ࡱ> ~{|}q ;bjbjt+t+ 4AA]:::vT8$ 2dd:7!$6*"^7""o%;do%o%o%"^l"o%\o%*Nۧ>1p,| 7#8ENVIRONNEMENT CONOMIQUE Gnralits La Rpublique des Maldives, vaste archipel situ dans l'ocan Indien au sud-ouest de l'Inde, fait partie des pays les moins avancs (PMA) et compte environ 270000 habitants (tableau I.1). Bien que son PIB de 2200 dollars EU par habitant corresponde presque au double du montant maximal fix par l'ONU pour bnficier du statut de PMA (1035 dollars EU), elle conserve ce statut en raison de sa vulnrabilit conomique due sa petite taille et l'troitesse de sa base conomique. L'conomie est largement oriente vers les services et fortement tributaire du dveloppement durable de deux activits cologiquement sensibles, savoir le tourisme et la pche. Le dveloppement conomique de la Rpublique des Maldives a permis d'amliorer ses indicateurs sociaux de manire substantielle en les amenant un niveau bien suprieur ceux des autres PMA. Elle est proche du tiers suprieur des pays classs par l'ONU dans la catgorie "dveloppement humain moyen", et devait perdre le statut de PMA en 2000, mais la dcision a t reporte 2003 au plus tt. Ce faisant, les Maldives perdraient des prfrences unilatrales gnreuses en matire d'accs aux marchs et une assistance internationale des conditions avantageuses. Bien qu'ayant dans une certaine mesure russi diversifier leur base de production/d'exportation essentiellement axe sur la pche traditionnelle en se tournant vers le tourisme, les Maldives sont tributaires de ces deux secteurs et cela pose des problmes particuliers aux pouvoirs publics, y compris la vulnrabilit face aux conditions internationales et de graves proccupations environnementales. Leur croissance conomique se ralentit depuis 2000 et se situe aux environs de 2 pour cent par an, en raison d'une mauvaise gestion macroconomique, d'une diminution du tourisme la fin de 2001 et du faible niveau des investissements dans la construction s'y rapportant (aprs l'ouverture de 14 centres de villgiature insulaires en 1999), de la baisse des exportations de fruits de mer, et de la dtrioration des termes de l'change due la chute des cours du poisson et la hausse des cours du ptrole. L'inflation est reste faible (1 pour cent en 2001), alors que le chmage semble avoir augment. Malgr la libralisation du commerce et de l'investissement, des faiblesses structurelles profondment enracines demeurent, y compris l'importance du rle direct de l'tat dans l'conomie, une base d'imposition trs troite, et des contraintes financires et autres qui psent sur la gestion des affaires publiques. Les autorits semblent rsolues entreprendre l'amlioration des politiques de stabilisation et les rformes structurelles bien ncessaires. Tableau I.1 Principaux indicateurs conomiques et sociaux, 2000 (sauf indication contraire) Superficie300 km2Proportion de la population urbaine 27%Population (mars 2000)270 101PIB nominal aux prix courants du march 598 millions de dollars EUCroissance dmographique annuelle (1995-2000)1,9%PIB par habitant 2 202 dollars EUIndice de dveloppement humain de l'ONU (1999)Croissance annuelle du PIB par habitant (19952000)7,9%- Rang - Catgorie - Rang dans la catgorie Indice de pauvret humaine de l'ONU dans les pays en dveloppement (1999) - Rang - Rang dans la catgorie77me Dveloppement humain moyen 29me 25me 22mePIB nominal aux prix constants de 1995, dont (pourcentages de 1990 entre parenthses): - Secteur primaire - agriculture - pche - industries extractives - Secteur manufacturier - Services - tourisme - construction, lectricit et eau6 264 millions de rufiyaa 9% (26%) 3% (9%) 6% (15%) 1% (2%) 9% (6%) 82% (69%) 33% (18%) 6% (9%)Esprance de vie la naissance Taux de mortalit infantile (/00) Alphabtisation des adultes71 ans 21 99%Taux de scolarisation - prscolaire - primaire - secondaire 85% 99% 36% Source: PNUD (2001), Rapport sur le dveloppement humain 2001; Banque mondiale (2001), Indicateurs du dveloppement dans le monde 2001; Banque mondiale (1999), Maldives Country Economic Memorandum Policies for Sustaining Economic Growth, Rapport n 18340 - Mal, avril; Autorit montaire des Maldives (2002), Statistiques conomiques, Vol. 2, n 2, fvrier; Ministre de la planification et du dveloppement national des Maldives (2001), Sixime Plan de dveloppement national pour la priode 2001-2005; Ministre de la planification et du dveloppement national des Maldives (2002), Maldives Indicateurs cls, 2002. volution conomique rcente Depuis 1997, les Maldives enregistrent des taux de croissance relativement levs (bien qu'en baisse), stimuls principalement par le tourisme et les dpenses connexes comme celles effectues dans la construction, les transports et la distribution (tableau I.2). Le ralentissement de la croissance conomique a t d en partie la baisse des rsultats macroconomiques (particulirement aux drapages budgtaires) et des volutions externes dfavorables. L'investissement dans la construction lie au tourisme a chut aprs 1999 la suite de la dernire phase expansionniste du Deuxime schma directeur du tourisme, et le tourisme et les exportations de poissons ont baiss. L'afflux de visiteurs a chut aprs les attaques de septembre 2001 aux tats-Unis, et les prix dans les lieux de villgiature ont subi une lgre baisse galement du fait de l'ouverture d'un grand nombre de nouvelles stations balnaires. Tout dernirement, les cours mondiaux du thon avaient galement enregistr une baisse. Tableau I.2 Rsultats conomiques, 1996-2001 (en millions de dollars EU, millions de rufiyaa, et en pourcentage) 199619971998199920002001aMillions de dollars EUPIB aux prix courants du march460,0512,0540,0569,0598,0582,0Millions de rufiyaaPIB nominal (prix courants)5 419,26 023,16 357,86 691,97 034,77 145,7PIB rel (prix de 1995)4 679,35 154,55 575,95 989,16 263,96 393,9Variation annuelle en pourcentage (en monnaie nationale)Croissance relle du PIB 9,110,28,27,44,62,1Pour centChmage........2,0..Inflation (indice des prix la consommation)6,27,6-1,43,0-1,20,7Taux d'intrt- Dpts5,06,55,06,55,06,55,06,55,06,55,06,5- Prts12,015,012,015,012,015,012,015,012,015,012,015,0Croissance de la masse montaire au sens large (M2)26,023,122,83,64,18,6Pourcentage du PIBBalance budgtaireDficit budgtaire-2,5-1,4-2,0-4,3-4,9-5,3- Recettes (dons compris)28,931,031,833,836,036,0- Dpenses31,432,333,838,140,841,3Dette publique intrieure17,714,916,216,720,021,4Balance des ressources......9,218,2..- pargne brute......47,044,6..- Investissement brut......37,826,4..Balance des paiements- Balance commerciale-40,3-42,7-41,9-46,9-41,6-42,5- Compte courant (dons compris)-1,6-6,8-4,5-14,6-9,5-10,9- Compte de capital11,112,310,213,38,06,3- Balance globale9,55,55,6-1,3-1,4-4,6Pour mmoireRserves internationales- Millions de dollars EU77,699,7119,9128,5124,194,3- Mois d'importations (c.a.f.)3,23,44,13,83,82,9 .. Non disponible. a Donnes prliminaires. Source: Autorit montaire des Maldives (2002), Statistiques conomiques, Vol. 2, n 2, fvrier. Les Maldives sont fortement tributaires des services dont la part dans le PIB (y compris la construction, l'lectricit, et l'eau) est passe de 69 pour cent en 1990 82 pour cent en 2000. La contribution directe du tourisme la formation du PIB est passe de 18 pour cent en 1990 33 pour cent en 2000, alors que celle de la pche (transformation non comprise) est tombe de 15 6 pour cent (tableau I.1). La contribution du tourisme la formation du PIB s'tablirait bien plus de 50pour cent si les activits connexes, comme la construction, les transports et la distribution y taient incluses. Les activits manufacturires, agricoles et minires conservent une importance relativement mineure. Depuis 1998, les faibles niveaux de l'inflation (tableau I.2) rsultent largement de l'lvation constante du taux de change nominal. Toutefois, le taux d'inflation devrait monter 3 pour cent en 2002 en partie du fait de la rpercussion sur les prix de la dvaluation de la monnaie en 2001. Politiques et volutions macroconomiques Politique montaire et politique de taux de change Le gouvernement a la responsabilit exclusive de dfinir la politique montaire aux Maldives. La banque centrale, l'Autorit montaire des Maldives (MMA), n'est pas un organisme indpendant. Cette situation peut prsenter certains risques pour les politiques conomiques. La politique montaire peut dans la pratique se retrouver asservie aux objectifs budgtaires du gouvernement et ne pas assurer la stabilit des prix et de la monnaie. Elle peut galement priver le gouvernement d'une source indpendante potentiellement importante d'observations du public et de statistiques conomiques, ainsi que de conseils en matire de politique. Bien que la politique montaire ait vis assurer la stabilit macroconomique en soutenant une croissance peu inflationniste et en maintenant l'quilibre extrieur, elle a donn lieu une indiscipline budgtaire travers l'octroi automatique de crdits par la MMA pour financer les dficits budgtaires. Plus de 40 pour cent du dficit budgtaire de 2001 ont t financs par des ressources provenant de la MMA. Bien que la croissance de la masse montaire au sens large ait brutalement chut de 23 pour cent en 1998 4 pour cent en 1999 et en 2000, elle s'est de nouveau acclre en 2001 o elle devrait atteindre 9 pour cent (tableau I.2). Le volume net des crdits accords aux pouvoirs publics est mont en flche en passant de 1 pour cent en 1998 13 pour cent en 1999 et 31pour cent en 2000, avant d'tre ramen aux 8 pour cent attendus pour 2001. Depuis le milieu de 2001, la MMA a adopt plusieurs rformes visant supprimer les contrles montaires directs, qui sont plus susceptibles de devenir asservis aux besoins budgtaires des pouvoirs publics, en comptant de plus en plus sur les instruments indirects fonds sur le march. Cela devrait amliorer la gestion de la trsorerie en permettant une plus grande flexibilit des taux d'intrt et des ventes de gr gr de Certificats de dpt (CD) par la MMA. Depuis juillet 2001, les plafonds du crdit spcifique des banques (rparti entre les banques sur la base d'un plafond global de crdit) ont t abolis, et la limite de 7 points de pourcentage pour le diffrentiel d'intrts maximal entre les taux de prt et de dpt en rufiyaa (monnaie nationale) est supprime depuis le 14aot2001. Une facilit permanente pour soutenir la trsorerie des banques est en place depuis le 6 aot 2001, un taux de 5 points de pourcentage au-dessus du taux bancaire le plus lev. La vente de certificats de dpt a t ouverte aux entreprises d'tat le 26 aot 2001. D'autres rformes sont en cours d'examen y compris la possibilit de supprimer le plafond de 20 pour cent applicable aux taux d'intrt de l'emprunt en rufiyaa. La hausse des crdits accords au secteur priv s'est acclre, passant de 8 pour cent en 2000 prs de 30 pour cent en 2001. Le secteur commercial est celui qui en a le plus bnfici avec une augmentation des crdits en 2001 de 76 pour cent, par rapport 7 pour cent en 2000. La hausse des crdits accords la construction s'est substantiellement ralentie en tombant de 72 pour cent 5 pour cent. Les crdits accords aux entreprises d'tat, qui avaient rapidement augment au cours des annes 1998 et 1999, ont enregistr une baisse la fois en 2000 et en 2001. Depuis octobre 1994, les Maldives maintiennent un taux de change fix de fait, la rufiyaa tant indexe sur le dollar EU (ou raccroche celui-ci). En tant que membre du FMI depuis 1978, les Maldives ont accept les arrangements transitoires de l'article XIV. Il n'existe pas de restrictions applicables au taux de change, telles que l'obligation de rtrocession. La rufiyaa est totalement convertible pour les oprations courantes et les oprations de capitaux. Les rsidents et les nonrsidents peuvent librement dtenir des comptes en devises trangres. Les revenus de l'investissement peuvent tre rapatris en totalit, et les emprunts offshore sont autoriss. Les banques commerciales achtent et vendent les devises trangres sans restriction, d'aprs les autorits. Il n'existe pas de march des changes terme. L'indexation de la monnaie sur un dollar EU toujours plus fort a entran une hausse du taux de change effectif rel de la rufiyaa d'environ 30 pour cent entre 1995 et 2000 (tableau I.3). Cette situation a contribu nuire la comptitivit internationale des Maldives, notamment dans les secteurs de la pche et du tourisme, et a dcourag les nouvelles exportations et la diversification conomique. Les dpenses en capital et les dpenses courantes de l'tat ont augment le volume des importations et engendr un surplus de demande de devises trangres au taux de change fix. Malgr l'adoption de mesures comme la limitation des allocations de devises trangres aux banques 2000dollars EU par jour et par client, la rufiyaa a t dvalue de 8,5 pour cent en 2001 pour prvenir une pnurie de monnaie. Face l'insuffisance de devises trangres pour respecter les engagements en matire de paiements internationaux, un march des changes parallle est apparu et a dur de la fin de 1999 la moiti de 2001 en offrant des reports substantiels sur les monnaies fortes. Selon les autorits, il n'y a pas eu de pressions sur la monnaie aprs la dvaluation. Tableau I.3 Balance des paiements, 1996-2001 (en millions de dollars EU et en pourcentage de variation) 199619971998199920002001aCompte courant -7,4-34,2-23,3-81,6-53,0-62,0Balance commerciale des marchandises-185,6-214,0-215,9-262,4-233,3-242,0- Exportations (f.a.b.)b79,993,095,691,5108,7106,8- Importations (f.a.b.)-265,5-307,0-311,5-353,9-342,0-348,8Services (solde net)179,2190,5204,3203,6208,8210,2- Exportations295,0319,7339,9351,8358,8366,9- Importations-115,8-129,1-135,6-148,2-150,0-156,8Transferts privs sans contrepartie (solde net)-27,3-27,9-30,6-40,5-46,2-49,7Transferts officiels sans contrepartie26,217,218,917,717,719,6Compte de capitaux51,161,652,374,345,136,0Investissement tranger direct et autres entres prives41,042,942,942,925,624,3Balance globale 43,727,429,1-7,2-7,9-26,0Pour mmoireVariation en pourcentageRserves extrieures (variations)57,428,620,37,1-3,4-24,0Termes de l'change20,523,63,1-32,9-3,2..Taux de change effectif nominalc2,88,45,40,56,7..Taux de change effectif relc6,514,02,32,63,6.. .. Non disponible. a Chiffres prliminaires. b Y compris les rexportations. c Un chiffre positif indique une apprciation de la rufiyaa. Source: Autorit montaire des Maldives (2002), Statistiques conomiques, Vol. 2, n 2, fvrier, et autorits maldiviennes. Bien que les autorits reconnaissent l'incidence dfavorable d'un taux de change survalu sur la diversification de l'conomie et la comptitivit au niveau international, elles s'inquitent des effets d'inflation par les cots que peut avoir une monnaie dvalue sur une conomie fortement tributaire de ses importations. Elles estiment que le rgime de taux de change fonctionne bien, mais elles ont l'intention de rexaminer priodiquement ce rgime pour vrifier s'il est bien adapt aux volutions des circonstances la lumire de la diversification structurelle de l'conomie. ii) Politique budgtaire Depuis 1997, les politiques budgtaires expansionnistes entranent un accroissement des dficits budgtaires qui sont passs de 1,4 pour cent du PIB en 1997 la valeur de 5,3 pour cent estime pour 2001; on s'attend une nouvelle hausse qui porterait ce chiffre 7,6 pour cent en 2002 (tableau I.2). Les dpenses ont dpass le niveau d'augmentation vis de 10 pour cent, particulirement dans le domaine des services de l'administration et des services sociaux. L'augmentation des dpenses a devanc celle des recettes; les recettes publiques (y compris les dons et aides de l'tranger) devraient passer de 36 pour cent du PIB en 2000 et 2001 38,8 pour cent en 2002. Le dficit des recettes fiscales a t compens par l'aide extrieure et les bnfices des entreprises d'tat. Ces drapages budgtaires nuisent la capacit de l'conomie de se diversifier et d'absorber les chocs extrieurs; cette situation s'est produite en 1999 lorsque les termes de l'change se sont gravement dtriors de 33 pour cent la suite de la chute des cours mondiaux du thon et de la hausse des cours du ptrole. L'troitesse de la base d'imposition limite srieusement la capacit des pouvoirs publics d'augmenter leurs recettes et aggrave les dficits budgtaires. Il n'existe pas d'impts directs ( l'exception de l'impt sur les bnfices des banques), ni de taxe gnrale de consommation. Les seules taxes indirectes sont les droits de douane appliqus aux importations et une taxe de 6dollarsEU par lit et par nuite que doivent acquitter les touristes trangers (selon la dfinition de l'Organisation mondiale du tourisme); ces taxes ont reprsent 92 pour cent du total des recettes publiques en 2000 (ce chiffre tait de 94 pour cent en 1995). Faute d'une base d'imposition intrieure, il est difficile de rduire la dpendance l'gard des taxes la frontire. L'autre principale source de recettes publiques est le revenu des baux fonciers relatifs aux lieux de villgiature. Depuis 1998, ce revenu dpasse celui de la taxe d'hbergement touristique et en fait la deuxime source principale individuelle de recettes aprs les droits de douane. Les recettes fiscales dpendent aussi largement du tourisme, qui a reprsent directement 31 pour cent des recettes publiques (non compris les dons et aides de l'tranger) en 2000, en augmentation par rapport 28 pour cent en 1995. La contribution de ce secteur aux recettes publiques passe prs de 50 pour cent si on inclut les recettes douanires gnres par les dpenses des touristes en produits d'importation (estimes 60 pour cent des recettes douanires). Le transfert des bnfices des entreprises d'tat constitue galement une source dterminante de recettes publiques. Ils ont totalis 357,4 millions de rufiyaa en 2000, quivalant 16 pour cent des recettes publiques (non compris les dons). L'Organisme de commerce d'tat a trs largement contribu au budget 2000, avec 87,3 millions de rufiyaa, suivi de la socit dtenue majoritairement par l'tat et jouissant du monopole des tlcommunications, Dhiraagu Pty Ltd, avec 67,2 millions de rufiyaa, en augmentation substantielle par rapport 26,3 millions de rufiyaa en 1995. Toutefois, la rentabilit des entreprises d'tat est souvent incertaine. Certaines entreprises d'tat non viables commercialement ont grev le budget, malgr les avantages commerciaux importants dont elles bnficient, comme les subventions publiques implicites et les pouvoirs de monopole. La Socit des pches industrielles des Maldives (MIFCO) n'a pas t en mesure d'assurer le service de ses emprunts publics aprs de grosses pertes qui ont atteint prs de 3 pour cent du PIB en 2000, y compris les arrirs. L'encours des deux prts accords par les pouvoirs publics la socit en faillite AirMaldives a reprsent 1 2 pour cent du PIB. Politiques structurelles et volution dans ce domaine Rforme du rgime d'imposition et des dpenses publiques L'troitesse de la base d'imposition peut limiter gravement la possibilit de rduire l'ensemble des droits de douane. Le gouvernement envisage d'largir la base d'imposition en introduisant un impt sur les bnfices des entreprises dans tous les secteurs et une taxe sur la valeur locative des immeubles applique au revenu des locations. La lgislation relative ces taxes et un Projet de loi sur l'administration des impts ont t labors en 1998. Le gouvernement ne projette pas d'introduire une taxe de consommation sur les biens et les services, bien qu'il en ait envisag la possibilit en 1998. Il est en train d'examiner le systme des recettes pour rationaliser les redevances et d'autres modifications d'ordre administratif. L'une des priorits majeures des pouvoirs publics est de contrler et de surveiller les activits des entreprises paratatiques, y compris les dpenses en capital. Depuis 1999, les fonctions du Conseil de surveillance et d'valuation des entreprises publiques (PEMEB) ont t tendues la supervision des rsultats des entreprises d'tat. Les subventions accordes aux entreprises d'tat comme la fourniture de terrain public titre gracieux, vont tre supprimes. La location des terrains est facture aux entreprises publiques au tarif nominal de 1 rufiyaa par pied carr depuis 2002. L'amlioration de la transparence et de l'obligation de rendre compte au public en matire de gestion budgtaire serait bnfique pour l'conomie. Le gouvernement est en train de procder des rformes fiscales pour refondre le systme de la comptabilit publique, et adopter une budgtisation "axe sur des programmes" pour promouvoir l'efficacit et la rentabilit des dpenses publiques. Le rle du Service de vrification des comptes doit tre renforc. moyen terme, un systme comptable en partie double fond sur la trsorerie et informatis sera adopt pour remplacer l'actuel systme manuel en partie simple. La nouvelle Loi sur les finances publiques et la Loi sur le Service de vrification des comptes rgiront le systme comptable rvis. Le budget de 2002 ne prvoit pas de financement spcial pour les dpenses budgtaires ordinaires. Le contrle des dpenses et les disciplines financires sont en train d'tre renforcs pour rduire les dpassements budgtaires persistants, y compris mettre un terme l'approche du "solde non dpens" en 2001, et l'ordre de priorit des programmes de dpenses sera mieux tabli en se fondant sur une analyse des dpenses publiques. L'analyse, labore par la Banque mondiale, a t soumise aux observations finales des autorits et devait tre acheve en 2002. Les projets essentiels doivent tre rationaliss et le programme d'investissement du secteur public (PISP) mieux formul dans le cadre des schmas directeurs par secteur. Entreprises d'tat et privatisation Les 20 entreprises d'tat existantes jouent un rle important dans l'conomie; elles exercent leurs activits dans de nombreux secteurs dterminants de l'conomie, y compris les secteurs du commerce, de la pche, bancaire, de la construction, et des services d'utilit publique, mais pas celui du tourisme (chapitreIII 2) ix) et tableauIII.3). Un programme de privatisation a t lanc en 1999, mais il s'agit plutt d'une priorit long terme, et il a t frein par une certaine rsistance interne; des inquitudes sont exprimes quant aux effets anticoncurrentiels possibles des entreprises privatises dans les activits cls, qui domineraient le petit march national. La priorit est de restructurer et de transformer les entreprises publiques en socits avant de les privatiser. L'approche d'attente et prudente de la privatisation tient galement compte de la ncessit de renforcer le systme judiciaire et juridique et d'largir la base d'imposition. Sept entreprises d'tat ont t ouvertes une participation prive minoritaire, comme dans le cas de la vente de 49 pour cent des actions de l'ancienne entreprise Air Maldives en 1994 et de la cession partielle (93 pour cent) de l'Organisme de commerce d'tat. Il existe des participations croises entre les entreprises publiques. Par exemple, l'Organisme de commerce d'tat dtient des parts dans la MIFCO (20 pour cent) et dans la Banque des Maldives (25 pour cent). Des efforts ont t dploys visant amliorer l'efficience des entreprises d'tat par l'application accrue de critres commerciaux et l'adoption de meilleures pratiques de gestion et d'un systme de contrle des rsultats. Une tude de 1996 a montr que les entreprises d'tat qui avaient pris les mesures ncessaires pour amliorer leur efficience et leur rentabilit taient peu nombreuses. Ces mesures comprenaient la transformation en socit, la rationalisation des effectifs, des mesures visant faire baisser les cots, l'arrt des activits non rentables, et la restructuration financire par la capitalisation ou le rchelonnement de leur dette publique. L'amlioration de l'efficience du secteur public doit galement tre obtenue en en rduisant la taille et en le limitant la fourniture des services essentiels. Outre cela, le renforcement du systme juridique et judiciaire est une priorit. Conduite des affaires publiques La conduite des affaires publiques a t gne par des contraintes en termes de ressources humaines, une mauvaise coordination des politiques et un manque de transparence de celles-ci, ce qui a nui au dveloppement conomique des Maldives. Les autorits ont l'intention d'adopter des mesures pour renforcer l'obligation de rendre compte au public, et amliorer la transparence et la conduite des affaires publiques. La lgislation pertinente a t labore pour rsoudre ces questions. L'une des plus importantes rformes envisages est la prsentation au Parlement des tats financiers annuels de l'administration certifis par le Service de vrification des comptes. volutions concernant la balance des paiements Compte des oprations courantes et balance commerciale Le compte des oprations courantes enregistre de graves dficits depuis 1997 qui ont reprsent 15 pour cent du PIB en 1999 et 11 pour cent en 2001 (tableaux I.2 et I.3). Les dficits extrieurs globaux sont apparus en 1999 et ont reprsent 1 pour cent (en 1999 et en 2000) et 5 pour cent (en 2001) du PIB, du fait que les normes dficits du compte courant ne pouvaient plus tre financs par les apports de capitaux officiels et privs. Bien que la dvaluation ait apport un soulagement, les pressions extrieures persisteront vraisemblablement tant que les rformes fiscales ne seront pas ralises. Les rserves extrieures sont tombes de 128,5 millions de dollars EU en 1999 (anne de pointe), ce qui quivalait un peu moins que quatre mois d'importations, au chiffre estim de 94,3millions de dollars EU en 2001, soit 2,9 mois d'importations (tableau I.2). D'aprs les autorits, les perspectives semblent positives avec une augmentation stable des rserves en 2002 atteignant 110,5 millions de dollars EU la fin du mois de juillet. Dette extrieure Alors que le total de la dette publique (et garantie par l'tat) extrieure a augment, passant de 164 millions de dollars EU en 1996 181 millions de dollars EU en 2001, sa part dans le PIB a baiss en passant d'environ 36 pour cent (1998) environ 32 pour cent (2001) (tableau I.4). Les dcaissements officiels nets ont galement baiss en passant de 30,7 millions de dollars EU en 1997 12,4 millions de dollars EU en 2000. Les Maldives reoivent une aide substantielle de l'tranger. La plupart des dons proviennent de partenaires bilatraux, particulirement du Japon, alors que la plupart des prts proviennent de sources multilatrales. La dette officielle est principalement moyen et long termes et bnficie de conditions avantageuses. Les Maldives respectent leurs obligations de service de la dette dont le montant s'levait 19,1 millions de dollars EU en 2000. Le ratio du service de la dette reste faible, en s'tablissant 4,4 pour cent en 2001. Tableau I.4 Dette extrieure, 1996-2001 (en millions de dollars EU et pourcentage) 199619971998199920002001aDette extrieure (millions de dollars EU)163,7165,3184,7185,5178,0181,3Multilatrale96,5102,2114,2116,5114,9118,6Bilatrale35,833,029,827,124,522,7Autre (commerciale)31,430,140,741,938,640,0Dette extrieure en pourcentage du PIB35,633,035,833,231,831,9Ratio du service de la dette extrieure (pourcentage des exportations) 3,26,93,53,94,24,4 a Donnes prliminaires. Source: Autorit montaire des Maldives (2002), Statistiques conomiques, Vol. 2, n 2, fvrier, et autorits maldiviennes. Performance en termes d'changes et d'investissement tranger Les Maldives sont une conomie dpendante du commerce. Entre 1997 et 2001, le ratio du commerce des marchandises (exportations et importations) et des services non facteurs au PIB a vari dans la fourchette de 169 172 pour cent du PIB (graphique I.1).  Commerce des marchandises Le commerce des produits de base des Maldives se concentre sur un nombre restreint de produits, particulirement en ce qui concerne les exportations. Entre 1997 et 2001, l'importance relative des fruits de mer dans le total des exportations de marchandises a diminu de manire substantielle (et sa composition a chang, avec plus de poissons schs et sals que de thon en bote) alors que la part des vtements dans les exportations a augment, en partie du fait des changements cycliques des cours mondiaux du poisson (graphique I.2). La structure des importations de marchandises est reste inchange (portant principalement sur des produits manufacturs, des intrants intermdiaires pour l'industrie des vtements, des produits alimentaires et des combustibles).  Le commerce des Maldives dpend largement des pays dvelopps; le commerce avec les membres de l'Association sud-asiatique de coopration rgionale (ASACR, chapitre II) est en lgre augmentation (principalement avec Sri Lanka). En raison de la diversification limite des produits et des marchs, l'importance relative de la destination gographique des exportations s'est considrablement modifie la fin des annes 90, les parts de l'Asie et de l'UE, marchs traditionnels pour le poisson, ayant beaucoup diminu au profit des tats-Unis (presque uniquement pour les vtements) (graphique I.3). Sri Lanka a renforc sa position de principale destination asiatique avec une augmentation substantielle des exportations de produits de la pche dans le cadre des prfrences au titre de l'ASACR. Les importations des Maldives proviennent pour prs de 70 pour cent de l'Asie, principalement de Singapour, de l'Inde et de Sri Lanka. Commerce des services Les Maldives sont un pays exportateur net de services; le solde (net) du commerce des services a t valu 210,2 millions de dollars EU (2001). Toutefois, c'est un pays importateur net de certains services, principalement dans les domaines des transports et de l'assurance; en 2001 le commerce des services autres que touristiques a enregistr un dficit de 120,7 millions de dollars EU. Le tourisme, principal poste d'exportation des Maldives, a rapport le montant estim de 330,8 millions de dollars EU en 2001; il a reprsent 70 pour cent du total des recettes d'exportation (contre 48 pour cent en 1990). Les arrives de touristes, principalement en provenance d'Europe (Italie, Allemagne, Royaume-Uni et France) ont t chiffres 461063 en 2001. La plupart des autres touristes proviennent de pays asiatiques, en particulier le Japon et l'Inde. Investissement Malgr un rgime relativement ouvert et les efforts dploys pour attirer l'investissement tranger direct (IED), les entres restent modestes. L'IED a augment, en moyenne, de 10 20 pour cent par an entre 1986 et 2000. Cette croissance est partie d'un niveau initial peu lev, avec des entres annuelles d'IED s'tablissant en moyenne 5 millions de dollars EU pendant la priode de 1985 1995, et 12 millions de dollars EU entre 1997 et 2000. Le stock d'IED tait de 3 millions de dollars EU en 1985, et est pass 118 millions de dollars EU en 2000 et 131 millions de dollars EU en 2001. La majeure partie de cet investissement s'est porte sur le tourisme. En mars 2000, les flux entrants d'IED, non compris le tourisme, portaient sur quelque 50projets reprsentant un investissement total d'environ 65 millions de dollars EU (tableau I.5). Prs des deux tiers de ce montant ont t investis dans les activits de deux entreprises d'tat: l'exploitation de la Male Water and Sewerage Company Ltd dans le cadre d'une coentreprise avec des intrts danois, pour un montant valu 26,144 millions de dollars EU, et l'exploitation de la Dhiraagu Pty Ltd, dans le domaine des tlcommunications avec une participation du Royaume-Uni value 16,34 millions de dollars EU. Aucune autre information sur la structure de l'IED n'a t communique au Secrtariat.  Tableau I.5 Rpartition de l'investissement tranger direct (hors tourisme), mars 2002 (en milliers de dollars EU) Type d'investissementSourceMontantVtementsInde; tats-Unis; Sri Lanka; AU; Taipei chinois; Libria; Singapour; Hong Kong, Chine16 012Transports ariens et restauration bordRoyaume-Uni; Canada; Norvge; Inde; Danemark; SriLanka; Japon; Singapour3 576Services mdicauxSuisse1ComptabilitSri Lanka1Rparation/entretien des machines Singapour2Eau et systmes d'assainissementDanemark26 144TlcommunicationsRoyaume-Uni16 340CimentMaldives; Suisse1 389Services de gestion des installations thermalesDanemark; Singapour1Centres de sports nautiquesAllemagne; Japon1Construction navale AU1 760Systmes de gestion des logements et des immeublesSingapour1Logiciels informatiques Sri Lanka; Inde1Total65 229 Source: Autorits maldiviennes. Perspectives La prosprit conomique des Maldives dpend largement du sort de leurs deux secteurs cls, le tourisme et la pche. Leur vulnrabilit face aux facteurs extrieurs semble devoir persister si l'on considre la faible performance du tourisme, principal moteur de croissance et d'apport de devises trangres, la suite des attaques du 11 septembre. Toutefois, les rsultats positifs enregistrs rcemment par le secteur de la pche devraient se poursuivre. Des rformes macroconomiques et autres rformes structurelles profondes sont ncessaires pour assurer la robustesse de tout redressement. Les perspectives conomiques court terme du gouvernement sont une croissance annuelle de faible amplitude, de l'ordre de 2 pour cent en 2002, suivie d'une augmentation des taux de croissance jusqu' 6 pour cent moyen terme.  L'ONU utilise galement des critres autres que celui des revenus pour dterminer le statut de PMA. Ces critres sont repris dans un Indice de vulnrabilit conomique bas sur des indicateurs comme l'instabilit des exportations du pays, et un Indice rvis de qualit de vie physique, qui incorpore les indicateurs d'apport en calories, de sant, de scolarisation et d'alphabtisation des adultes (CNUCED, 2001).  Toute lvation du niveau des mers rsultant du rchauffement de la plante poserait des problmes particuliers aux Maldives, pays de faible attitude.  L'accs plus large des pays dvelopps aux marchs des PMA va vraisemblablement modifier les sources d'importation, particulirement en provenance des pays pauvres en dveloppement ne figurant pas parmi les PMA, plutt que la production nationale. De ce fait, les PMA vont vraisemblablement bnficier de prfrences gnreuses en matire d'accs aux marchs aux dpens des pays en dveloppement n'ayant pas le statut de PMA.  Les statistiques du chmage sont difficiles obtenir. Toutefois, d'aprs le recensement de 2000, la population "conomiquement active" comptait 2 pour cent de chmeurs (Ministre de la planification et du dveloppement national des Maldives, 2002).  L'effet inflationniste de la dvaluation est accentu par la forte propension l'importation de l'conomie: les importations entrent pour environ 60 pour cent dans le panier de l'indice des prix la consommation.  La MMA (Autorit montaire des Maldives) a t institue en 1981 principalement pour mettre la monnaie et contrler les taux de change; conseiller les pouvoirs publics en matire de politique bancaire et montaire; surveiller et rglementer les activits bancaires pour offrir une structure financire saine; et promouvoir la stabilit de la monnaie au niveau international. Son rle et sa lgislation doivent tre renforcs dans le cadre du sixime Plan de dveloppement national.  La MMA relve de l'autorit du Ministre des finances et du Trsor; le chef du gouvernement, le Prsident, est la fois Ministre des finances et du Trsor et Gouverneur de la MMA.  Il n'existe par de fournisseur indpendant de statistiques conomiques. Le Ministre de la planification et du dveloppement national publie la plupart des statistiques conomiques comme les chiffres de la comptabilit nationale. Une nouvelle Loi sur les statistiques est prvue pour instituer un Bureau des statistiques distinct.  Autorit montaire des Maldives (2002).  Les taux d'intrt des dpts et des emprunts en dollars EU ont t libraliss en 1995. L'conomie est fortement imprgne de dollars; les dpts en dollars EU ont constitu 45 pour cent de la masse montaire au sens large en 2001, en augmentation par rapport 36 pour cent en 2000.  Les marges sur l'achat et sur la vente par rapport au taux central de la monnaie sont fixes dans la fourchette troite de plus ou moins 5 laari, soit actuellement entre 12,75 et 12,85 rufiyaa.  Le Centre de change de la poste (POEC), institu en 1987 pour effectuer les oprations de vente de devises trangres principalement au secteur priv non commercial, y compris aux petits importateurs, et pour les dpenses de voyage et celles lies l'enseignement, ainsi que pour le rapatriement des revenus des expatris, a t ferm en juillet 2000. Sa fermeture tait conforme la politique de la MMA selon laquelle la vente de devises trangres au public n'tait pas une fonction relevant d'une banque centrale. Les banques commerciales ont pris le relais et sont tenues de faire rapport des ventes de devises trangres la MMA le jour suivant leur ralisation.  Dans la mesure o l'industrie du tourisme importe la majeure partie de ses approvisionnements et utilise une grande proportion de maind'uvre expatrie qu'elle rmunre en dollars EU, il se peut que la dvaluation de la monnaie lui soit moins profitable qu'aux autres branches d'activits.  Les facteurs externes qui ont contribu la pnurie de devises trangres incluent la dtrioration des termes de l'change rsultant de la hausse des cours du ptrole et de la chute des cours du poisson ainsi que du remboursement des emprunts effectus l'tranger pour financer l'expansion des installations touristiques.  Bien qu'il y ait priodiquement une pnurie de devises trangres (liquidits), il n'existe pas de restrictions concernant leur disponibilit, sauf pour la fourniture de quantits trs importantes qui peut prendre quelques jours la MMA. La vente de devises trangres aux banques commerciales en 2001 a largement dpass le total des ventes aux banques et au Centre de change de la poste en 2000 et 1999.  Les autres entreprises d'tat partiellement privatises sont la Banque des Maldives, la Socit des travaux publics et des transports, la Socit des services de restauration bord des Maldives, et la Socit de l'eau et des systmes d'assainissement de Mal (Male Water and Sewerage Company Ltd).  Le rapport de KPMG tabli la demande des pouvoirs publics a valu les rsultats conomiques et financiers des entreprises d'tat et confirm leur manque d'efficience et leurs faibles performances.  Les rexportations, principalement de carburacteur, ont augment substantiellement, passant de 21pour cent des exportations de marchandises en 1997 31 pour cent en 2001. Les parts dans les exportations ont t calcules en incluant les rexportations dans le total des exportations (dnominateur), mais en les excluant des chiffres concernant les produits et les pays (numrateur).  CNUCED (2002). WT/TPR/S/110 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 6 Maldives WT/TPR/S/110 Page  PAGE 5 Page I. PAGE \* FUSIONFORMAT 1   PQ -.9=AEGJSZiC QHfgit9L $$%%%%''X)Y)?.@.22?5@5B* 5B*CJH* 6B*CJ B*CJH* B*CJH*B*CJ 5B*CJ5CJ j0JUR%'/TXYpxzC$$4\ Yq# J  $99<<$$9<<$ 7@ $9<<$ & F  %'/TXYpxCDx}~=K;Ŀ|wrnid_ZU        n              )  .  \]  x              MY        CDx}~=\x$9<<$ @$9<<$ 7@ $9<<$C$$4\ Yq# J  $99<<$=K; ERp$9<<$ @$9<<$ C$$4\ Yq# J  $99<<$$9<<$ 7@$9<<$ 7@ ; ERSTHINSX]bhij|wsnie`[  $  DE  \  ]^  d  i  n  s  x  }  ~   :   :TU            :  ]  }~  !RSTHINSX]b $$(($ $$9(($ 0C$$4\ Yq# J bhijd{NB $$9(($-$$40 6# >$(($$(($e$$44֞ -b6# 555555 $$9(($X|$$ $$9(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($  !)*BJRZbjrst|xsnid_Z              R  ST  \  d  l  t  |                                " !)*4R$d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$$9(($-$$40 6# > *BJRZbjrstsg $$$(($ $$$9(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$9(($ R0d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$$9(($-$$40 6# >   8<@EINRSbcdefghirz|wsnid_Z  <  D  L  T  ]^  _  `  a  b  c  d  st  x  }                              " p $$$(($ $$$9(($-$$40 6# > $$$(($ $$9(($  8<@EINRSbc$Xse $$$(($ $$$9(($ $$$(($ $$9(($d$$4֞ -b6# 555555 cdefghirzssssss $$$(($ $$(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ !&+/3789LM`abcdefgz|wrnid_Z  B  G  L  _`  a  b  c  d  e  f  yz                                #$  ,  4"!&+@u $$9(($ $$$(($ $$(($d$$4֞ -b6# 555555 +/3789LMTsFh-$$40 6# > $$$(($ $$$9(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($M`abcdefgzd$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$9(($ %*/45LORUY^{wrmhc^Y  m  q  t  w  z                                            -.  3  8  =" $$$(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($  $$$(($ $$(($d$$4֞ -b6# 555555 %*/4 $$$(($ $$9(($d$$4֞ -b6# 55555545LORUY^abrux{s $$$(($ $$$(($ $$9(($d$$4֞ -b6# 555555 ^abrux{ |wrmhc^Z                                    !  $  '  =>  A  F  K  N  Q  T  de  h"{tq $$$9(($ $$$(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($   $$$(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ .38=CHNOchmrw $$$(($ $$$(($d$$4֞ -b6# 555555.38=CHNOchmrw{Ŀ{vqlgc^Y                      #  (  ,  0  4  FG  K  O  T  Y  ^  c  wx  ~            "w{Pq $$$9(($ $$$(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ }$$$9(($d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($      < @ D H L P T U V i j #$Ŀ~yl_      BC\]pqr  v  z  ~                                      < @ D H L P d$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$$(($P T U V i j #$$1%||zx  & Fd$$4֞ -b6# 555555 $$$(($ $$1%'+/2q5 ::7:r:s:x:}::::::::::::::˾zuqlgb]XSNJD  J  P  V  \  b  g  wx  ~                     G   G     -   -1%'+/2q5 ::7:r:s:x:}::::: $9(($$(($ 9(($$ @57799: : ::6:s::::.;/;<<a=r===J>L>>>'?.?X?p???ABaa e e q,qGqtqqqqqqss3s;sds|sstt&w'wxx=./JKd jUCJ6CJ 5B*H*5CJ:B* 6B*CJ B*CJH* 5B*CJH*B*CJ 5B*CJmH  j0JUK::::::::: $T(($ 9(($e$$44֞ a%q# :::::;;;;@ $T(($ (($d$$4֞ a%q# ::::;;;;;0;5;:;?;D;J;P;Q;i;p;w;~;;;;;;;;;;;;;;;Ŀ{vqlgc^Y  -  <=  C  I  O  U  [  a  vw  ~                                        C";;0;5;:;?;D;J;P;Q;i;p;w;~;;;  $T(($ (($d$$4֞ a%q# ;;;;;;;;;;;;;;;~ (($ (($d$$4֞ a%q#  $T(($;;;;;<<<<<&<-<4<;<<<l<r<x<~<<<<<<<<<<<<<<<<<Ŀ{vqmhc^Y        34  9  >  C  H  M  R  yz                                    !  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