ĐĎॹá>ţ˙ ěîţ˙˙˙čéęë˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙ěĽÁq żyžbjbjt+t+ eˇAA—J˙˙˙˙˙˙]$°°°tZZZZČ"DfœZAó„nXĆĆ Ć Ć Ć R'ô )üóóóóóóó$Ĺôôšö ,ó°*Ć Ć **,óŕ/°°Ć Ć nŕ/ŕ/ŕ/*ş°Ć °Ć ó$źŕz8źôź°°*óŕ/ŕ/ö48ŰČ°°óĆ l`e*ôr9ĂZZÂ+ňOrganisation Mondiale du Commerce RESTRICTED DOCPROPERTY "Symbol1" WT/TPR/G/119 30 juin 2003 (03-3358)Organe d’examen des politiques commerciales Original: français EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES  DOCPROPERTY "Country" \* UPPERSÉNÉGAL Rapport du gouvernement  Conformément ŕ l'Accord établissant le Mécanisme d'examen des politiques commerciales (Annexe 3 de l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce), la déclaration de politique générale présentée par le gouvernement du  DOCPROPERTY "Country" Sénégal est reproduite ci-aprčs.  ADVANCE \y 700  Note: Le présent rapport est un document ŕ diffusion restreinte qui ne doit pas ętre communiqué ŕ la presse avant la fin de la réunion de l'Organe d'examen des politiques commerciales portant sur le DOCPROPERTY "Country" Sénégal. TABLE DES MATIČRES Page I. GENERALITES 7 II. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE 7 1) Environnement économique général 7 2) Analyse de l’économie par secteur 9 i) L’Agriculture 9 ii) La pęche 10 iii) L’industrie 11 iv) Mines et Energie 11 v) Le tourisme 12 vi) Les télécommunications 12 vii) Le secteur informel 13 III. cadre de Formulation et de Mise en œuvre de la politique commerciale 13 1) cadre legislatif et reglementaire de la politique commerciale 13 2) Dispositif institutionnel de formulation et de mise en oeuvre de la politique commerciale 14 3) les instruments de la politique commerciale 19 i) Exercice de la profession Importateur / Exportateur 19 ii) Les restrictions quantitatives 20 4) Les mesures tarifaires 21 i) Tarif Extérieur Commun de l’UEMOA 21 ii) Les taxes intérieures 22 5) les mesures de défense commerciale 22 i) Loi n° 94-68 du 22 aoűt 1994 relative aux mesures de sauvegarde de la production nationale et des pratiques commerciales illicites 23 ii) Les normes de qualité 23 6) mise en œuvre des prescriptions de l’omc 24 IV. STRATEGIES DE dEVELOPEMENT et DE PROMOTION DES EXPORTATIONS Et des investissements 25 1) LA STRATEGIEs DE DEVELOPPEMENT et de PROMOTION DES EXPORTATIONS : (STRADEX) 25 2) La promotion des investissements 27 3) La stratégie de développement du secteur privé. 29 V. Assistance technique LIEE AU COMMERCE 30 1) MiSE EN ŒUVRE DU PLAN D’ACTION DU CADRE INTEGRE D’ASSISTANCE TECHNIQUE LIEE AU COMMERCE POUR LE SENEGAL 30 2) LE LANCEMENT DU PROGRAMME INTEGRE D’ASSISTANCE TECHNIQUE JITAP II ( 2003-2006) 32 ANNEXE: Matrice d'Action: Plan d'action pour améliorer la compétitivité de l'économie 35 sénégalaise et son intégration dans l'économie mondiale LISTE DES ACRONYMES ACDI : Agence Canadienne pour le Développement International ADPIC : Accord sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce AGOA: Loi sur la Croissance et les Opportunités en Afrique APIX : Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux ARD : Agence Régionale de Développement ART : Agence de Régulation des Télécommunications ASN : Association Sénégalaise de Normalisation BCEAO : Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest BM : Banque Mondiale CCI : Centre du Commerce International CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CICES : Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal CNES : Conseil National des Employeurs du Sénégal CNNCI : Comité National des Négociations Commerciales Internationales CNP : Conseil National du Patronat CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement COTECNA : Société d’Inspection avant Expédition CPT : Centre de Promotion Textile DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté FMI : Fond Monétaire International FOB : Free on Board GATT : Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce GES : Groupements Economiques du Sénégal ICS : Industries Chimiques du Sénégal JITAP : Programme Intégré Conjoint d’Assistance Technique MPMEC : Ministčre des PME et du Commerce NEPAD : Nouveau Partenariat Economique pour le Développement de l’Afrique NINEA : Numéro d’Identification des Entreprises et Associations NPF : Nation la Plus Favorisée NTS : Nomenclature Tarifaire et Statistiques OAPI : Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle OMC : Organisation Mondiale du Commerce PCS : Prélčvement Communautaire de Solidarité PETROSEN: Société Pétroličre du Sénégal PIB : Produit Intérieur Brut PMA : Pays Moins Avancés PME/PMI : Petites et Moyennes Entreprises/ Petites et Moyennes Industries PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement SENELEC : Société Nationale de l’Electricité SENTEL/GSM : Sen Téléphone SOCOCIM : Société de Commercialisation du Ciment SONATEL : Société Nationale des Télécommunications STRADEX : Stratégie de Promotion et de Développement des Exportations TCI : Taxe Conjoncturelle ŕ l’Importation TDP : Taxe de Préférence Communautaire TEC : Tarif Extérieur Commun TSA : Ť Tous Sauf les Armes ť TVA : Taxe sur la Valeur Ajouté UE : Union Européenne UEMOA : Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest UIT : Union Internationale des Télécommunications UNACOIS : Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal UNCM : Union Nationale des Chambres de Métiers ZFID : Zone Franche Industrielle de Dakar GENERALITES Situé ŕ l’extręme ouest du continent africain, entre les latitudes 12° et 16° 30 Nord et les longitudes 11° 30 Ouest, le Sénégal est au confluent de l'Europe, de l'Afrique et des Amériques, et au carrefour de grandes routes maritimes et aériennes. Il s’étend sur une superficie de 196 722 km˛ et est limité au Nord par la Mauritanie, ŕ l'Est  par le Mali, au Sud par la Guinée et la Guinée Bissau et ŕ l'Ouest par l'Océan Atlantique. La façade maritime s’étend sur plus de 700km couvrant une bande côtičre de l’extręme sud ŕ l’extręme nord. La population du Sénégal est estimée ŕ 9,5 millions d’habitants soit une densité moyenne de 48 habitants au km˛. Prčs de 30 % de la population sont concentrés dans la région de Dakar, la capitale. Le Sénégal est une République laďque, démocratique et sociale. Il est indépendant depuis le 04 Avril 1960. En vertu de la Constitution du 07 Janvier 2001, le Sénégal est un régime présidentiel pluraliste. Le Président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable. Détenteur du pouvoir exécutif, il détermine la politique de la Nation et nomme le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement sur proposition de ce dernier. Son Excellence Maître Abdoulaye WADE, Président de la République est élu, pour la premičre fois, le 19 mars 2000. Il exerce actuellement son premier mandat. L’Assemblée Nationale vote les lois. Elle est monocamérale et compte 120 députés élus pour cinq ans. Le territoire se divise en onze régions dont les chefs-lieux sont les principales villes : Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kolda, Louga, Matam, Saint Louis, Tambacounda, Thičs, Ziguinchor. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE Environnement économique général Malgré des problčmes structurels dans les secteurs agricole et énergétique et sa vulnérabilité aux chocs exogčnes, les performances macro-économiques du Sénégal sont relativement satisfaisantes depuis la dévaluation du franc CFA, en Janvier 1994. Le Sénégal a réussi ŕ stabiliser en moyenne son taux de croissance réelle du PIB ŕ 5 % de 1995 ŕ 2000. En 2001, la croissance du PIB a atteint 5,6 %, sous l’impulsion de l’arachide, des secteurs manufacturiers et des télécommunications combinée ŕ une forte baisse de prix des carburants importés. En 2002, les rigueurs climatiques ont ramené ce taux ŕ un niveau plus bas de 2,7 %. Durant la période 1995 –2000, l’inflation, mesurée par l’indice des prix ŕ la consommation se situait ŕ 2.6 % par an . En 2001, ŕ la suite d’une flambée des prix ŕ la consommation et de l’effet de l’unification des taux de TVA dans l’espace UEMOA, elle remontait ŕ 3 %. Au cours de cette męme période, la consommation privée et celle du secteur public ont été les principaux moteurs de la croissance du PIB. Les exportations n’ont pas eu un apport positif sur la croissance du PIB. Par ailleurs, le poids de la dette constitue également un obstacle majeur ŕ l’émergence économique. L’encours de la dette se situait en 2000 ŕ plus de 70 % du PIB . Le service de la dette quant ŕ lui est passé de 4,5 % des recettes d’exportation des biens et services et 11 % des recettes fiscales en 1994 ŕ 12,7 % et 22,6 % respectivement des recettes d’exportation des biens et services et des recettes fiscales. L’économie sénégalaise reste dominée par les activités du tertiaire (transports, télécommunications, commerce, administration publique, et autres services) qui contribuent pour environ 60 % ŕ la formation du PIB; les activités primaires comme les activités secondaires contribuent chacune pour environ 20% . La balance commerciale reste toujours caractérisée par un déficit chronique. L’analyse de son évolution depuis 1994 révčle un déficit de plus en plus profond. En effet, en 2000, 2001 et 2002 ces déficits ont été, respectivement de 296, 7 milliards F CFA, 311,8 milliards F CFA et 320 milliards () FCFA. Les performances du Sénégal, en termes de croissance moyenne annuelle des exportations, au cours de la période 1990-2000, sont négatives (-2 %) comparées ŕ celles des exportations mondiales et des exportations de l’Afrique subsaharienne qui sont respectivement de 6,6 % et 4,9 %. L’année 1995 constitue la seule exception ŕ la baisse constante avec un accroissement des exportations de 25 % consécutive ŕ la dévaluation du franc CFA. Par ailleurs, le Sénégal est classé pays moins avancé (PMA) depuis 2001. Ce sont principalement la faiblesse de ses résultats macro-économiques et une détérioration continue de ses indicateurs socio-économiques qui ont contribué ŕ l’intégration du pays dans cette catégorie. En effet le pays réunit les trois critčres d’éligibilité ŕ la catégorie des PMA, ŕ savoir : - un retard dans le développement de son capital humain. Malgré ses performances en matičre de santé, de nutrition et d’éducation, l’écart entre le niveau du Sénégal et le seuil d’admissibilité demeure encore élevé. Il est aujourd’hui de 33 %. Ce retard s’exprime, également, par un taux de mortalité élevé (115 pour mille depuis 1995), par un taux de scolarisation primaire et secondaire ( 43 % en 1996 ) et un taux d’alphabétisation des adultes (33,1% en 1996) faibles ; - un revenu par tęte d’habitant de 545 dollars qui est inférieur au seuil de 900 dollars / habitants ; - une économie trčs vulnérable du fait d’un indice de concentration des exportations de marchandises de 0,286, d’une instabilité de la production agricole et de celle des exportations de biens et services. Analyse de l’économie par secteur L’Agriculture L’Agriculture ne représente que 17 % du PIB alors qu’elle occupe environ 70 % de la population active. Elle est la premičre source de revenu et la principale activité pour la grande majorité des ménages ruraux. Toutefois sa contribution ŕ la croissance de l’économie était estimée, en 2000, ŕ 35 % ; 2 des 5 % du taux de croissance de l’économie viennent du secteur agricole. L’Agriculture a été marquée au Sénégal par une forte intervention de l’Etat au niveau de la production tout au long de la chaîne d’approvisionnement . Elle se caractérisait par une approche productiviste qui s’est traduite par la création d’Agences Régionales de Développement (ARD). Ces agences qui avaient une mission générale d’encadrement ont fourni aux agriculteurs des services de vulgarisation et des programmes de formation. Toutefois, cette expérience n’a pas été trčs positive. En effet, les actions menées par les ARD n’étaient pas guidées par les exigences du marché mais se bornaient ŕ une stricte exécution des programmes. Depuis les années 80, l’Etat se désengage de plus en plus du secteur agricole qui connaît encore des difficultés dues essentiellement ŕ : - la baisse tendancielle de la pluviométrie ; - la baisse constante des prix aux producteurs ; - l’adoption de techniques peu utilisatrices de capital ; - la baisse des rendements et de la production, et par conséquent la paupérisation et l’endettement croissants des populations rurales. Plusieurs contraintes pčsent actuellement sur les performances de l’agriculture sénégalaise dont notamment des contraintes techniques avec la régression du paquet technologique, un faible niveau d’encadrement des agriculteurs, la dégradation des sols, la faible disponibilité de semences de qualité et la vétusté du matériel agricole. A cela s’ajoutent des contraintes économiques et financičres notamment des coűts de facteurs de production élevés, la faiblesse de l’épargne et de l’investissement, un systčme de financement inadapté etc. Les principales productions sont l’arachide (pour le marché local et les marchés d’exportations), le sorgho, le mil, la canne ŕ sucre (pour le marché local), le coton (pour l’exportation) la tomate et une diversité de fruits et légumes. En 2000, le secteur agricole a représenté 21% des exportations. Aprčs une période faste, les performances du secteur ont constamment chuté pour atteindre en 2000, 146 millions de dollars contre 219 millions en 1990. Plus de la moitié de cette baisse est attribuée au sous-secteur de l’arachide. L’arachide a longtemps été le pilier du secteur agricole du Sénégal. En 1960, elle représentait environ 80% de l’ensemble des recettes d’exportation. Pendant des années, elle a été au centre de l’appui des pouvoirs publics ŕ l’Agriculture, en terme de soutien au prix officiel, d’octroi de crédits, et de prestations de services techniques et logistiques. La transformation et la commercialisation des produits arachidiers restent dominées par la SONACOS que l’Etat prévoit de privatiser. Le secteur de l’Elevage a constitué, en 2001, prés de 40% de la valeur ajoutée de l’Agriculture sénégalaise. Ce secteur est également confronté ŕ des difficultés avec notamment la persistance de certaines maladies enzootiques, une insuffisance de pâturage et de points d’eau, les performances limitées des races locales, la faiblesse des investissements et un systčme de crédit jugé inadapté par les professionnels. Dans le cadre de la relance du secteur agricole, le Gouvernement est entrain d’élaborer une Loi d’Orientation Agricole dont les objectifs majeurs visent ŕ : - réduire la pauvreté dans le monde rural, augmenter le niveau de vie des populations et maintenir ŕ la terre le maximum possible d’agriculteurs et d’éleveurs ; - augmenter le volume des productions afin de réduire l’insécurité alimentaire et d’établir notre souveraineté alimentaire ; - améliorer la compétitivité de l’agriculture face aux importations de produits agricoles ; - diversifier et accroître les productions et exportations agricoles, répondant aux normes de qualité ; - gérer durablement les ressources naturelles et notamment les sols, l’eau et les foręts ; - améliorer le cadre de vie en milieu rural et favoriser l’aménagement équilibré du territoire. La pęche Le secteur de la pęche n’a pas fait l’objet d’autant de soutien que l’agriculture de la part des Autorités. Il n’en constitue pas moins, aujourd’hui, le poste le plus important des exportations sénégalaises. Sa contribution était estimée ŕ 38% du total des exportations entre 1996 et 2000. Le poisson surgelé est la composante la plus importante des exportations halieutiques avec 60% (soit 26,3 % des exportations totales) suivi du poisson frais (environ 22%) et du poisson transformé (18% des exportations halieutiques). Ce secteur qui procure une activité rémunératrice ŕ prčs de 17% de la population active, soit environ 600.000 personnes, est confrontée ŕ des contraintes majeures notamment l’obsolescence des armements et de la flotte nationale, l’insuffisance des infrastructures de base mais surtout l’exiguďté des zones de pęche face ŕ la raréfaction de la ressource. L’épuisement des ressources halieutiques affecte principalement les espčces démersales, ŕ haute valeur ajoutée, pęchées par la flotte industrielle nationale. Cette crise se manifeste par une forte baisse de la pęche industrielle au profit de la pęche artisanale ŕ petite échelle avec en 2000, prčs de 90% des prises contre 65% entre 1993 et 1995. Cette situation s’est aggravée avec le nombre et la capacité des navires industriels battant pavillon européen qui exploitent les męmes stocks démersaux que les navires sénégalais. La pęche artisanale a maintenu ses prises ŕ environ 320.000 tonnes / an depuis 1996. Sa flotte qui a fortement augmenté ces derničres années compte plus de 10.000 pirogues dont 7600 qui naviguent en mer. La forte pression de l’exploitation sur les poissons démersales ainsi que l’appauvrissement de certains fonds marins inquičtent de plus en plus les professionnels du secteur car constituant une menace sur la viabilité ŕ long terme des activités de pęche. C’est ainsi que les Autorités ont dégagé un ensemble d’actions répertoriées dans le plan directeur des pęches dont les objectifs se résument en deux points principaux, ŕ savoir, l’assurance d’une gestion rationnelle et durable des ressources halieutiques et l’optimisation de l’exploitation et l’augmentation des valeurs ajoutées réalisées. Le Sénégal a également conclu des accords de pęche avec l’Union Européenne en Juin 2002. Elle couvre la période Juillet 2002 ŕ Juin 2006 et porte sur une enveloppe financičre de 16 millions d’euros. De męme, il est envisagé avec l’Union Européenne la signature d’un Accord de Partenariat pour la Pęche ( APP ) en vue d’une gestion durable de la ressource. Avec 2% du PIB, la pęche demeure une source importante de devises. La valeur totale des exportations est estimée ŕ 158 Milliards de franc CFA. L’industrie Malgré l’impact positif de la dévaluation du franc CFA et de la dynamique de réformes des années 90 l’appareil de production connaît une perte constante de productivité de 3% par année. Selon une étude trčs récente , la productivité a baissé de 3,4 par an dans les industries manufacturičres tandis que pour la productivité globale des facteurs , le Sénégal a connu un recul de 3,2 par an pendant la période 1974 ŕ 1999. Le secteur manufacturier sénégalais est resté trčs peu diversifié avec une croissance assez limitée de la productivité. Les secteurs les plus dynamiques sont : - les industries chimiques  dominées par les ICS avec une production qui a augmenté de 12% en moyenne annuelle entre 1994 et 1999 et un taux de croissance de ses exportations qui a atteint 9,5% par an durant la męme période ; - les matériaux de construction dominés par la SOCOCIM avec un taux de croissance moyen annuel de 7,6% en 1994 ; - le traitement des produits halieutiques Mines et Energie Le Sénégal a un potentiel minier non négligeable. Les ressources les plus importantes sont : le phosphate et l’attapulgite, le fer, le cuivre , le sable extra-sillicieux titanifčres, l’or, la tourbe, le grčs. Le secteur minier est confronté ŕ un certain nombre de contraintes, notamment : - un code minier inadapté ŕ l’investissement ; - l’absence d’une politique miničre axée sur un développement endogčne ŕ forte incidence sur les revenus nationaux ; - l’insuffisance des investissements pour le développement des projets miniers ; - le manque d’infrastructures de transport adaptées ( routes, voies, ferrées, voies fluviales et ports) A cet égard, le Sénégal, dans le cadre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP ) entend : - concevoir une législation miničre suffisamment attractive et promouvoir une politique favorisant un développement durable ; - favoriser l’émergence d’activités miničres artisanales et semi-industrielles dans les régions qui demeurent par ailleurs ŕ faible niveau de développement ; - contribuer ŕ diversifier les sources de revenus des populations rurales en mettant l’accent sur la recherche de nouvelles applications aux substances ŕ faible débouchés. Le secteur minier représente plus de 20% des exportations des biens et services avec un chiffre d’affaires global de plus de 100 Milliards F CFA. Le secteur de l’énergie joue un rôle important dans le développement car il constitue un facteur dont le coűt affecte directement la compétitivité des entreprises. Les performances médiocres de ce secteur sont souvent invoquées pour expliquer le manque de compétitivité de l’industrie manufacturičre. Le secteur énergétique a également des liens intersectoriels avec la santé, l’éducation et l’agriculture notamment pour les besoins vitaux comme l’irrigation, la conservation, la transformation des produits agricoles et l’amélioration du cadre de vie des populations. Pour le redynamiser, l’Etat a initié plusieurs actions notamment la privatisation de la SENELEC et la libéralisation du secteur. Le tourisme Le tourisme a joué un rôle relativement important dans le commerce extérieur, avec une contribution se chiffrant en moyenne ŕ environ 3,6% du PIB par an au cours de la période 1996–2000, soit le double des exportations d’arachide et environ 60% des exportations halieutiques. Les recettes du tourisme ont dépassé sur cette période le flux des investissements directs étrangers dont la moyenne annuelle est restée légčrement inférieure ŕ 2% du PIB. En 2000, les recettes touristiques étaient estimées ŕ 158 millions de dollars US. Ce secteur emploie, selon les estimations, directement 12.000 personnes et assure indirectement une activité ŕ 25.000 autres soit 14% des emplois rémunérés dans le pays. Plusieurs facteurs expliquent ses relatives bonnes performances. En effet, le Sénégal jouit de nombreux et exceptionnels atouts culturels et naturels, comparables ŕ ceux dont bénéficient d’autres destinations privilégiées. Toutefois, le secteur souffre de certaines faiblesses dues, notamment ŕ sa forte dépendance d’un tourisme saisonnier de plage, des stratégies de commercialisation inadéquates, un accčs difficile ŕ la terre pour les investisseurs potentiels etc Les télécommunications Le Sénégal a investi ces derničres années plus que tout autre pays africain dans le domaine des télécommunications. En 1994, le Sénégal a été classé en tęte des pays africains subsahariens par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en terme de croissance, de pénétration et de qualité de services. Le secteur des télécommunications est présenté comme l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie sénégalaise. Le réseau de la téléphonie comptait, en 2001, environ 250.000 lignes fixes pour lesquelles la SONATEL est dans une situation de monopole, et prčs de 400.000 lignes mobiles avec deux opérateurs que sont la SONATEL Mobiles et SENTEL GSM. Le Sénégal dispose, également, d’un réseau Internet relativement performant qui s’est renforcé, en 2002, avec la connexion au câble sous marin Afrique –Europe – Asie. Le secteur informel Le secteur informel occupe une place importante dans l’économie nationale. En effet, pour une participation de prés de 12% ŕ 13% de la production nationale, il emploie entre 30% ŕ 60% de la main d’œuvre. Les activités de prédilection dans le secteur informel sont principalement le commerce qui concentre prés de 75% de la production informelle, ensuite viennent respectivement la production de biens pour 13% et le transport pour 5% tandis que les autres services occupent le reste. Les entreprises individuelles constituent la forme juridique d’entreprises informelles la plus représentative dans ce secteur . Elles représentent 96,7% des activités de commerce, 99% du transport et 93,7% de la production de biens et autres services tandis que les Groupements d’Intéręt Économiques (GIE) concentrent respectivement 1,7%, 1,0% et 2,1% des activités. On retrouve également des coopératives qui y sont trčs faiblement représentées . cadre de Formulation et de Mise en œuvre de la politique commerciale cadre legislatif et reglementaire de la politique commerciale Depuis plus d’une décennie, le Sénégal a introduit d’importantes réformes dans le secteur du commerce en vue de mieux profiter de l’expansion des flux des échanges internationaux et s’intégrer durablement dans l’économie mondiale. En effet, en plus de la dévaluation de la monnaie intervenue en 1994 ŕ l’effet de restaurer la compétitivité de l’économie nationale, la libéralisation des secteurs du commerce extérieur et du commerce intérieur a été entreprise. A l’importation comme ŕ l’exportation, de męme que sur le marché intérieur, le principe de la liberté de commerce prévaut ; les restrictions ne concernent qu’une liste limitative de produits ayant un intéręt stratégique pour l’économie ou pouvant compromettre la santé ou la sécurité des consommateurs. En cela, le Sénégal s’est efforcé de se conformer aux principales prescriptions de l’OMC et ŕ la réglementation communautaire de l’UEMOA, désormais, les principaux cadres d’inspiration de la politique commerciale. Dans ce contexte, le rôle primordial de l’Etat consiste ŕ garantir aux acteurs un environnement propice au développement des affaires, d’une part, profitant ŕ la fois aux populations les bases d’accélération de la réduction de la pauvreté, d’autre part. A cet égard, les principaux lois et rčglements régissant le Commerce Extérieur sont les suivants : - La loi n°87-10 du 21 février 1987 portant Code des Douanes - Loi n°87-25 du 18 aoűt 1987 portant sur le Code des Investissements ; - Loi n°92-40- du 09 juillet 1992 portant Code général des Impôts ; - La loi n°94-63 du22 aoűt 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique ; - La loi n° 94-67 du 22 aoűt 1994 supprimant l’autorisation préalable ŕ l’exercice de certaines activités économiques ; - La loi n°94-68 du 22 aoűt 1994 relative aux mesures de sauvegarde de la production nationale contre les pratiques commerciales illicites ; - La loi n° 94-69 du 22 aoűt 1994 fixant le régime d’exercice de certaines activités économiques ; - La loi n°95-04 du 5 janvier 1995 portant modification du tableau des droits d’importation et d’exportation inscrits au tarif des douanes ; - Loi n°95-34 du 21 décembre 1995 instituant le statut de l’entreprise franche d’exportation ; - Décret n°94-668 du 30 juin 1994 portant libéralisation de certains produits ŕ l’exportation ; - Décret n° 94-669 du 30 juin1994 portant libéralisation de certains produits ŕ l’importation ; - Décret n°95-76 du20 janvier 1995 portant application de la loi 94-68 du 22 aoűt 1994 relatives aux mesures de sauvegarde de la production nationale contre les pratiques commerciales illicites ; - Décret n°95-77 du 20 janvier 1995 portant application des articles 44 et64 de la loi 94-63 du22 aoűt 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique ; - Décret 95-177 du 16 février 1995 complétant le décret 94-669 du 30 juin 1994 portant libéralisation de certains produits ŕ l’importation ; - Décret n°95-728 du 26 juillet 1995 portant application des articles5 et 6 de la loi94-68 sur les mesures de sauvegarde contre les pratiques commerciales illicites . Dispositif institutionnel de formulation et de mise en oeuvre de la politique commerciale Outre le Ministčre des PME et du Commerce, l’élaboration de la politique commerciale implique les différents ministčres concernés mais également les opérateurs économiques et la société civile. Les principaux Ministčres concernés sont : - le Ministčre de l'Économie et des Finances ; - le Ministčre des Affaires Étrangčres de l’Union Africaine et des Sénégalais de l’Extérieur ; - le Ministčre de l’Industrie  et de l’Artisanat; - le Ministčre de l'Énergie des Mines et de l’Hydraulique ; - le Ministčre de l’Agriculture et de l'Élevage ; - le Ministčre de la Pęche ; - le Ministčre de l’Environnement et de la Protection de la Nature ; - le Ministčre des Transports. Les mesures commerciales font généralement l’objet de concertation entre les Ministres chargés de la branche d’activités et le Ministčre du Commerce. En principe, la coordination est assurée par le Ministčre du Commerce sauf pour les matičres fiscales, conduites par le Ministčre de l'Économie et des Finances en raison de l’importance des recettes nées de la fiscalité dans le budget de l’Etat. En cas de conflit, l’arbitrage est assuré soit par le Premier Ministre soit par le Président de la République. En relation avec le Ministčre de l'Économie et des Finances, le Ministčre des PME et du Commerce est le Département chargé de la mise en œuvre de la politique commerciale définie par le Chef de l’Etat. A cet effet, les missions fondamentales, ci-aprčs lui sont assignées : - accélérer le processus d’intégration au commerce international et au systčme commercial multilatéral; - contribuer au développement de la concurrence et ŕ l’amélioration des circuits de distribution sur toute l’étendue du territoire national; - assurer une plus grande densification du tissu des Petites Moyennes Entreprises (PME) et la mise en place d’un systčme de financement adapté ; - permettre l’insertion du secteur informel dans l’économie moderne. Pour réaliser ces objectifs, le département s’est doté de structures opérationnelles, notamment : - la Direction du Commerce Extérieur ; - la Direction du Commerce Intérieur ; - la Direction des Petites et Moyennes Entreprises ; - le Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal ; - l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises ; - l’Agence de régulation des marchés ; - le Trade Point Sénégal ; - l’Union Nationale des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture et au niveau des Régions, les Chambres de commerce d’Industrie et d’Agriculture . En outre, afin de donner ŕ son action un large consensus, le Ministčre s’appuie sur des organes consultatifs oů sont représentés le secteur privé, la société civile ainsi que les autres administrations intéressées. Il s’agit notamment de : - la Commission Nationale de la Concurrence ; - la Commission Nationale de la Consommation ; - du Comité des Pratiques Commerciales illicites ; - d’Instances sectorielles de régulation (dans les domaine des hydrocarbures, des télécommunications, des marchés etc ) - de l’Association Sénégalaise de Normalisation ; - du Comité National des Négociations Commerciales Internationales La Direction du Commerce Extérieur est chargée de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matičre de commerce extérieur. A ce titre, elle doit : - tout mettre en œuvre pour assurer une politique de promotion des exportations en relation avec le Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES ); - assurer un suivi permanent de l’évolution de la balance commerciale ; - assurer un suivi régulier de la coopération commerciale internationale du Sénégal, en relation avec les services techniques concernés ; - assurer la promotion des opérateurs économiques par un encadrement permanent et approprié afin de leur faciliter la pénétration des marchés extérieurs ; La Direction du Commerce Intérieur, quant ŕ elle, a pour mission : - veiller ŕ l’approvisionnement correct et régulier des populations en biens de consommation courante ; - définir mettre en œuvre les mesures propres ŕ assainir et ŕ améliorer les circuits de distribution ; - assurer la protection des intéręts du consommateur ainsi que la promotion du mouvement consumériste ; - veiller au libre jeu de la concurrence ; - contribuer ŕ la politique de promotion des opérateurs économiques nationaux ; - d’assurer une meilleure accessibilité aux produits de consommation courante sur toute l’étendue du territoire national ; - d’assurer une meilleure protection au consommateur ; Pour accompagner la nouvelle vision du chef de l’Etat, la Direction des PME, élabore sous l’autorité du Ministre la politique de promotion des PME par un renforcement de leurs capacités grâce ŕ : - une contribution active ŕ l’aménagement d’un environnement institutionnel, fiscal, technique favorable ŕ la naissance et au développement des petites et moyennes entreprises (PME) ; - une assistance ŕ la création d’entreprises et ŕ la formation des entrepreneurs ; - une assistance et un encadrement des promoteurs et des PME dans la recherche de financement et des technologies adéquates ; - une rationalisation du dispositif institutionnel et des mécanismes de promotion et d’assistance des PME ; - un renforcement des capacités techniques et financičres des acteurs du secteur informel pour une intégration progressive dans l’économie moderne. La mise œuvre de la politique de promotion des PME est assurée par l’Agence d’Encadrement et de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises. Concernant le domaine particulier des Négociations Commerciales internationales, l’action du MPMEC est soutenue par le Comité National des Négociations Commerciales Internationales ( CNNCI ) institué par décret n° 2001–1072 du décembre 2001. Il s’agit, ŕ travers ce cadre, de mettre ŕ la disposition du Gouvernement un outil de formulation et de pilotage stratégique de la politique commerciale extérieure, propre ŕ lui permettre de mieux maîtriser les enjeux, opportunités et contraintes autorisant la réalisation de son ambition d’assurer une intégration profitable au commerce international. Le CNNCI a pour rôle de : contribuer ŕ la définition des objectifs de négociations commerciales sous l’OMC ; - formuler et harmoniser les positions nationales en matičre de négociations commerciales multilatérales, régionales et bilatérales ; - faciliter la gestion et la mise en œuvre des accords commerciaux ; - suivre et superviser les travaux de la Conférence des Nations-Unis pour le commerce et le développement et ceux des autres instances traitant des questions du commerce ; - évaluer périodiquement l’application des accords ainsi que leur impact. Il réunit, sous la présidence du Ministre des PME et du Commerce, les représentants des Ministčres en charge des questions concernées par les négociations, soit dans le domaine du commerce des produits agricoles, soit dans le domaine des produits industriels , soit dans le domaine du commerce des services , soit dans le domaine des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce ainsi, que les partenaires du secteur privé en leur qualité d’acteurs privilégiés du commerce international. Le Secrétariat permanent du Comité est assuré par le Directeur du Commerce Extérieur. Le CNNCI se subdivise en 6 sous – comités qui recoupent les domaines de négociation en cours au niveau de l’OMC. il s’agit du : - sous – comité du commerce des marchandises ; - sous - comité du commerce des services ; - sous - comité du commerce des produits agricoles ; - sous – comité du commerce et de l’environnement ; - sous – comité du commerce, des investissements et du développement ; - sous – comité des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce. Le Ministre chargé du Commerce, peut, en cas de besoin, créer par arręté d’autres sous – comités. Les travaux des sous–comités sont présidés par des coordonnateurs désignés par le Ministre chargé du Commerce en fonction de leur compétence et de leurs connaissances du systčme commercial multilatéral. Les sous – comités sont composés de membres de droit et de membres choisis en raison de leur expertise. De maničre générale, l’action du CNNCI a permis de mieux appréhender les enjeux des négociations multilatérales, régionales et bilatérales, notamment celles en cours au sein de l’OMC. Toutefois, un certain nombre de facteurs empęchent une plus grande efficacité du Comité ,notamment : - le manque de moyens matériels et logistiques du Secrétariat permanent ; - l’absence de budget conséquent pour, par exemple, prendre en charge les études d’impacts préconisées. La Cellule Économique de la Mission Permanente du Sénégal auprčs des Nations Unies ŕ Genčve, relais important du MPMEC en matičre de négociations commerciales multilatérales, joue également un rôle non négligeable dans la mise en œuvre de la politique commerciale. Outre la fonction de représentation exercée sous la conduite du Chef de la Mission, la Cellule est chargée du suivi des négociations au sein des instances de l’OMC. La conduite de la politique commerciale fait, également, intervenir d’autres structures placées sous le contrôle du Ministre des PME et du Commerce. Il s’agit de : - des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture et l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture. Les Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture regroupant toutes les composantes du secteur privé sont des organes consultatifs qui peuvent présenter, dans le cadre de la concertation secteur public / secteur privé, des propositions sur toutes questions relevant de leur secteur d’activités. Elles peuvent également servir de centre d’information sur le droit et la législation fiscale, comptable et économique au Sénégal ainsi que sur les opportunités d’exportations offertes aux opérateurs économiques ; - du Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) chargé de la promotion des exportations sénégalaises ; - du Trade Point Sénégal qui est une fondation de droit privé avec pour rôle la mise ŕ disposition de l’information économique et commerciale aux opérateurs économiques et la facilitation des procédures. Des concertations réguličres sont également organisées avec le secteur privé, notamment les organisations patronales (CNP, CNES, GES, UNACOIS etc) et les acteurs intéressés ŕ la ŕ la mise en oeuvre de la politique commerciale, ŕ travers les réunions des sous comités du Comité National des Négociations Commerciales Internationales ( CNNCI ). les instruments de la politique commerciale Le régime du commerce extérieur regroupe l'ensemble des dispositions relatives aux flux des marchandises importées ou exportées. Ces dispositions ont évolué dans le temps pour tenir compte des changements intervenus dans l'environnement international et des ajustements opérés par les pouvoirs publics au niveau des objectifs et des stratégies de développement économique et social. A ce propos, la réglementation du commerce extérieur élaborée en application du plan d'ajustement structurel ŕ moyen et long termes (1985-1992) a subi de profonds changements induits par : - la dévaluation du franc CFA, intervenue le 12 janvier 1994 ; - la mondialisation des échanges, avec la création de l’OMC ; - l’entrée en vigueur de l’UEMOA caractérisée par la création, ŕ terme, d’une union douaničre. Ainsi, le commerce extérieur obéit au principe de la liberté. Toutefois, par souci d'organisation de la profession de commerçant importateur / exportateur et d'équilibre du marché national, un certain nombre de dispositions législatives et réglementaires ont été prises par le Gouvernement L’institution et le maintien de la carte d’importateur /exportateur répondent ŕ cet objectif. Exercice de la profession Importateur / Exportateur Pour importer ou exporter, il faut ętre titulaire d'une carte importateur / exportateur en cours de validité (décret 87-646 du 15 mai 1987). Cependant, des autorisations exceptionnelles peuvent ętre délivrées par le Ministre chargé du Commerce. Conditions d'obtention d’obtention de la carte import /export Le dossier de demande de Carte Import/Export comprend les pičces suivantes : - une fiche de renseignements, achetée ŕ la Chambre de Commerce ; - la photocopie légalisée de la carte de commerçant ou du registre du Commerce ; - la photocopie légalisée de l’avis d'immatriculation au Centre National d’Identification des Entreprises et Associations (NINEA) ; - deux photos d'identité pour les personnes physiques ; - les statuts et liste des principaux actionnaires pour les personnes morales; - un timbre fiscal de 10.000 F CFA ; - la somme de 8000 F CFA représentant le prix de la numérisation de carte Import-Export directement perçus DATA QUARTZ (circulaire n° 295 du 12 mars 1998) La validité de la carte est de 4 ans ŕ partir de la date de la signature. Renouvellement La carte importateur / exportateur est validée tous les quatre ans au vu des pičces suivantes : - une fiche de renseignements, achetée ŕ la Chambre de Commerce, - un quitus fiscal. - attestations de non condamnation pour infraction ŕ la législation fiscale et douaničre et ŕ la réglementation des changes, délivrées respectivement par la Direction générale des Douanes ( Enquętes douaničres et la Direction de la Monnaie et du Crédit ) ; - les statuts et liste des principaux actionnaires pour les personnes morales - un timbre fiscal de 10.000 F. CFA ; - la somme de 8000 F CFA représentant le prix de numérisation de la carte import- export ( circulaire n°295 du 12 mars 1998 ) Il y a lieu de noter que dans le cadre de la simplification des procédures du commerce extérieur, la suppression de la carte import-export, comme document exigé pour les opérations d’importation et d’exportation est fortement envisagée ; dans l’immédiat, il sera procédé ŕ l’allégement des procédures d’établissement et de délivrance. A terme, l’inscription au registre du commerce devrait suffire pour mener ses activités. Les restrictions quantitatives Aprčs la libéralisation consécutive ŕ la dévaluation du franc CFA, les restrictions quantitatives se présentent comme suit. A l'importation Depuis 1991, le Sénégal a mis en place un programme de vérification des importations dont l’objectif est d’assurer une plus grande maîtrise des recettes douaničres. A cet égard, les importations d’une valeur FOB supérieure ŕ 1 million de F CFA et les conteneurs d’une valeur supérieure ŕ 3 millions de FCFA doivent faire l’objet respectivement d’une déclaration préalable d’importation et d’une attestation de vérification d’importation émise par la COTECNA, société d’inspection et de services. Produits encore soumis ŕ autorisation préalable d’importation Pos. TarifDésignation du produitTextes réglementaires 71.05.10 71.05.01 Argent et alliage d'argent brut en lingots Or et alliage d'or brut en lingots Décret 69 1126 du 17/10/69 Rčglement 09/CM/UEMOA du 20 novembre 1998 relatif aux relations financičres extérieures entre les Etats membres de l’UEMOASelon le rčglement 09 de l’UEMOA, l’importation et l’exportation d’or en provenance et ŕ destination de l’étranger sont soumises ŕ autorisation préalable du Ministre chargé des Finances. Sont dispensées de la procédure d’autorisation préalable : - les importations ou exportations effectuées par le Trésor public ou la BCEAO ; - l’importation ou l’exportation d’articles dans la fabrication desquels entre une faible quantité d’or notamment les objets doublés ou plaqués d’or, tissés avec fils en métal, etc. ; - l’importation ou l’exportation, par des voyageurs, d’objets en or dans la limite d’un poids maximum de 500 g. Produits prohibés ŕ l’importation Désignation du produitTextes réglementaires Substances classées dans le tableau B Stupéfiants Drogues Produits hallucinogčnes (sauf ceux autorisés par le Ministčre de la Santé)Déc. du 26 janvier 1926 Diamant brut non clivé ni tailléDéc. du 26 mai 1937Publications obscčnesConv. Internat. du 12 09 1923, applic.par le déc.du 3 07 1942Explosifs Engins meurtriers ou incendiairesLoi 64-52 du 10 07 1964 Armes et munitionsLoi 66-03 du 16 01 1966A l'exportation L’arachide destinée ŕ l’ensemencement, l’arachide d’huilerie non grillée en coques ou décortiquées, sont soumis ŕ autorisation d’exportation. Les mesures tarifaires Tarif Extérieur Commun de l’UEMOA Les mesures tarifaires adoptées par le Sénégal, s’inscrivent dans la mise en œuvre de la Politique Commerciale de l’UEMOA.Celle-ci se traduit par : - un désarmement tarifaire interne ; - la mise en œuvre d’un tarif extérieur commun ; - la mise en place d’un dispositif complémentaire de taxation, ŕ l’appui du TEC. La Nomenclature Tarifaire et Statistique du TEC Les produits figurant dans la NTS sont répartis en quatre catégories avec les taux de droits de douane suivants : - catégorie 0 : taux de droits de douane : 0% : produits sociaux essentiels tels que produits pharmaceutiques, appareils médicaux chirurgicaux, etc - catégorie 1 : droits de douane 5% : produits de premičre nécessité, matičres premičres de base, biens d’équipement et intrants spécifiques ; - catégorie 2 : DD : 10% : intrants et produits intermédiaires ; - catégorie 3 : DD : 20% : produits de consommation finale et tous autres produits non repris dans les catégories précédentes ; A cela s’ajoutent : - le Prélčvement Communautaire de Solidarité (PCS) : 1,5% ; - la Redevance statistique : 1% ; Il convient de noter que l’adoption du Tarif Extérieur Commun (T.E.C) de l’UEMOA a substantiellement simplifié et réduit les droits de porte. Dispositif complémentaire de taxation ŕ l’appui du TEC  Trois types de mesures de taxation complémentaires sont prévues ŕ l’appui du TEC : - la Taxe Dégressive de Protection (TDP) : elle a été instituée par le Rčglement n° 03/1999/CM/UEMOA du 25 mars 1999. Seules les cigarettes étaient concernées par la TDP qui d’ailleurs n’a jamais été effectivement appliquée; - la Taxe Conjoncturelle d’Importation (TCI) : créée par le rčglement n° 06/1999/CM/UEMOA du 17 septembre 1999, la TCI est une taxe additionnelle destinée ŕ protéger la production communautaire contre les effets des variations erratiques des prix internationaux de certains produits, et contre les pratiques commerciales déloyales. Elle concerne les produits de l’agriculture, de l’agro–industrie, de l’élevage, la pęche ŕ l’exclusion du poisson et des produits ŕ base de poissons. Au Sénégal, la TCI est appliquée aux importations de sucre. La valeur de référence. Actuellement au Sénégal, seule la TCI est appliquée sur l’importation du sucre. Les taxes intérieures La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) Suite ŕ la directive n°2-98/CM/UEMOA du 22 aoűt 1998 portant harmonisation des législations des États membres en matičre de TVA, et en application de la loi n° 2001-07 du 18 septembre 2001 abrogeant et remplaçant certaines dispositions du livre 2 du Code Général des impôts, le Sénégal a adopté un taux unique de TVA fixé ŕ 18%.Cependant, plusieurs produits agricoles (arachide céréales, légumes frais, viande fraîche, poisson frais, œufs, pommes de terre ) en sont exonérés. Mais cette exonération n’est pas totale puisque les intrants qui entrent ŕ leur production sont assujettis ŕ cette fiscalité. Les accises En application de la directive n° 3-98/CM/UEMOA du 22 aoűt 1998 portant harmonisation des législations des États membres en matičre d’accises, le Sénégal applique des taux de droits d’accises sur les produits suivants : - tabacs et alcools : 30%, réduit ŕ 10% pour les alcools de marque ; - café et thé : 3,8% ; - boissons gazeuses : 2,75% Les exonérations tarifaires demeurent importantes au Sénégal mais elles sont en baisse constante. En effet, les changements intervenus dans le régime du Code des Investissements et la limitation des pouvoirs discrétionnaires nagučre laissés au Ministre des Finances ont permis de réduire de 19% les pertes de recettes dues aux exonérations tarifaires. les mesures de défense commerciale La libéralisation serait une menace ŕ la production locale si des mesures de défense commerciale n'étaient pas prévues pour instaurer un environnement économique de concurrence loyale et transparente. C'est ainsi que les dispositions suivantes ont été prises. Loi n° 94-68 du 22 aoűt 1994 relative aux mesures de sauvegarde de la production nationale et des pratiques commerciales illicites Conformément ŕ l’article VI du GATT, cette loi permet de prendre des mesures de sauvegarde, en cas de dumping ou de subvention afin de garantir la loyauté de la concurrence dans le marché intérieur. Elle prévoit en cas de menace ŕ la production locale : - un droit compensateur, s'il est établi que le produit importé bénéficie directement ou indirectement d'une prime ou subvention ŕ la fabrication, ŕ la production ou ŕ l'exportation dans le pays d'origine ou de provenance ; - un droit antidumping, s'il est constaté que le prix d'importation est inférieur ŕ la valeur normale dans le pays d'exportation . Un Comité antidumping est mis en place, ŕ cet effet, par le Décret n° 95 – 76 du 20 janvier 1995 portant application de la loi 94 – 68 du 22 Aoűt 1994. Ce Comité créé auprčs du Ministre chargé du Commerce est présidé par le Directeur du Commerce extérieur avec comme membres : - le Directeur des Douanes ou son représentant ; - le Directeur du Commerce Intérieur ou son représentant; - le Directeur de l’Industrie ou son représentant - le représentant du Ministre chargé de l’Agriculture ; - 2 représentants des consommateurs désignés par les associations les plus représentatives ; - 2 représentants des importateurs désignés par les organisations professionnelles les plus représentatives ; - 2 représentants des producteurs nationaux désignés par les organisations professionnelles les plus représentatives. Dans la pratique, la mise en œuvre de cette loi a posé des problčmes liés ŕ la lourdeur des procédures, car le tissu d’entreprises est constitué de PME n’ayant pas toutes les capacités pour établir le dumping, le dommage et le lien de causalité, d’une part, et d’autre part +-au coűt des enquętes surtout si celles-ci doivent ętre menées hors du territoire national. Il convient de noter qu’un projet de code communautaire anti-dumping est en cours d’élaboration au niveau de l’UEMOA. Les normes de qualité Les normes sont gérées, au Sénégal, par l’Association Sénégalaise de Normalisation (A.S.N ) organisation créée en décembre 2001. L’A.S.N, qui relčve du Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, a une mission générale de coordination des travaux de normalisation et de certification, notamment : - le recensement des besoins en normes nouvelles ; - la centralisation et l’examen des projets de normes ; - la diffusion des normes ; - la certification en conformité aux normes ; - la promotion de la normalisation A l’heure actuelle, les normes élaborées sont au nombre de 197 dont 110 basées sur des normes internationales. Il convient de souligner que les normes relatives aux rejets d’eaux usées, ŕ la méthode d’établissement de documents ŕ l’exportation, au vinaigre, au sel iodé, au concentré de tomate, au riz paddy et au riz usiné ,aux tôles en aluminium et ŕ l’amiante en ciment, sont rendues obligatoires. mise en œuvre des prescriptions de l’omc A la suite du Cycle d’Uruguay, 39% des positions tarifaires du Sénégal ont des tarifs consolidés y compris les produits agricoles. Certains produits sont soumis ŕ des redevances et taxes diverses jusqu’au niveau de 150%, permettant un niveau de protection assez significatif. La consolidation affecte 37% des produits industriels appartenant aux catégories des biens d’équipement et machineries de transport (électrique et non électrique) Cependant, le niveau du TEC qui est en vigueur au Sénégal ne permet pas de profiter des niveaux de consolidation substantielle souscrits ŕ l’OMC. Ainsi, les taux moyens appliqués sur les produits agricoles sont beaucoup plus bas, se situant ŕ 18% alors que la moyenne des tarifs consolidés au titre du régime de la Nation la Plus Favorisée (NPF) est normalement d’environ 30% pour les produits agricoles. Dans le domaine des services, le Sénégal a fait des offres d’engagements dans les secteurs suivants : - services professionnels (services d’architecture, services médicaux et dentaires); - services de communications (services postaux et de courriers) - services de télécommunications ; - services de distribution (commerce de gros et de détail ); - services relatifs au tourisme et aux voyage; - services annexes de transports maritimes; - services financiers. Ces offres faites dans ces secteurs sont reproduites dans la liste annexée ŕ l’AGCS. Dans le domaine de la Propriété Intellectuelle, le Sénégal, membre de l’Organisation Africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI) a ratifié l’Accord portant révision de l’Accord de Bangui du 02 mars 1977 instituant une Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle. L’Accord de Bangui, législation communautaire, rendue conforme ŕ l’Accord ADPIC de l’OMC édicte un ensemble de rčgles minimales en matičre de propriété intellectuelle visant la protection de chaque catégorie de droits (droits d’auteur et droits voisins, brevets, marques, dessins et modčles industriels, indications géographiques etc.). D’autres réglementations multilatérales et régionales s’appliquent également au Sénégal notamment : - les dispositions de la CEDEAO . Le Sénégal est membre fondateur de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), créée en 1975 et dont l’objectif général est d’intégrer les activités économiques de ses États membres. Dans le domaine du commerce, elle vise les objectifs suivants : - éliminer les droits de douane entre les Etats membres; - supprimer les obstacles quantitatifs et administratifs au commerce; - mettre en place un systčme unifié de droits de douane; - supprimer tous les obstacles ŕ la libre circulation des personnes et des services ŕ l’intérieur de la Communauté; - mettre en place un systčme monétaire commun.. Aux fins de réaliser certains de ses objectifs, la CEDEAO a mis en place le schéma de libéralisation des échanges dont l’application n’est pas encore effective au sein de tous les Etats membres. - la loi américaine pour la Croissance et les Opportunités en Afrique ( AGOA); - l’Accord de Partenariat Économique qui est en cours de négociation avec l’Union Européenne; - le NEPAD, dans son volet Ť accčs aux marchés des pays développés ť; - les dispositions de l’Union Africaine. STRATEGIES DE dEVELOPEMENT et DE PROMOTION DES EXPORTATIONS Et des investissements LA STRATEGIEs DE DEVELOPPEMENT et de PROMOTION DES EXPORTATIONS : (STRADEX) Le Sénégal s’est assigné comme objectif dans son document de réduction de la pauvreté (DSRP), d’atteindre un taux de croissance annuel du PIB de 7 ŕ 8 % pour la période 2003 ŕ 2005 et de réduire de moitié le pourcentage des pauvres estimé en 2001 ŕ 54 % de la population ŕ l’horizon 2015. A cet égard, les Autorités entendent mettre en place une politique socio-économique permettant de relever de maničre significative les performances citées et de placer le Sénégal dans un sentier de développement humain durable. Les objectifs du DRSP s’articulent autour de trois axes : - doubler le revenu par tęte d’ici 2015 dans le cadre d’une croissance forte, équilibrée et mieux répartie par la promotion du développement agricole, de la génération de revenus ruraux non agricoles et de l’artisanat, la relance de la pęche , la densification du tissu industriel…   - généraliser l’accčs aux services sociaux essentiels en accélérant la mise en place des infrastructures de base pour renforcer le capital humain avant 2010 , par le renforcement des capacités, l’amélioration du cadre de vie et de la bonne gouvernance . - éradiquer toutes les formes d’exclusion au sein de la Nation et instaurer l’égalité des sexes en particulier au niveau de l’enseignement primaire et secondaire d’ici 2015 par une meilleure prise en charge des groupes vulnérables. Dans cette perspective, la politique commerciale occupe une place importante. En effet, le Sénégal entend, dans ce cadre, mettre en œuvre une nouvelle Stratégie de Développement et de Promotion des Exportations (STRADEX) dont l’objectif est d’accroître les capacités d’offre ŕ l’exportation et de contribuer ainsi ŕ la réduction de la pauvreté qui sévit notamment dans le milieu rural. Depuis la dévaluation du franc CFA, les indicateurs macro-économiques du Sénégal sont globalement positifs avec une croissance économique supérieure ŕ 5 %. Toutefois, cette reprise de la croissance n’a pas permis de résorber le déficit de la balance commerciale. En effet, si depuis 1994 les importations ont été relativement contenues, du fait de leur renchérissement, la part du Sénégal dans les exportations mondiales, malgré l’effet prix de la dévaluation, reste encore faible męme si certains produits présentent un réel potentiel de développement. Pour y remédier un cadre institutionnel et opérationnel de développement et de promotion des exportations (STRADEX), par les PME a été mis en place. La STRADEX vise une meilleure utilisation de nos potentialités en tenant compte de la demande internationale. Cette stratégie, initiée par le Gouvernement avec l’appui technique du Centre du Commerce International (CI) et financier du Canada, ŕ travers l’Agence Canadienne Développement International (ACDI) , présente les axes stratégiques et le plan d’actions de développement des principales grappes d’exportation au Sénégal. Aprčs l’identification du potentiel d’offre ŕ l’exportation et sa confrontation ŕ la demande internationale, cinq grappes de produits et services ont été ciblées comme éléments de base d’un programme triennal de développement et de diversification des exportations sénégalaises. Ainsi, des grappes sectorielles, ci- aprčs, ayant un potentiel d’exportation ont été définies. Il s’agit : - des produits de la mer ; - des produits culturels et de l’artisanat d’art; - des produits horticoles, oléagineux et de cueillette ; - des produits alimentaires et non alimentaires destinés aux communautés africaines résidant ŕ l’étranger ; - des télé services.. Ce programme va chercher un accroissement des ventes-export et un meilleur positionnement des produits et services concernés sur les marchés européen, nord-américain et africain. De la mise en œuvre de la STRADEX, il est attendu essentiellement : - l’accroissement de l’offre ŕ l’exportation des PME/PMI ; - le développement chez les responsables des PME/PMI d’une culture ŕ l’exportation ; - le renforcement de la connaissance des marchés extérieurs et la coordination des politiques et stratégies d’exportation des PME/PMI ; - l’augmentation des ressources financičres affectées aux actions promotionnelles et d’assurer la consolidation et l’élargissement de la gamme des produits exportables sur les marchés extérieurs. La SRADEX a été validée, en octobre 2001, au cours d’un symposium organisé sous la présidence du Chef de l’Etat et auquel ont pris part les opérateurs économiques, les organisations professionnelles, les administrations concernées et les partenaires au développement. Cette nouvelle approche sera complétée par une rationalisation du dispositif institutionnel d’appui ŕ la promotion du commerce extérieur incluant : la refonte du CICES, devant se traduire par : - la mise en place d’un nouvel organisme de promotion des exportations exerçant l’universalité des fonctions de promotion des exportations ; - la privatisation ou la conclusion d’une convention de concession des activités de gestion du parc des expositions et du centre des congrčs précédemment géré par le CICES ; la spécialisation du Trade Point dans les fonctions de : - développement du commerce électronique, y compris la mise en place de plate-forme sécurisée des transactions ; - facilitation des échanges et de simplification des formalités et procédures du commerce international ; - appui et recherche de synergies avec l’Organisme de Promotion des Exportations et de celui de développement des PME ; la spécialisation de la Direction du Commerce Extérieur dans les fonctions de politique commerciale incluant : - les négociations commerciales internationales ; - la prévision et l’analyse des statistiques des flux des marchandises et des services commerciaux. La promotion des investissements Les investissements sont régis au Sénégal par la loi n° 87 – 25 du 18 Aoűt 1987 portant Code des Investissements. Sont éligibles aux avantages du Code des Investissements, les entreprises exerçant dans les secteurs : - de l’agriculture, de la pęche, de l’élevage, des activités connexes de transformation, de stockage et de conditionnement des produits d’origine végétale, animale et halieutique ; - des activités manufacturičres de production ou de transformation ; - de la recherche, de l’extraction ou de transformation de substances minérales ; - du tourisme, aménagements et industries touristiques, autres activités hôteličres ; - de l’industrie culturelle exercée par une PME ; - les services exercés par une PME dans les sous–secteurs de la santé, de l’éducation et du montage et de la maintenance d’équipements industriels ; - des travaux d’infrastructures portuaires ; - des aménagements et de la gestion de voies ferrées. L’agrément au Code des investissements confčre non seulement les garanties traditionnelles offertes aux investisseurs ( liberté de transfert des capitaux et des revenus, égalité de traitement entre nationaux et étrangers ) mais offre, également des avantages fiscaux liés ŕ l’investissement et ŕ l’exploitation. En outre, des avantages complémentaires sont accordés aux PME, aux entreprises valorisant les ressources locales, aux entreprises développant l’innovation technologique, et celles installées dans une zone économiquement moins développée. Par ailleurs, les entreprises étrangčres rachetées par des sénégalais bénéficient d’avantages spécifiques. La durée des avantages varie de 5 ŕ 12 ans en fonction des zones d’implantation. Pour ętre admis aux avantages du Code des investissements, l’investissement doit ętre financé sur fonds propres ŕ hauteur d’au moins 20% pour les PME et 30% pour les grandes entreprises. Pour les PME la réalisation du projet doit entraîner la création d’au moins 3 emplois. Les entreprises sont tenues, concernant le personnel étranger, de soumettre les contrats de travail au Directeur du Travail qui dispose d’un délai de quinze jours pour réagir. Depuis 2000, le Sénégal s’est lancé dans une politique hardie de promotion des investissements. Dans ce cadre, une Agence autonome de Promotion des Investissements et des Grands Travaux ( APIX ) a été créée. L’APIX est une structure exclusivement dédiée ŕ la promotion d’un secteur privé fort et dynamique et constitue l’aboutissement d’un processus de rationalisation du dispositif institutionnel d’appui aux investisseurs. Sa création, en juillet 2000, traduit la volonté des autorités sénégalaises de développer les investissements privés aussi bien dans les secteurs productifs que dans les infrastructures d’appui ŕ la production. Elle joue le rôle de guichet unique pour toutes formalités d’installation des entreprises. Ce service assure : - moins de 10 jours, l’agrément au Code des Investissements et au statut d’Entreprise Franche d’Exportation et la mise ŕ disposition effective du Titre d’Exonération pour les formalités douaničres ; - en 48 heures, l’exécution de toutes les formalités administratives d’immatriculation ou de modification des entreprises, en un męme lieu, sur une fiche unique de demande d’immatriculations ; - le suivi des projets d’investissements agréés aux cadres d’incitations susvisés, etc. Afin d’améliorer l’environnement des affaires, et en collaboration avec les Administrations publiques, l’APIX a pris en charge plusieurs dossiers  telles la restructuration du dispositif d’Appui au secteur privé, la simplification des procédures administratives, l’élaboration d’une loi d’orientation sur l’investissement, la refonte des textes relatifs ŕ l’environnement des affaires Un Conseil Supérieur de l’investissement a, également, été créé . Placé sous la haute autorité du Président de la République et regroupant les différents Ministčres, l’APIX ainsi que le secteur privé national et international, le Conseil Supérieur de l’Investissement définit les grandes orientations du pays en matičre de promotion des investissements. La stratégie de développement du secteur privé. L’élaboration de la stratégie de développement du secteur privé traduit, encore une fois, le partenariat entre l’Etat, le secteur privé et les bailleurs de fonds. Cette stratégie a pour but de mettre en place un cadre complet spécifiquement consacré au développement du secteur du privé, reposant sur une vision globale et partagée. Elle s’appuie, également, sur un dispositif institutionnel rationalisé et destiné ŕ canaliser toutes les actions futures. La stratégie de développement du secteur privé procčde d’un diagnostic et de propositions de réformes se référant, d’une part aux modčles généralement admis, bâtis autant sur la théorie économique que sur les expériences réussies de développement, et d’autre part ŕ la situation prévalant au Sénégal dans différents domaines. En termes d’orientations, la stratégie de développement du secteur privé préconise une démarche articulée autour de trois options stratégiques : Le renforcement des bases ŕ long terme du développement ; Dans ce cadre, il s’agit (i) d’améliorer la couverture et la qualité des infrastructures physiques ; (ii) de valoriser le capital humain, d’assurer une gestion durable des ressources naturelles ; (iii) d’instaurer un cadre juridique et judiciaire plus favorable ŕ l’initiative privée ; (iv) d’améliorer la qualité de l’intermédiation financičre ; (v) d’adopter une politique de taux d’intéręt incitatifs. L’amélioration de l’efficacité de l’intervention de l’Etat ; Pour ce faire 7 axes stratégiques ont été identifiés: - poursuivre la simplification des procédures ; - parachever la libéralisation du commerce et renforcer la concurrence ; - mener ŕ terme le programme de privatisation ; - adapter la législation du travail ; - poursuivre la réforme de l’administration publique ; - améliorer la gestion des ressources de l’Etat ; - et rendre la fiscalité plus équitable, stable et simple. Le renforcement des capacités du secteur privé A cet égard, il est prévu : - d’intensifier l’ajustement interne des entreprises ; - de rendre les organisations patronales et professionnelles , plus représentatives , fortes et tournées vers les besoins des entreprises ; - de redynamiser les chambres consulaires ; - de rationaliser et renforcer le dispositif d’appui ; - de renforcer la concertation et la coordination entre l’administration et le secteur privé. Pour la réalisation de ces objectifs, un plan d’action prioritaire a été prévu qui s’articule autour de la justice, de la simplification des procédures administratives, du financement, de la formation professionnelle, de l’unification patronale, de la concertation et du dispositif d’appui au secteur privé Assistance technique LIEE AU COMMERCE Le Sénégal ne tire pas encore profit de son implication au systčme commercial multilatéral. D’aprčs l’étude diagnostic établie par le Cadre Intégré, l’intégration au systčme commercial est limitée en raison de notre participation encore faible aux activités de l’OMC, combinée aux difficultés d’application des Accords multilatéraux, régionaux et bilatéraux. MiSE EN ŒUVRE DU PLAN D’ACTION DU CADRE INTEGRE D’ASSISTANCE TECHNIQUE LIEE AU COMMERCE POUR LE SENEGAL Pour accélérer sa croissance et réduire la pauvreté, le Sénégal cherche ŕ mieux s’intégrer dans l’économie mondiale en augmentant ses échanges commerciaux. Il suit ainsi le chemin tracé par d’autres pays en voie de développement qui ont réussi ŕ tirer parti de la croissance rapide du commerce international. Conformément au mandat énoncé dans la Déclaration ministérielle de l’O.M.C de Singapour, la réunion de haut niveau sur les mesures intégrées en faveur du développement du commerce des pays les moins avancés a été organisée par l’OMC, les 27 et 28 octobre 1997. Cette réunion avait pour objet de dynamiser l’action menée pour intégrer davantage les pays les moins avancés dans l’économie mondiale ; il y a été question de mesures spécifiques destinées ŕ améliorer l’accčs aux marchés, le renforcement des capacités humaines et institutionnelles et ŕ améliorer la participation des PMA au systčme commercial multilatéral. Cette initiative, appelée Ť CADRE INTEGRE ť a pour objectif Ť d’accroître les avantages que les PMA tirent de l’assistance technique liée au commerce qui leur est fournie par les six Organisations associées ŕ l’élaboration du Cadre : Centre du Commerce International (CCI), Fonds Monétaire international (FMI), Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Banque Mondiale (BM) et Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Par ailleurs, il, existe d’autres sources multilatérales, régionales et bilatérales, en vue d’aider ces pays ŕ élargir leurs possibilités commerciales, ŕ répondre aux exigences du marché et ŕ s’intégrer dans le systčme commercial multilatéral. Depuis septembre 2001, le Sénégal est bénéficiaire du programme au titre de la deuxičme étape de la phase pilote. Dans le cadre de sa mise en œuvre une équipe de consultants nationaux et étrangers conduite par la Banque Mondiale a effectué une mission au Sénégal au mois de février 2002 ŕ l’issue de laquelle un document intitulé : Ť  SENEGAL-CADRE INTEGRE- ETUDE DIAGNOSTIC DE L’INTEGRATION COMMERCIALE ť, a été élaboré. Ce document a pour ambition d’aider le Gouvernement du Sénégal ŕ identifier des actions de politique commerciale qui pourront appuyer le programme fixé dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DRSP) Dans cette perspective, il procčde ŕ un cadrage macro-économique qui permet l’analyse de notre environnement socio-économique et celle de la compétitivité de nos entreprises. Par ailleurs, se basant sur la Stratégie de Développement et de Promotion des Exportations sénégalaises (STRADEX), déjŕ validée par le Chef de l’Etat au mois d’octobre 2001, ce document décline un plan d’actions pour la mise en œuvre d’un programme d’assistance technique en vue d’accroître nos capacités d’exportation au niveau des cinq secteurs ci-aprčs : - l’agriculture : développement des exportations notamment dans le secteur horticole, l’arachide de bouche et le coton qui présentent un avantage compétitif certain ; - le tourisme : qui est pourvoyeur de devises pour notre pays et dont les potentialités sont jusque lŕ sous exploitées ; - les textiles et vętements : pour tirer meilleur profit des opportunités d’ouverture de marchés offertes notamment par l’AGOA pour le marché américain et l’initiative Ť Tout sauf les armes ť  pour le marché européen ; - la pęche : qui est notre principal poste d’exportation dont l’exploitation a besoin d’ętre rationalisée dans le cadre d’une politique hardie de préservation de la ressource ; - l’artisanat : qui joue un rôle moteur dans la diversification de nos produits ŕ l’exportation et qui a besoin d’ętre organisé afin de mieux profiter de toutes les potentialités offertes par ce secteur. L’étude diagnostic a été discutée le 16 décembre 2002, au cours d’un atelier national regroupant des représentants du gouvernement, de l’administration, du secteur privé et des partenaires au développement. Le plan d’actions consensuel, joint en annexe, a alors été approuvé. Ce plan d’actions a été adopté par le Gouvernement du Sénégal lors de la séance du Conseil des Ministres du 10 avril 2003. Il sera soumis ŕ nos partenaires au développement en vue du financement des programmes et projets qui auront été identifiés dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions. LE LANCEMENT DU PROGRAMME INTEGRE D’ASSISTANCE TECHNIQUE JITAP II ( 2003-2006) Le Sénégal est éligible, depuis décembre, ŕ la phase 2 du JITAP qui constitue une opportunité supplémentaire pour favoriser l’intégration de notre pays dans le systčme commercial multilatéral, développer ses capacités d’offres de produits et de services et élargir ses marchés ainsi que pour renforcer la prise de conscience des enjeux de la mondialisation et des bienfaits que le Sénégal peut en tirer. Dans le cadre du lancement de ce programme, le Sénégal tiendra compte de certains éléments qui existent déjŕ, ŕ savoir : - le programme du cadre intégré ; - la finalisation de la STRADEX sur la stratégie de promotion des exportations ; - la finalisation des travaux axés sur le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). L’objectif visé par notre pays, ŕ travers le JITAP 2 , est de permettre le renforcement des capacités dans trois domaines principaux , ŕ savoir : - les négociations commerciales, la mise en œuvre des accords de l’OMC et la formulation de politiques commerciales afférentes ; - une base de connaissance nationale sur le systčme commercial multilatéral ; - la capacité d’offre et la connaissance des entreprises exportatrices ŕ tirer avantage des opportunités d’affaires qui découlent de la libéralisation du commerce dans le cadre du systčme commercial multilatéral. Aprčs l’étude diagnostic qui sera menée conjointement par le CCI, la CNUCED et l’OMC, le Sénégal soumettra ŕ la communauté des bailleurs un programme de coopération et d’assistance technique axé sur les trois domaines précités. annexe Plan d’actions pour améliorer la compétitivité de l’économie sénégalaise et son intégration dans l’économie mondiale Matrice d’Action Plan d’action pour améliorer la compétitivité de l’économie sénégalaise et son intégration dans l’économie mondiale ObjectifsMesuresAgences responsablesCalendrierI. Mise en œuvre du plan d’actions du cadre intégré1. Traduire le plan d’actions du cadre intégré dans les lignes d’actions déjŕ arrętées dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)Faire des mesures du plan d’actions du cadre intégré des activités des lignes d’actions déjŕ arrętées dans le DSRPMinistčre de l’Economie et des FinancesA commencer immédiatement2. Valider le plan d’actions ducadre intégré au niveau du gouvernement Adopter le plan d’actions au cours d’une réunion du gouvernement (conseil présidentiel ou conseil interministériel)Présidence de la République, PrimatureAvril 2003II. Politiques commerciales3. Améliorer l’accčs aux marchés dans le cadre de négociations multilatérales (1.5)Se joindre aux autres PMA pour négocier avec le Canada, le Japon et les Etats-Unis un régime préférentiel semblable ŕ celui octroyé par l’Union Européenne au titre de Ť Tout Sauf les Armes ť (TSA) de façon ŕ obtenir un accčs hors taxes ni restrictions quantitatives pour la totalité des produits Se joindre ŕ d’autres pays auxquels l’accord TSA a été octroyé pour demander une simplification des rčgles d’origine ; demander ŕ la Communauté Européenne de documenter et de surveiller les flux commerciaux qui bénéficient du TSA Entamer des négociations pour abaisser les barričres commerciales dans d’autres pays en voie de développement.Ministčre des PME et du CommerceA commencer immédiatement4. Améliorer les politiques commerciales en rendant plus attrayants les incitatifs ŕ l’exportation et les perspectives d’exportation (section 1.3.2)( Négocier avec les membres de l’UEMOA et de la CEDEAO la création d’une vraie zone de libre échange intra régionale au cours des quelques prochaines années ( Introduire un nouveau systčme de rčgles d’origine (section 1.3.2) ( Eliminer les positions tarifaires qui ne sont pas en cohérence avec le tarif extérieur commun de l’UEMOA selon le calendrier préparé ŕ cet effet ( Négocier une modification du TEC ( Adopter un nouveau code des investissements, élargissant le champ d’éligibilité aux secteurs et activités prioritairesMinistčre de l’Economie et des Finances, UEMOA Ministčre de l’Economie et des Finances, UEMOA APIX Ministčre de l’Economie et des FinancesA commencer immédiatement Effectif ŕ partir du 1er janvier 2003 Fait Au cours de 2003 Au cours de 2003 5. Renforcer la capacité d’entamer des négociations internationales avec succčs (section 1.6)( Rendre pleinement opérationnel le Comité de Négociations Commerciales Internationales pour les négociations multilatérales (OMC) et régionales (Accords de Partenariats Economiques, APE) ( Renforcer les capacités de mettre en application les accords internationaux (prendre en compte les recommandations de la Revue de la Politique Commerciale qui sera publiée en début 2003) Ministčre des PME et du Commerce Commission Européenne A commencer immédiatement6. Renforcer la normalisation et la qualité (section 1.5.1) ( Renforcer les capacités des institutions compétentes en matičre de contrôle de qualité et de normalisationMinistčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre des PME et du Commerce, UEMOAAu cours de 20037. Améliorer la compétitivité (section 2.1)( Surveiller les indicateurs de compétitivité y compris le taux de change effectif réel et les parts du marché mondial. ( Installer l’observatoire de la compétitivité, comme convenu, ŕ l’APIX. Utiliser les nouvelles technologies.Ministčre de l’Economie et des Finances, Banque Centrale, APIX, secteur privéImmédiatement8. Assurer une application effective des rčgles de la concurrence ( Faire fonctionner effectivement les institutions de contrôle de la concurrence au niveau communautaire et national, en liaison avec les travaux en cours au sein de l'UEMOA concernant une politique de concurrence.UEMOA Ministčre des PME et du CommerceAu cours de 2003III. Lever les contraintes au fonctionnement et ŕ la croissance des entreprises9. Encourager l’investissement (section 2.2)( Améliorer le Guide des Investissements qui présente le climat d’investissement du pays et les formalités requises et fournir les informations dans la langue des investisseurs.APIXEn cours10. Diminuer les coűts financiers des affaires (section 2.2.1)Renforcer les instruments, tels une centrale de risques, une centrale des incidents de paiements et une centrale des bilans, avec pour objectif d’accroître la transparence en matičre de santé financičre et de risques des entreprises, et les mettre effectivement ŕ la disposition des entreprises et du public. Améliorer davantage le systčme de compensation des chčquesMinistčre de l’Economie et des Finances, Banque Centralefaits11. Améliorer l’environnement administratif pour les entreprises (section 2.2.2)Parachever le diagnostic qui devra guider le processus de simplification administrative (voir le rapport du FIAS 2002 pour des recommandations détaillées). Veiller ŕ la mise en œuvre des recommandations issues du rapport FIAS Mettre en place une organisation permettant de concevoir et exécuter de façon efficace ce processus (voir le rapport FIAS 2002 pour la meilleure pratique internationale dans ce domaine) Mettre en place des indicateurs de performances et des critčres d’évaluation pour toutes les agences et administrations concernées par les formalités et procédures (y compris l’APIX). Adopter une loi d’orientation sur l’investissement qui définit la doctrine en matičre de relation investisseur / administration publique et qui arręte des délais légaux de traitement des saisines de l’administration. APIX Présidence de la République APIXEn cours Premier semestre 2003 12. Faciliter l’accčs ŕ la terre( Mettre en place un dispositif institutionnel de production de parcelles aménagées ŕ usage industriel, artisanal et touristique : créer des sociétés d’aménagement industrielles, artisanales et touristiquesAPIX, Ministčre de l‘Economie et des Finances, Ministčre de l’Habitat et de la Construction, Ministčre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre du TourismeAu cours de 200313. Renforcer la concurrence dans le secteur des services d'infrastructure (section 2.2.3)Electricité Choisir un schéma institutionnel adéquat pour la Senelec, dans le cadre du partenariat public-privé  Ministčre l’Energie des Mines et de l’Hydraulique Fait, Mai 2003 Hydrocarbures Augmenter la concurrence dans le secteur pétrolier de façon ŕ attirer de nouveaux investissements, en particulier pour le stockage des produits pétroliers (appliquer les textes législatifs et réglementaires issus de la réforme de 1998).. Appuyer les initiatives de PETROSEN dans ce domaine.  Ministčre l’Energie des Mines et de l’Hydraulique et secteur privé En coursTélécommunications Initier des discussions préliminaires avec le concessionnaire pour terminer avant terme la période d’exclusivité Etablir un cadre réglementaire solide et opérationnel en renforçant l’agence de régulation nouvellement créée (ART) : adopter les décrets d’application du code des télécommunications ŕ caractčre réglementaire adopter les décrets d’application du code des télécommunications ŕ caractčre technique Préparer rapidement et mettre en œuvre une stratégie nationale des TIC  Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ART ART ART, Ministčre de la Culture et de la Communication  Immédiatement Décembre 2002 Juillet 2003 Au cours de 200314. Améliorer l’accčs ŕ des services d’infrastructure concurrentiels en terme de prix (section 2.2.3) (suite)Eau Ajuster le niveau des tarifs et leurs structures de façon ŕ assurer une répartition plus équitable des charges entre les différentes catégories de consommateurs  Ministčre de l’Energie, des Mines et de l’Hydraulique  Fait (décret n° 202-1147 du 27 novembre 2002Transport Aérien Compléter les investissements dans les équipements de stockage réfrigéré ŕ l’aéroport de Dakar. Mettre en œuvre le projet de réglementation et de législation destiné ŕ restructurer la régie de l’aviation civile et adopter un nouveau code de l’aviation. Achever le plus rapidement possible la mise en œuvre de la politique du Ť ciel ouvert ť  Ministčre l’Equipement des Transports et des Infrastructures et secteur privé Au cours de 2003 Transport Maritime ( Rechercher systématiquement des partenaires privés pour l’investissement et la gestion des infrastructures portuaires. Négocier avec les syndicats une révision ŕ la baisse des coűts trčs élevés des contrats qui gonflent les coűts portuaires. Ministčre l’Equipement des Transports et des Infrastructures En cours Au cours de 2003 Chemins de fer ( Poursuivre la privatisation des chemins de fer sur les lignes internationales en mettant l’accent sur la mobilisation du capital nécessaire ŕ une réhabilitation de l’infrastructure Ministčre l’Equipement des Transports et des Infrastructures En coursRoutes Finaliser la banque de données d’infrastructures routičres de façon ŕ permettre l’exécution d’un programme d’entretien routier efficace ( Adapter la politique de développement routier ŕ la localisation des sites de production (y compris le tourisme) ( Renforcer et améliorer les liaisons routičres avec les pays voisins Ministčre l’Equipement des Transports et des Infrastructures Début 2003 15. Améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi (section 2.2.4)( Assurer la mise en œuvre effective de la rémunération ŕ la pičce dans tous les secteurs ( Produire et diffuser des statistiques sur le marché de l’emploi adéquatesMinistčre de la Fonction publique de l’Emploi et du TravailAu cours de 2003 Démarrer immédiatement16. Améliorer la compétence de la main d’œuvre (section 2.2.5)Poursuivre les réformes du secteur de l’éducation en encourageant l’offre de programmes de formation professionnelle par des institutions privées  Impliquer les industriels dans la conception et l’exécution des programmesMinistčre de l’Education nationale et organisations du secteur privéEn cours17. Améliorer les services judiciaires (section 2.2.6)( Créer des tribunaux de commerce (voir les dates butoir pour cette mesure) et renforcer les procédures d’arbitrage (Former les juges et les auxiliaires de justice (définir des objectifs en terme de nombres de juges participant aux formations offertes par l’OHADA) et veiller ŕ la mise en œuvre effective de la réglementation OHADA (Adopter des techniques de gestion informatisée pour moderniser la gestion des procčs (Déterminer des objectifs de réduction des retards dans le traitement des dossiers (Accroître la transparence des jugements et assurer l’accessibilité de la jurisprudence.Ministčre de la Justice Ministčre de la JusticeAu cours de 2003 Décembre 2004 Décembre 2004IV. Réforme des douanes pour faciliter les échanges commerciaux et développer les exportations18. Améliorer l’efficacité de la gestion des procédures d’importation (section 2.3.1)( Examiner les procédures actuelles des douanes en vue de les simplifier et d’assurer leur respect ainsi que la mise en place d’audit. ( Documenter les résultats des audits. ( Renforcer les techniques de gestion de risques modernes dans les domaines du contrôle pré embarquement et du contrôle a posteriori des déclarations. ( Mettre en application les procédures de facilitation des échanges nouvellement élaborées pour les importations et les exportations ( Examiner la faisabilité de permettre de façon sélective un dédouanement au domicile des importateurs tout en fournissant des assurances contre les fraudes douaničres.Ministčre de l’Economie et des FinancesAu cours de 2003, dans le cadre de la réforme envisagée du programme de Vérifications des Importations 19. Améliorer les procédures d'évaluation en douane (section 2.3.3)( Continuer de mettre en application l’obligation d’une inspection pré embarquement sur tous les envois de marchandises éligibles ( Maintenir, moderniser et mettre ŕ jour la banque de données des valeurs au bureau du renseignement et de la documentation qui soit accessible au personnel des douanes responsable de déterminer et de contrôler la valeur En vue d’une mise en oeuvre correcte de la valeur transactionnelle : ( systématiser la formation continue de la valeur dans les écoles de formation (pour les cadres A et B) ; ( organiser une formation itinérante, en particulier dans les régions, pour les cadres C et D ; ( mettre ŕ la disposition des agents formés, des manuels et documents de travail sur la valeur. Ministčre de l’Economie et des FinancesAu cours de 2003 20. Améliorer la gestion des importations hors taxes dans les régimes économiques destinés ŕ aider les exportateurs, en liaison avec les travaux en cours au sein de l'UEMOA concernant les réglementations des zones franches (section 2.3.4)( Utiliser les nouvelles technologies d’information (GAINDE 2000) de façon ŕ effectuer un suivi plus étroit des importations et exportations des entreprises bénéficiant d’importations d’intrants hors taxes ; imposer des pénalités avec intéręt aux entreprises en cas d’infraction ( Définir des critčres objectivement vérifiables d’octroi de régimes économiques et transférer le pouvoir d’octroyer des régimes particuliers du Ministre des Finances au directeur général des Douanes de façon ŕ faciliter l’octroi de ces régimes ŕ des compagnies véritablement orientées vers l’exportation ( Instituer une échéance obligatoire pour honorer les demandes de détaxes permettant aux contribuables d’obtenir des gains lorsque la date butoir n’a pas été satisfaite, et utiliser des chčques endossables sur le Trésor pour rembourser les détaxes aux exportateurs ( Mettre en application un décret qui met fin ŕ l’octroi de nouvelles permissions pour les ZFID et les Points Francs et encourager les exportateurs ŕ utiliser un des autres mécanismes incitatifs (p.ex. EFE, drawback,..) ( Assurer la compatibilité régionale de ces réformes Ministčre de l’Economie et des Finances APIX Ministčre de l’Economie et des FinancesEn cours, dans le cadre de la réforme envisagée des régimes économiques douaniers Fait (décret n° 2002.1136 du 15 novembre 2002)V. Renforcer les institutions qui appuient le développement des exportations21. Appuyer le secteur des exportations (section 2.4)Adopter une stratégie bien formulée pour la promotion des exportations redéfinir le mandat de la Direction du Commerce Extérieur au Ministčre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises dans le contexte des réformes proposées et la renforcer dans ce cadre Consolider les fonctions des organisations actuelles de promotion des exportations sous une seule nouvelle Agence de Promotion des Exportations dont le conseil d’administration sera majoritairement constitué de représentants du secteur privé Ministčre des PME et du Commerce Juin 2003 En cours, dans le cadre du projet de décret organisant le Ministčre des PME et du Commerce Pęches (section 3.1)22. Assurer un développement viable du secteur de la pęcheCréer une Commission Spéciale pour donner visibilité, crédibilité, urgence et cohérence ŕ un programme de réforme de la pęche et assurer que ce programme soit appliqué et mis en œuvre par toutes les parties concernées. Cette Commission, dotée de l’autorité nécessaire sera chargée de lancer et de piloter un programme de restructuration de la pęche pour une période limitée (6 ŕ 9 mois). La Commission Spéciale pourrait développer une stratégie de financement et de communication. Le nouveau dispositif ŕ mettre en place de la pęche, ŕ l’issue des travaux de la Commission Spéciale, devra permettre de prendre en charge convenablement les trois fonctions suivantes : la fonction de gestion des pęches incluant l’aménagement ainsi que la réglementation ; la fonction de surveillance, de contrôle et de suivi des pęches ; la fonction de développement relative aux actions de promotion des produits de la pęche, aux études de marchés, ŕ la préparation et ŕ l’exécution des programmes et projets La Commission Spéciale précisera la nature des structures et des organes ŕ mettre ŕ place ŕ cet égard.Présidence de la République, Primature et Ministčre de la PęcheImmédiatement23. Accompagner la restructuration du secteur de la pęche Mettre en place un programme sectoriel de la pęche qui permettra de restructurer et de doter le secteur de ressources adaptéesMinistčre de l’Economie et des Finances Ministčre de la PęcheAu cours de 200424. Réduire la flotte industrielle et artisanaleInstituer des mesures en matičre d’équipements de pęche, d’audits des licences de pęche, accroître les redevances des licences et finalement mettre en place un schéma de rachat de navires de façon ŕ réduire la taille de la flotte industrielle. Introduire un gel de l’émission de nouvelles licences pour la pęche artisanale accompagnées par un programme permettant d’aider les pęcheurs réduits au chômage de façon ŕ trouver un nouvel emploi (formation professionnelle, éducation et programmes de micro crédit dans les régions côtičres). Ministčre de la PęcheAu cours de 2003-200425. Rationaliser le secteur de la transformation des produits halieutiquesArręter l’appui du secteur public ŕ la continuation des opérations des entreprises de transformation du poisson non viable Ajuster les activités des industrielles de transformation en fonction de la disponibilité de la ressource.Ministčre de la PęcheAu cours de 2003-200426. Promouvoir l’aquaculturePromouvoir l’aquaculture comme palliatif au déclin des ressources halieutiques marinesMinistčre de la PęcheImmédiatement27. Renforcer l’institution publique existante assurant l’assistance au secteur de la pęcheRenforcer le Ministčre de la Pęche de façon ŕ le rendre capable d’assumer avec efficacité ses nouvelles fonctions. Ministčre de la PęcheAu cours de 2003-2004Agriculture (section 3.2)28. Appuyer l’orientation ŕ l’exportation du secteur agricole 28. Appuyer l’orientation ŕ l’exportation du secteur agricole (suite)Instituer des mesures de réforme agraire et de gestion intérieure des eaux et des terres soigneusement élaborées, pour permettre aux producteurs d’accéder aux terres, tout en dégageant des avantages pour les collectivités rurales, et aux facilités d’irrigation Veiller ŕ ce que les progrčs accomplis par le Projet de Promotion des Exportations Agricoles (PPEA) en matičre de promotion et de diversification des produits et des marchés d’exportation se poursuivent et s’intensifient davantage en facilitant la transformation de l’unité d’exécution du projet en fondation autonome ŕ but non lucratif ou en fonds fiduciaire Fournir une aide systématique aux exportateurs de produits agricoles et agro-alimentaires pour améliorer réguličrement la qualité de la production et promouvoir le respect des normes sanitaires, phytosanitaires et autres exigées par les marchés d’exportation Améliorer l’infrastructure d’appui des exportations agricoles (entreposage frigorifique, équipement de manutention et transport aérien et maritime). Favoriser l’accroissement de la production et de la distribution locales de l’oignon, du maďs, de l’ail, de la pomme de terre, du mil, du poulet, du lait et de la banane pour, d’une part, favoriser davantage leur substitution aux importations des produits susvisés, d’autre part, accroître les possibilités de développer les potentialités, ŕ moyen terme, pour les exportations régionales Promouvoir le développement des exportations d’arachides de bouche et des produits dérivés (beurre, lait, pâte, etc.) en achevant le programme de l’arachide de bouche ; en s’attaquant aux problčmes qui freinent la disponibilité de semences de meilleure qualité ; en aidant les paysans ŕ satisfaire aux normes internationales ; et en poursuivant la privatisation de la SONACOS ou au minimum en introduisant des politiques de prix basées sur le marché pour le secteur Ministčre de l’Intérieur et Ministčre de l’Agriculture Ministčre de l’Agriculture, Ministčre des PME et du Commerce (OPE) Ministčre de l’Agriculture, Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre des PME et du Commerce (OPE) Ministčre des PME et du Commerce (OPE), Ministčre de l’Agriculture Immédiatement Au cours de 2003 Immédiatement En cours Au cours de 2003 Au cours de 2003 29. Promouvoir le financement des filičres agricoles d’exportation Créer un fonds de garantie et un fonds d’investissement destinés aux filičres agricoles d’exportationMinistčre de l’Economie et des Finances Ministčre de l’AgricultureAu cours de 200430. Organiser l’appui institutionnel aux exportateursélaborer des modules de formation en entrepreneurship ; permettre que des experts appuient techniquement les PME exportatrices (fonds ŕ frais partagés) ; renforcer les moyens logistiques des organisations professionnelles ; ériger les associations professionnelles fortes et des cadres de concertation crédibles. Ministčre des PME et du Commerce (OPE)Au cours de 2003-200431. Moderniser le marketing des produits- faire de vraies études de marché et participer de façon professionnelle aux foires et salons ; - élaborer un systčme d’information sur les marchés d’exportation ; - organiser des semaines de promotion ; - réaliser des supports de marketing ; - abandonner la méthode de vente en consignation et mettre en place des antennes commerciales ŕ l’étranger ; - aider ŕ la création d’une association des exportateurs de produits agricoles et agro-alimentaires qui pourra jouer un rôle majeur dans la promotion des exportations. Ministčre des PME et du Commerce ,Ministčre de l’Agriculture et secteur privéAu cours de 2003-200432 Faciliter l’accčs des transformateurs de produits agricoles ŕ une technologie adaptée aussi bien pour l’emballage que pour le matériel de transformation (rouleurs ŕ farine, matériel de décorticage et de tri de l’arachide de bouche)encourager la fabrication au Sénégal de ces matériels ; initier une coopération avec d’autres pays en matičre de promotion de technologie appropriée (par exemple l’Inde) Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre des PME et du CommerceAu cours de 200333. Améliorer l’environnement fiscal et juridique des entreprises agricoles- établir une politique de flexibilité des salaires (le SMIG constituant une lourde contrainte) - permettre aux entreprises de bénéficier pleinement des avantages du code des investissements Ministčre de la Fonction Publique et du du Travail APIXAu cours de 2003-200434. Faciliter aux exportateurs l’accčs aux bâtiments industriels locaux Permettre aux PME de transformation agricole de disposer de locaux dans les domaines et parcs industrielsMinistčre de l’Industrie et de l’Artisanat Ministre de l’AgricultureAu cours de 2003Secteur du Tourisme (section 3.3)35. Créer un Conseil national du tourisme Créer un Conseil national du Tourisme qui regrouperait le secteur privé et l’administration, avec des prérogatives clairement définies. Ce conseil présidé par le Ministre du Tourisme aura la charge de définir, de mettre en application et de suivre la stratégie et le plan d’action pour le secteur. Ce sera lŕ un cadre de concertation permanent.Ministčre du Tourisme Immédiatement  36. Renforcer les capacités institutionnelles du secteur renforcer les moyens institutionnels et humains de l’Administration nationale du Tourisme, sur la base d’une réévaluation des missions dévolues ŕ chaque structure avec possibilité de transfert interne de compétences.  Ministčre du Tourisme Au cours de 2003Le Secteur touristique nécessite un appui, notamment dans les domaines suivants : contrôle de qualité et classement des hôtels renforcement des capacités logistiques du ministčre encourager l’insertion des nationaux dans le secteur sensibilisation des populations sur les aspects positifs du tourisme mettre en place un compte satellite du Tourisme (ce qui permettrait de suivre en permanence l’évolution des principaux paramčtres touristiques). 37. Mettre en place Ť la Maison du Sénégal ťmettre sur pied de  Ť la Maison du Sénégal ť qui aura pour vocation d’assurer la promotion de la destination Sénégal et dont les ressources proviendraient essentiellement de la taxe touristique et d’autres sources de financement que sont les Bailleurs de Fonds, et éventuellement des Conseils Régionaux. Dans son fonctionnement, la voix du privé sera prépondérante et le président viendra du privé. Ministčre du Tourisme et secteur privéAu cours de 200338. Faciliter l’accčs des promoteurs touristiques ŕ la terre créer des Sociétés d’aménagement touristiques avec des antennes décentralisées, chargée de l’identification des sites touristiques, de leur aménagement et de leur mise ŕ disposition des promoteurs touristiques en prenant soin de prendre en charge les points de vue des populations locales. Ministčre du TourismeAu cours de 2003-200439. Elaborer une bonne politique Marketing Elaborer une stratégie appropriée de commercialisation de la destination, dans le cadre de la future Ť Maison du Sénégal. Ministčre du TourismeAu cours de 2003-200440. Assurer la formation des cadres du secteur- Renforcer les capacités de l’Ecole hôteličre par la mise en place d’un hôtel d’application et la création d’antennes régionales de formation. - Mieux contrôler les écoles et centres de formation touristique ŕ caractčre privé. Ministčre du TourismeAu cours de 2003-200441. Elaborer un agenda culturel et sportif Elaborer un agenda culturel et sportif dont les principaux acteurs sont  les ministčres de la Culture, du Sport et du Tourisme, ainsi que les professionnels du secteur qui l’exploiteront comme produits touristiques sur les marchés émetteurs. Différents ministčres, sous la coordination du Ministčre du Tourisme et en relation avec la Maison du SénégalAu cours de 2003-2004Textiles et Vętements (section 3.4)42. Elaborer une politique sectorielle  Elaborer, de maničre participative, une politique sectorielle basée sur une meilleure intégration de la filičre, la valorisation du coton produit localement et une meilleure maîtrise des coűts des facteurs Ministčre de l’Industrie et de l’ArtisanatAu cours de 2003 43. Amélioration de la compétitivité du secteur textilePrendre les mesures suivantes : - appui ŕ l’alphabétisation dans les entreprises, ŕ la formation professionnelle et ŕ l’apprentissage  ; - adapter la législation sociale aux exigences du secteur (code du travail, convention collective) ; - améliorer le dispositif de contrôle des importations (produits de dumping, friperie : explorer toutes les possibilités offertes par les rčgles de l’OMC et les Accords spécifiques entre le Sénégal et l’Union Européenne concernant l’exportation des déchets ) ; - améliorer les conditions d’exportation et d’importation des produits textiles (frais de mise ŕ fob, fręt…)Différents ministčresAu cours de 2003-2004 44. Amélioration de l’encadrement des entreprisesAppuyer le Centre de promotion Textile (CPT : mise en place et équipements du centre)  ; Appuyer l’APIX, pour la promotion du partenariat industriel dans le secteur; Appuyer les Organisations professionnelles ; -Aménager des espaces industriels spécialisés Appuyer la Bourse Nationale de Sous Traitance et de partenariat. Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat Ministčre des PME et du Commerce (ADEPME)Au cours de 200345. Réformes institutionnellesDésengager l’Etat des Entreprises évoluant dans le secteur textile (SODEFITEX, SOTEXKA), en impliquant le Privé national dans le processus  Améliorer le cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé, par le biais du Centre de Promotion TextileMinistčre Economie et Finances, Ministčre Industrie et Artisanat Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat et secteur privéAu cours de 2003Artisanat46. Accompagner la modernisation et le développement du secteur de l’artisanat 46. Accompagner la modernisation et le développement du secteur de l’artisanat (suite)Améliorer le niveau des connaissances techniques,technologiques et de gestion des artisans, et prendre en compte tous les centres de formation artisanale. Organiser la protection sociale des artisans : réactualiser le systčme expérimental de protection sociale mise en œuvre par la caisse de sécurité sociale et mettre en place un systčme de retraite adapté au secteur de l’artisanat (IPRES). Mettre en place un fonds d’appui au secteur de l’artisanat : Instaurer un partenariat entre les structures de recherche (Université) et les structures d’encadrement de l’artisanat pour une application efficiente des résultats des recherches sur le secteur. Mettre en place des unités artisanales pilotes dans des créneaux porteurs Faciliter l’accčs des artisans au financement par la mise en place des crédits adaptés aux réalités du secteur Assurer la promotion des produits et services de l’artisanat en se focalisant sur les corps de métiers porteurs, et en mettant en exergue la qualité, les normes et le design Intégrer les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme support de promotion du secteur artisanal. Prendre en compte l’artisanat dans les structures et la mise en œuvre des actions de l’Agence pour la promotion des exportations. Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre des PME et du Commerce , OPE Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, Ministčre des PME et du Commerce, OPE Au cours de 2003-2004 47. Renforcer les capacités du secteur  - Renforcer les capacités des structures d’appui (Direction artisanat, UNCM, chambres de métiers) et organisations professionnelles d’artisans - Renforcer les services techniques des chambres de métiers et de l’UNCM par des techniciens en ingénieries apportant assistance conseil aux artisans, aux Chambres de métiers, aux organisations professionnelles d’artisans. - Renforcer les capacités en ressources humaines des structures d’encadrement (Direction artisanat, UNCM, Chambres de métiers).Ministčre de l’Industrie et de l’ArtisanatAu cours de 2003-2004  __________  Il s’agit du déficit de la balance commerciale estimé en 2002 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 3 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 3 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 2 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 3 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 6 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 5 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 32 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 31 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 34 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 33 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 3 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 3 WT/TPR/G/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 44 Sénégal WT/TPR/G/119 Page  PAGE 43 $/345LMYZ[kuy§ćç67>?[\lm67MNUVZmqv‘ +?}ÇÓ€Š)Ş)e+­+ß=ń=ň=ű=”c•cehfhďkđkOlPl°ląlmmúřôíëíëíëčëăăăăăăăăăăăßŮĐŮÍÉĆźĆÉĆš˛ëëë°°ëëëë; j0JUmH 56CJOJQJCJ5CJCJ56;CJmH 5CJmH5CJ jUCJ5 j5U:CJ,>* 5:CJ,E$/01234[hijku÷÷ňÚ ĐňśÜĐňňňž0ňň$$–l4Ö+p# $$–l”ˆ˙4Ö+p# $d„ţ¤đ$$$–l4Ö+p#`$$$dh$$/01234[]hijklnosuvwxy§šşťź˝žżŔÁÂĺć)*+,-.YZ[nYZmvˆ§Îö 0I\{˜č.   ý $ B k ‰ ł = [ ‹ ĺ ; c œ Č 9 ‘ ’ %+?~×ů?‘ýýýűýýűýýůůýűýůůůůůűýýűýůůűőőőőőőőűýýűóńďďďííëëëëëëëďíííëëíëëíëëíďíííďííé @?> HG  \uvwxy§şťź˝žżŔÁÂĺć)*ß ÚÚĚÚáľľľľľľ°­­°°­°G$G„ć˙$ $$–lÖ+p#$$ ĆÂ@$$–l”`˙Ö+p#$$ $$–lÖ0+p#*+,-.YZ[nYZmvˆ§Îö 0IäâââßßŃĎââ̸¸ŻŻŻŻ@ Ć  p"@@B ? 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