ĐĎॹá>ţ˙ –˜ţ˙˙˙”•˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙ěĽÁq ż˘bjbjt+t+ ›ČAAœă˙˙˙˙˙˙]ŕŕŕü4444ˆˆˆˆhđDˆJ8ö|4°Lüüü×Z1l88888888$@9ô4;584Ő××ŐŐ58—44üüŰ|———ŐŽ4ü4ü8hř¤44Ő8—(—ż!Â--ź 448üH4 ň^Óx…ˆˆc4é7& Organisation Mondiale du Commerce RESTRICTED DOCPROPERTY "Symbol1" WT/TPR/G/108 30 octobre 2002 (02-5915)Organe d’examen des politiques commerciales Original: espagnol EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES  DOCPROPERTY "Country" \* UPPERVENEZUELA Rapport du gouvernement  Conformément ŕ l'Accord établissant le Mécanisme d'examen des politiques commerciales (Annexe 3 de l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce), la déclaration de politique générale présentée par le gouvernement vénézuélien est reproduite ci-aprčs.  ADVANCE \y 700  Note: Le présent rapport est un document ŕ diffusion restreinte qui ne doit pas ętre communiqué ŕ la presse avant la fin de la réunion de l'Organe d'examen des politiques commerciales portant sur le Venezuela. TABLE DES MATIČRES Page INTRODUCTION 5 I. ENVIRONNEMENT DE LA POLITIQUE COMMERCIALE ET ÉCONOMIQUE 5 II. ÉVOLUTION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE de 1996 ŕ 2002 8 A) La Communauté andine 9 B) Le Groupe des Trois 10 C) LA participation au processus d'intégration latino-américaine (ALADI) 10 D) Le Mercosur 11 E) Les pays des Caraďbes 11 F) Le Venezuela et les pays tiers 11 G) La Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) 11 III. MESURES DESTINÉES Ŕ ENCOURAGER L'INVESTISSEMENT 11 IV. POLITIQUE VISANT Ŕ FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION 12 V. PERSPECTIVES EN MATIČRE DE POLITIQUE COMMERCIALE 14 Introduction Depuis le premier examen de sa politique commerciale en 1996, le Venezuela s'est vu dans l'obligation de procéder ŕ des réformes structurelles en matičre économique et commerciale, en veillant ŕ respecter, comme il se doit les Accords de l'Organisation mondiale du commerce. Dčs lors, de profonds changements ont été opérés de maničre générale, parmi lesquels la promulgation d'une nouvelle Constitution en 1999, texte qui sert ŕ définir le systčme politique, économique et social du pays et dans lequel sont garantis la libre concurrence, l'égalité de traitement des investisseurs et le respect des accords internationaux ratifiés par la République. Le modčle économique défini dans la Constitution de 1999 s'oriente vers la recherche d'un systčme de production diversifié et compétitif; il est basé sur le rôle prépondérant de l'initiative privée, associée ŕ la présence de l'État dans des secteurs stratégiques, ainsi que sur la participation des investissements privés au développement en aval du tissu industriel, afin de garantir le développement et la protection de l'économie sociale, et constitue une stratégie visant ŕ démocratiser le marché et le capital. Avec la mise en œuvre des mesures économiques adoptées en février 2002 a été entamé un processus d'adéquation progressive des différentes politiques macro-économiques, afin d'améliorer la qualité de vie des Vénézuéliens de maničre durable et de s'attaquer au problčme de la pauvreté et des inégalités sociales auquel est aujourd'hui confronté le pays. Malgré l'orientation en faveur d'une répartition équilibrée des avantages économiques entre tous les acteurs de la société, la démocratie a été mise en péril les 11, 12 et 13 avril 2002, suite ŕ un coup d'État mené contre le Président constitutionnel M. Hugo Rafael Chávez Frías. Ces événements ont eu une incidence extręmement négative sur les variables macroéconomiques du pays et ont obligé le pouvoir exécutif ŕ prendre des mesures en matičre économique et sociale pour tenter de freiner la chute du produit intérieur brut, de regagner la confiance des marchés internationaux et de mettre un terme ŕ la dégradation des indices de pauvreté de la population vénézuélienne. Il est important toutefois de dire clairement que la participation ŕ la mondialisation et les avantages liés ŕ un systčme de commerce transparent et équitable sont des principes de base inscrits dans l'ordre juridique vénézuélien, et que l'intégration totale du pays dans l'économie mondiale constitue un objectif primordial pour améliorer les conditions de vie de la population. Le Venezuela souhaite souligner qu'il conçoit le commerce comme un instrument de sa politique en faveur du développement économique, raison pour laquelle il cherche par son action sur la scčne commerciale internationale ŕ faire reconnaître sa situation de pays en développement et son droit légitime de poursuivre activement des politiques destinées ŕ favoriser le développement économique, ŕ promouvoir la justice sociale et ŕ éradiquer la pauvreté, tout en respectant ses engagements internationaux ainsi que le principe de non-discrimination. Le présent document comprend cinq parties: i) Environnement de la politique commerciale et économique; ii) Évolution de la politique commerciale de 1996 ŕ 2002; iii) Mesures destinées ŕ encourager l'investissement; iv) Politique visant ŕ favoriser le développement de la production; v) Perspectives en matičre de politique commerciale. ENVIRONNEMENT DE LA POLITIQUE COMMERCIALE ET ÉCONOMIQUE Au début de l'année 1996, le Venezuela a mis en place un programme d'ajustement macroéconomique appelé "Agenda Venezuela", qui vise principalement ŕ rétablir les équilibres extérieurs et ŕ parvenir ŕ un rythme de croissance soutenu, ainsi qu'ŕ mieux intégrer son économie dans les courants d'échanges mondiaux de biens et de services. Le programme avait pour but de stabiliser l'économie vénézuélienne, d'oů le recours ŕ des politiques visant ŕ limiter la demande en luttant contre le déficit budgétaire et en resserrant la politique monétaire. Dans un premier temps, ce programme a eu une forte incidence sur le niveau général des prix, par suite de la libéralisation des prix relatifs, ce qui a fait grimper l'inflation au niveau le plus haut jamais enregistré, soit 103,2 pour cent en 1996. Malgré cette incidence sur le niveau général des prix, le PIB n'a pas enregistré un recul marqué (ŕ peine 0,2 pour cent), ce qui s'explique, d'une part, par le recul de la consommation et des investissements et, d'autre part, par la bonne tenue des exportations, principalement dans le secteur pétrolier. Du fait d'une forte augmentation de la main-d'œuvre, ŕ un niveau supérieur aux niveaux de l'emploi, le taux de chômage pour décembre 1996 a atteint 12,4 pour cent; il n'existe pas de données disponibles sur l'emploi dans le secteur informel pour cette annéelŕ. Au cours de 1997, l'élaboration de la politique économique a continué de s'appuyer sur les lignes directrices fixées dans l'"Agenda Venezuela", point de départ du travail législatif qui a permis de réaliser des avancées concrčtes dans le programme de réformes structurelles. Il convient d'attirer l'attention sur le processus de renforcement du secteur financier national, tant public que privé. Dans le secteur public, le Venezuela a procédé au renforcement institutionnel des organes de régulation et de surveillance du systčme financier national tandis que, dans le secteur privé, il vendait les banques qui avaient été absorbées lors de la crise de 1994, avec pour conséquence une présence de plus en plus grande des banques étrangčres sur la place financičre vénézuélienne. En décembre 1997, le taux de chômage s'élevait ŕ 10,6 pour cent et celui de l'emploi dans le secteur informel ŕ 47,7 pour cent. En 1998, le principal facteur ayant influé sur la tenue de l'économie a été l'environnement international, qui a considérablement entravé l'accčs aux sources de financement extérieures pour les économies émergentes en général; dans le cas du Venezuela, cela c'est traduit par la chute des prix des matičres premičres, y compris du pétrole, ce qui s'est répercuté sur les agrégats fiscaux et extérieurs, de męme que sur les attentes des agents économiques vénézuéliens. Dans ces circonstances, la politique économique a cherché ŕ lutter contre les déséquilibres budgétaires ainsi qu'ŕ modérer les attentes des agents économiques, ŕ l'issue des élections qui se sont déroulées cette annéelŕ. L'évolution du niveau général des prix enregistré en 1998 reflétait la tendance au repli de l'économie vénézuélienne cette annéelŕ. L'inflation a atteint 29,9 pour cent, ce qui représente la progression la plus faible observée entre 1986 et 1998, résultat tant de la tenue de la demande que de celle de l'offre. Du côté de la demande, la réduction des dépenses publiques, tout comme l'influence des taux d'intéręt sur la consommation et les investissements, ont été des facteurs qui ont contribué ŕ faire diminuer les pressions inflationnistes; quant ŕ l'offre, elle a principalement contribué ŕ faire baisser le prix des importations, ŕ la suite de l'adoption en 1996 d'un systčme de fourchettes pour la fixation des taux de change. Le produit intérieur brut a enregistré une légčre progression de 0,2 pour cent, conséquence de la faible croissance du secteur pétrolier et du fléchissement des autres secteurs. La faible croissance du secteur pétrolier s'explique par l'offre excédentaire sur le marché pétrolier mondial, qui a influé directement sur les prix, et qui est essentiellement attribuable ŕ la crise des pays de l'Asie du Sud-Est. La contraction des autres secteurs de l'économie s'explique par la politique de réduction des dépenses publiques, motivée par la diminution des recettes pétroličres, ainsi que par les mesures économiques prises dans le but de limiter les effets sur l'économie du pays d'une situation internationale extręmement instable. Cela étant, le taux de chômage a légčrement progressé en décembre 1998 pour atteindre 11,0 pour cent, l'emploi dans le secteur informel s'élevant quant ŕ lui ŕ 49,8 pour cent. En 1999, on a observé, sur le plan international, des perturbations ŕ l'échelle régionale (Brésil, Colombie et Équateur) alors que, parallčlement, les pays de l'Asie du Sud-Est renouaient avec la croissance, participant ainsi ŕ la reprise de la demande mondiale et au rétablissement des prix du pétrole en cours d'année, aidés également en cela par la politique de limitation de l'offre mondiale de pétrole mise en œuvre par les principaux pays producteurs du monde. Par ailleurs, l'économie vénézuélienne a été touchée, avec une chute du PIB de 6,1 pour cent, en raison de la politique pétroličre axée sur le redressement du prix du baril, qui avait réguličrement baissé depuis la fin de 1997 pour atteindre des minima historiques au début de 1999. La tenue des autres secteurs de l'économie a été influencée par l'insuffisance de la demande globale et, en particulier, des investissements publics et privés. Dans ce contexte, la politique économique a été affectée par les déséquilibres tant des finances publiques que des comptes extérieurs, ce qui a rendu nécessaire l'application d'un ensemble de mesures d'urgence visant au rétablissement de l'équilibre dans ces deux secteurs. En ce qui concerne la politique budgétaire, il a été procédé ŕ une réduction des dépenses de l'ordre de 7,2 pour cent du montant fixé dans le budget. D'autres mesures ont entraîné l'application d'une taxe provisoire de 0,5 pour cent sur les crédits bancaires, ainsi que le remplacement de l'impôt sur les ventes de gros et sur la consommation de produits de luxe (ICSVM) par une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 15,5 pour cent, avec une base imposable plus large que celle de l'ICSVM. La Loi relative ŕ l'impôt sur le revenu a elle aussi subi une réforme importante, qui a consisté notamment ŕ appliquer le principe de résidence ŕ la notion de revenu imposable (introduisant ainsi dans la législation vénézuélienne la notion de "revenu mondial", ŕ partir de 2001, ce qui a facilité la signature d'une convention de double imposition avec les États-Unis). La tendance ŕ la baisse de l'indice général des prix observée depuis 1998 s'est poursuivie, celui-ci atteignant 20 pour cent. La tenue de l'IPC est la conséquence de la chute de la demande globale intérieure, ainsi que des restrictions budgétaires imposées cette annéelŕ. Les conditions économiques qui régnaient au Venezuela en 1999 ont fait grimper le taux de chômage ŕ 14,5 pour cent au mois de décembre, l'emploi dans le secteur informel s'établissant quant ŕ lui ŕ 52,4 pour cent. En ce qui concerne le secteur extérieur, la politique pétroličre menée par le Venezuela a cherché ŕ rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande mondiales de pétrole brut, qui s'était altéré depuis 1997. Dans ce contexte, le prix du pétrole a réguličrement augmenté tout au long de 1999, parce que les stocks accumulés par les pays consommateurs sont allés en diminuant et que la consommation de pétrole dans ces pays s'est maintenue. En 2000, l'équilibre extérieur a été maintenu, grâce ŕ la stabilité du prix du baril de pétrole, dans un contexte marqué par une légčre contraction de l'activité économique dans les pays industrialisés, ainsi que par l'achčvement du processus interne de réformes institutionnelles, politiques et constitutionnelles entamé en 1999. Le PIB a enregistré une croissance de 3,2 pour cent, soutenu par l'expansion du secteur pétrolier et des autres secteurs. Ce résultat est principalement le fruit de la forte stimulation de l'économie induite par la politique budgétaire nettement expansionniste menée en 2000, la croissance nominale des dépenses publiques ayant atteint 61,8 pour cent. Parmi les mesures fiscales mises en œuvre pour stimuler la croissance de l'économie vénézuélienne, le taux de la TVA a été réduit de 1 pour cent pour passer ŕ 14,5 pour cent. Un autre facteur a contribué ŕ la croissance observée cette annéelŕ, ŕ savoir la stabilité des taux de change, grâce ŕ laquelle la tendance ŕ la baisse de l'augmentation du niveau général des prix a pu se maintenir. La demande globale a enregistré une reprise importante, notamment la consommation publique et privée, bien que les investissements n'aient pas connu d'évolution similaire. L'indice général des prix a continué ŕ baisser réguličrement tout au long de 2000, pour passer ŕ 13,4 pour cent, soit le niveau d'inflation le plus bas observé depuis 1986. Les facteurs évoqués précédemment ont fait baisser le taux de chômage ŕ 13,2 pour cent en décembre 2000, pour un taux d'emploi dans le secteur informel de 53 pour cent. En 2001, la récession mondiale et le terrorisme ont modifié les perspectives qui s'offraient aux agents économiques. Alors que les économies avancées montraient déjŕ des signes de récession ou étaient sur le point d'entrer en récession (principalement les États-Unis et le Japon), les attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis ont finalement freiné la croissance de l'Union européenne, de l'Amérique latine et de l'Asie. La conjonction de ces facteurs a provoqué une chute de la demande mondiale de matičres premičres et de produits finis, ainsi qu'un ralentissement de l'activité économique, ce qui a créé une offre excédentaire sur le marché pétrolier international, avec l'effet qui s'en est suivi les prix. Cela étant, l'économie vénézuélienne a été affectée par la décélération de l'économie des États-Unis, du fait des liens commerciaux étroits qui les unissent. En raison des facteurs évoqués précédemment, le taux de croissance de l'économie du Venezuela a atteint 2,7 pour cent (mais ce résultat est mitigé, puisque le PIB du secteur public a reculé de 1,3 pour cent, tandis que celui du secteur privé progressait de 5,1 pour cent). Cette croissance s'est accompagnée d'une inflation de 12,3 pour cent, inférieure ŕ celle de l'année précédente, alors que la tendance ŕ la baisse du niveau général des prix amorcée en 1997 se poursuivait. Néanmoins, le taux de chômage a légčrement baissé pour passer ŕ 12,8 pour cent en décembre 2001, le taux d'emploi dans le secteur informel se situant ŕ 49,9 pour cent. Il est nécessaire, néanmoins, de compléter le tableau de l'évolution des variables macroéconomiques en faisant état de l'indice du développement humain (IDH) pour le Venezuela, lequel a enregistré une baisse spectaculaire ces derničres années: le niveau de vie de la famille vénézuélienne s'est détérioré de maničre alarmante. La pauvreté a modifié de façon marquée le tissu social du pays: sur les 5 millions de ménages que compte actuellement le Venezuela, 1 million ne disposent pas de revenus suffisants pour subvenir ŕ leurs besoins alimentaires, c'est-ŕ-dire que 1,3 million de ménages vivent dans l'extręme pauvreté. Améliorer les conditions de vie au Venezuela suppose de juguler et d'inverser cet impressionnant processus d'intensification et d'extension de la pauvreté auquel on a assisté ces derničres décennies. C'est pour cela qu'il a été nécessaire de mettre en place une série de mesures destinées ŕ réduire le fossé qui sépare les pauvres des autres. La stratégie visant ŕ réduire cette fracture sociale consiste ŕ mener ŕ bien une politique d'investissement social, tout en créant un environnement macroéconomique stable qui permette une croissance élevée du produit par habitant. Pour cela, le Venezuela a mis en œuvre des politiques orientées vers le développement de structures de production plus diversifiées et davantage créatrices d'emplois, qui suppose la participation des petites et moyennes industries et des microentreprises du secteur informel, des investissements réguliers et une amélioration des conditions d'accčs ŕ la formation et ŕ l'éducation. Tout cela s'inscrit dans le cadre d'un renforcement des institutions, qui vise ŕ créer un environnement propice au développement de la production et des affaires, afin de jeter des bases solides qui nous permettront de sortir de la pauvreté et de promouvoir le développement humain, par des politiques actives de développement. ÉVOLUTION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE de 1996 ŕ 2002 Le Venezuela a joué un rôle assez dynamique au niveau international en ce qui concerne sa politique commerciale. Il participe activement ŕ différents processus de négociations commerciales, que ce soit ŕ titre autonome ou dans le cadre d'un groupement d'intégration régionale, dont la Zone de libreéchange des Amériques (ZLEA), la Communauté andine et le Mercosur, la Communauté andine et l'Union européenne. ŕ titre individuel, le Venezuela gčre unilatéralement ses relations commerciales avec des pays tiers d'Asie, d'Afrique et d'Europe, par exemple, de męme que dans le cadre du G-15 et du G-77, oů l'on traite de thčmes économiques et commerciaux d'un point de vue politique. Conformément ŕ sa Constitution, le Venezuela œuvre ŕ la consolidation des processus d'intégration régionale et sous-régionale, dans l'optique de s'y insérer pleinement afin de parvenir ŕ son développement économique, d'améliorer le bien-ętre de sa population et de renforcer la capacité de négociation de la région vis-ŕ-vis des pays tiers ou des blocs économiques; il encourage également l'imbrication de ces mécanismes d'intégration et ceux des autres régions du monde. Compte tenu du processus de transformation politique et économique du pays, le gouvernement vénézuélien a orienté sa politique commerciale au cours des cinq derničres années vers une plus grande diversification de son offre ŕ l'exportation, tout en essayant de trouver de nouveaux marchés. Grâce ŕ cette stratégie, le Venezuela a pu ratifier ou faire amender divers instruments juridiques internationaux, qui constituent le cadre légal de régulation des échanges commerciaux, tout en respectant les principes et les rčgles fondamentales qui régissent le systčme commercial multilatéral institutionnalisé par l'OMC. Il convient de noter que, au cours de l'année 2000, le Venezuela a mis en œuvre intégralement l'Accord de l'Organisation mondiale du commerce sur l'évaluation en douane. La Communauté andine Des avancées ont déjŕ été réalisées dans le cadre de ce processus d'intégration. Parmi les plus importantes figurent la consolidation d'une zone de libre-échange, l'adoption partielle d'un tarif extérieur commun, le développement non négligeable des échanges intrarégionaux, l'augmentation de la part du secteur manufacturier dans les échanges intrarégionaux, l'amélioration des possibilités d'investissement, la diversification des relations avec l'extérieur, la consolidation d'un mécanisme de promotion des échanges et des investissements, ainsi que la consolidation d'une infrastructure juridique qui rend le processus d'intégration sous-régionale plus solide et plus fiable. En 1999, les Présidents des pays andins se sont donné pour objectif de créer un marché commun, au plus tard en 2005, ce qui signifie qu'ŕ la libre circulation des biens déjŕ réalisée au sein de la Communauté andine viendra s'ajouter ŕ cette date la libre circulation des services, des capitaux et des personnes. L'engagement de former un marché commun d'ici ŕ 2005 a été pris tant par le Venezuela que par les autres pays andins lors de différentes réunions des Présidents. Pour l'année 2001, il a été décidé formellement de se donner pour objectif de mettre en place un marché commun andin; il était entendu que l'union douaničre devait ętre améliorée par l'élaboration et l'adoption d'un tarif extérieur commun, la consolidation d'une politique agricole commune, l'adoption d'un régime commun en matičre de marchés publics, la libéralisation du commerce des services et, en temps opportun, l'harmonisation des réglementations respectives. Les échanges du Venezuela avec les pays andins se sont accrus considérablement; les produits ŕ forte valeur ajoutée au pays y occupent une place prédominante, ce qui n'est pas le cas de la plupart des exportations du pays vers le reste du monde; oů prédominent les matičres premičres. En outre, le marché andin s'est révélé ętre une excellente destination pour les nouveaux exportateurs, qui profitent des avantages qu'offrent la proximité géographique, la langue commune et des habitudes semblables. Le Groupe des Trois L'Accord de libre-échange du Groupe des Trois est entré en vigueur le 1er janvier 1995. Cet accord de complémentarité économique est dit de "nouvelle génération", parce qu'il traite non seulement du commerce des produits, mais aussi du commerce des services, de la propriété intellectuelle, des marchés publics et des investissements. En ce qui concerne le commerce des marchandises, il prévoit un programme de réduction linéaire et automatique des droits de douane, qui fera qu'au 1er juillet 2004 la plupart des produits relevant du tarif douanier seront effectivement exemptés de droits de douane. En outre, il instaure un traitement spécial pour les produits agricoles, les textiles et les vętements et le secteur automobile, compte tenu des sensibilités identifiées dans chacun des secteurs, pour lesquels une méthodologie de négociation est prévue. Afin de surveiller la mise en œuvre de l'Accord, le texte prévoit la création de comités et de groupes de travail dans les différents domaines qu'il régit, qui doivent se réunir au moins une fois l'an. En outre, l'évaluation générale de l'Accord est effectuée par une Commission administrative, composée des Ministres du commerce extérieur des trois pays, qui doivent se réunir tous les ans. Aprčs la ratification de l'Accord de libre-échange du Groupe des Trois, les négociations en instance dans les domaines des services généraux et des investissements se sont poursuivies et ont abouti ŕ l'établissement de protocoles; c'est ainsi que fin 2001 se sont achevées les négociations en vue de l'adhésion du Venezuela au Protocole sur les services financiers. LA participation au processus d'intégration latino-américaine (ALADI) i) Accord de complémentarité économique avec le Chili. L'Accord de complémentarité économique entre le Venezuela et le Chili (ACE n° 23), signé le 2 avril 1993, a pour principal objectif la formation d'une zone de libre-échange. Ŕ cette fin, prčs de 97 pour cent des produits relevant du tarif douanier ont fait l'objet de négociations, et il a été convenu d'un programme de libéralisation qui permet depuis 1999 l'importation en franchise de droits d'importation des produits originaires de chacune des parties. Les 3 pour cent restants ont été exclus de ce programme (Liste d'exceptions) et font actuellement l'objet de négociations entre les parties. ii) Accord de complémentarité économique avec le Brésil et l'Argentine. Le 4 juillet 1999, les pays membres de la Communauté andine et le Brésil ont conclu, dans le cadre de l'ALADI, un accord de complémentarité économique (ACE n° 39), instrument qui remplace les accords commerciaux que chaque pays andin avait conclus séparément avec le Brésil auparavant. Ultérieurement, en octobre 2000 et en juin 2001, certaines des préférences accordées ont été bonifiées et la gamme de produits bénéficiant d'un traitement préférentiel a été élargie. iii) Préférence tarifaire régionale (PAR). Depuis le 1er janvier 1995, le Venezuela a adopté cet instrument conclu dans le cadre de l'ALADI, qui établit un régime commercial préférentiel ŕ l'intention des pays membres de cette association, mais auquel ne participent pas les partenaires avec lesquels des accords de libre-échange ont été conclus (Communauté andine, Chili et Mexique). Le régime préférentiel tient compte du niveau de développement économique relatif des pays, principe inscrit dans le Traité de Montevideo, qui définit le cadre juridique de l'ALADI. Le Mercosur Les négociations menées conjointement avec la Communauté andine se poursuivent afin de conclure un accord de libre-échange entre les deux blocs, qui remplacera les accords commerciaux conclus par la Communauté andine avec l'Argentine et le Brésil, ainsi que ceux liant individuellement chaque pays andin au Paraguay et ŕ l'Uruguay. Les pays des Caraďbes Entre le Venezuela et Cuba existe un accord de complémentarité économique (ACE n° 40), conclu en septembre 1999, qui établit certaines préférences tarifaires ŕ l'égard des produits, ainsi que des disciplines dans des domaines tels que l'investissement, les technologies, les services et la propriété intellectuelle; il est entré en vigueur en aoűt 2001. C'est cette annéelŕ qu'a été lancée une nouvelle phase d'approfondissement et d'élargissement des préférences tarifaires, qui s'est soldée par la signature du premier Protocole modificatif, le 10 juillet 2002. Le Venezuela et les pays tiers Des accords commerciaux ont été conclus avec des pays d'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie. Ils ont été motivés par la volonté de promouvoir, de renforcer et d'accroître les courants d'échanges, d'attirer les investissements et de coopérer dans des domaines d'intéręt mutuel, ainsi que de faire jouer des mécanismes de promotion qui permettent de développer les activités commerciales et de faire connaître tant les possibilités du Venezuela que celles des autres pays signataires, sur la base de l'égalité des droits et d'avantages mutuels. En outre, certains de ces instruments accordent le traitement de la nation la plus favorisée pour les produits originaires des parties. Par ailleurs, le Venezuela a soutenu certains pays qui souhaitaient accéder ŕ l'OMC, en engageant avec eux des processus de négociations bilatérales destinés ŕ définir de part et d'autre les conditions d'accčs des produits et des services aux marchés. La Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) Le Venezuela a participé activement ŕ chacune des étapes du processus d'établissement de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), entamé en décembre 1994 et qui se poursuit actuellement. Afin d'élaborer les propositions qui ont été présentées, le Venezuela a mené des consultations avec le secteur public, le secteur privé et la société civile. Par ailleurs, le Venezuela inscrit sa participation aux négociations sur la ZLEA dans le cadre général de la Constitution de 1999, en partant du principe stratégique selon lequel le commerce est un moyen de parvenir au développement et au bien-ętre. Il a soutenu et lancé des thčmes d'importance majeure, comme le traitement des différences dans les niveaux de développement, particuličrement en ce qui concerne la libéralisation progressive des engagements en matičre d'accčs aux marchés, ou la compatibilité des engagements pris dans le cadre du systčme commercial multilatéral et de l'intégration régionale avec les résultats des négociations sur la ZLEA. Mesures destinées ŕ encourager l'investissement L'importance que le Venezuela accorde ŕ ce sujet est reconnue dans la Constitution de 1999, instrument juridique dans lequel les investissements de capitaux privés sont considérés comme une façon d'œuvrer au développement harmonieux de l'économie nationale; c'est pourquoi des dispositions importantes ont été prévues en ce qui concerne le traitement des investissements, pour que les capitaux privés, qu'ils soient nationaux ou étrangers, soient soumis aux męmes conditions, et favoriser ainsi la libre concurrence sur les marchés de capitaux. De plus, au cours de cette męme année, le Venezuela a pris le Décret-loi sur la promotion et la protection des investissements, qui a pour objet d'offrir aux investisseurs, tant nationaux qu'étrangers, des garanties fondées sur des critčres internationaux élevés en ce qui concerne leurs investissements; les dispositions du rčglement d'application adoptées ultérieurement en ce qui concerne les contrats de sécurité juridique font de ce décret-loi le principal instrument de promotion et de protection des investissements nationaux et étrangers au Venezuela. Ŕ ce cadre juridique sont venues s'ajouter des initiatives spécifiques en faveur de certains secteurs de l'économie: l'industrie pétroličre vénézuélienne, par exemple, a entamé son processus d'ouverture en 1997. Ce processus inclut des conventions d'exploitation pour la réactivation des sites de production (les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Norvčge, l'Allemagne, le Canada et l'Argentine étant les pays dont sont originaires les consortiums gagnants), des associations stratégiques pour la production de pétrole brut dans la Ceinture de l'Orénoque (Maraven-Conoco, Maraven-Total-Estatoil-Norsk Hydro et Corpoven-ARCO-Texaco-Phillips), le développement de l'exploitation du gaz naturel en haute mer (Projet Christophe Colomb et Plateforme Deltana) et des coentreprises pour le développement de Orimulsión Ž, auxquels s'ajoutent d'autres projets faisant appel ŕ des capitaux privés vénézuéliens et étrangers dans les domaines de la pétrochimie, du charbon et de la fourniture de services industriels. Par ailleurs, le processus d'ouverture du secteur des télécommunications s'est achevé en novembre 2000 par la promulgation de la Loi organique sur les télécommunications, ce qui a permis au Venezuela non seulement de faire de ce secteur l'un des secteurs les plus attrayants pour les investissements et les nouvelles technologies, mais aussi de satisfaire aux engagements multilatéraux qu'il avait pris en matičre de télécommunications de base. En ce qui concerne les accords d'investissement bilatéraux, il convient de souligner que, de 1996 ŕ aujourd'hui, dans le cadre de sa politique visant ŕ promouvoir les investissements et ŕ offrir des garanties élevées en matičre de protection des investissements étrangers, le Venezuela a négocié et conclu une série d'accords bilatéraux en matičre de promotion et de protection des investissements, dont 19 sont actuellement en vigueur, parmi lesquels dix ont été signés avec des pays du continent européen, le reste concernant des pays du continent américain. En outre, un autre ensemble important d'accords de ce type est en cours de ratification. Politique visant ŕ favoriser le développement de la production La politique industrielle vise ŕ accroître la part du secteur industriel dans le PIB, ŕ densifier le secteur industriel et ŕ créer des emplois productifs. Pour atteindre ces objectifs, un ensemble de stratégies convergentes visant ŕ créer des synergies avec le secteur privé a été défini, afin de susciter une dynamique d'ensemble qui se traduise par une augmentation du PIB et de l'emploi productif, par l'élaboration d'un cadre réglementaire qui offre transparence et sécurité juridique aux différents acteurs, et qui favorise la mise en place d'une infrastructure qui étayera les processus de production et de commercialisation au pays et ŕ l'étranger. Dans le domaine du développement industriel, l'accent est mis plus particuličrement sur la promotion de l'innovation et l'exportation de produits manufacturés, grâce ŕ un large consensus entre tous les acteurs de la sphčre économique: chefs d'entreprises et investisseurs, travailleurs, consommateurs et secteur public. Afin d'encourager l'amélioration des processus de production et des produits, en vue de pénétrer des marchés plus exigeants, tout en favorisant l'investissement productif et la création d'emplois, le Venezuela a prévu un ensemble de mesures, dont certaines visent ŕ améliorer l'infrastructure des services publics et la voirie, ŕ promouvoir les activités industrielles et les investissements, ŕ encourager les activités de recherche et développement, ainsi qu'ŕ inciter les grandes entreprises industrielles parvenues ŕ maturité ŕ apporter une assistance technique aux PMI, dans le but de moderniser le tissu industriel et de renforcer le programme "Antonio José de Sucre" pour les entrepreneurs et les chaînes de production. Au cours de l'année 2001, un cadre légal pour la promotion et le développement des PMI a été créé puis renforcé, de męme que le programme d'incitation destiné aux entrepreneurs. Compte tenu du fait que neuf entreprises industrielles sur dix au Venezuela sont des PMI, la nouvelle Loi sur les PMI établit un train de mesures destinées ŕ faciliter l'accčs au crédit et ŕ l'assistance technique pour ce type d'entreprises, ainsi qu'ŕ encourager la création d'associations stratégiques. En dépit des ressources naturelles abondantes dont est doté le pays, l'industrie de transformation a toujours eu de la difficulté ŕ avoir accčs aux matičres premičres pour diverses raisons, qui vont des préoccupations environnementales aux pratiques commerciales des entreprises publiques et privées. Afin d'encourager la transformation des matičres premičres, grâce au renforcement du secteur manufacturier, le Venezuela a pris des mesures afin d'éviter que les fournisseurs primaires ne se livrent ŕ des pratiques contraires ŕ la libre concurrence, ce qui suppose des contacts directs entre les entreprises en question et celles qui se heurtent ŕ des difficultés; il a également fait appel ŕ l'assistance technique d'organismes internationaux spécialisés dans la création de capacités de production et d'exportation, ainsi que dans tous les aspects du circuit de commercialisation international. Ces derničres années, on a vu se développer sur le marché intérieur de nombreuses pratiques de concurrence déloyale, parmi lesquelles la sous-facturation des prix et des quantités, la contrebande, les infractions contre les consommateurs, la contrefaçon de marques et le non-respect des normes de qualité et des normes sanitaires. Afin de lutter contre ces pratiques, le Venezuela a entrepris un programme d'informatisation des douanes qui s'achčvera en 2003. La Commission présidentielle contre la contrebande a également été créée. D'autres moyens ont aussi été mis en œuvre, tels que l'application stricte des rčglements techniques, l'utilisation par les douanes de prix de référence afin de surveiller leur évolution dans le monde et de réduire le plus possible les distorsions causées par les fraudes douaničres, le relčvement des droits de douane dans les limites des engagements que le Venezuela a consolidés dans le cadre de l'OMC, ainsi que l'ouverture d'enquętes en matičre de droits antidumping et de sauvegarde, entre autres, tout cela dans le strict respect des dispositions de l'OMC et des accords d'intégration commerciale. Enfin, dans l'optique d'accroître la participation de l'industrie aux marchés publics, le Venezuela a renforcé récemment le cadre juridique dans lequel s'effectuent les achats et les marchés publics, en cherchant tout particuličrement ŕ accorder des avantages commerciaux et financiers aux fournisseurs qui effectuent des opérations de transformation ou qui ajoutent de la valeur, de maničre ŕ créer des emplois dans le secteur structuré. PERSPECTIVES EN MATIČRE DE POLITIQUE COMMERCIALE Le Venezuela estime que les innovations résultant de la Constitution de 1999 ont jeté les bases d'un modčle économique productif et équitable qui lui permettra d'obtenir une croissance économique durable, de promouvoir la diversification de la production et d'arriver ŕ ętre compétitif ŕ l'échelle internationale dans un contexte macroéconomique stable, ce qui lui permettra de se réinsérer d'une maničre plus profonde et plus diversifiée dans le commerce international. Les défis auxquels fait face l'économie vénézuélienne en 2002 ne sont pas moins importants que ceux qu'elle a dű affronter jusqu'ŕ présent, ŕ savoir le caractčre extręmement fluctuant, des recettes fiscales et des dépenses publiques, la dégradation des services publics, l'accroissement du passif et l'insuffisance des recettes fiscales. La modification du régime de change et les mesures d'ajustement fiscal en vigueur depuis le 12 février 2002 offrent la possibilité de redresser le taux de change réel; toutefois, leurs effets tangibles ne se sont pas encore fait sentir dans l'économie vénézuélienne, pas plus que dans les courants d'échanges internationaux. En revanche, l'industrie manufacturičre subit encore les conséquences du ralentissement de la croissance, résultat de l'ancrage monétaire de ces derničres années, qui, conjugué aux effets de la récession mondiale et locale, a provoqué un fort recul des secteurs productifs. Cela étant, il n'est pas raisonnable d'espérer une reprise économique dans l'immédiat. C'est pourquoi il est impératif pour un pays en développement comme le Venezuela de poursuivre des politiques qui visent ŕ encourager la production nationale et les exportations, d'autant que la concurrence en matičre de commerce international devient extręmement difficile lorsque les grandes disparités qui existent entre les différents Membres du systčme commercial multilatéral ne sont pas bien prises en compte. Actuellement, le Venezuela espčre améliorer la compétitivité internationale des biens et les services produits dans le pays, étant donné que le secteur industriel national est en train de s'adapter au nouveau systčme, ce qui aura un effet sur les niveaux d'emploi, la production et la capacité d'exportation. Pour parvenir ŕ une croissance économique et ŕ un développement social durables, l'économie, actuellement tirée par le secteur pétrolier, devra pouvoir compter sur l'apport d'autres branches de production, dans le secteur agricole, le secteur manufacturier et celui des services, capables de créer un fort courant d'exportation vers les marchés internationaux, et cette expansion économique devra s'appuyer de maničre concertée sur les secteurs les plus compétitifs. La politique commerciale du Venezuela vise ŕ jeter des bases solides pour améliorer l'efficience et la productivité. Ŕ cette fin, le Venezuela plaide en faveur d'un systčme commercial multilatéral qui respecte les disparités, qui réduit substantiellement les mesures protectionnistes et qui soutient le développement des économies les moins favorisées, dans le but de parvenir ŕ l'équilibre général des droits et des obligations dans le cadre multilatéral. Le Venezuela devra poursuivre son processus de réformes en profondeur, afin d'adapter son cadre juridique en fonction des changements impressionnants qui résultent de la dynamique propre aux relations économique internationales. Il espčre donc que les objectifs inscrits dans les Déclarations ministérielles de Doha en ce qui concerne les politiques de développement seront atteints, parce qu'un monde oů les pauvres sont légion n'est pas un marché idéal pour le commerce des marchandises et des services. __________  Sans le Pérou qui n'y participera pleinement qu'en 2005.  Idem.  Les chaînes de production sont des espaces de concertation entre le secteur public et le secteur privé auxquels participent également les travailleurs et les consommateurs.  Petites et moyennes industries. WT/TPR/G/108 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 2 VENEZUELA WT/TPR/G/108 Page  PAGE 1 WT/TPR/G/108 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 14 Venezuela WT/TPR/G/108 Page  PAGE 13 %0456MNZ[\oy}Ťëě  IJZ[iÓŢáâ_`ď' * ¤ Ď Đ # $ VWî)ď)ţH IŚJ§JYQZQŒQQgYiY[[ś_ˇ_ `Ą`˘d¤dhhdrerü…ý…T†U†  Z [ \ ` b c úřôíëíëíëčëăăăăăßŮßëŐëßŮßÓÓÓÓÓŃĘĘČČÓÓČŃÓĘĘĘĘĆĘ6H* j0JU;:5: :>*mH>*mH jUCJ5 j5U:CJ,>* 5:CJ,N%012345\lmnoyýőőđŘ Îđ´čÎđđđœ0đđ$$–l4Ö+p# $$–l”ˆ˙4Ö+p# $d„ţ¤đ$$$–l4Ö+p#`$$$dh$%012345\]^lmnopqrstuvwyz{|}ŤżŔÁÂĂÄĹĆÇęë012345GHI\01DEJKLiŚáüdw”şď' m ¤ Ľ ˛ ł ? ĽÇéýýýűýýűýýůůůýűýůůůůůůůůůűýýűýýűőőőőőőőűýýűóńďďďíííííííďďďńëëĺÝŐÍ2  2  2    <?> HG  Pyz{|}ŤżŔÁÂĂÄĹĆÇęë01ß ÚÚĚ Úáľľľľľľ°­­°°­°G$G„ć˙$ $$–lÖ+p#$$ ĆÂ@$$–l”`˙Ö+p#$$ $$–lÖ0+p#12345GHI\01DEJKLiŚáüdwäâââßßŃÍââĘâČĹĹĹČČĂĂ˝Ă?„Š„vú?$>$H¤x $$–lÖĺ¸ Ö$$$–lÖÖĺŽ Öw”şď' m ¤ Ľ ˛ ł ? 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