ࡱ> >;<=q bjbjt+t+ 4rAAN]x***>>>>8v>:lT$*  >&**>&>&>& d**>>**** >&>& +$-**Vt@0 >>$!"RGIMES DU COMMERCE ET DE L'INVESTISSEMENT Gnralits Hormis la rvision de la loi de 1979 sur les exportations et les importations en 2000, le cadre juridique du commerce et de l'investissement des Maldives n'a subi aucun changement majeur au cours de ces dernires annes. La tendance a t de coordonner les politiques dans ces domaines au cas par cas sans une vritable interaction formelle avec le secteur priv. La Rpublique des Maldives, PMA et partie contractante de l'ancien GATT, a un besoin substantiel d'assistance technique lie au commerce pour se conformer ses engagements au titre de l'OMC. Son adhsion des accords d'intgration rgionale s'est limite l'ASACR. La perte du statut de PMA aurait des incidences sur ses exportations de poisson. Bien que la libralisation du commerce et de l'investissement et la croissance du secteur priv soient considres comme les principaux moteurs de la croissance conomique et de la rduction de la pauvret, le rgime de l'investissement manque de transparence sur certains points, et les Maldives n'ont pas particulirement russi attirer l'IED, si l'on exclut le domaine du tourisme. Cadre constitutionnel et institutionnel Les Maldives sont une rpublique dmocratique unitaire qui a acquis son indpendance visvis du Royaume-Uni en juillet 1965. La Constitution actuelle, adopte en janvier 1998, a spar les pouvoirs excutifs du Prsident du rle lgislatif du Parlement monocamral, et du pouvoir judiciaire indpendant. Elle garantit l'galit de tous les Maldiviens devant la loi ainsi que leur libert de circulation et d'expression. La Constitution interdit aux trangers de possder des terres et l'approbation du Parlement est requise pour la location de terrains des trangers pour une dure suprieure 25 ans. Le pouvoir lgislatif est confi au Parlement, le Majlis (Conseil) populaire dont les 50membres exercent un mandat d'une dure de cinq ans. Le Prsident nomme huit de ces membres et les autres membres sont lus au suffrage universel. Des lections parlementaires sont prvues en novembre 2004. Le prsident du Majlis populaire est nomm par le Prsident qui le choisit en dehors des membres du Parlement. Le Majlis (Conseil) populaire spcial, qui approuve les amendements constitutionnels, est compos des membres du Cabinet, de reprsentants du Majlis populaire lus par le peuple, et de huit membres nomms par le Prsident. Le pouvoir excutif est confi au Prsident qui est le chef de l'tat et du gouvernement mais n'est pas membre du Parlement. Il est lu bulletin secret par le Parlement tous les cinq ans et sa nomination est ratifie par rfrendum national. Le mandat du Prsident peut tre renouvel de nombreuses fois; le Prsident actuel a pris ses fonctions en 1978. Des lections prsidentielles doivent avoir lieu en octobre 2003. Le Prsident prside le Cabinet dont il nomme les membres en dehors du Parlement. Le Cabinet compte actuellement 21 membres, il assiste le Prsident dans la formulation de la politique gouvernementale, et donne des avis sur le dveloppement conomique et social du pays. Il aide galement le Prsident formuler les budgets annuels et les dcrets. De plus, le Cabinet donne son avis au Prsident sur la ratification des traits et accords internationaux. Tous les accords bilatraux et multilatraux doivent tre approuvs et ratifis par le Prsident. Le Bureau du Prsident administre les fonctions et les activits dcoulant des responsabilits du Prsident. Plusieurs organes gouvernementaux sont placs sous sa responsabilit directe, y compris la Direction de la lutte contre la corruption, le Service de vrification des comptes, et deux entreprises d'tat, la "Maldives National Shipping Limited" (Socit nationale des transports maritimes des Maldives) et "Air Maldives Limited" (Compagnie arienne des Maldives) (jusqu'en avril 2000). Le Prsident est l'autorit judiciaire suprme. Il connat des appels interjets contre la Haute Cour, et nomme le Prsident de la Cour suprme (chef de la Haute Cour), les juges et les magistrats. La Haute Cour connat de tous les appels auprs des tribunaux et des affaires d'tat selon que le dtermine le Prsident. Le systme judiciaire est fond sur la loi islamique et comporte des lments de common law principalement en matire commerciale. Les tribunaux locaux concernant les les inhabites sont prsids par des magistrats. Mal est le sige du gouvernement. Les autres les, qui sont au nombre de 1 190, sont regroupes en 20 atolls administratifs. Le Ministre de l'administration des atolls supervise leur administration, chaque groupe d'les ayant sa tte un chef de l'atoll nomm par le Prsident et plac sous l'autorit du Ministre des atolls. Chaque le a sa tte un chef de l'le (Katheeb) qui relve de l'autorit du chef de l'atoll. Cadre de la formulation et de la mise en uvre de la politique commerciale Le Prsident, le Cabinet ou le ministre comptent identifient gnralement les besoins en matire de nouvelle lgislation, mais les membres du Parlement sont galement habilits prsenter des projets de loi. Le ministre ou l'organisme responsable transmet des lignes directrices (ou un projet de projet de loi) la Commission des lois en lui demandant de rdiger le projet de loi, lequel est ensuite transmis au Bureau du Prsident. Le Cabinet alors en discute, avant de le soumettre au Majlis populaire. Les projets de loi adopts par le Parlement prennent force de lois ds qu'ils sont ratifis par le Prsident, et ils sont publis au Journal officiel. La formulation des politiques a t coordonne largement sur une base ad hoc, en recourant rarement au processus de consultation formelle tabli entre les ministres comptents, si ce n'est avec les comits du cabinet. Toutefois, le Prsident a institu un comit national charg des questions lies l'OMC en mai 2002, pour amliorer la coordination et la formulation des politiques commerciales. Un haut fonctionnaire du Ministre du commerce et de l'industrie, qui est charg de formuler la politique commerciale (y compris les droits de douane) et industrielle, prside le comit. Ce comit technique est compos de hauts fonctionnaires de 13 ministres ou organismes, et il se runit rgulirement pour coordonner les questions ayant un rapport avec l'OMC. Il fait des recommandations aux ministres responsables, particulirement le Ministre du commerce et de l'industrie, qui ngocie et met en uvre les arrangements commerciaux multilatraux, rgionaux et bilatraux. Les Maldives n'ont particip activement aucune ngociation commerciale multilatrale et ne sont partie qu' un seul accord commercial rgional majeur. Les autres ministres ou organismes dont la participation dans les politiques lies au commerce est importante sont les suivants: Ministre des finances et du Trsor (budget, mesures concernant les dpenses et les recettes autres que douanires); Ministre de la planification et du dveloppement national (plans, statistiques conomiques); Ministre du tourisme; et Ministre de la pche, de l'agriculture et des ressources marines. Plac sous l'autorit du Ministre des finances et du Trsor, le Service des douanes des Maldives administre le rgime douanier, y compris les procdures douanires et les rgles d'origine; le Dpartement des recettes intrieures administre les autres taxes. Le Conseil de surveillance et d'valuation des entreprises publiques (PEMEB) qui relve du Ministre des finances et du Trsor surveille les rsultats des entreprises d'tat. Les ministres responsables interviennent galement dans la rglementation et la surveillance de la plupart des entreprises d'tat. Il n'existe aucun organe statutaire indpendant charg de fournir des analyses ou des conseils au gouvernement sur les politiques conomiques et commerciales, y compris de fournir l'aide des pouvoirs publics l'industrie. La majeure partie des conseils en matire de politique conomique provient de l'Autorit montaire des Maldives (MMA), des Ministres des finances et du Trsor, de la planification et du dveloppement national, et du commerce et de l'industrie. Les institutions internationales comme la Banque mondiale, le FMI, et la Banque asiatique de dveloppement (BAsD) sont galement des sources de conseils en matire de politique conomique. Il n'y a pas vritablement consultation ni interaction formelle entre les secteurs public et priv au niveau de la formulation et de la mise en uvre des politiques commerciales. La Chambre nationale du commerce et de l'industrie a rcemment propos d'instaurer un partenariat public-priv, articul autour de Vision 2020 (section 5)) et du sixime Plan de dveloppement national, pour tablir un dialogue plus structur avec le gouvernement. Il n'existe pas d'organisations non gouvernementales (ONG) ni aucun autre groupe actif dans les politiques commerciales et industrielles. Lois et rglementations commerciales Conformment la Constitution, les lois et rglementations commerciales sont mises en uvre par les politiques gouvernementales, les lois parlementaires et les dcrets prsidentiels, les directives, et les rglementations promulgues par les ministres. Les ministres peuvent mettre leurs propres ordonnances ou rglementations dans leurs domaines de comptence, sous rserve de l'approbation du Prsident. Par exemple, le PEMEB rglemente les entreprises d'tat en vertu de l'autorit qui lui est confre par le Prsident ainsi que les ministres. Les accords internationaux prennent effet lorsqu'ils sont ratifis par le Prsident (article 147 de la Constitution). Le processus de ratification de l'Accord sur l'OMC est apparemment en cours et il doit tre achev prochainement. l'heure actuelle, l'Accord sur l'OMC est considr comme lgislation de facto, et les autorits se sont engages honorer leurs obligations. Toute violation ventuelle est purement fortuite et sans consquences, d'aprs les autorits. La lgislation nationale qui s'avrerait contraire aux dispositions de l'OMC serait mise en conformit avec les obligations pertinentes. La Loi de 1979 sur les exportations et les importations (n 31/79) a t rvise, et a pris effet la fin de mai 2000, le but de cette rvision tant d'adopter formellement le Systme harmonis (SH). En mme temps, les taux des droits de douane ont t modifis la hausse ou la baisse. Les principales lois ayant un rapport avec le commerce des Maldives sont numres dans le tableau II.1 ci-aprs. Tableau II.1 Principales lois ayant un rapport avec le commerce Intitul de la loiLoi sur les exportations et les importations, 1979 (n 31/79)Loi sur le tourisme, 1999 (n 2/99)Loi sur les services d'utilit publique: distribution de l'lectricit, fourniture de services de tlcommunication, distribution de l'eau, systmes d'assainissement, 1996 (n 4/96) Importation et vente de mdicaments et produits pharmaceutiques, 1975 (n 75/78)Loi sur les contrats, 1991 (n 4/91)Loi sur les hypothques, 1993 (n 9/93)Loi sur les baux concernant les les inhabites aux fins du dveloppement de lieux de villgiature pour les touristes, 1994 (n 3/94)Loi sur les lettres de change, chques et billets ordre, 1995 (n 16/95)Loi sur l'investissement tranger, 1979 (n 25/79)Loi sur les activits commerciales exerces aux Maldives par des ressortissants trangers, 1979 (n 4/79)Loi sur la vente des produits imports et les ventes dans la restauration, 1978 (n 60/78)Loi sur la protection des consommateurs, 1996 (n 1/96)Loi sur les prohibitions l'importation, 1975 (n 4/75)Loi sur le partenariat, 1996 (n 9/96)Loi sur les entreprises, 1996 (n 10/96)Loi sur la protection et la prservation de l'environnement, 1993 (n 4/93) Source: Autorits maldiviennes. La rforme lgislative est considre comme essentielle pour crer un environnement favorable plus propice au dveloppement du secteur priv. Elle amliorerait la prvisibilit du rgime du commerce extrieur et renforcerait la confiance des commerants et des investisseurs. Certaines lois (y compris la Loi sur les exportations et les importations modifie) et rglementations commerciales sont en cours de rvision compte tenu de l'volution du systme commercial multilatral, mais un travail supplmentaire est ncessaire pour mettre la lgislation nationale en conformit avec ces prescriptions. La lgislation sur le droit d'auteur et le commerce lectronique est en cours d'laboration. Les Maldives ont prsent relativement peu de notifications l'OMC (voir le tableau II.2 ciaprs). D'aprs les autorits, elles ont du mal respecter les prescriptions de notification du fait que les ressources humaines font cruellement dfaut et que les obligations au regard de l'OMC dans ce domaine ne sont pas trs bien comprises. Tableau II.2 Principales notifications prsentes l'OMC, 2002 Accord de l'OMCDescription de la prescriptionPriodicitCote de la notification la plus rcenteAntidumping (article 18.5)Lois et rglementationsUne fois avant mars 1995, puis l'occasion de modificationsG/ADP/N/1/MDV/2, 10 fvrier 1999Subventions (article 32)Lois et rglementationsUne fois avant mars 1995, puis l'occasion de modificationsG/SCM/N/1/MDV/2, 22 janvier 1999Inspection avant expdition (article5)Lois et rglementations donnant effet l'AccordUne fois, puis uniquement l'occasion de modificationsG/PSI/N/1/Add.8, 28 septembre 1999Rgles d'origine (article 5:1 et annexe II, paragraphe 4)Rgles d'origine prfrentielles et non prfrentiellesNon prfrentielles en avril 1995; prfrentielles lors de leur entre en vigueur G/RO/N/22, 16 septembre 1999Rgles d'origine (mise en uvre de l'article 2 h) et de l'annexe II, paragraphe 3 d))tude des pratiques des MembresUne foisG/RO/W/26, 25 mars 1998valuation en douane (articles20:1 et 22:1) Retard dans la mise en uvre des dispositions, et modifications apportes aux lois Une fois, l'occasion du retard, puis uniquement l'occasion de modificationsG/VAL/W/69, 26 mai 2000ADPIC (article 69)Renseignements concernant les points de contactUne fois, puis l'occasion de changementsIP/N/3/Rev.5, 6 juillet 2001AGCS (articles III:4 et IV:2)Renseignements concernant les points d'informationUne fois, puis l'occasion de changementsS/ENQ/78/Rev.1, 5 octobre 2001Comit du commerce et du dveloppementCadre intgr pour l'assistance technique lie au commerce valuation des besoins prsente par les MaldivesWT/COMTD/IF/22, 26 fvrier 1998Sous-Comit des pays les moins avancsRenseignements sur les centres de liaison dans le contexte du Cadre intgrUne foisWT/COMTD/LDC/W/14, 24 fvrier 1999Agriculture (articles 10 et 18:2)Subventions l'exportation (dpenses et quantits)AnnuelleG/AG/N/MDV/1, 6 janvier 2000Agriculture (article 18:2)Soutien interneAnnuelleG/AG/N/MDV/2, 6 janvier 2000 Source: Documents de l'OMC. Objectifs des politiques conomiques et commerciales Les autorits maldiviennes considrent la libralisation du commerce et de l'conomie comme un moyen de promouvoir le dveloppement et les investissements du secteur priv. Toutefois, la libralisation du commerce, comme les rductions tarifaires, n'est pas spcifiquement incluse dans le plan de dveloppement actuel. Des droits relativement levs sont maintenus, principalement des fins fiscales. Nanmoins, le gouvernement s'est engag poursuivre l'orientation de l'conomie vers l'extrieur pour amliorer les performances commerciales et conomiques, et diversifier l'conomie en la rendant moins tributaire de la pche et du tourisme. Il maintient peu de mesures non tarifaires, et sa stratgie industrielle vise supprimer les entraves la croissance du secteur priv; cette stratgie implique d'attnuer le rle dterminant des entreprises d'tat dans le secteur commercial et celui de la pche. Il envisage galement d'accrotre la concurrence dans la fourniture de services essentiels comme les tlcommunications. Le gouvernement s'est engag renforcer son intgration rgionale, y compris avec ses voisins membres de l'ASACR. La croissance conomique est considre comme un moyen dterminant de rduire la pauvret et d'lever le niveau de vie des Maldiviens. Le gouvernement s'est engag encourager le dveloppement du secteur priv en libralisant le commerce et l'investissement et en renforant l'infrastructure conomique, juridique, sociale, administrative et matrielle du pays. L'investissement direct priv, y compris tranger, et le commerce international sont considrs comme des moteurs de croissance dterminants. Le dveloppement conomique doit tre fond sur la gestion durable des ressources naturelles essentielles comme la pche et celles lies au tourisme. Le dveloppement est guid par des plans gouvernementaux continus. Le sixime Plan de dveloppement national, premier plan porter sur une priode de cinq ans au lieu de trois (2001 2005), incorpore l'objectif long terme de hisser les Maldives au plus haut rang des nations au revenu moyen d'ici 2020 (Vision 2020). Il vise crer des "conditions propices un commerce dynamique et une activit conomique florissante" et faire du pays un "carrefour du libre-change rgional" ainsi qu'une "conomie plus diversifie avec un commerce des services orient vers l'exportation". La prosprit nationale doit tre quitablement rpartie et les politiques soucieuses de l'environnement doivent protger le pays contre la dgradation cologique mondiale. L'un des moyens dterminants d'accrotre la prosprit consiste dvelopper une main-d'uvre plus instruite et plus qualifie utilisant les techniques modernes de l'information. Le sixime Plan encourage une plus grande participation du secteur priv dans le dveloppement conomique et rgional. Il comprend galement les autres objectifs suivants: diversification et expansion de la base conomique pour tre moins tributaire de la pche et du tourisme tout en assurant la durabilit des ressources matrielles et naturelles; rformes lgislative, rglementaire et administrative et rforme de la gestion des affaires publiques pour faciliter le dveloppement rapide dans les domaines conomique et social; infrastructures des transports et des tlcommunications rentables. La rforme du secteur financier, visant crer un march des capitaux et dvelopper les services financiers, est considre comme essentielle pour la diversification de l'conomie; et la rforme foncire visant autoriser la proprit prive est galement juge ncessaire pour que la terre puisse tre utilise comme garantie de prts. Le gouvernement estime qu'il faut une gestion macro-conomique bien adapte pour mettre en uvre le Plan. D'aprs les autorits, la corruption est relativement peu importante parmi les fonctionnaires, et le gouvernement fait actuellement des efforts pour l'radiquer. La Loi sur la lutte contre la corruption a t adopte en2000 et la Direction de la lutte contre la corruption a t constitue en 2001. Tenant compte des constatations d'une tude ralise en 2001, les autorits ont pour objectif de renforcer les domaines traditionnels du tourisme, de la pche et de l'agriculture, et de dvelopper les ports rgionaux et les services de transport maritime. Cette tude a galement laiss entendre que le dveloppement des services de technologie de l'information et de la communication pourrait faire des Maldives un centre rgional d'activits bancaires et financires offshore. Elle proposait de renforcer les liens avec les blocs commerciaux et les autres rgions conomiques, y compris dans le cadre de l'Association sud-asiatique de coopration rgionale (ASACR), et d'tablir des arrangements bilatraux de libre-change avec les partenaires rgionaux ainsi que de collaborer avec certains pays de l'ANASE, d'Afrique et d'Europe. Accords et arrangements commerciaux Accords multilatraux Les Maldives sont devenues membre originel de l'OMC le 31 mai 1995; elles taient partie contractante du GATT depuis le 19 avril 1983. Elles n'ont t impliques dans aucun diffrend dans le cadre du Mcanisme de rglement des diffrends de l'OMC (ou du GATT). Les Maldives accordent au moins le traitement NPF tous les Membres de l'OMC et sont admises bnficier du "traitement spcial et diffrenci" des Accords de l'OMC. Les Maldives, avec les autres membres de l'ASACR ont exprim de vives inquitudes avant la Confrence ministrielle de Doha du fait que la mise en uvre des Accords du Cycle d'Uruguay avait encore plus accentu les ingalits entre les pays dvelopps et les pays en dveloppement. Les pays dvelopps devaient faciliter l'industrialisation des pays en dveloppement en leur donnant accs aux marchs dans les domaines o ils avaient un avantage comparatif par l'limination des subventions qui faussent le commerce, des obstacles non tarifaires, et autres mesures protectionnistes draisonnables. Il s'agit de rduire les "crtes tarifaires", la progressivit des droits, et les obstacles non tarifaires dans les domaines prsentant un intrt pour les exportations des pays en dveloppement; de donner effectivement corps au "traitement spcial et diffrenci" en faveur des pays en dveloppement en se fondant sur des critres objectifs plutt que sur des "clauses de l'effort maximal"; d'acclrer la libralisation et l'intgration des textiles et des vtements; de mnager une plus grande flexibilit dans l'application et le respect des DPI, en particulier pour les mdicaments essentiels; et de prolonger les priodes transitoires concernant les MIC pour les pays en dveloppement. Les Maldives ont galement appel de leurs vux des rductions substantielles des droits sur les produits agricoles et du soutien interne, et demand aux pays dvelopps d'liminer toutes les subventions l'exportation tout en laissant une certaine flexibilit aux pays en dveloppement pour qu'ils puissent prserver leur scurit alimentaire. Elles ont exprim leur inquitude quant l'extension des ngociations multilatrales de nouveaux domaines comme l'investissement, la concurrence, l'environnement, et en particulier les normes du travail. Les Maldives ont par ailleurs appuy plusieurs initiatives visant mettre un terme la marginalisation des PMA, y compris le fait que les pays dvelopps s'engagent accorder aux PMA un accs leurs marchs sans droits de douane ni contingents, et sans droits antidumping, mesures de sauvegarde et obstacles non tarifaires, et harmoniser les rgles d'origine, y compris dans le cadre des schmas de prfrences unilatrales. Les Maldives suivent les travaux du Comit du commerce et du dveloppement et du SousComit des pays les moins avancs de l'OMC. Le Ministre du commerce et de l'industrie a t notifi l'OMC en tant que centre de liaison dans le contexte du Cadre intgr. Une tude ralise par l'OMC a conclu que les droits de douane appliqus aux produits prsentant un intrt pour les exportations des PMA taient bien suprieurs dans les conomies en dveloppement et les conomies en transition que dans les pays dvelopps. Dans le cas des Maldives, l'tude a constat que les droits sur les exportations de poisson vers les pays dvelopps s'tablissaient en moyenne 4,5 pour cent (1,6 pour cent si on incluait certains droits prfrentiels) contre 20,8 pour cent sur les marchs des pays en dveloppement (20,4 pour cent, prfrences incluses). Les Maldives sont membre de l'ONU et de ses organismes, et d'autres institutions multilatrales comme le Fonds montaire international, la Banque mondiale et la Banque asiatique de dveloppement (BAsD). Elles sont galement membre du Commonwealth des Nations et du Mouvement des pays non aligns. Assistance technique lie au commerce Les Maldives n'ont pas les moyens de participer de manire significative l'OMC car elles n'ont pas de mission permanente Genve. Comme les autres PMA, elles ont de nombreux besoins lis au commerce. Les problmes identifis dans l'valuation de leurs besoins dans le contexte du Cadre intgr pour l'assistance technique lie au commerce en faveur des pays les moins avancs vont de la mise en uvre des Accords de l'OMC en passant par leurs capacits humaines et institutionnelles, jusqu'aux contraintes pesant sur l'offre (annexe II.1). Bien que l'assistance passe fournie par diverses sources ait t valable, il leur en fallait encore, et une meilleure coordination entre les donneurs tait indispensable. Accords rgionaux Les Maldives sont membre fondateur du rgime prfrentiel d'changes de l'ASACR (SAPTA) sign en avril 1993 et en vigueur depuis le 7 dcembre 1995. Trois cycles de ngociations commerciales ont t mens dans le cadre du SAPTA, le dernier en novembre 1998. L'accord couvre un total de 3 456 positions tarifaires. Un quatrime cycle, lanc en 1998, aurait d s'achever en mai2002 mais il a t report. Les dirigeants ont rcemment raffirm leur vision d'une Union conomique d'Asie du Sud et d'une zone de libre-change (SAFTA). Le Cadre du projet de trait pour la SAFTA devait tre finalis avant la fin de 2002, mais aucun calendrier n'a t tabli pour sa mise en uvre. Le SAPTA a t notifi l'OMC en 1997 au titre de la Clause d'habilitation. En principe il couvre tous les produits, les produits manufacturs et les produits de base l'tat brut, les formes semi-labores et les formes labores. Il ne couvre pas les services. Il couvre, en principe, les droits de douane, les mesures non tarifaires et les mesures commerciales directes. Les membres peuvent prendre des mesures de sauvegarde en suspendant provisoirement l'application des droits prfrentiels sans distinction si les importations causent ou menacent de causer un prjudice grave pour une branche de production. L'ASACR accorde aux membres classs par l'ONU dans la catgorie des PMA un traitement spcial qui comprend: des prfrences tarifaires exclusives ou plus importantes; la suppression des mesures non tarifaires; et une attention particulire apporte aux exportations des PMA lors de l'application de mesures de sauvegardes. D'aprs les autorits, les Maldives n'ont bnfici que de prfrences exclusives ou plus importantes limites, y compris la suppression de mesures non tarifaires, et les concessions dans le cadre du SAPTA ont en grande partie port sur des produits faisant l'objet d'changes peu importants ou inexistants. Aucun cas d'application de mesures de sauvegarde n'a t notifi par aucun membre. Parmi les sept membres de l'ASACR, quatre (le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives et le Npal) sont des PMA. Si les Maldives devaient tre exclues de la catgorie des PMA, elles perdraient le bnfice (potentiel) de ce traitement spcial, particulirement les prfrences tarifaires additionnelles, accord par les autres membres de l'ASACR. L'indice de dveloppement humain de l'ONU le plus rcent classe les Maldives en tte des membres de l'ASACR, lgrement au-dessus de Sri Lanka et bien plus haut que l'Inde et le Pakistan. Les prfrences tarifaires sont soumises aux rgles d'origine spcifies dans l'accord, y compris les rgles moins onreuses applicables spcifiquement aux PMA. Les produits originaires sont ceux qui sont entirement produits ou obtenus dans un tat exportateur membre de l'ASACR. Les produits transforms sont considrs comme des produits originaires pour autant que la valeur totale des matires, parties ou produits originaires de pays non membres de l'ASACR ou d'origine indtermine n'excde pas 60 pour cent (50 pour cent avant mars 1999) de leur valeur f.a.b., et que le procd de fabrication final a lieu dans le pays d'exportation. Des rgles spcifiques par secteur et admettant partiellement le cumul d'origines sont appliques. Les membres peuvent interdire l'importation de produits contenant des intrants originaires de pays avec lesquels ils n'entretiennent pas de relations conomiques et commerciales. Les Maldives n'ont pas appliqu cette disposition. Les Maldives et les autres PMA membres de l'ASACR sont soumis des rgles moins onreuses que les autres membres. La proportion maximale de valeur ajoute pour les produits non originaires est plus leve en s'tablissant 70 pour cent (60 pour cent avant mars 1999) et 60 pour cent (50 pour cent avant mars 1999) lorsque des rgles de cumul d'origines sont appliques. Les autorits ont rapport que les commerants n'avaient pas de difficults avec l'application de ces rgles. Accords bilatraux Le seul accord commercial bilatral des Maldives a t sign avec l'Inde; il a pris effet le 31mars 1981. Cet accord dispose que les pays s'accordent mutuellement un traitement non moins favorable que celui dont bnficie tout partenaire commercial. Toutefois, il exclut les privilges accords aux pays voisins pour faciliter les changes; les unions douanires, les zones franches ou arrangements similaires; et les prfrences accordes au titre de tout programme gnral d'expansion des changes entre pays en dveloppement. Systme gnralis de prfrences (SGP) Les Maldives rpondent aux critres pour bnficier du traitement SGP accord par la plupart des pays industrialiss; la principale exception est les tats-Unis qui sont actuellement le premier march d'exportation des Maldives. Les grands marchs d'exportation qui accordent le traitement SGP aux Maldives comprennent l'UE et le Japon. Toutefois, compte tenu des rgles d'origine et des exclusions de produits, le principal produit qui bnficie des prfrences tarifaires au titre du SGP est le poisson transform (en bote) export vers l'UE. Cette mesure disparatrait ds lors que les Maldives perdraient le statut de PMA. D'aprs les autorits, les Maldives perdraient ce moment-l tout droit ce traitement prfrentiel ainsi que le traitement "spcial et diffrenci" accord aux PMA dans le cadre de l'OMC, et les ressources financires accordes des conditions avantageuses par des sources bilatrales, multilatrales et autres. Le rglement "Tout sauf les armes" de l'UE, qui prvoit l'accs aux marchs de l'UE en franchise de droits et sans aucune restriction quantitative aux importations de tous les produits en provenance des PMA, l'exception des armes et des munitions, et certains arrangements transitoires pour le sucre, le riz et les bananes fraches, a eu peu d'effet sur les Maldives dans la mesure o leur principal produit d'exportation vers l'UE est le thon en bote qui bnficiait dj de l'accs en ces termes. De plus, alors que le rglement "Tout sauf les armes" incluait les exportations de vtements qui n'taient pas prcdemment couvertes par les arrangements prfrentiels de l'UE en faveur des PMA, les Maldives ne peuvent pas bnficier de cet accs prfrentiel du fait que leurs produits ne sont pas conformes aux rgles d'origine de l'UE. Depuis fin octobre 2000, les membres de l'ASACR bnficient des rgles de cumul d'origines rgionales appliques par l'UE. La perte du statut de PMA aurait des incidences sur les arrangements en matire d'accs aux marchs pour les exportations des Maldives, principalement celles de produits de la pche traditionnels (en bote et semi-transforms congels ou rafrachis) destination de l'UE et du thon sch et sal destination de Sri Lanka dans le cadre des prfrences accordes spcifiquement par l'ASACR ses PMA membres (encadr II.1). Alors que les exportations de poissons vers le march prfrentiel de l'UE baissent de manire substantielle depuis 1997, celles destination de Sri Lanka sont en hausse considrable. Les exportations de poissons vers ces deux marchs prfrentiels majeurs reprsentent environ 20 pour cent du total des exportations de marchandises, ou 5 pour cent du total des exportations (y compris les services). Les Maldives ne sont pas signataire du Systme global de prfrences commerciales tant donn que leurs principaux marchs sont des conomies dveloppes et non des pays en dveloppement. Encadr II.1: Perte du statut de PMAL'une des proccupations majeures du gouvernement maldivien en ce qui concerne la perte du statut de PMA est son effet ngatif possible sur l'accs prfrentiel de certaines exportations du pays certains marchs cls dvelopps. Ds la perte de ce statut, les principaux produits d'exportation susceptibles d'tre affects seraient les poissons destination de l'UE et de Sri Lanka. Leurs autres principales marchandises d'exportation, les vtements, ne seraient en grande partie aucunement affectes.La part des exportations maldiviennes, essentiellement du poisson en bote et quelques poissons frais, destination du march prfrentiel de l'UE enregistre la chute importante de 21 pour cent en 1997 12 pour cent en 2001. La perte du statut de PMA ne permettrait plus ces produits de la pche de bnficier du traitement SGP et les soumettrait aux droits NPF pouvant aller jusqu' 24 pour cent. Les exportations de vtements ne seraient pas affectes car, la diffrence du poisson, elles ne satisfont pas aux rgles d'origine de l'UE applicables l'accs prfrentiel. Alors que les exportations non prfrentielles de vtements vers l'UE enregistrent une faible croissance et reprsentent moins de 10 pour cent du total des exportations vers l'UE, elles sont en forte augmentation destination des tats-Unis. Les exportations de vtements vers les tats-Unis et l'UE ne sont pas soumises aux contingents, quel que soit le statut en termes de dveloppement.La perte du statut de PMA supprimerait galement les prfrences dans le cadre du SAPTA en vertu duquel des marges de prfrence tarifaire additionnelles sont accordes certains produits imports en provenance des PMA membres. Les importations de poisson sch effectues par Sri Lanka ont augment de manire substantielle dans le cadre de ces arrangements. La marge de prfrence sur ces importations est de 35 pour cent. Les Maldives perdraient la totalit de cette marge sur ses exportations de poisson en sortant de la catgorie des PMA. La part des exportations de poissons effectues par les Maldives dans le cadre des prfrences au titre de l'ASACR, principalement des poissons schs destination de Sri Lanka, a augment de manire substantielle: elle tait de 4 pour cent du total des exportations de poissons en 1997 et a atteint 30pour cent en 2001. Les exportations de vtements destination des membres de l'ASACR ne seraient pas affectes car aucun membre n'accorde de prfrences pour ces produits. Les Maldives perdraient le bnfice des rgles d'origine plus gnreuses accordes par les pays de l'ASACR aux PMA membres.Les exportations de poissons, en particulier le thon en bote destin l'UE, seraient les plus durement affectes par la perte du statut de PMA. Les exportations en botes de conserve impliquent le plus haut degr de transformation, bnficient de trs importantes prfrences et n'ont pas d'autre march de destination. Toutefois, le fait d'tre tributaire de ce seul march et les difficults que rencontrent les produits de la pche maldivienne dans la concurrence avec les autres fournisseurs de l'UE, y compris les importations soumises aux droits NPF, comme celles provenant de la Thalande, soulvent de graves questions quant l'efficience conomique de cette activit pour les Maldives. Si la mise en bote des poissons n'est pas efficiente au niveau international, ces ressources pourraient tre utilises plus efficacement dans des activits de substitution. Le fait de bnficier des prfrences applicables aux PMA dans le march de l'UE n'empchera vraisemblablement pas les exportations maldiviennes de poisson en boite d'tre supplantes par d'autres fournisseurs plus comptitifs plus ou moins longue chance, moins que l'efficience de cette branche de production ne s'amliore de manire significative. Le fait de continuer de protger ces exportations contre la concurrence mondiale sur le march prfrentiel de l'UE et sur le march intrieur, au moyen de mesures tarifaires et autres mesures protectionnistes, n'aidera vraisemblablement pas cette branche de production russir amliorer son efficience. L'assouplissement progressif et la cessation rcente, en 2000, de l'exercice du monopole d'exportation du thon par l'entreprise d'tat MIFCO au niveau national ont t des mesures importantes mais incompltes dans le sens de l'amlioration de l'efficience en introduisant une plus vive concurrence entre les transformateurs.La perte du statut de PMA mettrait les Maldives dans une position dsavantageuse sur le march de l'UE pour les produits de la pche par rapport aux pays en dveloppement non PMA du Groupe ACP comme la Papouasie-Nouvelle-Guine et les Fidji, qui pourraient continuer d'exporter leurs produits de la pche en franchise de droits vers l'UE en vertu de l'Accord de Cotonou.Source: Secrtariat de l'OMC. Politiques et procdures relatives l'investissement Cadre rglementaire Conformment l'objectif dclar de promotion de l'investissement, la rforme prvue du cadre juridique rgissant le commerce et l'investissement vise crer un environnement des affaires plus transparent et prvisible. La Loi de 1979 rgissant l'investissement tranger (n 25/79), entre en vigueur en fvrier 1989, garantit la scurit des investisseurs tant en matire de biens que de services. Les investisseurs trangers sont autoriss possder et exploiter des entreprises commerciales. Une lgislation distincte, la Loi sur les activits commerciales exerce aux Maldives par des ressortissants trangers, 1979 (n 4/79), couvre l'investissement tranger dans le commerce (importation et exportation) et les services connexes; elle couvre galement l'exercice par un tranger ou dans le cadre d'une coentreprise avec un tranger des activits de vente en gros et au dtail. Une loi sur l'investissement tranger rvise doit tre soumise au Parlement en 2002. Le Ministre du commerce et de l'industrie, par l'intermdiaire de la Direction des services de l'investissement tranger (FISB) cre en aot 1987, s'occupe de l'investissement tranger qu'il enregistre galement dans tous les secteurs (y compris celui de la pche et le secteur bancaire), l'exception du tourisme qui est de la comptence du Ministre du tourisme. La FISB a publi un recueil des lignes directrices pour l'investissement tranger. Elle assure la coordination interorganismes par l'intermdiaire du Conseil de l'investissement tranger, et aide les investisseurs trangers obtenir les licences d'exploitation requises auprs des organismes comptents. Les investisseurs trangers doivent s'adresser la FISB pour obtenir l'approbation de l'investissement (du Conseil de l'investissement tranger) et signer un accord type. Le seul critre est celui de la "saturation du march" pour les projets qui visent le march national. Depuis 1997, 48demandes sur 51 ont t approuves, et toutes les demandes prsentes en 2002 (jusqu'au mois de septembre) ont reu l'autorisation. Les rares demandes rejetes l'ont principalement t pour des raisons cologiques. Bien qu'aucun dlai maximal ne soit prescrit pour le traitement des demandes, celles-ci sont gnralement traites dans les 45 jours. Sauf stipulation contraire, les investisseurs disposent de six mois pour dmarrer leur projet. Le gouvernement peut fournir une Lettre d'intention d'octroyer une licence dans les circonstances particulires o l'investisseur est oblig d'engager des frais pour conduire des tudes de faisabilit du projet et des tudes techniques. Bien qu'aucun niveau minimum ne soit fix pour l'investissement, tous les IED doivent porter sur un capital de niveau "acceptable pour le gouvernement" (article 2). L'investissement en capital propos doit correspondre au type de projet envisag ou tre adapt celui-ci. La dure initiale de la validit de l'accord passe de cinq dix ans pour les investissements suprieurs 200 000 dollars EU. Il n'existe pas de dispositions prescrivant la cration de coentreprises; la participation trangre 100pour cent du capital est autorise. L'investissement tranger n'est soumis aucune exclusion ni restriction en matire d'activits. Les demandeurs trangers doivent faire garantir leur situation financire par une banque ou une institution acceptable pour le gouvernement. Il est possible de suspendre un projet d'investissement tranger si l'investisseur enfreint les lois nationales, exerce une "activit prjudiciable la scurit du pays", ou si le gouvernement estime que la fermeture provisoire est ncessaire pour la scurit nationale (sous rserve qu'il en apporte les preuves dans un dlai de 60jours, autrement l'investisseur doit en recevoir une "juste compensation"). Les investisseurs doivent utiliser les matires premires locales lorsqu'elles sont disponibles et commercialement viables. Toutefois, cela se produit rarement dans la mesure o les Maldives disposent de matires premires limites. Les investisseurs trangers doivent employer des ressortissants maldiviens sauf lorsque l'emploi de non-ressortissants est "ncessaire". Le Ministre des ressources humaines, de l'emploi et du travail rglemente l'emploi des expatris. Alors qu'un pourcentage de la production "sera, si ncessaire, obligatoirement commercialis aux Maldives d'une manire convenue entre les deux parties", les autorits ont indiqu que cette disposition n'a jamais t applique. Les Lignes directrices de la FISB prvoient des prfrences pour les projets qui font appel la main-d'uvre locale et offrent une formation technique; utilisent les matires premires locales; produisent des biens qui sont commercialisables localement des prix comptitifs pour pouvoir se substituer aux importations; constituent un apport l'infrastructure conomique et sociale du pays; ont une situation rgionale; et ne peuvent pas tre entrepris par des investisseurs locaux du fait de l'insuffisance des fonds dont ils disposent et de leur expertise technique. Aucune prescription de rsultats n'est impose aux investisseurs trangers. La priorit du gouvernement est de promouvoir les activits d'investissement forte intensit de capital, celles qui favorisent le transfert de technologie, introduisent de nouvelles comptences et sont respectueuses de l'environnement. Les trangers peuvent seulement louer les terrains auprs des propritaires fonciers privs ou, ce qui est plus courant, auprs des pouvoirs publics. La liste des tarifs de location et des terrains disponibles est publie. Les redevances (royalties) sont acquittes par les investisseurs auprs de l'administration et sont un lment de la ngociation de l'accord d'investissement. Il existe des lignes directrices gnrales pour le paiement des redevances, fondes sur les niveaux d'investissement. Toutefois, certains rgimes de redevances sont sectoriels. Par exemple, les fabricants de vtements ne paient une redevance que sur les exportations; elle est de ce fait assimile une taxe d'exportation. Jusqu' dernirement, le taux de la redevance tait de 3 pour cent du chiffre d'affaires l'exportation, mais il a t remplac en aot 1999 par des tarifs spcifiques s'chelonnant entre 0,025 et 0,10 dollar EU par unit, selon la catgorie de vtement concerne (tableau II.3). Dans un cas, le tarif de la redevance applicable aux vtements correspondant une mme dsignation (shorts 100 pour cent coton, pour hommes), bien qu'ils soient classs dans des catgories de vtements diffrentes, est de 0,10 dollar EU par unit si l'article est export vers les tats-Unis et de 0,09 dollar EU si l'article est export vers le Canada ou l'UE. Des tarifs diffrents sont galement appliqus certains articles de coton et de nylon, comme les "bodies en tissus (spandex) lastiques". Des redevances particulires ont t introduites pour prvenir l'vasion fiscale dcoulant de la sous-dclaration des valeurs d'exportation associes au droit ad valorem. Les autorits ne savaient pas avec certitude si l'introduction des redevances particulires levait galement les taux. Une redevance de 2 pour cent du chiffre d'affaires des ventes, y compris intrieures, de poissons capturs dans les eaux de la zone conomique exclusive (non territoriale) s'applique aux oprateurs aussi bien nationaux qu'trangers. Tableau II.3 Redevances applicables aux exportations de vtements, 2002 DestinationCatgorieDsignationRedevance ($EU/unit)tats-Unis347/348Shorts et slips pour hommes et femmes0,10tats-Unis338/339T-shirts pour hommes et femmes0,075tats-Unis352/652Sous-vtements pour femmes0,025Canada5Shorts 100% coton pour hommes0,09EU6Shorts 100% coton pour hommes0,09tats-Unis337Shorts 100% coton pour hommes0,10tats-Unis351Pyjamas, ensemble haut et bas0,06tats-Unis350Pyjamas, haut et bas, ou robe de chambre, en coton0,05tats-Unis650Pyjamas, haut et bas, ou robe de chambre, en tissu synthtique0,05tats-Unis651Pyjamas, haut/bas, ou chemise de nuit, en tissu synthtique0,06tats-Unis638Body, en nylon et spandex0,065tats-Unis639Haut, en bonneterie, pour femmes0,065tats-Unis352Maillots de corps, en bonneterie, pour femmes 0,025tats-Unis352Body, en coton et spandex0,025tats-Unis339Sweater/sans manches, en jersey ctel, pour femmes 0,075tats-Unis338/339Pull-over, en coton, pour fillettes 0,075tats-Unis338/339Brassire, en coton, pour femmes0,075tats-Unis338/339Sweater, en coton ctel, encolure carre, pour femmes0,075tats-Unis352/652Slips, en bonneterie, 100% coton, pour femmes0,025tats-Unis639Chemisiers, en bonneterie, pour femmes0,065Europe4T-shirt, avec doubles pattes, pour hommes0,06Europe4T-shirts, ras-du-cou, pour hommes et femmes 0,05Europe4Gammes de maillots de corps pour hommes/femmes, ras-du-cou (petit vtement) 0,04Europe7Hauts bains de soleil, pour femmes (petit vtement)0,04Europe7Maillots de corps, avec doubles pattes, pour femmes (petit vtement)0,04Europe7T-shirts, avec doubles pattes, pour femmes0,06tats-Unis352Slips, en bonneterie, 100% coton, pour hommes 0,025tats-Unis648Vtements pour femmes et enfants0,07tats-Unis359Maillots de corps capuche, cvc 60/40, pour femmes0,075tats-Unis647Shorts, 100% nylon, pour garonnets 0,07 Source: Autorits maldiviennes. Mesures d'encouragement et promotion de l'investissement La plupart des mesures d'encouragement s'appliquent de la mme manire aux investisseurs trangers et nationaux. Les mesures incitatives dpendent du niveau de l'investissement tranger. Les projets d'IED d'un montant infrieur 200 000 dollars EU bnficient du rgime d'importation en franchise de droits pour les machines, les biens d'quipement et les matriaux de construction pendant la seule premire anne, et pendant deux ans lorsqu'il s'agit d'investissements plus importants. Les matires premires importes bnficient du rgime de franchise de droits pendant la dure du projet. Plus de la moiti du total des recettes douanires sacrifies du fait des avantages tarifaires profite aux investisseurs trangers; leur montant s'est tabli 144 millions de rufiyaa (11,8 millions de dollarsEU) en 2001. Dans la mesure o les investisseurs auraient de toute manire investi aux Maldives, ces incitations constituent une ponction non ncessaire sur le budget. Le gouvernement peut galement renoncer aux droits de douane et aux taxes applicables aux investissements pour des dures spcifies, l'exception des taxes prleves sur le tourisme (article14). Il n'existe pas de contrle des changes, et les bnfices et les revenus du capital peuvent tre rapatris dans des conditions convenues. Les dsaccords entre les parties doivent tre rgls conformment aux dispositions contenues dans l'accord d'investissement. La proprit prive est "inviolable" en vertu de la Constitution, et peut seulement tre acquise d'office par l'tat dans le cadre de la lgislation dans l'intrt du public et moyennant le versement d'une "juste compensation". Les diffrends portant sur des projets impliquant un investissement tranger infrieur 1 million de dollars EU doivent tre rgls par les tribunaux maldiviens. Les diffrends portant sur des projets plus importants peuvent faire appel l'arbitrage international et la loi du pays tiers acceptable pour tous est accepte. Le rgime de l'investissement a besoin d'tre renforc pour largir la protection des investisseurs trangers et faire mieux valoir la promotion. Comme il a t mentionn plus haut (section 7) i)) la lgislation rvise aidera rsoudre ces problmes, y compris la suppression de dispositions obsoltes et superflues pour amliorer la certitude des investisseurs et la transparence. Les Maldives ont galement pris des mesures rcentes pour amliorer la protection des investisseurs. Elles sont devenues membre de l'Agence multilatrale de garantie des investissements de la Banque mondiale (AMGI) le 26 mars 2002, et attendent la ratification de la Convention pour le rglement des diffrends relatifs aux investissements. Du fait qu'elles n'imposent pas les revenus des socits, elles n'ont pas d'accords relatifs aux doubles impositions avec d'autres pays. Dans le cas de l'investissement tranger, l'absence d'impt sur la socit signifie que celui-ci est de ce fait pay par l'investisseur dans le pays dont il est ressortissant, si ce pays pratique un systme d'imposition l'chelle mondiale (comme c'est le cas des tats-Unis, du Royaume-Uni et du Japon, par exemple). Il s'ensuit que la non-imposition des socits ne constitue pas obligatoirement une incitation pour l'investissement tranger. Annexe II.1: valuation des besoins d'assistance technique Besoins d'assistance technique lie au commerce Mise en uvre des Accords de l'OMC Les Maldives rencontrent des difficults dans la mise en uvre de divers Accords de l'OMC. Ces difficults sont dues principalement la faiblesse de la capacit institutionnelle des organismes chargs de la mise en uvre. Les domaines spcifiques dans lesquels ces besoins se font ressentir sont les suivants: i) mise en conformit des lois, rgles et rglementations nationales avec les prescriptions de l'OMC; ii) prescriptions en matire de notifications; et iii) formation des fonctionnaires sur les questions ayant trait l'OMC, y compris le renforcement des capacits en matire de ngociations. L'assistance lie au commerce fournie par le Secrtariat de l'OMC, d'autres organisations intergouvernementales et des donneurs bilatraux a t limite. Les Maldives ont besoin d'assistance supplmentaire, spcialement cible. Il faudra crer de nouvelles institutions, ou renforcer celles existantes, pour russir la mise en uvre des Accords de l'OMC. Les difficults particulires lies la mise en uvre que rencontrent les Maldives concernent l'antidumping, les sauvegardes, les mesures compensatoires, SPS et les DPI. Les Maldives ont report l'adoption de l'Accord de l'OMC sur l'valuation en douane fin mai 2002, mais ont indiqu qu'elles ont maintenant la capacit de le mettre en uvre; la nouvelle lgislation devait prendre effet en 2002. La CNUCED a apport son assistance pour l'introduction du programme SYDONIA++, qui devrait tre pleinement exploit en 2002. Toutefois, pour tirer pleinement avantage de la mise en uvre de l'Accord, il est ncessaire de renforcer les capacits en matire d'application et d'amliorer l'infrastructure en rapport avec les douanes. L'adoption de mesures d'urgence ncessitera galement l'institution d'un organe indpendant pour administrer la lgislation; l'assistance sera ncessaire pour mettre en place cet organisme et former le personnel sur la manire de mener les enqutes en se fondant sur les rgles et procdures de l'OMC. Les autorits des Maldives ont exprim leur besoin d'assistance technique pour amliorer leurs procdures phytosanitaires et quarantenaires. Elles ont besoin de soutien financier et technique pour mettre en place les installations ncessaires la mise en quarantaine des plantes dans le principal port de Mal et laborer un cadre juridique pour les procdures phytosanitaires et celles relatives la mise en quarantaine des plantes. Une assistance technique leur est galement ncessaire pour laborer un programme national de certificats phytosanitaires fond sur le modle FAO-CIPV. Les Maldives ont besoin d'assistance pour les aider se conformer aux prescriptions de l'OMC concernant le secteur de la pche ainsi que pour tablir un code de bonnes pratiques de fabrication et des normes nationales pour les poissons et les produits de la pche, conformes celles de la Commission du Codex Alimentarius de la FAO. Les normes techniques, particulirement les mesures SPS applicables aux poissons, et les prescriptions de l'ISO, ainsi que la mise en place des installations appropries pour l'inspection et le contrle sont galement des besoins essentiels. La formation du personnel concernant le systme HACCP et la mthode d'valuation des risques a galement t demande. Il n'existe pas de lgislation sur les droits de proprit intellectuelle (DPI), mais les Maldives ont l'intention de se conformer l'Accord sur les ADPIC avant la fin de 2005. Elles sont en train d'laborer un projet de loi sur le droit d'auteur avec l'aide de l'OMPI. Il est urgent de mettre au point et en uvre une lgislation compatible avec l'Accord sur les ADPIC et de la faire respecter effectivement, moyennant la formation des fonctionnaires des douanes et de la police. Les autorits ont exprim le souhait de faire enregistrer l'expression "Maldives Fish" ("Poisson des Maldives") en tant qu'indication gographique. Le besoin d'instituer un systme global de la proprit intellectuelle a t communiqu au Secrtariat de l'OMC pour qu'il l'inscrive dans le programme d'assistance technique 2003. Un sminaire national sur les notifications, accompagn d'une mission technique, pourrait tre envisag en tant que partie de l'assistance venir. La formation limite des fonctionnaires sur les questions relatives l'OMC, y compris dans le domaine des comptences en matire de ngociations, est une autre contrainte. L'absence d'une reprsentation diplomatique Genve est un obstacle supplmentaire cet gard. Les Maldives peuvent rarement assister aux runions de l'OMC du fait de leurs ressources financires limites. Elles ont galement besoin d'assistance pour laborer la liste de leurs engagements au titre de l'AGCS, comme ceux en matire de tourisme. Les Maldives n'ont pas t un important bnficiaire de la formation dispense par l'OMC. En mars 2002, un sminaire a t tenu Mal sur l'OMC et les sujets ayant un rapport avec le commerce, en tant que partie de l'lment "renforcement des capacits" du prsent examen des politiques commerciales. Une mission du Secrtariat de l'OMC en rapport avec l'AGCS est prvue en2002. Les activits rgionales en 2000 ont compris un programme de formation commun CESAP/OMC Bangkok sur le fonctionnement du systme commercial multilatral, qui couvrait galement l'accs aux marchs. Un sminaire rgional parrain par la BAsD a couvert certains Accords de l'OMC, dont celui sur les ADPIC, l'AGCS, l'Accord sur les subventions et les mesures compensatoires, sur l'antidumping, et le rglement des diffrends. En 1999, le Secrtariat de l'OMC s'est galement impliqu dans un sminaire sur l'OMC et le systme commercial multilatral organis par le gouvernement. L'OMC a galement fourni une formation de courte dure aux fonctionnaires rgionaux des grades moyens sur l'AGCS et les questions d'investissement. Un centre de rfrence a galement t mis en place par l'OMC Mal en 1999. Les Maldives ont aussi envoy un participant aux cours de politique commerciale bass Genve en 2001, et depuis 1999 elles sont invites la "Semaine de Genve", qui consiste en une srie de sessions d'information annuelle organise par l'OMC en faveur des pays ne disposant pas d'une reprsentation Genve. Le gouvernement examine actuellement s'il a intrt ou non ouvrir une mission Genve. L'un des points examiner est le fait de ne plus bnficier de la subvention accorde par le gouvernement helvtique pour la location de ces locaux si les Maldives passaient au statut suprieur celui de PMA. D'autres institutions internationales et des donneurs bilatraux ont fourni des formations lies au commerce. Par exemple, la Banque islamique de dveloppement a parrain plusieurs cours et ateliers rgionaux sur la politique commerciale en 1999. Les donneurs bilatraux ont fourni peu d'activits de formation sur les questions ayant trait l'OMC. Contraintes du ct de l'offre Les contraintes du ct de l'offre sont galement des obstacles majeurs l'expansion du commerce de la Rpublique des Maldives. Elles comprennent la petitesse et la dispersion des nombreuses les qui la composent, ce qui contribue grandement aux problmes de son dveloppement rgional; sa forte dpendance de la pche et du tourisme; la limitation de ses ressources naturelles; l'exigut de son march national; ses limitations en matire de technologie, de financement du commerce, de l'industrie, et des exportations; une main-d'uvre qualifie inadapte; l'absence d'un rseau appropri de reprsentations commerciales l'tranger; une connaissance limite des possibilits d'exportation; la faiblesse de ses infrastructures, y compris en matire de transports; la faiblesse des capacits humaines et des ressources des institutions sur lesquelles elle s'appuie; un rgime d'investissement inadapt; un systme juridique inefficace; et sa grande dpendance de l'importation des matires premires. Ces problmes s'entrecroisent et se cumulent souvent entre eux, en affaiblissant l'environnement commercial dans son ensemble. Par exemple, la faiblesse de ses infrastructures, notamment les moyens de transport maritime inadapts, s'ajoute aux problmes de la dispersion des les et de l'exigut de son march, ce qui entrave sa participation au commerce international, si l'on excepte le tourisme. Les autres obstacles en matire d'infrastructures, y compris les services gnraux mais onreux des tlcommunications et les services d'utilits publiques comme l'lectricit, l'eau et l'assainissement, peuvent tre lis une technologie inadapte, des structures de march non concurrentiel, et un investissement insuffisant. La mconnaissance des dbouchs l'exportation et des facilits de financement l'exportation a limit la possibilit de diversifier son troite base d'exportation, y compris dans les marchs d'outre-mer. Les contraintes du ct de la demande doivent tre rsolues d'une manire qui soit durable et qui protge fondamentalement l'environnement dont dpendent fortement le tourisme et les activits de la pche du pays. Il est donc indispensable que ces problmes soient rsolus dans un cadre global. Cela implique en grande partie de renforcer les capacits institutionnelles et d'amliorer la coordination entre les parties prenantes nationales. Le gouvernement a pris certaines mesures pour rsoudre les contraintes au plan de l'offre. Toutefois, bien d'autres sont encore ncessaires; celles-ci rclament de l'assistance de la part de nombreux fournisseurs, et une meilleure coordination entre eux. cet gard, le Cadre intgr, mcanisme dans lequel six organismes multilatraux (FMI, CCI, CNUCED, PNUD, Banque mondiale et OMC) coordonnent la fourniture d'assistance technique lie au commerce aux PMA, peut amliorer la cohsion dans les prises de dcisions lies au commerce des Maldives en incorporant les priorits commerciales dans leur stratgie de rduction de la pauvret. Incorporation du commerce dans le cadre du dveloppement des Maldives Le Cadre intgr insiste sur l'importance d'incorporer les priorits commerciales des pays dans leurs plans de dveloppement national ou leurs stratgies de lutte contre la pauvret. Pour faire en sorte que le commerce favorise la croissance conomique au profit des pauvres, le Cadre intgr prne l'incorporation trois niveaux: la politique, les institutions et le partenariat entre les pouvoirs publics et les donneurs. Le Cadre intgr met cela en uvre actuellement dans un programme pilote, et plusieurs PMA supplmentaires en feront partie en 2002. Incorporation au niveau politique Alors que la rduction de la pauvret est depuis longtemps un objectif des pouvoirs publics, le sixime Plan de dveloppement national actuellement en cours insiste plus fortement sur ce point. Bien que les Maldives aient ralis des progrs considrables dans la rduction de la pauvret, prs de 43 pour cent de la population vivent encore en dessous du seuil de la pauvret tabli 15 rufiyaa par jour, la majorit rsidant dans les atolls rgionaux. Le Plan vise accrotre les revenus de ceux qui vivent en dessous du seuil de la pauvret et offrir l'accs quitable aux services publics et autres services essentiels des prix abordables. Le gouvernement a rcemment conclu un accord de partenariat pour la rduction de la pauvret avec la BAsD. Cet accord a t conclu la suite d'un forum de haut niveau sur la rduction de la pauvret et les stratgies appropries, en mai 2001, auquel ont particip des hauts fonctionnaires, des organisations non gouvernementales et communautaires, le secteur priv, la BAsD, et d'autres donneurs pour le dveloppement. L'accord a appuy le projet Vision 2020 du gouvernement, et a expos, dans un partenariat formel, la vision long terme et est convenu des objectifs de rduction de la pauvret. Ces objectifs sont la croissance au profit des pauvres et l'quit rgionale, la valorisation des ressources humaines; la mise en place d'un mcanisme de gouvernance transparente et rendant compte au public; et la rduction de la pauvret des niveaux minimums. Pour surveiller la mise en uvre, l'accord a dfini des indicateurs et des objectifs long terme (2002-2020). Les objectifs cls sont d'atteindre un taux moyen annuel de croissance conomique de 6pour cent et un taux de croissance dmographique en baisse de 1 pour cent par an, de manire ramener le pourcentage de la population pauvre de 43 pour cent en 1998 25 pour cent avant 2015. Les autres objectifs sont les suivants: diversifier l'activit conomique la fois dans le secteur du tourisme et celui de la pche et en crant de nouveaux secteurs; atteindre des objectifs de dveloppement internationaux; amliorer les systmes comptable, budgtaire, de vrification et de gestion de la dette des pouvoirs publics; accrotre le nombre des fournisseurs de services publics et abaisser les charges; et rduire l'implication des pouvoirs publics dans les activits commerciales. L'accord a galement incorpor des objectifs et des cibles court et moyen terme (2002-2006) figurant dans le sixime Plan de dveloppement national (section 5)). Incorporation au niveau d'un partenariat entre les pouvoirs publics et les donneurs La formation et l'assistance sont actuellement traites au coup par coup travers les programmes des donneurs bilatraux et rgionaux ou multilatraux; il y a peu de coordination entre les partenaires dans le domaine du dveloppement. Cette situation non seulement limite les avantages de cette assistance, mais galement impose une lourde charge aux pouvoirs publics dont les capacits sont sollicites l'excs. C'est un des domaines dans lequel le Cadre intgr entend offrir une approche intgre dans un cadre de politique cohrent. Le gouvernement a rcemment demand formellement tre associ l'exercice du Cadre intgr.  Le Prsident peut renvoyer les projets de loi au Parlement pour les faire modifier. Le Prsident est oblig de ratifier un projet de loi ainsi renvoy si, aprs rexamen, il est adopt sans aucun amendement par la majorit des deux tiers du Majlis populaire.  A remplac le Ministre de la planification, des ressources humaines et de l'environnement en 1998.  La lgislation relative aux exportations et aux importations permet au gouvernement de traiter les droits perus sur les changes conformment aux accords rgionaux et internationaux.  Institut du commerce international de Singapour (2001).  "Dclaration conjointe des Ministres du commerce de l'ASACR concernant la quatrime Confrence ministrielle de l'OMC Doha", New Delhi, 23 aot 2001.  Document de l'OMC distribu sous la cote WT/COMTD/LDC/W14, 24 fvrier 1999.  Document de l'OMC distribu sous la cote WT/COMTD/LDC/W/17, 25 janvier 2000. L'tude excluait le traitement prfrentiel tendu dans le cadre d'arrangements rgionaux ou bilatraux comme la Convention de Lom (devenue Accord de Cotonou).  Le SAPTA a dbut formellement en 1985. Ses autres membres sont le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, le Npal, le Pakistan et Sri Lanka. Le SAPTA a t conu en tant que premire tape en direction de la cration d'une Zone de libre-change d'Asie du Sud (SAFTA) avant 2001, remplace ultrieurement par l'institution d'une union douanire, d'un march commun et d'une union conomique.  Les ngociations commerciales sont conduites de manire bilatrale dans des cycles visant recenser les produits et convenir de concessions tarifaires. Toutefois, dans le cadre du SAPTA il n'y a pas de ngociations bilatrales entre l'Inde et le Npal, l'Inde et le Bhoutan, et l'Inde et Sri Lanka car le commerce dans ces cas est rgi par des protocoles bilatraux distincts.  Les ngociations tarifaires dans le cadre des trois premiers cycles ont t menes par produit. Le quatrime cycle est en train d'tre conduit en utilisant des approches multiples, y compris par produit, par secteur, et au-del de la frontire, en se fondant sur les demandes. La premire runion du Groupe intergouvernemental de la libralisation du commerce pour lancer le quatrime cycle du SAPTA s'est tenue en mars 2002. Ce cycle devrait tendre de manire significative les produits couverts et approfondir les concessions tarifaires.  Onzime Sommet de l'ASACR, Katmandou, 2002. Voir l'information de l'ASACR en ligne l'adresse suivante: http://www.saarc-sec.org.  Document de l'OMC distribu sous la cote WT/COMTD/10, 25 avril 1997.  Ils comprennent les matires premires ou minrales extraites du sol, de l'eau ou des fonds marins; les produits agricoles rcolts, y compris ceux de la fort; les animaux ns et levs, et leurs produits; les produits de la chasse ou de la pche; les poissons de mer et autres produits marins capturs par leurs navires, et leurs produits transforms exclusivement bord de navires-usines; les articles usags ne pouvant servir qu' la rcupration de matires premires; et les dchets et dbris rsultant des oprations de fabrication.  La valeur des matires ou parties de produit non originaires est la valeur c.a.f. l'importation lorsqu'on peut la prouver, ou le plus ancien prix vrifiable pay dans le pays o a eu lieu la transformation.  Les produits entirement produits ou obtenus utiliss par un membre comme intrant pour un produit fini rpondant aux critres permettant de bnficier du traitement prfrentiel accord par un autre membre seront considrs comme produits originaires du pays o la transformation a eu lieu pour autant que la teneur totale en produit originaire de ce pays n'est pas infrieure 50 pour cent (60 pour cent avant mars 1999) de la valeur f.a.b. Les rgles relatives l'expdition directe s'appliquent aux marchandises transitant par des pays non membres.  Les exportations de poissons maldiviennes sont conformes aux rgles d'origine de l'UE si les poissons sont soit capturs dans sa zone territoriale de 12 miles ou, si, en dehors de cette zone, ils sont capturs dans sa zone conomique exclusive, par des navires maldiviens battant pavillon maldivien (ou de la CE). Le capitaine et les officiers doivent tre des ressortissants des Maldives (ou de la CE), ainsi que 75 pour cent de l'quipage, et le navire doit satisfaire certaines prescriptions concernant son propritaire.  Les dispositions du schma SGP de l'UE permettent aux PMA de bnficier pendant une dure donne de drogations aux rgles d'origine concernant des produits spcifiques. Les Maldives ont demand sans succs bnficier de ces drogations pour les exportations de vtements la fin des annes 80 et au milieu des annes 90. Le Npal est le seul pays de l'ASACR bnficier de ces drogations.  Les intrants originaires de tout autre pays membre de l'ASACR qui sont ultrieurement travaills ou transforms dans un autre pays membre sont aussi considrs comme originaires de ce pays bnficiaire pour autant qu'ils satisfont certaines conditions. Pour les vtements, la proportion de transformation prescrite est donc moindre si un pays bnficiaire utilise un produit intermdiaire originaire d'un autre pays de l'ASACR. Si l'exportateur final membre de l'ASACR peut respecter les prescriptions de valeur ajoute des Rgles de cumul d'origines rgionales, alors les intrants en provenance des membres de l'ASACR seront considrs comme originaires de ce pays. Toutefois, les autorits ont indiqu que cette disposition n'apportait pas grand-chose aux Maldives du fait que les matires premires importes pour la fabrication des vtements n'taient pas toutes originaires de l'ASACR ou de l'UE.  Les renouvellements pour des priodes additionnelles de dix ans ne sont pas influencs par la taille de l'investissement.  Le capital investi serait autoris quitter le pays selon que les parties en sont convenues.  Les biens d'quipement et les matriaux de construction imports aux fins d'une expansion ou d'un remplacement seront exempts des droits pour une dure illimite.  Des lments donnent penser que d'autres facteurs, comme la stabilit macro-conomique de l'conomie et la confiance des investisseurs, ont une influence plus significative sur les dcisions d'investissement.  Banque mondiale (1999).  Ce n'est pas le cas quand le rapatriement du revenu peut tre report, quand le "crdit d'importation fictif" est autoris, fiscal ou quand le pays du ressortissant fonde son rgime d'imposition sur le principe de la territorialit.  Les renseignements contenus dans la prsente section sont extraits de l'valuation des besoins ralise dans le contexte du Cadre intgr, reproduite dans le document de l'OMC sous la cote WT/COMTD/IF/22, 26 fvrier 1998.  Par exemple, le Conseil mondial des douanes a tenu un sminaire rgional asiatique sur les douanes en Inde au cours du mois de mars 1997. Des sminaires rgionaux de l'OMC sur l'AGCS et les mesures SPS ont galement t tenus Sri Lanka et en Inde au cours des mois de juillet et d'octobre 1997.  Banque asiatique de dveloppement (2002).  Inscrire tous les enfants dans les coles primaires avant 2015; faire des progrs vers l'galit des sexes et l'mancipation des femmes en supprimant les disparits entre les sexes dans le domaine de l'ducation primaire et secondaire avant 2005; faire baisser les taux de mortalit des nourrissons et des enfants de deux tiers entre 1990 et 2015; rduire la mortalit lie la maternit des trois quarts sur la mme priode; et donner accs aux services d'aide la procration tous ceux qui en ont besoin, d'ici 2015. WT/TPR/S/110 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 34 Maldives WT/TPR/S/110 Page  PAGE 35 Page II. PAGE \* FUSIONFORMAT 1   deRSopefDJ2mnF!o!!!]'^'**,,---u2}2222666J7>>?5?6?HPIPRRUUi^j^n_o_ze{e"f#f~ffggggpplqmqqqyyCJ 6B*CJB*CJ 5B*CJ5CJ j0JUmH j0JB*U:6B*R+7 eSpfn_"$9'^')+-----$$4(#(# $$<<$$0+7 eSpfn_"$9'Ȼyl_RE8)  )                5   5#   #   v   v   x   x     9'^')+-----..:.;...E/F/k/l///00g0h00011b1c11Ŀ|wsnjea\XS    23              EF    #$  bc  vN   N       -..:.;...E/F/k/l///00g0h00011b1c1ޔH0p$$4(#(# $9<<$$$4(#(# $$9<<$c1111111'2(2t2u2v222Q566667!7I7ߠߨ4$<<$$$4(#(#$$4(#(# $9<<$111111'2(2t2u2v222Q566667!7I7J7e7}777778K8m8n8888~ytojfa\W  r        +  C  \]            $  C  S          ;<  cd  "I7J7e7}777778K8m8n88LjDjE$$*4\F>#$<<$F$$*44\F>p# 888#9$9^999: :_::::::%;u;;;;d4E$$*4\F>#$<<$8#9$9^999: :_::::::%;u;;;;;;<<:<m<<<<<=O=p=q===~ytojfa\          Y            <  g          i          01  O        :";;;<<:<m<<<<<=O=p=q====>>4>tE$$*4\F>#$<<$==>>4>h>q>>>>>>>>>??6?CMFIIORRRyTvi[OB     q   q         G   G      9UVW  u  ~            '(  L  U4>h>q>>>>>>>>>??6?CMFIIORRLE$$*4\F>#$<<$RRyTe]`abddgjnrttvvzq~j<$$$l4(#(#<<$yTe]`abddgjnrttvvzq~ʽ{n`SE8+!  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Sous-titre5$@&2,2Table juridique6J#JTable des illustrations 7 ,>,Titre8$ 5;KHH.HTitre de table juridique95@@TM 1:$0 "9#  5;mH::TM 2;$0x " 5:::TM 3<$0 "@J5mH00TM 4=$0 " ::TM 5>$0 (" 6mH((TM 6 ?$pCJ((TM 7 @$LCJ((TM 8 A$(CJ((TM 9 B$CJ4U@14Lien hypertexte>*B*d$BdAdresse destinataireD&@ /+D CJOJQJ@V@Q@Lien hypertexte suivi>*B* JbJParagr. 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