ࡱ> {}zq kbjbjt+t+ fAAf]$P<0hLffff&\0D0F0F0F0F0F0F0$u1i3j0ffj0ffhffD0h<hD0*|D0fD$ۋ40(Organisation Mondiale du Commerce RESTRICTED DOCPROPERTY "Symbol1" WT/TPR/G/122 1er octobre 2003 (035101)Organe d'examen des politiques commercialesOriginal: anglais EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES  DOCPROPERTY "Country" \* UPPERGUYANA Rapport du gouvernement  Conformment l'Accord tablissant le Mcanisme d'examen des politiques commerciales (Annexe 3 de l'Accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce), la dclaration de politique gnrale prsente par le gouvernement du  DOCPROPERTY "Country" Guyana est reproduite ciaprs.  ADVANCE \y 700  Note: Le prsent rapport est un document diffusion restreinte qui ne doit pas tre communiqu la presse avant la fin de la runion de l'Organe d'examen des politiques commerciales portant sur le DOCPROPERTY "Country" Guyana. TABLE DES MATIRES Page  TOC \o "1-1" I. Introduction  PAGEREF _Toc52876140 \h 4 II. APERU DES CHANGES commerciaux  PAGEREF _Toc52876141 \h 5 III. FORMULATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE  PAGEREF _Toc52876142 \h 7 IV. La position du Guyana dans le nouveau cycle de ngociations commerciales multilatrales: dfis et perspectives  PAGEREF _Toc52876143 \h 9  Introduction Le gouvernement du Guyana se rjouit de ce premier examen de sa politique commerciale se tenir l'Organisation mondiale du commerce. Cet examen s'est dj avr tre un instrument extrmement utile de recensement des politiques, et il nous a permis d'examiner de plus prs nos engagements multilatraux actuels et de procder une valuation minutieuse de la manire dont nous nous conformons nos obligations dans le cadre de l'OMC. Le processus d'examen s'est droul un moment o des mesures politiques dcisives sont prises pour mieux intgrer le Guyana dans l'conomie mondiale. Par exemple, en tant que membre de la Communaut des Carabes (CARICOM), le Guyana participe actuellement trois grandes ngociations commerciales l'tranger: les ngociations multilatrales du Programme de Doha pour le dveloppement l'OMC (PDD); les ngociations de la Zone de librechange des Amriques (ZLEA), auxquelles participent 34pays; et la ngociation des Accords de partenariat conomique (APE) entre les pays de l'Afrique, des Carabes et du Pacifique (pays ACP), et l'Union europenne (UE). Le Guyana est une petite nation indpendante en dveloppement et c'est le seul pays anglophone de l'Amrique du Sud. Peu peupl, il compte quelque 750 000 habitants (qui sont pour la plupart tablis le long de la cte) rpartis sur une superficie de 215 000 kilomtres carrs. De par son emplacement sur la cte septentrionale de l'Amrique du Sud, le Guyana est un pays distinct de nombreux gards. Bien qu'il ait des frontires communes avec deux grands pays d'Amrique latine (le Brsil et le Venezuela), il a toujours eu des liens conomiques, politiques et culturels plus troits avec ses partenaires des Carabes et ce, pour diverses raisons, dont un pass colonial similaire. ce titre, depuis son indpendance en 1966, le Guyana est membre d'un mouvement d'intgration rgionale des Carabes, la Communaut des Carabes (CARICOM). Sur le plan gographique, il se diffrencie toutefois de la plupart des autres tats de la CARICOM, du fait qu'il s'agit de l'un des trois membres ne pas tre un pays insulaire. Depuis l'indpendance et jusqu'aux annes 80, l'conomie du Guyana tait caractrise par une forte intervention de l'tat et la rglementation de l'conomie. Aprs plus d'une dcennie de dclin conomique, le Guyana a engag un processus de rforme destin s'orienter vers une conomie de march. En 1988, il a mis en uvre un Programme de relance conomique qui avait pour objectifs fondamentaux de raliser l'quilibre interne et externe, de favoriser une plus grande efficience dans l'utilisation des ressources et d'accrotre sa comptitivit internationale. Un vaste programme de mesures d'ajustement structurel a t mis sur pied, dont la libralisation du taux de change et du rgime de commerce extrieur, l'abolition des mesures de contrle des prix et des subventions, l'limination des restrictions concernant les flux de capitaux, et la rforme de la politique et de l'administration fiscale. Depuis 1988, le Guyana a galement procd une srie de changements d'ordre lgislatif, institutionnel et politique afin de poursuivre le processus de rforme conomique, dont la rforme du secteur financier, l'amlioration du cadre juridique rglementaire, et la rforme du systme judiciaire. Le processus de rforme conomique a produit des rsultats ainsi qu'en tmoigne le taux de croissance positive enregistre par le Guyana pendant la majeure partie des annes 90. Le Guyana est aussi class parmi les "pays pauvres trs endetts" (PPTE). Dans le cadre de l'Initiative PPTE, le Guyana a achev, en 2001, son Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP). Le CSLP indique clairement que la politique commerciale demeure un lment fondamental du programme de rforme conomique du pays. APERU DES CHANGES commerciaux En raison de l'exigut de son march intrieur et de son schma historique de dveloppement, le Guyana est particulirement tributaire du commerce international pour alimenter sa croissance conomique. Au cours de la dernire dcennie, la valeur des importations s'est maintenue plus de 90pour cent du PIB et celle des exportations, plus de 80 pour cent, ce qui tait essentiellement attribuable une approche de la politique conomique qui tait davantage axe sur le march. Le Guyana dpend considrablement de la fiscalit du commerce qui est une source de recettes publiques. En 2002, la taxe de consommation laquelle sont assujetties les importations a gnr prs de 30 pour cent des recettes prvues pour 2002, alors que les droits de douane rels frappant les importations en ont reprsent 9 pour cent environ. Actuellement, les principaux marchs d'exportation du Guyana sont ceux des tatsUnis, du Canada, de l'Union europenne et de la CARICOM. En 2002, ces quatre destinations reprsentaient chacune un quart environ des dbouchs l'exportation. La plupart des exportations destination des tatsUnis, du Canada et de l'Europe s'effectuent au titre d'arrangements commerciaux prfrentiels. Le gouvernement dploie aussi des efforts importants pour explorer des marchs non traditionnels, en cherchant entre autres renforcer les relations commerciales avec ses voisins de l'Amrique latine. Il s'est employ conclure des accords commerciaux en menant des ngociations commerciales bilatrales ainsi qu'en participant aux ngociations entre la CARICOM et des tat tiers. Pour ce qui est des produits exports, l'conomie guyanienne est largement tributaire de la production et de l'exportation de quelques produits de base, essentiellement l'or, le sucre, le riz et la bauxite. Dans le pass, le Guyana tirait la majeure partie de ses revenus de l'exportation de ces produits traditionnels. Ces quelques dernires annes, l'exportation de crevettes et de bois d'uvre a aussi reprsent une part importante des recettes d'exportation. En 2002, ces six produits de base ont contribu pour les deux tiers environ aux recettes d'exportation du Guyana. Secteurs cls L'agriculture est essentielle pour l'conomie du Guyana et elle reprsente environ 30 pour cent du PIB. Le secteur agricole est domin par la production de riz et de sucre. La production sucrire et rizicole, qui est axe sur l'exportation, contribue dans une mesure considrable au dveloppement socioconomique du Guyana. L'industrie du sucre et des produits base de sucre a reprsent 16pour cent du PIB total du pays en 2002; elle a constitu la principale source de recettes nettes en devises du pays et elle a t le secteur qui a le plus contribu aux recettes publiques. Elle emploie par ailleurs 25000 personnes (soit 10pour cent environ de la population active du Guyana). Le gouvernement est convaincu que l'industrie sucrire des retombes considrables sur le reste de l'conomie. L'industrie rizicole est la deuxime industrie agricole en importance au Guyana, en termes tant de production que d'exportation. La riziculture est le premier utilisateur de terres agricoles et elle est de toutes les industries celle qui fait travailler le plus de gens. Quelque 18000familles agricoles participent la production et l'industrie fait directement ou indirectement vivre au moins 10pour cent de la population guyanienne. En outre, le riz contribue pour 20pour cent environ au PIB du secteur agricole et pour 12pour cent l'ensemble des recettes d'exportation. Les exportations de sucre et de riz du Guyana tirent parti des relations commerciales prfrentielles. Dans le cas du riz, le Guyana bnficie d'un traitement prfrentiel dans l'Union europenne, aux termes de la Dclaration conjointe concernant le riz, qui a t signe dans le cadre de l'Accord de Cotonou pour les exportateurs de riz des pays ACP. Le Guyana et le Suriname sont les seuls exportateurs de riz des pays ACP et ils se partagent un contingent ACP de 125000 tonnes sur le march de l'UE. Le Guyana peut aussi avoir accs un contingent additionnel de 35000 tonnes de riz sur le march de l'UE par le canal des pays et territoires d'outremer. Avant 1997, l'accs du Guyana au march de l'UE par le canal des pays et territoires d'outremer n'tait limit par aucun contingent. Le contingent de 35000 tonnes de riz, dont il bnficie (avec le Suriname) par le canal des pays et territoires d'outremer et qui prvoit l'admission en franchise de prlvements, a t introduit en 1997 par suite de l'application d'une mesure de sauvegarde la demande des producteurs europens. Plus rcemment, les dcisions prises par l'Union europenne dans le cadre de l'examen miparcours de la Politique agricole commune sont susceptibles d'roder encore plus l'accs prfrentiel dont jouit le riz guyanien en raison d'une rduction du prix d'intervention pour le riz. Les exportations de sucre du Guyana bnficient galement d'un accs prfrentiel contingent au march europen au titre du Protocole sur le sucre et de l'Accord prfrentiel spcial sur le sucre. Mais pour le sucre galement, la valeur de ces prfrences a dj t sensiblement rode avec l'introduction de l'Initiative "Tout sauf les armes". Le Guyana soutient fermement l'accs en franchise de droits pour les pays les moins avancs, mais l'Initiative des consquences ngatives graves sur son accs au march de l'Union europenne du fait que d'ici 20052006 elle rduira de moiti le contingent de quelque 300000 tonnes mtriques prvu au titre de l'Accord prfrentiel spcial sur le sucre qui s'appliquait avant l'introduction de l'Initiative "Tout sauf les armes" (20012002), et qu'elle le ramnera 100000 tonnes mtriques environ d'ici 20072008. On estime que l'industrie sucrire des Carabes a dj subi une perte de 30millions de dollarsEU par suite de l'Initiative. Celleci retire l'accs aux marchs un groupe de pays pauvres pour le donner un autre groupe de pays pauvres. Aucun nouvel accs n'a t cr ni introduit. Aprs 20082009, lorsque l'Initiative "Tout sauf les armes" sera entirement exempte de restrictions tarifaires quantitatives, les consquences risquent d'tre considrables pour l'ensemble du rgime sucrier et elles pourraient avoir de graves rpercussions pour les recettes d'exportation, la protection de l'environnement, la scurit alimentaire et le dveloppement rural, ainsi qu'aux niveaux social, conomique, politique et culturel. L'Initiative "Tout sauf les armes" n'est toutefois pas le seul facteur externe qui ait menac l'industrie guyanienne. La rcente contestation devant l'OMC du rgime sucrier de l'UE par le Brsil, l'Australie et la Thalande menace aussi grandement les conomies du Guyana et des autres tats ACP exportateurs de sucre. Bien qu'elle soit essentielle pour le Guyana, l'agriculture n'est pas la seule grande source de recettes d'exportation. Le secteur minier apporte lui aussi beaucoup l'conomie du pays, notamment par sa contribution importante au dveloppement et l'amlioration des infrastructures sociales, telles que les coles et les installations sanitaires, en particulier dans l'intrieur du pays. Les principaux produits exports par le secteur sont l'or, la bauxite et les diamants. L'industrie minire a reprsent 16pour cent environ du PIB en 2001. En termes de recettes totales, l'or a t le premier produit d'exportation du Guyana en 2001 et en 2002. On estime que l'industrie minire emploie directement quelque 15000 20000 personnes. Les secteurs de la pche et de la sylviculture prennent aussi une importance croissante au Guyana, en raison des recettes d'exportation qu'ils gnrent. La pche contribue 3pour cent environ du PIB du pays, et les recettes que procure l'exportation de poissons et de produits de la pche ont plus que doubl depuis 1994. Par ailleurs, l'industrie de la pche emploie quelque 4800personnes pour la capture du poisson et 5500 personnes pour sa transformation, et bien plus de Guyaniens encore bnficient indirectement des activits lies la pche (par exemple, la construction navale et l'entretien des navires). La sylviculture devient aussi un important secteur d'exportation au Guyana. Les exportations de bois d'uvre se situaient au cinquime rang en termes de recettes d'exportation gnres en 2002 et quelque 20000personnes sont employes dans ce secteur. tant donn qu'il dpend autant des produits agricoles pour ses recettes en devises, le Guyana a t considrablement affect, ces dernires annes, par la dgradation des termes de l'change, par suite de l'orientation en baisse des prix des produits de base. Le gouvernement du Guyana prend des mesures pour accrotre la comptitivit des grandes industries, et des investissements importants sont actuellement raliss (avec le concours de la communaut internationale) pour moderniser les secteurs du sucre, du riz et de la pche. Mme si le Guyana ne dpend pas autant que ses partenaires des Carabes du secteur des services, ce dernier reprsente prs de la moiti du PIB et il n'a cess de crotre en valeur au cours des cinq dernires annes. Le tourisme est devenu une nouvelle grande activit de services en termes de recettes en devises, mme s'il occupe toujours au Guyana une place moins importante que dans la plupart des autres pays de la CARICOM. Dveloppement de la petite entreprise Dernirement, le gouvernement a aussi mis l'accent sur le dveloppement du secteur de la petite entreprise qui est un moyen important d'encourager une plus grande participation l'activit conomique et la cration d'un plus grand nombre d'emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes. Le Parlement a rcemment adopt un projet de loi sur la petite entreprise (autonomisation), qui vise encourager l'injection de capitaux dans les petites et moyennes entreprises en rduisant le plus possible le cot lev des frais financiers qui sont gnralement associs au financement par fonds propres de ce type d'entreprises. FORMULATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE Au niveau national, le gouvernement du Guyana a consacr ces dernires annes de plus en plus de ressources l'tablissement et au dveloppement du cadre de la politique commerciale du pays. En juin 2001, un nouveau ministre, celui du commerce extrieur et de la coopration internationale, a t cr pour s'occuper plus particulirement de la politique commerciale et des ngociations commerciales extrieures. tant donn la multitude et la diversit des questions que recouvre la politique commerciale, le Ministre a cr une srie d'organes chargs de coordonner la politique commerciale entre les ministres, mais galement dans le but d'tablir des partenariats institutionnels plus solides avec le secteur priv et d'autres organisations non gouvernementales. Il s'agit, entre autres, du Comit consultatif national sur les ngociations extrieures (NACEN), qui vise faciliter la coordination et la prparation efficaces de la participation du Guyana aux diverses ngociations commerciales extrieures. Le Ministre a galement cr un Comit national des ngociations commerciales (NTNC), qui bnficie du soutien d'une srie de groupes de travail techniques. En outre, le gouvernement a mis sur pied un souscomit du cabinet charg du commerce afin de fournir d'autres orientations sur les questions commerciales pertinentes. Ces organes constituent l'appareil institutionnel qui permet de fait en sorte que tous les ministres concerns peuvent contribuer la dfinition et la poursuite des objectifs de la politique commerciale. Conscient de l'importance croissante du commerce, le gouvernement a aussi adopt rcemment une Stratgie commerciale nationale. Ce document dfinit une stratgie qui contribue l'atteinte des objectifs de dveloppement dans le contexte d'une plus grande mondialisation. Arrangements rgionaux (CARICOM) En tant que membre de la Communaut des Carabes, le Guyana prend ses dcisions en matire de politique commerciale la lumire des obligations qu'il a contractes au titre du Trait de Chaguaramas qui a tabli la CARICOM en 1973. Au moment de la cration de la Communaut, les arrangements en matire d'intgration visaient surtout le librechange des marchandises, et les principaux instruments utiliss pour atteindre cet objectif taient le Tarif extrieur commun (TEC) et les rgles d'origine. Depuis 1973, le mouvement d'intgration a pris de l'ampleur et de la profondeur. En 1989, les Chefs de gouvernement de la CARICOM sont convenus d'tablir le March et l'conomie uniques des Carabes (MEUC). En consquence, le Trait de Chaguaramas a t modifi afin d'tablir le cadre juridique appropri permettant l'approfondissement de l'intgration. Les modifications apportes au Trait ont t consacres dans neuf protocoles qui couvrent les domaines d'activit suivants: la gestion du processus d'intgration (ProtocoleI), la libre circulation des services et facteurs de production (ProtocoleII) et des marchandises (ProtocoleIV), l'industrie (ProtocoleIII), l'agriculture (ProtocoleV), les transports (ProtocoleVI), les secteurs, rgions et pays dfavoriss par suite de la mise en uvre du MEUC (Protocole VII), le comportement des entreprises  politique de la concurrence; protection des consommateurs; et dumping et subventions (Protocole VIII), et le rglement des diffrends (Protocole IX). Conformment une dcision prise par les Chefs de gouvernement de la CARICOM en 1962 visant l'abaissement progressif des droits de douane par les tats membres de la CARICOM, le Guyana applique un taux de droit maximal de 40pour cent (TEC) sur les produits agricoles et il a rduit le TEC sur les produits manufacturs, qui se situe l'intrieur d'une fourchette de 020pour cent. De mme, en ce qui concerne la libre circulation de la maind'uvre qualifie et la facilitation des dplacements, le Guyana a modifi sa lgislation en juin2003, tout comme les autres tats membres, afin de permettre aux diplms universitaires, aux sportifs, aux spcialistes de l'information, aux artistes et aux musiciens des pays membres de la CARICOM de se dplacer et de travailler l'intrieur des Carabes sans avoir obtenir au pralable un permis de travail. En 1997, la CARICOM a tabli le Mcanisme rgional de ngociation des Carabes dont le but est de dfinir et de coordonner les positions de la rgion dans les ngociations externes. Le Mcanisme prvoit l'octroi d'un soutien politique et technique aux tats membres des Carabes. Afin de faciliter la coordination politique entre les tats membres, la rgion a galement dsign des porteparole ministriels particuliers au niveau des ministres du commerce auprs des quatre grandes tribunes de ngociation auxquelles participe la rgion, savoir l'OMC (Guyana), la ZLEA (Jamaque), l'ACPUE (Barbade) et les ngociations bilatrales (TrinitetTobago). Le Mcanisme rgional de ngociation des Carabes et le gouvernement du Guyana ne maintiennent pas de mission Genve. Pour y pallier, le gouvernement du Guyana a accrdit son ambassadeur Bruxelles comme reprsentant du pays Genve. Toujours estil que cet tat de choses restreint srieusement la capacit du Guyana de faire le suivi des questions dbattues l'OMC (et il a aussi des rpercussions ngatives sur la rgion tant donn la responsabilit assume par le Guyana comme porteparole ministriel de la rgion, tel que mentionn cidessus). La position du Guyana dans le nouveau cycle de ngociations commerciales multilatrales: dfis et perspectives Le Guyana est fermement attach au systme commercial multilatral, et il est conscient de l'utilit d'un systme de gouvernance pour les pratiques commerciales internationales qui soit vritablement libre, quitable, fond sur des rgles et prvisible. Pour le Guyana, l'laboration de la politique commerciale doit tre envisage dans le contexte des objectifs plus vastes du gouvernement, savoir la cration de niveaux quitables de croissance et de rduction de la pauvret. Confiant que l'arne multilatrale pourrait et devrait tre flexible afin de permettre d'atteindre ces objectifs essentiels en matire de dveloppement, le Guyana est nanmoins pleinement conscient que ce rsultat n'est nullement automatique. Il est clair que la libralisation des changes peut constituer une menace pour les populations de tous les pays, car l'emploi passe des secteurs improductifs aux secteurs productifs de l'conomie. En raison de sa petite taille, toutefois, le Guyana est fortement tributaire du commerce d'un nombre restreint de produits primaires. Et cause de son faible niveau de dveloppement, le Guyana se ressent aussi de l'absence des systmes et de l'infrastructure d'aide sociale qui sont ncessaires pour oprer une restructuration majeure de son conomie. ce titre, la participation aux ngociations commerciales en vue d'intensifier la libralisation des changes prsente la fois des possibilits et des risques pour le Guyana. L'rosion possible des prfrences dans les grands secteurs d'exportation du Guyana est une source de proccupation particulire pour le gouvernement. La dstabilisation de ces secteurs est non seulement susceptible de provoquer d'importants bouleversements de l'conomie, mais galement d'avoir de graves consquences politiques et sociales, en raison du rle multifonctionnel de ces industries dans la socit guyanienne. Bien que le gouvernement s'efforce d'accrotre la comptitivit des grandes industries et d'encourager l'investissement dans les secteurs naissants, le processus s'avre de plus en plus difficile en l'absence des capitaux, de l'exprience et des conomies d'chelle ncessaires. En ce qui concerne la poursuite des ngociations dans l'agriculture, le Guyana cherche obtenir des conditions qui soient favorables aux petites conomies en dveloppement dont les changes de produits agricoles sont ngligeables et dont les activits ne peuvent pas influer sur les volumes et sur les prix. Il est indispensable de disposer d'une plus grande flexibilit pour ce qui est des rductions tarifaires afin de pouvoir rpondre aux proccupations en matire de dveloppement rural, de scurit alimentaire et de moyens de subsistance. Pour que le systme commercial multilatral procure des avantages tangibles, il importe de veiller mnager une marge de manuvre politique suffisante qui permette aux petites conomies comme celle du Guyana d'assumer les cots considrables d'ajustement et de mise en uvre qu'il leur est demand d'engager. C'est pour cette raison que, dans toutes les instances de ngociation internationale, le Guyana a tabli des alliances avec d'autres petites conomies en dveloppement pour rclamer un traitement spcial et diffrenci. Ces dispositions devraient reprsenter un ensemble significatif de dcisions assorti d'engagements contraignants qui ne se ramne pas simplement prsenter sous d'autres formes des dispositions sur l'effort maximal. Un tel traitement devrait englober l'octroi de priodes de transition adquates en vue de procder l'ajustement et la mise en oeuvre d'arrangements complexes. Le traitement spcial et diffrenci devrait aussi permettre de mnager aux gouvernements la flexibilit ncessaire pour aider les industries sensibles se prparer la libralisation ainsi que la marge de manuvre voulue pour grer les consquences pnibles de la libralisation sur le niveau des revenus. Il importe de donner aux petites conomies la marge de manuvre l'intrieur de laquelle elles pourront rpondre leurs besoins de dveloppement et prserver la base de leurs revenus. Compte tenu des nombreux dfis venir, il est capital de fournir une assistance technique et financire qui permettra au Guyana de ngocier et de mettre en oeuvre ses obligations multilatrales, et de se conformer cellesci. Par le pass, le Guyana a bnfici de l'assistance technique de l'OMC et d'autres organisations internationales dans le domaine commercial, et il leur en est reconnaissant. L'exprience a montr que pour pouvoir s'appuyer sur l'assistance initiale, il faut fournir une aide au titre du renforcement des capacits qui soit mieux cible et mieux adapte au pays. Par ailleurs, l'assistance devrait non seulement viser renforcer les capacits en matire de participation aux ngociations, mais galement apporter un soutien pour les questions de mise en uvre long terme, qui posent des dfis normes aux petits tats des Carabes. Le soutien apport par la communaut internationale a dj grandement aid le pays non seulement remplir ses engagements dans le cadre de l'OMC, mais galement l'appuyer dans les efforts qu'il a consentis pour s'orienter vers une conomie de march. Le maintien de l'assistance extrieure est jug essentiel pour que le processus de rforme se poursuive au rythme et avec l'envergure que demande la communaut internationale. __________ WT/TPR/G/122 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 2 Guyana WT/TPR/G/122 Page  PAGE 3 WT/TPR/G/122 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 2 Guyana WT/TPR/G/122 Page  PAGE 3 $/345LMYZ[\^oy}  78>?56!";<=>?ܷjUmHj{UmHjUmH jUmHmH6 jUCJH*5 j5U:CJ,>* 5:CJ,E$/01234[lmnoy 0$$l4+p# $$l4+p# $d$$$l4+p#`$$$dh$$/01234[lmnoyz{|}*+,-./YZ[nWXklmr@7 :ķ@  0F   0 F   F   F   F  F > HG  =yz{|}*+ G$G$ $$l+p#$$ @$$l`+p#$$ $$l0+p#+,-./YZ[nWXklmr@7 :>$$H $$l $$$l   ""eef(fjjkkkkkkkk;k* jUmH jUmHjqUmH1:OV #&(~+35Y9q;=E=??AEG $ & F2 h & FE  & F2 h  & F@ OV #&(~+35Y9q;=E=˾tgZM@4E  *2   ~B2   2   2   2   q2  2  2  2  FTE 2  2   2   2   2   E=??AEG)GIMNuPS7UU}XZ>`e÷viaTG:-2  2   2   2   F  2   2   Gl2   2   2   2   E  2   82   82   F  2   G)GIMNuPS7UU}XZ>`e#ijjkkk k!kFk$$$FD#$$ & F0  & F2 h & FEe#ijjkBkJkKkLkMkNkOkPkQkRkkkkkkkkkkkkk 2  " w2  ! wFkGkHkIkJkKkLkMkNkOkPkQkRkkkkkkkkkkkk$$$$FD#kk$ & F/ 0&P /R . 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