petit peu plus largement ce que vous comprenez par le secteur priv? Est-ce que c'est l'institutionnel ou alors c'est vraiment les hommes d'affaires et si c'tait les hommes d'affaires, il va s'en dire que malheureusement dans la plupart des pays qui sont concerns par l'Aide au commerce, notamment les pays d'Afrique, le secteur priv est trs absent pour ne pas dire trs pauvre. Pascal Lamy Encore ce n'est pas ce que nous pensons tous les deux l-dessus qui est le plus important. On est l pour aider, pour driver. Ce qui est sr, et Valentine pourra dire ventuellement un mot de ce qui est apparu hier la session qui a t ddie au secteur priv, la fin du compte tout a c'est pas des tats qui commercent, ce sont les entreprises. Il n'y a pas de doutes sur le fait que le rsultat final il est entre les mains d'entrepreneurs. La question c'est est-ce que dans notre effort de monitoring - qui consiste exercer une pression politique, qui consiste mettre sur la table suffisamment d'lments concrets de comment les dcisions politiques qui ont t prises se traduisent par effectivement des programmes et du funding - est-ce qu'on a besoin d'associer dans ce systme de monitoring un composant business? L on a plusieurs choix, on peut trs bien considrer que dans la mesure o tout a dpend normment de ralits locales et o on ne peut pas traiter de la mme manire l'Amrique latine, certaines rgions d'Afrique et certaines rgions d'Asie, c'est une dimension qui n'est prendre en compte qu'au niveau disons national ou rgional. On peut aussi considrer que, et ce sont des suggestions qui ont t faites, par exemple certains secteurs, une approche sectorielle business se prterait assez bien une approche globale. Valentine pourra donner un exemple. Deuximement on nous l'a dit aussi hier il y a un certain nombre de fondations prives qui sont dans l'Aide au dveloppement pour des raisons qu'on pourrait associer aux responsabilits ou autres et qui ont peuttre leurs moyens. Il faut que l'on creuse a mais votre point de dpart est juste, c'est trs htrogne. Je suis sr que Fedex ou UPS ou toute grande compagnie internationale de shipping va assez vite voir son intrt parce que "Aid for Trade", a marche. C'est peut-tre moins vident mais on a aussi l'avantage de bnficier de l'exprience du Centre du commerce international et PatriciaFrancis et ses troupes ont t trs prsentes dans toutes ces discussions parce que l on a tout prs de nous, si je puis dire, une exprience concrte. Valentine tu veux complter? Valentine Rugwabiza Quand on parle de ce qui est ressortit hier des Membres, c'est qu'en parlant de secteur priv des pays en voie de dveloppement, le secteur priv qui tait cibl tait celui des petites et moyennes entreprises. a c'tait le groupe qui les intressait plus particulirement. Et ce groupe l, il est apparu clairement, que son implication est dpendante de sa propre capacit s'impliquer, tre impliqu aussi bien dans la mise en uvre que dans l'valuation. Et cette capacit est limite par l'accs au financement de ce secteur priv. Et cet accs au financement a t identifi hier dans la session du secteur priv comme un secteur sur lequel il va falloir concentrer les efforts dans les annes venir. Maintenant il est clair qu'il y a aussi un potentiel norme qui reste inexploit comme le disait M.Lamy dans les fondations prives et aussi dans les multinationales qui ont un savoirfaire, qui ont la capacit d'un certain transfert de savoirfaire dans leurs relations d'affaires avec le secteur priv des pays en voie de dveloppement. Cela presse aussi un potentiel explorer qui est assez norme. Les fondations ont, en plus de ce savoir-faire, la prdisposition, si vous voulez, un investissement qui n'aura des retours que sur un long terme. Donc a ce sont des choses sur lesquelles nous allons concentrer nos efforts, faciliter les efforts des Membres au courant des annes venir. Keith Rockwell Oui, nous allons prendre la question de la personne qui se trouve derrire John puis nous passerons Laura. Question (traduite de l'arabe) Je viens d'Oman. Nous sommes heureux d'tre ici, en prsence de M.Lamy. Vous avez parl d'un ralentissement de l'conomie d'environ 10pour cent et, en ce qui concerne l'Aide pour le commerce dont vous avez parl hier, quoi estelle destine exactement? Pascal Lamy Premirement, les 10pour cent dont j'ai parl sont une prvision de l'OMC pour le commerce. Il est maintenant prvu que le volume du commerce international en 2009 diminuera de 10pour cent par rapport 2008. Il ne s'agit pas de l'ensemble des conomies, mais de la contraction du commerce mondial qui, pour diverses raisons, est beaucoup plus forte que celle des conomies, Dieu merci. L'Aide pour le commerce est la composante de l'aide internationale au dveloppement qui est destine soutenir le renforcement des capacits commerciales des pays en dveloppement. Cela part d'une considration trs simple, savoir que l'activit centrale de l'Organisation mondiale du commerce est l'ouverture des changes, ce que nous faisons pour l'essentiel avec les rglements que nos Membres ngocient et que nous faisons appliquer avec eux, en tranchant les litiges en cas de besoin, et cela s'accompagne d'une sorte d'assistance technique lie au commerce. Cela est fort bien. Il en rsulte des rgles qui contribuent l'ouverture du commerce et qui placent les Membres sur un pied de plus grande galit dans les changes, en abordant la question des subventions, celle des mesures correctives commerciales et ainsi de suite. Mais si vous n'avez pas la capacit de production, si vous n'avez pas les infrastructures, si vous ne pouvez pas atteindre facilement un port qui ne soit pas encombr et si votre objectif est d'exporter des mangues, alors vous pouvez toujours cultiver des mangues mais, si vous n'avez pas tout cela, vous ne pourrez pas les exporter. C'est l qu'intervient l'Aide pour le commerce; elle est base sur des projets, des programmes, des priorits qui sont dfinis par les pays et que les donateurs la Banque mondiale, le FMI, le Fonds europen de dveloppement, l'USAID, l'IMCC, le Systme japonais d'aide internationale doivent financer. C'est donc en cela que consiste l'Aide pour le commerce. Le lien entre la crise et l'Aide pour le commerce rside videmment dans le fait que la crise est, espronsle, court terme et l'Aide pour le commerce est moyen ou long terme. Ces projets, ces programmes prennent souvent deux, trois, quatre ou cinq ans et, pour cette raison, nous devons veiller ce que leur financement ne soit pas affect par la crise parce que cela serait une sorte de double chec pour les pays en dveloppement, qui souffrent dj d'une crise dont ils ne sont pas responsables mais dont ils auraient encore plus de mal sortir si leurs propres investissements taient aussi touchs. Keith Rockwell Nous allons passer Laura puis nous reviendrons vous, monsieur. Laura Macinnis Bonjour, Monsieur le Directeur gnral. Je me demandais si vous pourriez prciser quel sera votre message au G-8 en ce qui concerne le commerce et le Cycle de Doha. Pourriez-vous nous indiquer ce que vous direz quant la possibilit d'achever le Cycle en 2010? Et si cela devait tre l'objectif, qu'est-ce qui devrait se passer cette anne, selon vous, pour que cela soit possible? Pascal Lamy Je ne rponds jamais une question commenant par "si". C'est une rgle que m'a apprise JacquesDelors lorsque j'tais trs jeune: ne jamais rpondre une question commenant par "si". Mon message au G-8 sera trs semblable celui que j'ai adress au G-20 Londres, avec quelques modifications compte tenu de ce qui s'est pass depuis. Sur le plan du commerce, qui est ma spcialit, j'ai mon opinion sur ce qui reste faire, mais cela incombe d'autres. Premirement, il faut continuer lutter contre les tentations protectionnistes qui existent bel et bien. On l'a fait assez bien, malgr des drapages dont tmoigne notre rapport de suivi, et ce n'est pas un hasard si ce rapport a t publi la semaine dernire c'est pour que chacun puisse valuer prcisment la situation au moment du G-8. Alors sachez que le combat continue et, vu qu' mon avis le pire de la crise en termes sociaux est encore venir, donc que le pire de la crise en termes politiques est devant nous car c'est une crise conomique, sociale et politique, l'preuve de rsistance du systme de l'OMC, en tant que systme empchant le protectionnisme massif, est encore venir. Deuximement, si l'on veut vraiment maintenir l'ouverture du commerce, on doit comprendre, comme le sait chaque ngociateur commercial, que la meilleure faon de conserver un commerce ouvert est de continuer l'ouvrir. D'o l'urgence renouvele de conclure le Cycle, ce qui est maintenant le message unanime des pays en dveloppement. L'une des consquences de la crise est que la contraction du commerce touche plus durement les pays en dveloppement que les pays dvelopps, pour la raison simple que le commerce reprsente une plus grande part de leur conomie de sorte qu'il a invitablement une plus grande importance qu'auparavant, et il est encore plus urgent de renouveler la police d'assurance contre le protectionnisme, de la renforcer, ce qui est l'objectif fondamental du Cycle, pour mieux servir l'avantage comparatif des pays en dveloppement. Souvent, c'est quand les pompiers sont la porte que les gens pensent qu'ils devraient payer un peu plus pour leur assurance. L'esprit se concentre alors sur les dangers rels. Troisimement, l'Aide pour le commerce; je ne vais pas rpter le message de cette confrence, qui s'adresse aussi au G-8; le moment choisi n'est pas une pure concidence. Et quatrimement, il faut continuer huiler les rouages du financement du commerce, d'o le lancement hier du Fonds mondial de liquidits avec la Banque mondiale, et avec un certain nombre de pays ayant des banques commerciales, qui se sont associs l'initiative parce que le court terme, comme vous le savez tous, est un problme majeur, notamment pour les pays mergents. Tels sont, pour l'essentiel, les quatre messages que je voudrais faire passer. En ce qui concerne la date d'achvement du Cycle, encore une fois attendons que les dirigeants en aient discut; ce n'est pas moi de le dire un jour ou deux jours avant. Je serai l-bas jeudi et vendredi et je leur ferai un rapport. J'en discuterai avec eux, ils en discuteront entre eux, alors laissons la question en suspens pour le moment. Keith Rockwell Nous avons le temps de prendre deux autres questions. Monsieur ici, puis lbas. Je vous en prie, Monsieur. Question traduite par l'interprte de l'arabe Monsieur le Directeur gnral, vous avez parl d'une augmentation du financement dans le systme mondial pour encourager le commerce, mais pour que cela se produise, il faut viter que la crise que nous subissons actuellement se rpte. Des discussions sontelles engages avec les organisations internationales et rgionales pour empcher qu'une telle crise se reproduise? Je vous remercie. Pascal Lamy Ma foi, la rponse est oui, mais ce n'est pas sous la houlette de l'OMC. Je pense que toutes les personnes prsentes connaissent mon analyse de la crise, savoir qu'elle est due principalement, sinon exclusivement, l'absence de rglementation internationale du systme financier, qui s'est hypertrophi et hypermondialis. Je crois savoir, et j'ai entendu dire Londres, lorsque j'assistais au Sommet du G20, que des dirigeants du G20 et plusieurs organisations internationales spcialises dans ce domaine, que ce soit le FMI ou le Forum de stabilit financire, s'emploient combler cette lacune, ce grand vide rglementaire dans le systme international qui est irrationnel bien des gards; je crois savoir qu'ils uvrent en ce sens, mais cela n'est pas pilot par l'OMC. Nous avons un systme international dans lequel la sant, les tlcommunications, le travail et le commerce relvent d'instances distinctes. Une rglementation financire srieuse ne peut tre tablie que par des personnes qui connaissent ce domaine et qui sont en mesure de ngocier, d'appliquer et, si ncessaire, de contester et d'expliquer les rgles qu'ils adopteront, si tout va bien, mais, mon avis, nous n'en sommes pas encore l. Keith Rockwell Dernire question, s'il vous plat. Shabai Gold Vous avez parl de l'Aide pour le commerce, mais vous avez mentionn aussi les rpercussions sociales et vous avez dit que l'on craignait que celles-ci ne conduisent une sorte de protectionnisme. Quelles recommandations feriez-vous aux pays qui pourraient se trouver dans cette situation pour viter que la crise conomique ait un impact social qui provoquerait une raction protectionniste? Pascal Lamy Sur ce point, ma rponse est la mme que celle de Juan Somavia, bien qu'il soit la tte d'une organisation qui s'occupe des questions sociales alors que je dirige une organisation qui s'occupe des questions commerciales. Le Sommet de l'OIT, qui s'est tenu Genve il y a quelques jours, a adopt la mme position que nous sur le commerce, ce qui n'a rien d'tonnant, et la consigne de l'OIT concernant le programme d'action mondial est de "combattre le protectionnisme et conclure le Cycle de Doha". Le systme est donc maintenant un peu plus cohrent qu'il ne l'tait avant. Cependant, de mon point de vue, et cela n'est pas nouveau (j'ai toujours pens qu'il y avait un lien troit entre l'ouverture du commerce et le soutien de l'opinion publique cette ouverture et la qualit du systme social et ce, pour une raison simple qui est, comme nous le savons tous, que l'ouverture commerciale rorganise le tissu social et conomique, ce qui ne se fait pas sans heurt) c'est, terme, un avantage, mais comme beaucoup de choses dans la vie, c'est la somme d'lments positifs et d'lments ngatifs. Et, parmi ces derniers, il y a, sur le plan social, les problmes de qualifications, de rmunration, de reconversion et de dlocalisation. Les gains d'efficacit gnrs par le commerce international ne sont donc pas indolores. Si l'on considre le lien tabli par l'opinion publique entre la qualit des systmes sociaux et l'attitude favorable au commerce, la corrlation est absolument vidente. Il y a certes quelques exceptions, mais la corrlation est vidente. La question est, bien sr, de savoir qui peut se permettre une protection sociale car celleci est coteuse et ncessite une redistribution des systmes, des rglements, dont certains peuvent tre perus par les entreprises comme une entrave leur flexibilit, car s'ils limitent, disons, la libert d'embaucher et de licencier, alors ils constituent un point de friction dans une conomie de march fonctionnant de manire parfaitement transparente. On peut dire la mme chose du chmage, de la formation, de l'ducation, etc. En fin de compte, l'exprience montre qu'il est plus facile de mettre en place un systme de sant quand on est riche que quand on est pauvre. Il y a quelques exemples, que Valentine doit connatre, dans son pays d'origine un PMA qui a agi vigoureusement pour mettre en place un systme d'assurance maladie pour sa population. J'ai vu peu d'exemples de ce genre. Par consquent, comme l'a soulign hier Juan Somavia, la runion de l'ECOSOC laquelle j'ai aussi particip, nous devons nous proccuper de cet aspect de la crise, non seulement en priode de crise, mais aussi en temps normal, et de mon point de vue, plus nous pourrons remdier la souffrance sociale plus l'conomie mondiale sera efficiente, et nous en aurons un peu l'occasion, par exemple, dans le domaine de l'environnement, si le Sommet de Copenhague aboutit un accord sur la rpartition de la charge des missions de carbone, ce qui aura des consquences plus importantes pour certains secteurs que pour d'autres. Cela crera des emplois "verts", mais dtruira des emplois "orange", ce qui, l encore, ne se fera pas sans douleur. mon avis, ce lien existe bel et bien; il est vident en priode de crise, bien que certains aient des filets de protection sociale et d'autres pas, et il devrait tre vident aussi dans des temps que j'espre meilleurs, mais tout compte fait, pour le moment, la meilleure scurit sociale pour de nombreux pays en dveloppement est la scurit de leur commerce. Nous souhaiterions qu'ils aient plus que cela pour amortir le choc de la crise, mais telle est actuellement la ralit pour nombre d'entre eux et c'est pourquoi il y a urgence. Pour conclure, je pense que cet Examen global de l'Aide pour le commerce a t clairement marqu par cette urgence, par rapport au premier examen global, qui a eu lieu en novembre 2007, dans une priode relativement plus calme. Cette fois, les gens commencent voir qu'il se passe des choses et considrent que c'est une contribution importante pour sortir de la crise, ce qui la rend, mes yeux, encore plus pertinente. Je vous remercie de votre attention. Rockwell/ Merci tous. __________ PAGE 1 -  PAGE 2 - 5642 /9nopuvwxo I Q X Y 2 3 < ? 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