ࡱ> q Ubjbjt+t+ AAMe]TTTL8ppp8H>((:bxx999džɆɆɆɆɆɆ$@4p9@999$xx($$$9 lxpxdž9dž$$%ZuqD,pdžx4*̚sE MzENVIRONNEMENT CONOMIQUE Introduction Au cours de ces dernires annes, l'conomie vnzulienne a volu d'une manire trs variable en grande partie cause de sa forte dpendance l'gard du ptrole. En dpit des efforts dploys pour diversifier l'conomie dans le cadre de divers systmes d'incitation (chapitre III), le rle du secteur des hydrocarbures s'est renforc pendant la priode 1996-2001, tandis que l'importance relative de secteurs comme le secteur manufacturier a diminu. La grande dpendance l'gard du secteur ptrolier a un effet nfaste sur les exportations des autres secteurs, dont la comptitivit s'est affaiblie et dont les cots ont t affects, les producteurs nationaux ayant donc eu plus de difficult soutenir la concurrence sur les marchs internationaux. tout cela s'ajoute le fait que l'volution jusqu'en fvrier 2002 du taux de change, qui est gr selon un rgime de change caractris par des bandes de fluctuation, a nui la comptitivit des secteurs non ptroliers. Le rgime de change adopt en fvrier 2002, fond sur la libre fluctuation du taux de change, a beaucoup contribu stimuler l'appareil de production national en supprimant la fonction anti-inflationniste attribue au taux de change. Dans le droit fil de ce qui prcde et compte tenu de la comptitivit limite des exportations, les activits de commerce extrieur semblent peu diversifies, tant pour ce qui est des produits exports que pour ce qui est de leur destination. Les exportations d'hydrocarbures reprsentent plus de 80 pour cent des exportations totales de marchandises, prs de 60 pour cent des exportations tant absorbs par les tats-Unis. plus de 80 pour cent, les importations concernent des produits manufacturs, principalement machines et matriel de transport, vhicules et pices dtaches, machines et appareils de bureau, matriel de tlcommunication, produits de l'industrie automobile et produits chimiques. Le renforcement des accords prfrentiels rgionaux n'a pas entran pour le moment un accroissement substantiel des exportations vises, mme si les importations, en particulier celles en provenance de la Colombie et du Mexique, ont effectivement progress. Aprs une priode de croissance modre en 2000 et 2001, l'conomie est entre dans une phase de rcession 2002, conjugue une dtrioration de la situation budgtaire. En mai 2002, l'aggravation substantielle du dficit budgtaire a oblig le gouvernement adopter des mesures visant rduire ce dficit au moyen d'une amlioration du recouvrement des impts et d'une augmentation de certaines parties aliquotes de la taxe sur la valeur ajoute, sans rduction notable des dpenses en raison de la rcession conomique observe au cours des premiers mois de 2002. Le recours la dette intrieure pour financer le dficit a encore aggrav la situation fiscale. L'augmentation du dficit fiscal a galement contribu acclrer l'inflation en 2002. volution rcente de l'conomie Structure de l'conomie Le secteur ptrolier est de loin le secteur le plus important de l'conomie car il reprsente plus du quart du produit intrieur brut (PIB), soit plus de 80 pour cent des exportations de marchandises et environ le tiers des recettes fiscales. Le secteur ptrolier est extrmement instable en raison des fluctuations considrables du prix du ptrole, ce qui a influ sur l'volution du PIB et des autres secteurs. Ce dernier phnomne est essentiellement imputable aux liens qui unissent le secteur ptrolier des activits telles que les services financiers et professionnels, la construction et certaines activits manufacturires. En gnral, les modifications observes dans la structure du PIB au cours de la priode 19962001 tmoignent du renforcement du rle jou par le secteur ptrolier dans l'conomie et d'une diminution de l'importance relative du secteur manufacturier (tableau I.1). Tableau I.1 Produit intrieur brut par secteur, 1996-2001 (Part dans le PIB total et pourcentage de variation annuel du volume) Activit conomique1995 199619971998199920002001199619971998199920002001Pourcentage du totalVariation en pourcentageActivits ptrolires24,626,527,327,827,427,426,77,79,42,0-7,43,2-0,9 Ptrole et gaz naturel19,821,522,222,621,822,1..8,49,92,1-9,54,61,1 Raffinage4,85,15,15,25,65,3..4,87,11,31,6-2,5-9,1Activits non ptrolires73,571,870,469,670,170,070,4-2,54,2-0,9-5,43,04,0 Production de biens29,428,828,928,027,126,926,7-2,36,6-3,0-9,02,34,8 Agriculture 4,84,94,74,74,94,94,92,02,40,6-2,12,42,6 Secteur minier0,90,90,90,90,80,90,92,66,7-4,4-10,48,21,1 Secteur manufacturier16,615,815,514,614,114,214,3-5,24,4-5,6-9,23,92,9 lectricit et eau1,71,81,71,81,91,91,91,24,71,31,12,23,8 Construction5,45,56,16,15,45,15,11,117,2-0,3-16,5-2,713,5 Production de services45,043,742,242,443,843,843,7-3,32,80,6-3,13,43,3 Commerce 9,89,08,88,47,98,18,2-8,64,7-4,3-11,85,44,2 Htellerie et restauration2,62,52,42,52,62,52,5-2,01,81,7-2,0-0,50,7 Transports, entreposage et communications4,95,05,25,55,96,26,61,795,91,68,18,8 Institutions financires et assurances1,51,21,21,21,11,11,1-19,44,1-0,9-13,83,21,1 Biens immobiliers 7,98,07,77,88,38,18,20,22,91,9-1,11,72,5 Services fournis aux entreprises 3,53,43,33,33,33,33,3-4,32,9-0,5-4,63,12,7 Services non lucratifs6,46,56,36,46,86,76,71,43,01,9-0,61,12,4 Services des administrations publiques8,38,07,27,37,97,97,8-3,8-3,40,91,23,31,4 - services bancaires imputs 1,00,70,70,70,70,70,7-29,011,41,0-9,74,70,7 Sous-total98,198,497,797,497,597,497,20,05,6-0,1-6,03,02,6 + droits d'importation 1,91,62,32,62,52,62,8-13,050,210,9-10,410,99,9Total 100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0-0,26,40,2-6,13,22,8.. Non disponible. Source: Banque centrale du Venezuela. La participation de l'tat dans l'conomie est encore importante vu qu'il produit, selon les calculs, prs de 40 pour cent du PIB et qu'il est l'origine de 80 pour cent des exportations. Cette participation est principalement imputable au rle dominant jou par l'tat dans le secteur ptrolier, qui se traduit par un contrle total de l'activit de raffinage du ptrole et de la majeure partie de son extraction (chapitreIV 5) ii) a)). L'intervention de l'tat est galement marque dans le secteur de l'lectricit et de l'eau (graphique I.1). Le processus de privatisation appliqu ces dernires annes a considrablement rduit la participation des pouvoirs publics dans certains secteurs, notamment dans le domaine des services, les exemples significatifs tant les institutions financires, en particulier le secteur bancaire et le secteur des tlcommunications (chapitre II 6) ii)). Cela tant, on a observ au cours de la priode 1996-2001 une croissance plus marque dans les secteurs caractriss par une plus grande participation de l'tat, par exemple la production et le raffinage du ptrole, le secteur du gaz naturel ainsi que la production et la distribution de l'nergie lectrique alors qu'on observe un recul de la croissance dans les secteurs privs.  Croissance conomique et emploi La croissance conomique a t trs variable tout au long de la priode 1996-2002. On a observ en 1996 un faible recul de l'conomie, interrompu par une forte croissance en 1997 et suivi d'une lgre stagnation en 1998, d'une contraction en 1999 et d'une priode de croissance modre en2000 et 2001 (tableau I.2). Au premier semestre de 2002, le Venezuela est entr dans une nouvelle phase de rcession conomique. Le recul du PIB est en partie d des causes conjoncturelles, telles que la baisse des recettes ptrolires en 1999 et 2002 bien qu'il soit galement imputable, selon les autorits, aux tendances structurelles moyen terme telles que la baisse de la productivit totale de tous les facteurs. Tableau I.2 Principaux indicateurs macro-conomiques, 1996-2002a (Pourcentage de variation annuelle, sauf indication contraire) 1996199719981999200020012002aProduit intrieur brut Produit intrieur brut (en milliards de bolvares)29 43843 34452 48262 57782 45191 324.. Produit intrieur brut rel (en milliards de bolvares de 1984)566602603566584600274 Produit intrieur brut (en millions de dollars EU)70 62088 80395 937103 400120 578125 062.. Produit intrieur brut par habitant (en dollars EU)3 1683 9044 1334 3654 989....Contribution au PIB (pourcentage du PIB nominal) Consommation prive63,265,871,869,163,468,2.. Consommation publique5,06,57,57,57,28,0..Formation de capital fixe brut (total)15,818,719,015,714,216,4.. Secteur priv8,89,48,46,96,19,4.. Secteur public7,09,410,78,88,17,0..Exportations de marchandises et de services36,528,419,921,628,422,7..Importations de marchandises et de services21,321,721,116,416,317,6..Croissance du PIB (en termes rels, %)PIB total-0,26,40,2-6,13,22,8-7,1Consommation prive-4,65,2-0,2-4,33,84,8-8,2Consommation publique-7,64,21,43,05,05,9-5,8Formation de capital fixe brut (total)-6,323,9-2,5-16,41,113,6..Exportations de marchandises et de services7,89,44,2-10,85,5-0,9-17,4 Biens8,110,75,1-10,75,8-1,3.. dont ptrole9,410,62,7-9,0-1,14,7.. Services3,5-12,6-17,6-13,7-3,010,8..Importations de biens et de services-11,233,99,4-14,615,411,0-20,2 Biens-15,242,313,1-11,216,211,8.. Services3,48,2-5,4-30,910,55,9..Emploi et prixChmage (pourcentage de la population active)11,811,411,214,913,911,8..Indice des prix la consommation (cumul annuel)103,237,629,920,013,412,312,8Secteur extrieurBalance des oprations courantes (pourcentage du PIB)12,63,9-3,43,410,93,5..Rserves internationales (en milliards de dollars EU)15,2317,8214,8515,3820,4718,5215,14 dont rserves du FIEM (en milliards de dollars EU)......0,24,596,233,70Service de la dette extrieure (en milliards de dollars EU)3,142,83,33,53,83,31,9Finances publiques gnralesSolde de l'administration centrale (pourcentage du PIB)0,41,7-3,8-1,6-1,6-4,3.. Recettes (pourcentage du PIB)19,023,116,617,119,320,4.. dont ptrole (pourcentage du PIB)7,511,75,66,39,89,3.. Dpenses (pourcentage du PIB)18,621,420,418,821,224,7..Transferts nets au FIEM (pourcentage du PIB)n.a. n.a. n.a. 0,33,51,9..Dette publique brute totale (en milliards de dollars EU)30,228,227,528,331,836,4..Dette publique extrieure brute (en milliards de dollars EU)25,523,923,422,821,822,6..Dette publique intrieure brute (en milliards de dollars EU)4,74,34,15,510,013,8..Masse montaire et taux d'intrtMasse montaire en circulation, M1 (moyenne annuelle)88,383,76,623,531,513,24,8Disponibilits montaires plus quasi-monnaie, M2 (moyenne annuelle)55,463,018,620,027,84,34,0Disponibilits montaires plus placements liquides ou court terme), M3 (moyenne annuelle)55,363,018,920,227,74,23,9Taux d'intrt actif moyen des six principales banques universelles (pourcentage annuel)37,222,245,231,923,925,635,1Taux d'intrt actif rel moyen des six principales banques universelles (pourcentage annuel, ajust d'aprs l'indice des prix la consommation)-32,5-11,211,89,99,311,8..Taux d'intrt passif (pargne) moyen des six principales banques universelles (pourcentage annuel)18,46,810,37,13,42,43,7Taux d'intrt passif rel (pargne) moyen des six principales banques universelles (pourcentage annuel)-41,7-22,4-15,1-10,8-8,8-8,8..Taux de change Taux de change nominal (bolvares contre dollar EU)417,3488,6547,6605,7679,9723,61 088,0bTaux de change effectif rel (1995 = 100)84,3110,5135,5152,3161,6173,0.... Non disponible. n.a. Non applicable. a Premier semestre de 2002 (provisoire). b Moyenne des neuf premiers mois. Source: Banque centrale du Venezuela. L'conomie a affich une croissance de 2,8 pour cent en 2001, soit un taux suprieur la moyenne de l'Amrique latine de la mme anne; les secteurs non ptroliers ont progress de 4 pour cent en moyenne. En 2001, la croissance du PIB s'est appuye sur une forte augmentation de la demande intrieure, en particulier de l'investissement brut fixe, qui s'est accru de 13,6 pour cent, la consommation prive ayant augment de 4,7 pour cent. L'investissement brut fixe a progress aprs un accroissement d' peine 1,1 pour cent en 2000 et un recul de 16,4 pour cent en 1999. Au cours du premier trimestre de 2002, le PIB a baiss de 4,2 pour cent par rapport la mme priode de 2001, en raison d'un flchissement substantiel des activits ptrolires comme des autres activits, en partie suite une rduction de la production ptrolire et des ajustements de change effectus au dbut de 2002. En termes rels, les activits ptrolires ont recul de 7,8 pour cent, principalement en raison d'une diminution des volumes de production imputable, selon les autorits, au maintien de la politique de rduction de la production arrte par l'OPEP. La contraction des activits conomiques s'est accentue au deuxime trimestre de 2002, lorsque le PIB a baiss de 9,9pour cent par rapport la mme priode de l'anne prcdente. Au premier semestre de 2002, le PIB a perdu 7,1 pour cent par rapport au premier semestre de 2001. Les importantes variations de l'investissement, surtout dans le secteur ptrolier, affectent considrablement les rsultats du PIB. Le ratio investissement total/PIB (nominal) a diminu entre 1997 et 2000, anne o il est tomb 14,2 pour cent. En raison du contrle exerc par l'tat sur le secteur ptrolier et de son importante participation dans le secteur minier, le secteur de l'lectricit et d'autres activits, une grande partie de l'investissement est d'origine publique, tendance qui s'est accentue au cours de la priode 1997-2000. En 2000, l'investissement priv a reprsent 6,1pour cent seulement du PIB, contre 9,4 pour cent en 1997. En 2001, la reprise du secteur ptrolier a entran une amlioration du ratio investissement priv/PIB et du ratio investissement/PIB, suivie cependant d'un nouvel effondrement de l'investissement au cours du premier semestre de 2002. Le faible taux d'investissement est un problme structurel. Selon les autorits, le schma de l'investissement observ tout au long de la priode 1996-2001 a t fortement affect par des variables de nature diverse, par exemple la courbe des prix enregistre dans le secteur ptrolier, ainsi que par l'effet multiplicateur de l'investissement ptrolier sur les autres secteurs conomiques. Selon un essai publi par la Banque centrale du Venezuela (BCV), l'tablissement et le maintien d'un taux de croissance rel long terme du PIB de 6 pour cent pourrait passer pour une solution optimale et viable, ce qui entranerait un relvement au moins 25 pour cent du ratio investissement/PIB. La consommation prive a flchi de 0,1 et de 4,3 pour cent en 1998 et 1999, pour se renforcer en 2000 et 2001. La consommation publique a constitu un facteur important de la croissance, son expansion ayant t plus rapide que celle du PIB au cours de la priode 1998-2001. Les exportations de biens et de services, qui avaient progress plus rapidement que le PIB entre 1995 et 1998, ont accus un important flchissement en 1999, mais ont recommenc crotre en2000 grce au secteur ptrolier avant d'enregistrer un nouveau repli en 2001 et au cours du premier semestre de 2002. Les exportations de biens se sont intensifies entre 1996 et 2001, les exportations de services ayant diminu d'un tiers au cours de la priode examine (voir ci-aprs). Le taux de chmage est pass de 11,8 pour cent de la population active en 1996 13,9 pour cent en 2000. Il a baiss partir du deuxime semestre de 2000, mais a recommenc monter au cours des premiers mois de 2002, pour atteindre 16,2 pour cent en juin 2002. Dans le secteur manufacturier, l'emploi a recul ces dernires annes en parallle avec le tassement des activits du secteur, alors qu'il se dveloppait dans le secteur des services. Le secteur priv offre la majeure partie des emplois, 82,2 pour cent de la population active travaillant dans ce secteur. L'conomie est caractrise par une proportion leve d'emplois informels. Selon les estimations de l'Institut national des statistiques du Venezuela (INE), les emplois informels taient occups par 50,4 pour cent de la population active. Le taux de chmage lev et les emplois informels se traduisent par un indice de pauvret que l'INE estime 45 pour cent (18,7 pour cent correspondant une situation de pauvret extrme et 26,3 pour cent une situation de pauvret critique). Prix La rduction de l'inflation a t notable entre 1996, anne o l'inflation a atteint le chiffre record de 103,2 pour cent, et 2001, ce recul tant imputable en grande partie au rle anti-inflationniste du taux de change. En 2001, l'inflation totale, mesure en termes d'accroissement de l'indice des prix la consommation dans la zone mtropolitaine de Caracas, a atteint 12,3 pour cent (l'inflation moyenne annuelle tant de 12,5 pour cent), chiffre infrieur celui de 2000 (tableau I.2). Au dbut de 2002, partir de l'introduction d'un nouveau rgime de change fond sur la libre fluctuation du taux de change (voir ci-aprs), le taux de l'inflation a rapidement augment, ce qui a entran, au mois de mars, un accroissement de 4,2 pour cent de l'indice des prix la consommation par rapport au mois prcdent. La variation totale de cet indice durant les trois premiers mois de 2002 a t de 7 pour cent. La hausse des prix tait la consquence d'un rajustement des prix des biens et des services provoqu par la dprciation du bolvar qui a suivi la mise en flottement du taux de change, notamment pour les biens et services ncessitant l'importation d'intrants, et par les anticipations concernant le niveau que le taux de change pourrait atteindre. Toutefois, la rpercussion de la perte de change sur les prix n'a pas t aussi importante que le glissement lui-mme. La hausse du taux d'inflation a t moindre aux mois d'avril et de mai pour reprendre nouveau de la vitesse au cours des mois suivants. La variation totale de l'indice des prix la consommation a t de 19,8 pour cent au cours des huit premiers mois de 2002. Politique montaire La Banque centrale du Venezuela est charge d'laborer et de mettre en uvre la politique montaire, ainsi que de participer la dfinition et l'application de la politique de change. Elle n'est pas tenue de suivre les directives du pouvoir excutif et ne peut financer le dficit budgtaire. Ses objectifs fondamentaux sont d'assurer la stabilit des prix et de prserver la valeur de la monnaie. Un objectif en matire d'inflation est fix dans le cadre du programme montaire. Il a t tabli un taux compris entre 10 et 12 pour cent en 2001 et pour 2002, il a t fix au mois de juillet un chiffre compris entre 25 et 27 pour cent, compte tenu de l'incidence de la politique budgtaire et de la politique de change. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement applique une stratgie consistant associer l'utilisation d'lments pertinents un systme d'indicateurs des anticipations des agents conomiques, dans lequel l'instrument utilis est le taux d'intrt. La Banque centrale met en uvre la politique montaire principalement par le biais d'oprations d'open market. Elle a galement recours aux coefficients des rserves bancaires et la fixation des taux d'intrt de ses oprations. Les oprations d'open market sont surtout ralises dans le cadre d'achat et de vente de titres de la dette publique nationale ("rmr") et par voie d'adjudication. Les adjudications faisant appel la concurrence sont rserves aux banques et aux maisons de courtage, les taux de "rmr" tant fixs selon la loi de l'offre et de la demande. Mises en place en mai 2001, les adjudications sans enchres sont destines au public, les taux tant dtermins l'avance selon les rsultats de l'adjudication faisant appel la concurrence ayant eu lieu le mme jour. La Banque centrale fixe le taux d'intrt pour ses oprations d'escompte, de rescompte, de report et de paiement anticip (taux de rescompte), taux qui constitue un indicateur du niveau maximal qu'elle autorise pour les taux actifs du march. En d'autres occasions cependant, le taux d'intrt a fluctu par raction l'volution du march et non par anticipation. De mme, les variations du taux d'intrt sont une rponse aux anticipations de la Banque centrale concernant les tendances des marchs. Avec un taux de 17 pour cent, les rserves bancaires lgales correspondant aux dpts en monnaie nationale du secteur priv sont restes constantes ces dernires annes; cela tant, au dbut de 2002, le gouvernement a pris la dcision d'unifier et de rduire progressivement les rserves bancaires, qui ont atteint le niveau de 15 pour cent au mois de mai. En aot 2001, il a t dcid d'appliquer un coefficient de rserves bancaires plus lev pour les dpts du secteur public ("rserves bancaires spciales"), ce coefficient ayant t initialement fix 30 pour cent et s'tant lev 25pour cent au cours des premiers mois de 2002. Conformment la politique montaire mene, les indicateurs montaires M1 (masse montaire en circulation) et M2 (disponibilits montaires) ont accus entre 1997 et 1998 un important ralentissement, suivi d'une progression suprieure celle de l'inflation en 1999 et 2000. En2001, l'adoption d'une politique montaire plus rigoureuse a entran une croissance de la masse montaire en circulation (M1), dont le taux est proche du taux d'inflation total, alors que l'accroissement de l'indicateur M2 a entran une contraction relle des disponibilits montaires. La politique montaire applique partir de 1998 a conduit l'tablissement de taux d'intrt actifs rels de l'ordre de 10 pour cent (selon les calculs du Secrtariat de l'OMC). Par contre, les taux d'intrt passifs rels ont t fortement ngatifs. La diffrence entre taux actifs et passifs est demeure importante. Le gouvernement a tent d'attnuer cette diffrence en intensifiant les oprations de "rmr" l'intention du public, ce qui a mnag des possibilits d'pargne des taux d'intrt actifs suprieurs ceux du secteur bancaire. Politique de change Jusqu'au dbut de 2002, le rgime de change appliqu au Venezuela tait fond sur un systme de parit centrale caractris par un glissement de 7 pour cent (10 pour cent partir de janvier 2002) et une fourchette de 7,5 pour cent autour de la parit centrale. Dans ce systme, le bolvar s'est apprci en termes rels car la dprciation nominale a t infrieure l'inflation (graphique I.2). L'apprciation relle du bolvar a nui la comptitivit des exportations de produits non ptroliers sans entraner pour autant un gain de productivit. Elle a galement influ de manire dfavorable sur les activits qui faisaient concurrence aux importations, les prix de celles-ci ayant baiss en termes relatifs par rapport ceux des produits nationaux de substitution. En rponse aux pressions du march des changes, qui anticipait une dvaluation du bolvar suite la dtrioration de la balance extrieure et de la situation budgtaire, le pouvoir excutif et la Banque centrale ont institu en fvrier 2002 un systme de mise en flottement du taux de change. L'objectif dclar du nouveau systme, qui n'exclut pas une intervention de l'tat pour viter des variations du taux de change considres comme excessives, est de prserver le niveau des rserves internationales, de fournir des devises d'une manire compatible avec les besoins de l'conomie et d'amliorer la comptitivit du secteur de production. Selon les autorits, la nouvelle politique de change contribuera renforcer l'efficacit de la politique montaire en ce qui concerne son objectif fondamental, qui est de maintenir la stabilit des prix, alors que le taux de change cesse d'tre utilis comme un moyen de lutte contre l'inflation. Dans le cadre du mcanisme d'adjudication des devises, la Banque centrale procde au moins une mise aux enchres par jour, d'un montant qui est fix l'avance et qui est communiqu au moment mme de la mise en adjudication. Lors de cette sance, les agents de change agrs (banques commerciales et universelles, tablissements d'pargne et de prt et maisons de change) peuvent prsenter jusqu' cinq offres d'achat de devises, en indiquant le montant et le taux de change. En parallle, la Banque centrale organise une sance pour la soumission des offres d'achat, au cours de laquelle les agents de change prsentent les cours et montants offerts la Banque centrale, qui accepte en principe les offres les plus faibles. Les adjudications dterminent les taux de change maximal, minimal et moyen pondr, ce dernier tant considr comme le taux de change de rfrence. Chaque jour ouvrable, la Banque centrale annonce le taux de change de rfrence sur sa page Web. L'introduction du systme de taux de change flottant a t suivie d'une dprciation quasi instantane du bolvar. Entre fvrier et septembre, la dprciation totale s'est leve 92,8 pour cent, ce qui a contribu une hausse de l'inflation au cours des premiers mois de 2002, mais sans commune mesure avec la dprciation. Politique budgtaire En gnral, la politique budgtaire a vis maintenir le compte des oprations courantes excdentaire pour pouvoir ainsi financer les paiements du compte de capital, dont le dficit est de nature structurelle; ces paiements sont particulirement onreux dans le domaine de l'investissement public et des transferts (de capital) en faveur des tats. Pour renforcer le rle stabilisateur de la politique budgtaire, le gouvernement a cr le Fonds d'investissement pour la stabilisation conomique (FIEM). Celui-ci assure une fonction stabilisatrice en ce sens qu'il limite l'effet des recettes ptrolires sur la situation budgtaire, amliore le cycle conomique et tente d'viter l'apparition de phnomnes du type du "mal hollandais". Les transferts en faveur du FIEM ont commenc en dcembre 1999. En raison de la dgradation de la situation budgtaire, il a t dcid qu'il n'y aurait plus de transfert entre le quatrime trimestre de 2001 et la fin de 2002. Entre octobre 2001 et mars 2002, le gouvernement a retir 1559 millions de dollars EU duFIEM pour faire face des contraintes budgtaires. Le patrimoine total du FIEM s'levait 5586millions de dollars EU au dbut de 2002. Un trait marquant de la politique budgtaire est la redistribution des recettes du gouvernement central en faveur des tats et des municipalits dans le cadre du systme de transfert d'impt prvu dans la Constitution (Situado Constitucional), qui reprsente une partie quivalant 15 20 pour cent des recettes ordinaires totales estimes chaque anne par le Fisc national et qui est rparti entre les tats et le District de Caracas de la manire suivante: 30 pour cent de ce pourcentage en parts gales et les 70 pour cent restants proportionnellement la population. Dans chaque exercice budgtaire, les tats doivent consacrer l'investissement 50 pour cent au minimum du montant qui leur correspond au titre du systme de transfert d'impt prvu dans la Constitution. Aux municipalits de chaque tat est attribue une part non infrieure 20 pour cent du transfert d'impt total accord l'tat o se trouvent les municipalits. Les impts recouvrs par le Service national intgr d'administration douanire et fiscale (SENIAT) ont reprsent 43 pour cent du montant total des impositions et on y distingue notamment la taxe sur la valeur ajoute (TVA), l'impt sur le revenu et les droits de douane. En 2001, les taxes l'importation ont reprsent 16 pour cent des recettes ordinaires du gouvernement central. La majeure partie des recettes fiscales proviennent du secteur ptrolier, qui a contribu en 2001 pour 55 pour cent aux recettes totales du gouvernement central. Les dividendes de la socit Ptroles de Venezuela,S.A. ont reprsent 40 pour cent de la contribution du secteur, le reste tant rparti dans l'ordre entre le revenu du secteur des hydrocarbures, l'impt sur le revenu et les taxes sur l'essence et autres produits drivs. Selon la Loi organique de 1999 sur le rgime budgtaire, 62 pour cent au maximum des taxes ptrolires sont destins au financement des dpenses et ce pourcentage doit tre rduit d'un point de pourcentage chaque anne pour tomber 50 pour cent. Le reste des recettes ptrolires doit tre consacr l'investissement, au dveloppement de l'industrie ptrolire et des projets de dveloppement scientifique et technologique, jusqu' 20 pour cent pouvant tre affects la rduction et l'amortissement de la dette publique. Depuis 1998, les comptes du gouvernement central sont dficitaires. Ce dficit est li une rduction des recettes ptrolires, conjugue un faible recouvrement des impts dans les secteurs non ptroliers et une rigidit relative des dpenses publiques. Le reste du secteur public restreint a t le plus souvent excdentaire, ce qui s'est traduit par un excdent au niveau de la situation gnrale jusqu'au dbut de 2001 (sauf en 1998). Cet excdent a reprsent 4,3pour cent du PIB en 2000. Cependant, partir du deuxime semestre de 2001, l'aggravation du dficit du gouvernement central s'est accompagne d'une dtrioration de la situation de la socit Ptroles de Venezuela, S.A. (PDVSA) et du reste du secteur public, d'o en 2001 un dficit du secteur public restreint quivalant 4,5 pour cent du PIB. L'excdent du compte des oprations courantes a diminu par rapport aux annes prcdentes et a servi financer en partie le dficit du compte de capital. Le dficit fix par le Ministre des finances pour 2002 tait de 4,3 pour cent du PIB, sur la base d'un taux de croissance du PIB de 4,1 pour cent et d'une inflation moyenne de 10,1 pour cent.  la mi-2002, ces estimations ont t rvises, les comptes budgtaires s'tant dtriors au cours des premiers mois de 2002 suite une baisse de 38 pour cent des recettes fiscales. En mai 2002, le gouvernement a annonc des mesures visant remdier au dficit, notant que les besoins en matire de financement s'levaient 8,8 points du PIB, dont 2,7 points correspondaient strictement au dficit budgtaire et 6,1 points taient destins amortir la dette. En matire fiscale, une des actions du gouvernement consiste en premier lieu largir la base fiscale et ensuite, moyen terme, rduire le taux des impositions intrieures. En ce sens, il a dcid de relever la taxe sur la valeur ajoute 16 pour cent, son intention tant de supprimer progressivement les exonrations et de diminuer le taux. En outre, le gouvernement a dcid d'entreprendre une deuxime action visant amliorer le recouvrement des droits de douane, ce qui rapporterait un montant gal 1 pour cent du PIB, et la taxe sur les dbits bancaires a galement t porte de 0,75 1 pour cent. La proposition n'envisage pas une baisse des dpenses, mais une raffectation et un effet lgrement expansionniste de celles-ci. Le gouvernement prvoit aussi d'acclrer le programme de concessions et de privatisation. Les dficits budgtaires ont t principalement financs par la dette intrieure. La dette publique, tant extrieure qu'intrieure, est assujettie des limites comme le disposent chaque anne les lois spciales sur l'endettement. Selon la Loi spciale sur l'endettement annuel pour l'exercice budgtaire de 2002, la dette ne doit pas dpasser un montant de 10 884millions de dollars EU. la fin de 2001, la dette publique se montait au total 36 401 millions de dollars EU, soit 28,7 pour cent du PIB. Le service total de la dette publique reprsentait 9 pour cent du PIB, pourcentage similaire celui enregistr en 1996, la rduction de la dette extrieure ayant compens l'alourdissement de la dette intrieure. La dette extrieure a atteint 22 593 millions de dollars EU. Quarante pour cent de la dette extrieure ont t ramnags au moyen d'obligations Brady. Plus de la moiti de la dette non ramnage correspond des obligations dtenues par des non-rsidents tandis que le reste est en majeure partie constitu d'emprunts souscrits auprs d'organismes multilatraux et bilatraux. En dcembre 2001, le Venezuela a annul sa dette l'gard du Fonds montaire international (FMI). la fin de 2001, la dette intrieure a atteint 13 800 millions de dollars EU. En monnaie nationale, elle s'est alourdie de 50,4 pour cent par rapport l'anne prcdente, reprsentant 11 pour cent du PIB. Quatre-vingt-dix pour cent de la dette intrieure sont sous forme de titres de la dette publique et de bons du trsor (bons DPN), dont le dlai de remboursement est gnralement court (le dlai de remboursement moyen des bons DPN placs en 2001 tant de deux ans et huit mois), et le cot de l'endettement est lev (le taux d'intrt effectif pondr des bons DPN au troisime trimestre de 2001 tant de 19,8 pour cent, soit un taux rel de prs de 7 pour cent). Le service de la dette intrieure est donc lev. Y compris l'amortissement et les intrts, il a reprsent 5,5 pour cent du PIB en 2001, contre 3,2 pour cent en 1996. Balance des paiements En raison de l'important excdent commercial engrang par les exportations de produits ptroliers, le compte des oprations courantes est gnralement excdentaire. Il en a t ainsi chaque anne de la priode 1996-2001, l'exception de 1998 (tableauI.3). En 1998, la baisse des prix du ptrole a concid avec une augmentation des importations, ce qui a entran une rduction substantielle de l'excdent commercial et un dficit du compte des oprations courantes quivalant 3,4 pour cent du PIB, soit le premier dficit enregistr depuis 1988. Par suite du rtablissement des prix du ptrole et du recul des importations, le solde est redevenu excdentaire (3,4 pour cent du PIB en 1999 et 10,8 pour cent en 2000). En 2001, l'excdent s'est considrablement amenuis, tombant 3,2 pour cent du PIB, cause principalement de la chute des prix du ptrole et d'un accroissement des importations li la relative solidit de la demande intrieure, en particulier la reprise de l'investissement. Tableau I.3 Balance des paiements, 1995-2002a (en millions de dollars EU) 19951996199719981999200020012002Balance des oprations courantes2 0148 9143 467-3 2533 55713 1114 0801 757 Balance commerciale (biens)7 01313 77010 0252 4717 60617 5449 3605 199 Exportations, f.a.b. 19 08223 70723 70317 57620 81933 03526 75111 910 Produits ptroliers13 86218 66018 30112 13416 69727 885215749 456 Produits non ptroliers5 2205 0475 4025 4424 1225 1505 1772 454 Importations, f.a.b. -12 069-9 937-13 678-15 105-13 213-15 491-17 391-6 711 Produits ptroliers-1 754-2 205-1 973-2 232-1 648-1 759-2147-750 Produits non ptroliers-10 315-7 732-11 705-12 873-11 565-13 732-15 244-5 961 Services-3 165-3 269-4 006-3 685-2 462-3 018-3 215-1 413 Transports-846-739-1 265-1 307-1 050-1 277-1 423-519 Voyages-865-1 349-1 619-1 490-932-1 071-1 117-453 Communications60-32-34-30-68-98-63 Assurances-83-85-74-71-57-75-78-53 Services publics-40-92-17-70-24-291640 Autres-1 337-1 004-999-713-369-498-515-365 Intrts-1 943-1 725-2 408-1 931-1 527-1 204-1 458-1 663 Transferts109138-144-108-60-211-607-366Balance des oprations financires-2 647-1 4951 5231 780-1 004-2 790-1 009-4 002 Investissement direct8941 6765 0364 2622 7894 3573 076434 l'tranger-91-507-500-233-501-107-333-362 Au Venezuela9852 1835 5364 4953 2904 4643 409796 Investissement de portefeuille (net) -8017395061 2891 938-2 418649-1 031 Autres investissements-2 740-3 910-4 019-3 771-5 731-4 729-4 734-3 405Erreurs et omissions-493-892-1 460-1 442-1 504-4 503-5 142-1 530Balance globale-1 1266 5273 530-2 9151 0495 818-2 071-3 775Rserves de change (augmentation - )b1 126-6 527-3 5302 915-1 049-5 818- 2 0713 775a Premier semestre 2002. b l'exclusion des ajustements en fonction des taux de change, des prix et de l'actualisation comptable des soldes de la Banque centrale du Venezuela. Note: En 2000 et 2001, une partie des rserves de change tait destine au FIEM. Source: Banque centrale du Venezuela. Pendant chaque anne de la priode 1996-2001, la balance des services a accus un dficit compris entre 2,5 et 4,6 pour cent du PIB, les soldes tant notamment ngatifs dans les secteurs des transports et des voyages. Les recettes nettes provenant de l'investissement sont ngatives pour des raisons structurelles, mais les soldes ont t moins ngatifs ces dernires annes en raison de la diminution des transferts l'tranger au titre des intrts et des dividendes. Le compte de capital est galement dficitaire pour des raisons structurelles, en grande partie cause des importantes sorties de capitaux privs (rubrique "Autres investissements" du tableau I.3) et de l'amortissement de la dette extrieure. Ce dficit reprsente entre 1,5 et 2,5 pour cent du PIB. Les sorties apparentes de capitaux mentionnes la rubrique "Erreurs et omissions" correspondent en grande partie aux dpts en faveur du Fonds d'investissement pour la stabilisation conomique (FIEM). Les rserves internationales nettes, y compris les dpts du FIEM, se sont leves prs de 20milliards de dollars EU en 2000, soit prs de 16 mois d'importations, mais elles ont diminu de prs de 2 milliards de dollars EU en2001 et ont poursuivi leur baisse pendant le premier semestre 2002, jusqu' tomber un niveau lgrement infrieur 15 milliards de dollars EU la fin de juin 2002. volution du commerce Les exportations sont domines par le secteur ptrolier, qui reprsente plus de 80 pour cent de la valeur des exportations totales de biens et de services. La fluctuation des prix du ptrole joue un rle de premier plan dans la dtermination de la valeur des exportations. En valeur, les exportations totales ont progress un rythme moyen annuel de 7,6 pour cent entre 1996 et 2000 et ont flchi en2001. Cet accroissement s'explique dans son intgralit par le rle jou par les exportations de ptrole, qui se sont amplifies un taux moyen annuel de 7,9pour cent entre 1996 et 2000 pour se tasser ensuite en 2001. La valeur des exportations de produits non ptroliers a diminu entre 1996 et2001, principalement en raison du repli des exportations de produits agricoles (tableau AI.2). Ces dernires annes, les exportations de produits manufacturs ont marqu un ralentissement en termes de valeur. Par contre, les importations ont progress un rythme moyen annuel de 13,9 pour cent entre 1996 et 2001, en grande partie en raison d'une forte expansion des importations de produits manufacturs, qui ont augment un taux moyen annuel de 14,4 pour cent, expansion principalement imputable des produits tels que vhicules moteur, matriel de bureau et de tlcommunication et machines non lectriques. La croissance des importations de ces produits rpondait une forte demande de fournitures industrielles, surtout pour le secteur ptrolier, les investissements et les biens de consommation durables, ainsi qu' la survaluation du bolvar. Au cours de la priode 1995-2000, la tendance a t la baisse pour les exportations de services commerciaux, leur valeur ayant diminu de prs d'un tiers (tableau I.4). Le repli est gnral dans tous les domaines des services, mais il est plus marqu dans le secteur des transports, en partie en raison de la faillite de la compagnie arienne nationale Venezolana Internacional de Aviacin (VIASA). Les importations de services se sont lgrement ralenties entre 1995 et 2000, ce qui est principalement imputable la rcession observe dans le domaine des "autres services", qui englobe, entre autres, les services informatiques, les services lis aux redevances et droits de licences, les services financiers, les autres services fournis aux entreprises, les services personnels, culturels et rcratifs. Tableau I.4 Exportations et importations de services commerciaux, 1996-2000 (en millions de dollars EU) 19961997199819992000Solde-3 269 -4 006 -3 685 -2 462 -3 018 Exportations1 573 1 489 1 461 1 310 1 237  Transports 484 347 282 331 363  Secteur public (ptrolier) 182 175 117 178 195  Secteur public (non ptrolier)114 120 129 115 131  Secteur priv 188 52 36 38 37  Voyages 884 933 961 736 634  Secteur priv 884 933 961 736 634  Communications 28 11 12 11 11  Secteur public (non ptrolier)3 3 5 4 3  Secteur priv25 8 7 7 8  Assurances2 2 2 2 4  Secteur priv2 2 2 2 4  Services publics125 125 160 185 170  Secteur public (non ptrolier)125 125 160 185 170  Autres services 50 71 44 45 55  Secteur public (ptrolier).. 32 ..4 .. Secteur priv 50 39 44 41 55 Importations4 842 5 495 5 146 3 772 4 255  Transports 1,223 1,612 1,589 1,381 1,640  Secteur public (ptrolier)261 294 262 189 233  Secteur public (non ptrolier)92 119 71 80 77  Secteur priv 870 1 199 1 256 1 112 1 330  Voyages 2 233 2 552 2 451 1 668 1 705  Secteur public (ptrolier)13 27 20 9 8  Secteur public (non ptrolier)13 16 15 7 1  Secteur priv 2 207 2 509 2 416 1 652 1 696  Communications 28 43 46 41 79  Secteur public (non ptrolier)2 3 2 2 .. Secteur priv 26 40 44 39 79  Assurances 87 76 73 59 79  Secteur public (ptrolier)43 35 29 25 31  Secteur public (non ptrolier)3 2 3 ..4  Secteur priv 41 39 41 34 44  Services publics 217 142 230 209 199  Secteur public (non ptrolier)217 142 230 209 199  Autres services 1 054 1 070 757 414 553  Secteur public (ptrolier)801 800 544 238 253  Secteur public (non ptrolier)54 79 72 54 51  Secteur priv 199 191 141 122 249 .. Non disponible. Source: Banque centrale du Venezuela. 81,3 pour cent, les importations effectues en 2001 concernaient des produits manufacturs, en particulier machines et matriel de transport, vhicules et pices dtaches, machines et appareils de bureau, matriel de tlcommunication, produits de l'industrie automobile et produits chimiques. Le changement le plus important dans la structure des importations est le recul relatif des importations de produits agricoles et l'accroissement pratiquement l'identique des importations de produits manufacturs. Les importations de produits agricoles ont reprsent 12,8 pour cent du total, soit un chiffre sensiblement infrieur au pourcentage enregistr en 1996 (tableauAI.2). En valeur, elles se sont leves 2 103,6 millions de dollars EU en 2000, contre 1 666,4 millions en 1996, soit une augmentation de 26,2 pour cent. Par contre, les importations de produits manufacturs ont gagn 96pour cent en valeur entre 1996 et 2000 (leur chiffre tant pass de 6 818,6 13 362,1 millions de dollars EU). Orientation du commerce Principal partenaire commercial du Venezuela, les tats-Unis ont absorb 56,4 pour cent des exportations et ont fourni 33,9 pour cent des importations en 2001. En tant que principal march d'exportation, en particulier pour le ptrole brut, les tats-Unis ont conserv toute leur importance pour le Venezuela entre 1996 et 2001, malgr des pourcentages irrguliers de participation relative, alors qu'ils jouent un rle considrablement plus faible en tant que fournisseur. Prs de 84 pour cent des exportations sont destins des pays du continent amricain, le reste tant surtout absorb par l'Union europenne et l'Asie. part les tats-Unis, les principales sources d'importation sont les pays de l'Union europenne, suivis de la Colombie, du Brsil, du Mexique et du Japon (tableaux AI.3 etAI.4). Selon les statistiques provisoires du Secrtariat gnral de la Communaut andine, le commerce intrargional andin s'est mont 5 680 millions de dollars EU en 2001, soit une augmentation de 10 pour cent par rapport l'an 2000 et un niveau quivalant au record historique atteint en 1997 (tableau I.5). Les exportations destination d'autres membres de la sous-rgion se sont nanmoins tasses en raison de la diminution des exportations de produits ptroliers. Les exportations destination des autres membres de la Communaut andine ont atteint prs de 1290millions de dollars EU, la majeure partie tant reprsente par les produits non ptroliers. Selon le Secrtariat gnral de la Communaut andine, les changes entre les partenaires andins visent 4760positions de la nomenclature tarifaire commune des pays membres de l'Accord de Carthagne (NANDINA) et 91 pour cent de ces changes concernent des produits manufacturs. Tableau I.5 Commerce intracommunautaire de la Communaut andine, 1999-2001 199920002001199920002001En millions de dollars EUVariation annuelle en pourcentageExportations l'intrieur de la Communaut andine3 9405 1755 680-27,231,39,8Bolivie294304351-7,93,415,5Colombie1 6342 1672 744-23,332,626,6quateur445663779-17,649,017,5Prou347446518-25,928,516,1Venezuela1 2201 5951 288-37,530,7-19,2 Produits non traditionnels8901 0311 043-44,915,81,2 Ptrole et produits drivs330564245-1,470,9-56,6Source: Secrtariat gnral de la Communaut andine. partir de l'entre en vigueur de l'Accord de commerce du Groupe des trois (G-3), les changes commerciaux entre le Venezuela et le Mexique ont quasiment doubl, en grande partie grce un accroissement des exportations du Mexique, qui se sont leves 772 millions de dollars EU en2001, contre 357 millions de dollars EU en 1996. Cependant, calcul en pourcentage du total, le commerce entre les deux pays reste limit. Tendances et rgles de l'investissement tranger direct (IED) Au cours de la priode examine, le Venezuela s'est efforc d'attirer l'investissement tranger et a modifi sa lgislation cette fin. Des efforts ont t dploys pour renforcer la protection de l'investissement tranger, comme en tmoignent les mesures prvues dans la Loi de 1999 sur la promotion et la protection des investissements, qui ont contribu amliorer le cadre de l'investissement (chapitre II 6)). Les nouveaux investissements trangers ont atteint 948,1 millions de dollars EU en 2001, dont 727,7 millions ont t absorbs par les secteurs non ptroliers et 220,4 millions par le secteur ptrolier, notamment le secteur des hydrocarbures et de la ptrochimie. Certes, le niveau d'investissement enregistr en 2001 est suprieur de 47,5 pour cent celui de 2000, mais il est trs infrieur celui qui a t observ en 1998 et qui est le plus lev de ces cinq dernires annes, par suite de la privatisation de l'acirie SIDOR dans le secteur manufacturier (chapitre IV 6) iii) a)). l'exception des montants enregistrs en 1998, les flux de l'investissement tranger ont t relativement stables au cours de la dernire dcennie, ce qui reprsente en gnral des niveaux compris entre 0,5 et 0,7 pour cent du PIB. Au cours de la priode 1997-2001, l'investissement tranger a t absorb en grande partie par le secteur manufacturier, qui a reu 2 343,2 millions de dollars EU, soit 46,5 pour cent de l'investissement total, qui tait de 5 044,4 millions de dollars EU (tableau I.6). Le deuxime secteur bnficiaire de l'investissement a t le secteur des hydrocarbures mais, compte tenu de l'ampleur et de l'importance de ce secteur, le montant de l'investissement tranger a t assez faible. Le secteur des transports et des tlcommunications a t le troisime secteur bnficier de l'investissement tranger au cours de la priode 1997-2001, en raison de l'ouverture des services de tlcommunication. Les tats-Unis sont le principal investisseur tranger et ont contribu pour un tiers l'investissement tranger total jusqu'en 2001; viennent ensuite les les Camans (15,3 pour cent), les Pays-Bas (10,3 pour cent), l'Espagne (5,9 pour cent) et la Suisse (4,3 pour cent) (tableau I.7). Les tats-Unis ont principalement investi dans la production de biens de consommation, de services financiers, de produits manufacturs et de produits pharmaceutiques, dans le secteur des tlcommunications et dans celui de l'lectricit, ainsi que dans la prospection et la production de ptrole brut dans les zones priphriques. Les Pays-Bas ont surtout investi dans la production de biens de consommation et dans le secteur bancaire, l'Espagne dans le secteur financier et la Suisse dans les secteurs de l'alimentation et des produits pharmaceutiques. Tableau I.6 Nouveaux investissements trangers directs, 1997-2001 (en millions de dollars EU) Activit conomique199719981999200020011997-2001Agriculture et levage49,20,216,74,10,670,8Secteur manufacturier253,91 358,5254,4196,9279,52 343,2Construction32,719,242,564,81,9161,1Commerce23,041,280,0153,628,3326,1Transports, entreposage et communications4,79,338,177,1381,1510,3Services financiers163,490,540,442,631,9368,8Services sociaux0,01,76,610,61,520,4lectricit, gaz et eau4,030,437,035,73,0110,1Autres activits non spcifies175,519,6232,70,00,00,0Total des secteurs non ptroliers705,41 570,7748,5585,5727,74 337,8Hydrocarbures139,128,6 233,956,6110,5568,7Ptrochimie20,14,22,80,8109,9137,8Gaz naturel0,00,00,10,00,00,1Secteur minier0,00,00,00,20,00,2Total du secteur ptrolier et du secteur minier 159,232,8236,857,4220,4706,6Total864,61 603,5985,3642,9948,15 044,4Source: Direction de l'investissement tranger, Ministre de l'nergie et des mines. Tableau I.7 Investissement tranger direct par pays d'origine, 1997-2001 (en millions de dollars EU) 19971998199920002001Total cumulaPourcentage du total cumulFluxSecteurs non ptrolierstats-Unis248,0122,298,285,993,24. 351,733,6Iles Camans4,41. 203,5202,134,771,01. 986,215,3Pays-Bas0,00,00,083,5371,01. 334,310,3Espagne118,314,919,759,724,0761,35,9Suisse8,716,215,442,83,4557,04,3Royaume-Uni46,98,810,65,93,4452,83,5Panama38,428,541,027,022,3462,43,6Japon8,613,33,150,82,0434,23,4France6,79,69,46,96,8268,62,1Colombie9,861,455,951,834,9242,51,9Italie1,60,20,00,70,8194,01,5les Vierges britanniques. 26,118,73,311,03,0195,91,5Chili1,40,04,50,080,5268,62,1Bermudes4,97,32,366,80,1141,71,1Canada30,60,01,20,10,3138,31,1Bahamas11,20,275,311,01,1131,11,0Allemagne7,910,23,72,74,8124,11,0Curaao0,07,31,41,30,3117,50,9Autres131,946,6201,442,94,8798,56,2Total des secteurs non ptroliers705,41 570,7748,5585,5727,712 957,0100,0Secteur ptrolier et secteur minierbtats-Unis128,325,428,838,130,6....Iles Camans1,23,4165,79,714,0....Pays-Bas1,10,010,30,198,2....Panama0,00,025,02,50,0....les Vierges0,00,20,00,082,7....Canada 19,80,00,00,00,0....France 1,11,25,10,00,0....Autres7,73,32,06,95,3....Total159,18 32,77 236,83 57,40 220,43.... .. Non disponible. a Y compris l'investissement total jusqu'en 2001 sans ajustement en fonction de la dprciation. b Y compris hydrocarbures, ptrochimie, secteur minier et gaz naturel. Source: CONAPRI, sur la base des renseignements communiqus par la Direction de l'investissement tranger (SIEX), Ministre de l'nergie et des mines, Division de la technologie et de l'investissement tranger. Perspectives Dans un rapport publi en aot 2002, la Commission conomique pour l'Amrique latine et les Carabes (CEPAL) a estim que le PIB du Venezuela marquerait un repli de 3,5 pour cent en 2002, en grande partie par suite des mesures d'ajustement adoptes pour faire face aux dsquilibres macroconomiques. La Commission prvoit aussi une hausse de l'inflation, dont le taux annuel approchera les 30 pour cent.  Parra Luzardo, Gastn, Condiciones y perspectivas del crecimiento econmico en Venezuela, Banque centrale du Venezuela, Caracas, 2002.   LIENHYPERTEXTE http://www.ine.gov.ve http://www.ine.gov.ve (Tips informativos).  OCEI-PNUD: Perfiles de la condicin de vida. Informe sobre Desarrollo Humano en Venezuela, 2000. Adresse Internet: http://www.ine.gov.ve/ine/idh/tablaidh1.htm.  www.bcv.org.ve.  Le "mal hollandais" apparat lorsque les recettes d'un secteur d'exportation, le secteur des hydrocarbures dans le cas du Venezuela, entranent, en termes rels, une apprciation du taux de change. Il en dcoule une diminution des exportations des produits autres que les ressources naturelles, une augmentation des importations et une rorientation de la production intrieure vers des produits non exportables, dont le prix augmente.  Dcret n 185 du 26 juin 1999. Publi au Journal officiel, dition spciale n 5358 du 29 juin 1999.  Le secteur public restreint comprend le gouvernement central, les entits PDVSA et EPNF, l'Institut du logement et de la scurit sociale (IVSS), la Compagnie d'assurance des dpts (FOGADE) et la Banque de dveloppement (BANDES).  Ministre des finances, Bureau de programmation et d'analyse macro-conomique, Reporte Trimestral de la Gestion Financiera, premier trimestre de 2001 (juillet 2001); deuxime trimestre de 2001 (novembre2001) et troisime trimestre de 2001 (fvrier 2002).  Rpublique bolivarienne du Venezuela, Exposicin de Motivos del Proyecto de Ley de Presupuesto para el Ejercicio Fiscal 2002.  Impt institu par la Loi portant tablissement de l'impt sur les dbits bancaires, Journal officieln37401 du 11 mars 2002.  Sauf indication contraire, les renseignements utiliss dans la prsente section sont extraits de la base de donnes Comtrade du Bureau de statistique des Nations Unies.  Commission conomique pour l'Amrique latine et les Carabes (CEPAL), "Situacin y perspectivas2002. Estudio Econmico de Amrica Latina y el Caribe 2001-2002". Adresse Internet: http://www.cepal. org/publicaciones/DesarrolloEconomico/4/LCG2184P.  WT/TPR/S/108 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 10 Venezuela WT/TPR/S/108 Page  PAGE 1 Page I.  PAGE \* FUSIONFORMAT 1 &>I M^> I P X ] e f o  ' 2 ? L f q U _ } ,8jxIv8A\e  FNr~.9kw 0JJB*CJ0JJCJ5CJ:;@@B*B*Y& bkw #(-27$(($ $9(($   & bkw #(-27<Aɻ}xsnid_ZUPKF                            'Uaj   j     T   Tc   c.   .     ABpqrYZGKL.23v{|eij&*pt,:x|+6CJ B*CJh CJhnH  OJQJh5CJhnH 5OJQJh 5B*CJh 5CJhCJh 0JJ5CJL7<ABC8/ 9(($$$48j j j kkllmmnnoo!p#`j  $9(($$(($ABCXqr {vqlgb]X                                        !  &  +  0  5  :  ?  D  Z[  t    "CXqrP $9(($ $9(($:$$4Fj mp# j   $9(($$(($LL<111 $9(($$9(($ $$48j j j kkllmmnnoo!p#j   $9(($ $(,048<?CGKOTYZty~Ŀzupkgb]X          "  '  ,  0  5  :  ?  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