ࡱ> %'"#$q ΂bjbjt+t+ lAAgx]XZ@8,\)h22:lll_|@$@ll2:ll|"|||[$l^D:TPiU.PENVIRONNEMENT CONOMIQUE Principales caractristiques de l'conomie La Rpublique de Zambie est un pays sans littoral situ en Afrique australe centrale. Ses pays limitrophes sont l'Angola l'ouest; la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe et le Mozambique au sud; le Malawi l'est; et la Tanzanie et la Rpublique dmocratique du Congo au nord. La Zambie comptait 10,7 millions d'habitants en 2000, et elle a une superficie de 752 614 km2. Selon les estimations, la population active (15-64 ans) reprsente 46 pour cent de la population. Avec un produit intrieur brut de 302 dollars EU par habitant en 2000, la Zambie est un des pays les moins avancs. Elle vient au 153me rang parmi les 173 pays viss par l'indice de dveloppement humain du Programme des Nations Unies pour le dveloppement (PNUD), qui mesure le dveloppement en fonction du revenu par habitant, de la scolarisation, de l'alphabtisation des adultes et de l'esprance de vie. Prs de trois quarts des Zambiens vivent en dessous du seuil de pauvret et de graves problmes de sant publique, en particulier le paludisme et la pandmie de VIH/SIDA, ont accru les difficults de la Zambie en matire de dveloppement. Sur le plan gographique, la Zambie occupe un plateau compos de cinq rgions distinctes: les hautes terres centrales, qui comprennent la Copperbelt (littralement "ceinture du cuivre") et la Valle du Zambze; la plaine occidentale, compose de marais et de dserts semi-arides; la Valle du Rift et la Valle du Zambze; les Monts Muchinga, et le nord-est, qui comprend les marais de Bangweulu et les lacs Mweru et Tanganyika. La Zambie possde d'importantes rserves de ressources minrales connues, et la rpartition gographique de la population est largement influence par les possibilits d'emploi offertes par l'extraction de ces ressources. Les provinces densment peuples sont surtout situes le long de la ligne de chemin de fer reliant les rgions de la Copperbelt aux ports les plus proches, et ces provinces constituent les principaux centres urbains et industriels du pays. En comparaison avec d'autres pays d'Afrique subsaharienne, la Zambie a un des taux d'urbanisation les plus levs puisque 46 pour cent de la population vit en ville, essentiellement autour de la capitale, Lusaka, dans les villes de la Copperbelt telles que Ndola et Kitwe, et dans les rgions touristiques telles que la rgion de Livingstone. Les mtaux, principalement le cuivre et le cobalt, apportent environ deux tiers des recettes d'exportations de biens. Les industries extractives reprsentent approximativement 6 pour cent du PIB rel et environ 70 pour cent des recettes d'exportations de marchandises de la Zambie. L'agriculture, y compris l'levage, la sylviculture et la pche, reprsente approximativement 17 pour cent du PIB et fournit plus de 70pour cent des emplois. Le secteur manufacturier fournit un peu plus de 11pour cent des emplois, et reprsente environ 18 pour cent du PIB. Quant aux services, ils offrent l'essentiel des emplois non agricoles du pays, et contribuent au PIB pour prs de 60 pour cent (tableauI.1). Tableau I.1 Principaux indicateurs conomiques, 1996-2001 199619971998199920002001aDiversPIB aux prix du march (en milliards de dollars EU)3,293,923,243,133,243,62PIB aux prix du march (en milliards de kwacha)3 9705 1566 0337 48010 07513 079PIB par habitant (en dollars EU)348401321301302..PIB rel (variation en pourcentage)6,53,5-1,92,43,65,2Prix la consommation (variation en pourcentage)b46,324,824,526,826,121,7Taux des bons du Trsorc52,7829,4824,9436,1931,3744,28Taux des prtsd53,7846,6931,840,5238,8046,23Taux de change (kwacha/dollar EU)e1 207,91 314,51 862,072 388,023 110,843 610,94Taux de change effectif rel (variation en pourcentage)f4,719,8-8,7-2,21,27,9Secteur montaire(variation en pourcentage)Masse montaire au sens strict (M1)19,431,016,823,651,234,2Ressources montaires globales (M2)35,025,125,627,773,813,6Part du PIB rel(pourcentage)Agriculture17,215,816,317,517,216,0Industries extractives12,011,89,06,66,46,9Industrie manufacturireg16,918,118,218,318,418,9Services53,954,356,557,658,058,2Finances publiques(pourcentage du PIB)Budget public globalh-2,4-9,5-5,5-3,7-7,0-8,1Comptes nationaux(pourcentage du PIB)Consommation finale publique et prive68,073,796,0100,996,9..Formation brute de capital fixe43,137,414,917,918,3..Accroissement des stocks1,61,41,60,10,0Exportations de biens et de services31,230,126,722,630,6..Importations de biens et de services43,142,639,241,545,8..Pour mmoireRserves internationales (en millions de dollars EU)222,7239,169,445,4244,8183,4Rserves internationales (en mois d'importation)....0,40,51,00,8Commerce de marchandises (en pourcentage du PIB)62,261,555,254,253,559,4Termes de l'change (variation en pourcentage)....-13,9-5,93,9-3,8 .. Non disponible. a Donnes provisoires. b Moyenne annuelle pour la priode. c Pour les titres court terme. d Pour les prts court et moyen terme accords au secteur priv. e Moyenne pour la priode. f Un signe ngatif indique une dprciation. g Y compris les secteurs de l'lectricit, du gaz, de l'eau et de la construction. h Dficit (-) ou excdent (+) public. Source: FMI (2002), Statistiques financires internationales, juillet 2002; Banque mondiale (2001), Zambia at a glance; et renseignements communiqus par les autorits zambiennes. La Zambie est un pays pauvre trs endett (PPTE). Sa dette extrieure s'levait 5,6 milliards de dollars EU en 2000, contre 8,2 milliards en 1990, mais elle reprsente prs de 200pour cent du PIB du pays. L'essentiel de cette dette est une dette moyen ou long terme assortie de conditions de faveur; les principaux cranciers sont des institutions multilatrales, en particulier la Banque mondiale, le FMI et la Banque africaine de dveloppement. Bien que la dette soit en grande partie assortie de conditions de faveur, le ratio service de la dette/exportations tait de 35,5 pour cent en 2000. Aprs la prsentation du Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP) intrimaire de la Zambie, les donateurs bilatraux et multilatraux ont accord un dsendettement de 3,8 milliards de dollars EU compter de 2001 dans le cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres trs endetts. Selon les estimations, les versements annuels de la Zambie devraient diminuer d'environ 260 millions de dollars EU durant la priode 2001-2005 et d'environ 130 millions durant la priode 2006-2015, ce qui quivaut une rduction d'environ 45pour cent du service de la dette. Par rapport au montant effectivement vers en 2000 au titre du service de la dette, on estime que la Zambie conomisera ainsi en moyenne 30 millions de dollars EU par an sur les 15 prochaines annes, et cet allgement prendra effet immdiatement et se poursuivra pendant trois ans. Rsultats conomiques rcents Depuis le dernier examen de sa politique commerciale, en 1996, la Zambie a poursuivi ses rformes conomiques avec le soutien de donateurs multilatraux et bilatraux. De faon gnrale, les rformes rcentes ont consolid les rsultats obtenus par la Zambie au dbut des annes 90, les rformes structurelles visant atteindre un taux de croissance conomique viable afin de rduire la pauvret. Les principaux instruments de la politique budgtaire sont, dans l'ensemble, demeurs inchangs. En ce qui concerne les recettes, aucune nouvelle mesure n'a t prise depuis 1996. Les mesures destines matriser les dpenses publiques ont toutefois t renforces. Le systme de budget de trsorerie a t modifi, le but tant de corriger ses effets sur les budgets d'quipement. Le gouvernement met actuellement en place un Systme intgr d'information en matire de gestion financire (Integrated Financial Management Information System, IFMIS) afin de veiller une utilisation plus rentable et plus efficace des fonds allous divers programmes (principalement aux programmes de dveloppement rural et aux programmes ducatifs et sanitaires). L'IFMIS a pour objectif de moderniser, grce des systmes d'information automatiss, intgrs et efficaces, les systmes financier, administratif et de contrle dont disposent le gouvernement. Le gouvernement a dj cr un Comit directeur, et un consultant a t engag court terme pour contrler la mise en uvre du projet. La mise en place de ce projet devrait durer six mois, compter d'octobre 2002. La politique montaire a toujours pour objet d'assurer la stabilisation des prix. En aot 2001, la Zambie a ajout des accords de rachat ses prescriptions relatives au coefficient des rserves obligatoires, qui tait auparavant le principal instrument utilis pour matriser l'augmentation de la masse montaire afin de stabiliser les prix. Le kwacha zambien (K) reste convertible pour toutes les transactions avec l'tranger, y compris pour les biens, les services, les virements et les mouvements de capitaux, une fois que les taxes applicables ont t acquittes; le taux de change du kwacha est toujours dtermin par le march. En 2002, la Zambie a formellement accept les obligations dcoulant de l'article VIII des Statuts du FMI, et elle s'est ainsi engage ne pas imposer de restrictions aux paiements et virements effectus lors de transactions internationales courantes, ne pas participer des arrangements montaires discriminatoires, et ne pas se livrer des pratiques montaires multiples. Le rgime commercial est rest sensiblement le mme (chapitre III). La suppression du droit de dclaration d'importation, en 1998, a permis la Zambie de mieux respecter les principes de l'OMC. Les droits de douane ont t modifis dans les catgories existantes (droit nul, 5 pour cent, 15pour cent et 25 pour cent) et dans le cadre du processus de rationalisation tarifaire en cours. Les modifications des autres droits et impositions n'ont gnralement pas affect les recettes tant donn que la rduction des autres droits et impositions perus sur les intrants et les produits "essentiels" a t quelque peu compense par l'augmentation de ces droits et impositions sur les produits "de luxe". Des avantages tarifaires et fiscaux sont nanmoins toujours accords; cela traduit des incohrences dans le rgime fiscal; titre d'exemple, le tarif douanier affiche toujours une progressivit ngative entre les produits primaires et les produits semi-finis. En outre, le rgime commercial de la Zambie (y compris son tarif douanier) est devenu plus complexe en raison de l'application de dispositions prfrentielles contenues dans les diffrents accords commerciaux rgionaux et bilatraux dont est signataire la Zambie (chapitre II 5) ii) et iii)). Dans l'ensemble, les rsultats macro-conomiques de la Zambie sont rests mdiocres; les rformes n'ont pas encore entirement port leurs fruits. Durant la priode 1990-1999, la Zambie a enregistr un taux de croissance annuelle de 1 pour cent, c'est--dire infrieur celui des autres pays de la SADC, et bien loin de celui de l'Afrique subsaharienne (qui tait de 2,4 pour cent). Ces rsultats s'expliquent en partie par le dclin de la production de mtaux (qui a diminu d'environ 7pour cent par an en moyenne durant la dernire dcennie), en particulier celle du cuivre. Les efforts dploys par le gouvernement pour diversifier la production et les exportations et passer des mtaux des produits non traditionnels n'ont pas encore donn de rsultats. L'agriculture, secteur non traditionnel important, a souvent souffert de la scheresse; sa productivit demeure nettement infrieure celle de l'ensemble de l'conomie. L'inflation (mesure par l'volution de la moyenne annuelle des prix la consommation), qui dpend largement du prix des produits alimentaires, est reste leve (plus de 20 pour cent par an). Elle a t alimente par les emprunts nationaux contracts par le gouvernement (principalement auprs de la Banque de Zambie) afin de financer le dficit public; depuis 2001, les emprunts se sont alourdis car le soutien budgtaire apport par les donateurs trangers a t insuffisant. Les dpenses publiques engages pour les lections de 2001, la dprciation marque du kwacha en 2000, et la hausse du cours des combustibles ont galement jou un rle. Le dficit public, combin au resserrement du crdit pour le secteur priv, a maintenu les taux d'intrt un niveau relativement lev et a dissuad les investissements privs dans l'conomie. La faible croissance conomique et le taux d'inflation lev, conjugus des salaires nominaux relativement stables, ont contribu aggraver la pauvret. La proportion de la population vivant en dessous du seuil officiel zambien de la pauvret a lgrement augment, passant de 70 pour cent en 1991 prs de 75 pour cent ces dernires annes. Un secteur informel important constitue un march de l'emploi parallle, mais il offre ses employs des salaires moyens insuffisants pour qu'ils subviennent leurs besoins. Le secteur extrieur de la Zambie a galement enregistr des rsultats mitigs (section 3) i)); les rserves brutes internationales couvrent peine un mois d'importations potentielles (tableau I.1). Les mesures prises en 2001 ont contribu stabiliser le kwacha. Ces mesures prvoyaient, entre autres, l'augmentation du coefficient de l'actif de rserve qui devait passer de 12,5 pour cent 15pour cent, la vente obligatoire de devises trangres quivalant 100 000 dollars EU ou plus, par l'intermdiaire du guichet commercial de la Banque de Zambie, et le passage d'un systme de taux de change flottant indpendant un systme flottant contrl. Selon les autorits, la dcision de rendre obligatoire le rapatriement des recettes d'exportation n'a pas t applique. Le gouvernement s'attend une augmentation des exportations non traditionnelles de la Zambie et une amlioration de la situation conomique en raison de la rduction du service de la dette suite l'allgement de la dette consenti dans le cadre de l'Initiative PPTE; de l'amlioration de l'accs aux marchs suite la mise en uvre intgrale des accords rgionaux dont est signataire la Zambie; et du traitement prfrentiel non rciproque dont bnficie la Zambie (par exemple dans le cadre de la Loi des tats-Unis sur la croissance et les possibilits conomiques en Afrique et de l'Initiative de l'Union europenne "Tout sauf les armes"). Commerce extrieur et investissement Commerce des biens et des services En raison des mauvais rsultats du secteur minier et des difficults financires de la Zambie (puisement de ses rserves internationales), la part du commerce des marchandises dans le PIB est tombe d'environ 62 pour cent en 1995 moins de 54 pour cent en 2000, et ce malgr l'importante libralisation du rgime commercial zambien; les importations et les exportations ont chut (tableauI.2). La vulnrabilit de la Zambie face aux chocs extrieurs se reflte dans son compte des oprations avec l'extrieur, o le cours du cuivre, le cot des importations de carburants base de ptrole, et les besoins d'importations de mas lis aux conditions mtorologiques jouent un rle important. Le dficit commercial relativement lourd enregistr par la Zambie en 2000 reflte une augmentation des importations lie la rnovation d'usines par de nouvelles entreprises (principalement dans le secteur minier, suite la privatisation de la Socit zambienne des mines de cuivre runies (Zambia Consolidated Copper Mines, ZCCM)); la Zambie importe essentiellement des machines, du ptrole brut, des produits chimiques, du fer, de l'acier, des textiles et des vhicules. Les mtaux reprsentent environ 20 pour cent (en moyenne) des importations totales de marchandises (tableau I.3). La part du ptrole s'est considrablement accrue en 1999 et en 2000 du fait de la hausse du cours mondial du brut. La part du mas dans les importations totales de marchandises a reflt la gravit des scheresses. Tableau I.2 Balance des paiements, 1996-2001 (en millions de dollars EU) 199619971998199920002001aCompte courant-122-239-574-532-609-743Balance des biens-62-27-153-149-221-355Exportations9931 191818773757898Importations-1 055-1 218-971-922-978-1 253Balance des services-141-189-179-211-225-229Exportations....10387115143Importations....-282-298-340-372Balance des revenus-206-205-215-156-145-139Crdit....4102122Dbit....-219-166-166-161Transferts courants nets287182-27-16-18-20Crdit....0..00Dbit....-27..-18-20Compte de capital49166203153153196Crdit304347203..153196Dbit2551810..00Compte financier10118169-71194Y compris l'investissement tranger direct97117.119816312272Erreurs et omissions nettes-8-54-200-124154-75Solde global-80-127-453-334-373-428Financement80127453334373428 .. Non disponible. a Donnes provisoires. Source: Renseignements communiqus par les autorits zambiennes. Tableau I.3 Composition des importations, 1996-2000 19961997199819992000(pourcentage de la valeur totale des importations de marchandises)Ptrole7,48,24,313,217,5Mtaux22,427,422,813,916,9Engrais7,64,75,60,213Mas2,41,111,10,00,0Autres60,258,556,372,664,4 Source: Renseignements communiqus par les autorits zambiennes. Les efforts dploys par le gouvernement n'ont pas permis d'augmenter les exportations non traditionnelles selon le taux de croissance annuelle projet de 20 pour cent. Toutefois, la part que reprsentent les exportations non traditionnelles dans les exportations totales de marchandises, en valeur, est passe de prs d'un quart en 1996 environ un tiers ces dernires annes (tableau I.4). Les mtaux (cuivre, suivi du cobalt) restent les principaux produits d'exportation. Les exportations comprennent galement d'autres ressources minrales, dont divers types de pierres gemmes. L'augmentation des exportations a t manifeste pour une vaste gamme de produits, notamment: les produits de la floriculture (en particulier les fleurs coupes) et les produits de l'horticulture destins au march europen, les produits alimentaires transforms destins essentiellement aux marchs rgionaux, et plusieurs catgories de produits primaires, y compris le coton, le tabac et le sucre vendus sur le march mondial. Dans le secteur manufacturier, les textiles et les matriaux de construction ont t les plus dynamiques. Les exportations de produits autres que les mtaux (essentiellement des produits agricoles et des produits des industries mcaniques) ont affich une tendance la baisse entre 1997 et 2000, due, en grande partie, la faiblesse des cours mondiaux du coton et du caf, la diminution de la demande dans les pays voisins en raison de conflits et de dissensions, la baisse de la demande en Asie suite la crise financire, et la dprciation par rapport au dollar EU des devises des principaux partenaires commerciaux de la Zambie. Tableau I.4 Composition des exportations, 1996-2001 199619971998199920002001(pourcentage de la valeur totale des exportations de marchandises)Exportations de mtauxa75,771,066,860,666,465,4Exportations non traditionnelles24,329,033,239,433,634,6dont produits des industries mcaniques3,73,73,43,02,62,4Produits de la floriculture1,81,93,55,54,33,8Pierres gemmes1,11,31,21,82,02,3Produits horticoles0,91,42,23,13,54,0Produits agricoles primaires3,88,06,69,44,75,7Produits alimentaires transforms3,42,75,24,34,54,8Textiles4,14,44,54,84,63,8 a Le cuivre reprsente environ 84pour cent des exportations de mtaux en valeur, et le cobalt environ 9pour cent. Source: Banque de Zambie (2002), EBZ Exporter Audits 1996-01. La Zambie reste un importateur net de services, et son compte des services accuse des dficits de plus en plus marqus. Le cot lev du transport, qui s'explique en partie par la situation enclave du pays, contribue largement ce dficit. Les exportations de services ont enregistr un taux de croissance annuel moyen faible (1 pour cent) durant la priode 1990-1999. Le tourisme reste le pilier des exportations de services, mme s'il demeure largement sous-dvelopp. Nanmoins, du fait de la cration de nouveaux hbergements de qualit internationale, de la rnovation d'aroports touristiques cls, de la diversification des produits touristiques et de la rputation qu'a la Zambie d'tre un pays stable sur le plan politique, le nombre de touristes se rendant en Zambie augmente. tant donn que le sous-secteur du tourisme a une base rurale et ncessite une maind'uvre relativement abondante, son dveloppement et son expansion pourraient contribuer directement la rduction de la pauvret en crant des emplois et en entranant une augmentation de la demande de produits agricoles. L'Afrique du Sud est le principal fournisseur de marchandises de la Zambie; sa part dans les importations totales de marchandises, en valeur, reprsentait environ 47 pour cent en 2000 (contre environ 28 pour cent en 1996). Depuis 1998, le Zimbabwe dpasse le Royaume-Uni (qui reste le principal partenaire commercial europen de la Zambie) qui tait autrefois le deuxime fournisseur de la Zambie (graphique I.1).  La Zambie exporte du cuivre, essentiellement destination du Japon, qui constitue son principal march d'exportation de biens (graphique I.2). De faon gnrale, les marchs d'exportation de la Zambie sont plus diversifis que ses marchs d'importation. Investissement La formation brute de capital fixe de la Zambie est passe d'environ 43 pour cent du PIB en 1996 environ 18 pour cent en 2000. Ce dclin est en grande partie d aux mauvais rsultats enregistrs par le secteur minier ces dernires annes. Les engagements d'investissement souscrits par des Zambiens et des trangers sont passs de 185 millions de dollars EU en 1996 1 013,2 millions en 1998, avant de chuter 82,2 millions en 2000, puis 110,3 millions en 2001. La mise en uvre du programme de privatisation, y compris la vente des entreprises minires d'tat, a beaucoup influenc l'volution de l'IED. Cependant, en dpit d'une dcennie de rformes axes sur la libralisation, les flux d'IED ne constituent toujours qu'une petite partie de l'ensemble des flux nets de ressources entrant en Zambie (13 pour cent seulement depuis 1994, selon les estimations de la Banque mondiale); ceci reflte en partie les transferts officiels importants vers la Zambie. Toutefois, en 1999 et en 2000, l'IED constituait 36 pour cent et 26 pour cent des flux nets de ressources.  Les flux d'investissement tranger direct (IED) sont passs de 97 millions de dollars EU en 1996 198 millions en 1998, mais ils sont tombs 72 millions en 2001. Si l'on prend pour base les engagements d'investissement, l'Afrique du Sud est la premire source d'investissements, suivie du Royaume-Uni (tableau I.5). Durant la priode 1995-2001, les Zambiens ont contract plus d'un quart des engagements d'investissement et prs de 15 pour cent des engagements ont t souscrits conjointement par des Zambiens et des trangers. Tableau I.5 Certificats d'investissement par pays d'origine, 1995-2001 OrigineTotala (en millions de dollars EU)Part (en pourcentage)Zambie535,026,1Coentreprises entre Zambiens et trangers302,014,7Afrique du Sud241,411,8Royaume-Uni218,010,6tats-Unis183,89,0Australie113,05,5Pays-Bas97,44,7Rpublique populaire de Chine91,24,4Zimbabwe48,22,4Inde25,41,2Ouganda23,01,1France15,00,7Liban14,80,7Tanzanie11,70,6Allemagne10,90,5Italie9,00,4Canada8,00,4Autres104,45,2Total2 052,2100,0 a Montant total durant la priode 1995-2001. Source: Renseignements communiqus par le Centre zambien pour l'investissement. Le tableau I.6 rcapitule les engagements d'investissement souscrits, par secteur, durant la priode 1995-2001. Tableau I.6 Engagements en matire d'investissement, par secteur, 1995-2001 (en millions de dollars EU) AgricultureIndustrie minireIndustrie manufacturireServicesTotal1995Nombre de projets7958769240Montant64,12,473,7108,0248,21996Nombre de projets3903935113Montant101,5053,430,3185,21997Nombre de projets3316149144Montant28,15,5107,1121,2261,91998Nombre de projets2515355134Montant43,4245,0145,5579,31 013,21999Nombre de projets2044344111Montant29,710,229,681,6151,12000Nombre de projets2134740111Montant9,02,339,731,282,22001Nombre de projets156282675Montant26,414,535,234,2110,31995-2001Nombre de projets23220358318928Montant302,4280,0484,2985,62 052,2 Source: Renseignements communiqus par le Centre zambien pour l'investissement. Perspectives moyen terme, le gouvernement s'attend un taux de croissance du PIB rel de 4 5 pour cent condition que les prix soient relativement stables, que les rserves brutes internationales augmentent et que le dficit budgtaire soit, comme prvu, ramen en de des 6 pour cent du PIB d'ici fin 2004. Toutefois, en raison des incertitudes qui planent sur le secteur minier, le taux de croissance des exportations durant la priode 2002-2004 devrait tre infrieur aux 13 pour cent enregistrs par le pass. La possible diminution des importations due la baisse des emprunts (investissements) des entreprises de cuivre amortira l'accroissement des importations de produits alimentaires d la pnurie cause par la scheresse, jusqu' 2003. moyen terme, les progrs importants enregistrs par la Zambie dans la mise en uvre des rformes structurelles, y compris les efforts dploys pour diversifier les exportations jusque-l axes sur les mtaux au profit d'exportations non traditionnelles, en particulier de produits agricoles ou agroalimentaires, devraient amliorer les perspectives conomiques long terme. Si la Zambie maintient l'lan actuel de ses rformes en recherchant la stabilit macro-conomique, en attirant des investissements dans les infrastructures rurales, et en drglementant et en privatisant l'conomie, la croissance du PIB devrait augmenter et atteindre de 5 6 pour cent par an. Deux lments, en particulier, sont de bon augure pour la Zambie tandis qu'elle tente de mettre fin la stagnation qui a marqu sa croissance conomique par le pass: l'allgement de la dette et la croissance des exportations. La dcision du FMI et de la Banque mondiale, en dcembre 2000, de dclarer la Zambie apte bnficier d'une rduction substantielle de sa dette dans le cadre de l'Initiative PPTE permet, pour la premire fois depuis des dcennies, d'esprer de mettre enfin un terme au refinancement constant et routinier du fardeau insoutenable de la dette. L'amlioration de l'accs aux marchs rgionaux, grce la participation de la Zambie des accords commerciaux rgionaux (chapitre II 5) ii)), et l'utilisation accrue du traitement prfrentiel non rciproque accord par les pays dvelopps (par exemple dans le cadre de la Loi des tats-Unis sur la croissance et les possibilits conomiques en Afrique (AGOA) et de l'Initiative de l'Union europenne "Tout sauf les armes") devraient relancer les exportations non traditionnelles et favoriser une diversification accrue des exportations. Quelque obstacles de poids demeurent nanmoins. La famine et ses consquences humanitaires constituent une menace court terme. Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), les estimations concernant les rcoltes dans six pays d'Afrique australe, dont la Zambie, rvlent que la rgion traverse la crise alimentaire la plus grave qu'elle ait connue depuis la scheresse de 1992: les chiffres provisoires indiquent que pas moins de 2,3 millions de personnes, soit 21 pour cent de la population zambienne, auront besoin d'une aide alimentaire jusqu' mars 2003. Selon l'UNICEF, 59 pour cent des enfants zambiens de moins de cinq ans souffraient dj de malnutrition en 2000. On estime que la hausse prvue du prix des produits alimentaires, qui constituent l'essentiel (plus de 50 pour cent) de l'indice des prix la consommation de la Zambie, et le cot des mesures de redressement vont peser lourdement sur les finances publiques. L'industrie du cuivre, qui reste le pilier de l'conomie et est la principale industrie d'exportation, avait un avenir prometteur aprs la privatisation de la Socit zambienne des mines de cuivre runies (ZCCM) en 2000. Toutefois, Anglo American Corporation Plc, principal actionnaire de la plus grande socit minire du pays (Mines de cuivre de Konkola) a annonc rcemment son retrait de la compagnie (en arguant que le Projet d'exploitation de la mine souterraine de Konkola n'tait pas viable en raison du faible cours mondial du cuivre) et ce dsengagement rend l'avenir de l'industrie incertain (chapitre IV 3) i) b)). Outre le paludisme, le principal problme de sant publique est la propagation dvastatrice de la pandmie du VIH/SIDA, qui a dj sensiblement diminu l'esprance de vie (qui est passe de 54ans il y a 20 ans 38 ans aujourd'hui). Le SIDA a dj tu 700 000 adultes et enfants en Zambie. On estime que 20 pour cent de la population ge de 15 49 ans est actuellement atteinte du SIDA. Le systme de sant zambien est donc confront de nombreuses difficults; le taux de dcs des enseignants, infirmires et fonctionnaires publics est tel qu'il est impossible d'assurer leur remplacement; le fort absentisme, la hausse des cots des soins de sant, de la retraite et des funrailles, ainsi que la perte de travailleurs productifs rendent difficiles les projets commerciaux. Quelques signes prometteurs apparaissent nanmoins, puisque la prvalence du VIH chez les Zambiens de 15 19 ans semble diminuer: dans la capitale, Lusaka, le taux de prvalence chez cette tranche d'ge est tomb de 28 pour cent en 1994 15 pour cent en 1999. Les consquences de cette maladie sur la maind'uvre qualifie, l'pargne, les investissements et l'intermdiation financire devrait avoir un effet significatif sur les possibilits de croissance moyen terme. Le gouvernement prend ces problmes braslecorps.  Centre zambien pour l'investissement (2001).  PNUD (2002).  Ministre des finances et du dveloppement conomique (2001), Cadre stratgique de rduction de la pauvret.  Banque mondiale (2001b).  En mai 2002, la Zambie a prsent aux Conseils du FMI et de l'Association internationale de dveloppement (IDA) son Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP) visant promouvoir la croissance et la diversification de la production et des exportations, amliorer la fourniture de services sociaux et appliquer des politiques transversales pour le VIH/SIDA, les questions sexospcifiques et l'environnement.  Banque mondiale (2001c).  Fonds montaire international (2002b).  Voir OMC (1996) pour connatre les raisons du dclin de la production minrale de la Zambie; ces raisons n'ont gure chang. En particulier, le cours des mtaux a considrablement chut ces dernires annes.  La diminution de l'aide extrieure a empch la Zambie de respecter les conditions fixes par les donateurs, y compris en ce qui concerne les rformes structurelles et les questions de gouvernance. L'aide extrieure a diminu d'environ 20 pour cent en 2001, par rapport 2000.  Les banques locales sont peu enclines prendre des risques, ce qui a aggrav la situation.  Ministre des finances et du dveloppement conomique (2001), Cadre stratgique de lutte contre la pauvret.  Banque mondiale (2001b).  Gouvernement zambien (2002).  ONUSIDA (2002). WT/TPR/S/106 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 12 Zambie WT/TPR/S/106 Page  PAGE 11 Page I. PAGE \* MERGEFORMAT 1 DI%<=>qr &'DVpqr  4\/ͺŰͺͺźߦͺͦͺ5B*CJmH 5CJhmH nH CJH*hmH nH B*CJH*hmH nH CJhmH nH B*CJhmH nH 5CJH*mH 5B*CJhmH nH  5CJmH j0JUmH H*mH mH <D  HU $$$(($ $$$9(($$$  D  HUɼ{vqlhc^YTO  $  )  .  3  gh  i  j  k  l  m  n  uv  |               n   n        8s $$$9(($ $$$(($ $$9(($f$$4֞6r#rrrrt5;AGLt\ $$$9(($ $$$(($ $$9(($d$$֞FL r#PS 5;AGMT[\} $|wrmhc^Y              FG  K  O  S  X  \  `                                  "GMT[\}wnnnnnc $9(($$(($ 9(($d$$֞FL r#PS $$$9(($ $$$(($  }}}H}}}}$(($ $9(($ 9(($d$$֞FL r#PS$%>DJPV\bcsy}} 9(($d$$֞FL r#PS $9(($$(($$%>DJPV\bcsy(,16;?CDV|wrmhc_Z                *+  4  =  F  O  W  _                              "`}T 9(($d$$֞FL r#PS $9(($$(($ (,16;?CDVq{ri$(($ 9(($d$$֞FL r#PS $9(($$(($ $9(($ Vqr $).38=BCZ_dhl|wsnid_Z                            !"  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