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Une des composantes clés du programme post-dévaluation a été la libéralisation de la politique commerciale, qui s’est poursuivie au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La création d’un marché commun, doté d’une politique commerciale commune (PCC), figure parmi les objectifs principaux de l'UEMOA qui a entre autres mis en place un Tarif Extérieur Commun (TEC) .La zone de libre échange entre les Membres reste ŕ compléter en matičre de produits industriels, et la PCC se dessine. Le Sénégal est membre fondateur de l’OMC, au sein duquel le statut de "Pays moins avancé (PMA)" lui est reconnu depuis 2001. A partir de la męme année, un Comité national des négociations commerciales définit et gčre toutes les questions en la matičre. Sa participation au systčme commercial multilatéral reste toutefois déficitaire, notamment en ce qui concerne les notifications, la mise en œuvre de certains des accords OMC, et la participation aux négociations sous l’Agenda de Doha. Afin de remédier ŕ ce déficit, le Gouvernement, qui bénéficie du soutien de ses partenaires de développement dans le contexte du Programme Pilote du Cadre Intégré, souhaite obtenir la mise en œuvre d’un programme d’assistance technique complet et efficace. L’élaboration d’un tel programme figure parmi les objectifs prioritaires de l’examen de la politique commerciale du Sénégal préparé par le Secrétariat de l’OMC (Annexe II.1). Cadre Constitutionnel et Juridique Général Ancienne colonie française faisant partie de l'Afrique occidentale française, le Sénégal est état indépendant depuis aoűt 1960. Depuis son premier passage devant l’OEPC en 1994, le Sénégal a modifié le cadre constitutionnel et juridique du pays en se dotant d’une nouvelle Constitution le 7 janvier 2001. Il s’agit notamment du renforcement de l’état de droit en ce qui concerne les droits des individus, et la suppression du Sénat et du Conseil économique et social. Ce dernier assurait auparavant la fonction d’assemblée consultative regroupant les syndicats principaux et les représentants du secteur privé. Le Président est le Chef de l'État. La conclusion de traités et accords internationaux fait partie de ses compétences. Les élections présidentielles ont lieu tous les cinq ans au lieu de sept ans sous la Constitution de 1961. Le mandat présidentiel reste renouvelable une seule fois. L’actuel Président Wade a été élu au moment des élections de mars 2000, la premičre fois depuis l’indépendance du pays que l’on assistait ŕ une alternance démocratique.   Le pouvoir exécutif appartient au Président. Le Président nomme le Premier Ministre et, sur proposition du Premier Ministre, les autres membres du Gouvernement. Au sein du Gouvernement actuellement en place, qui date du 6 novembre 2002, il y a 31 ministres. Au dernier recensement effectué en 2001, les effectifs de l'administration centrale du Sénégal comptaient 67 100 personnes. Le Premier Ministre présente ŕ l'Assemblée nationale le programme du Gouvernement qui, aprčs un débat, est sujet ŕ un vote de confiance. Conformément au programme approuvé par l'Assemblée, le Gouvernement met en œuvre la politique intérieure et étrangčre et gčre l'administration publique. Les collectivités locales n’ont aucun pouvoir en matičre de fiscalité ou en relation avec le commerce des marchandises. L'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Celle-ci ne comprend qu'une seule chambre de 120 membres élus pour cinq ans, sauf en cas de dissolution de l’Assemblée, qui ne peut ętre décidée que par le Président. Les derničres élections législatives ont eu lieu le 29 avril 2001. Les lois votées par l'Assemblée nationale sont transmises au Président qui les promulgue; celles-ci sont publiées dans le Journal Officiel. Trois types de lois font l’objet d’une action législative: les lois de finances, les lois organiques et les lois ordinaires. Les deux premičres catégories doivent ętre votées par la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale, tandis qu’une loi ordinaire doit l'ętre par la majorité simple des membres présents. Les lois organiques concernent, par exemple, le nombre des députés, leur indemnité, les modalités et les conditions de leur élection, et les traitements et avantages accordés aux membres du Gouvernement. Les lois ordinaires concernent, par exemple, l'investissement et la privatisation. Le Gouvernement peut, en cas d'urgence, promulguer par "ordonnance" des mesures qui sont normalement du domaine d’une loi ordinaire. Cette pratique nécessite une autorisation de l'Assemblée nationale et elle est destinée ŕ permettre ŕ l'État de continuer ŕ fonctionner entre les sessions législatives. Une ordonnance doit ętre ratifiée par L'Assemblée nationale au cours de sa prochaine session, en l'absence de quoi elle est caduque. L'Assemblée nationale peut modifier une ordonnance par voie d'amendement. Une ordonnance peut ętre modifiée par ordonnance ou par loi. La justice est une autorité indépendante du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. La justice est rendue par la Cour constitutionnelle, le Conseil d’État, la Cour de cassation, la Cour des comptes, les Cours d’appel et les tribunaux. Les juges ne sont soumis, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’ŕ l’autorité de la loi. Les collectivités locales n'ont pas de compétences fiscales. Le pouvoir exécutif (gouvernement central) a la compétence fiscale. Il lui revient de préciser les modalités d'application des textes législatifs. Le transfert de compétence fiscale n'est pas prévu par le Code des collectivités locales lesquelles fonctionnent sur la base de ressources fiscales qui leur sont destinées mais le recouvrement des impôts locaux est assuré par les services comptables du Trésor sur la base des rôles établis par la Direction Générale des Impôts et Domaines. Une nouvelle structure tripartite de concertation nationale (Charte Nationale sur le dialogue social) est rentrée en vigueur en mars 2003; la structure de l’ancienne Constitution, le Conseil économique et social, avait été supprimée sous la Constitution de 2001. Les trois parties de cette nouvelle structure sont l’État, le patronat et les représentants des travailleurs. Trois niveaux de concertation sont prévus: aux niveaux de l’entreprise, de la branche d’activité économique et au niveau national. La Politique Commerciale et sur Les Investissements Grandes orientations La politique du Gouvernement en ce qui concerne le commerce et les investissements s’inscrit dans le cadre plus général d’une stratégie de réduction de la pauvreté (SRP arrętée pour la période 2003-2005 (Chapitre I). La SRP prend la relčve du programme économique post-dévaluation (Chapitre I(1)), qui avait comme but principal l’amélioration de la compétitivité du Sénégal dans le cadre d’une croissance économique durable. Les éléments liés au commerce sont notamment la suppression des contraintes liées ŕ l’exercice des professions en 1995 (chapitre III(2)(i)), la suppression des restrictions quantitatives ŕ l'importation entre 1994 et 1996 (chapitre III (2)(vi)), et de celles ŕ l’exportation en 1994 (Chapitre III (3)(ii)); ces mesures avaient fait l’objet d’un traitement approfondi au moment du premier examen de politique commerciale du Sénégal en 1994. Le processus de libéralisation tarifaire est aussi bien avancé au sein de l’Union Économique et Monétaire ouest-africaine (UEMOA). Un des quatre axes principaux du SRP est de "promouvoir les opportunités de création de richesse au Sénégal…par une hausse des investissements publics et privés suite ŕ une augmentation de l'aide publique au développement et des flux d'investissements directs étrangers, un meilleur ciblage et une amélioration de la qualité des investissements et un redressement de la contribution du secteur agricole ŕ la croissance basée notamment sur une diversification des produits et une modernisation des exploitations". La SRP précise: A cet égard, un objectif important de la stratégie de réduction de la pauvreté sera d'établir un climat favorable aux investissements privés. En plus des politiques macroéconomiques saines qui seront mises en œuvre, il sera nécessaire d'étendre les réformes ŕ un ensemble large de domaines incluant les privatisations, les marchés des actifs, le commerce extérieur, les marchés financier et du travail, l'environnement réglementaire et le systčme judiciaire afin d'améliorer le niveau des investissements. Ces investissements serviront ŕ améliorer le développement des secteurs créateurs de richesses et seront accompagnés des investissements publics pour relever le niveau des infrastructures sociales et économiques. Pour la période 2003-2005, la stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) prévoit que la croissance économique sera tirée par les investissements et les exportations, notamment les produits de l’agriculture et de la pęche, les textiles et vętements, l’artisanat et le tourisme. Afin d’encourager les investissements, le Gouvernement a adopté en avril 2002 une stratégie de développement du secteur privé, qui met l’accent sur la simplification du cadre réglementaire (section (4)(i)), ainsi que l’amélioration du fonctionnement du systčme judiciaire, et l’accčs plus facile au financement grâce ŕ un secteur financier plus performant (chapitre IV(6)(iv)). Pour soutenir le développement des exportations, les autorités espčrent tirer plus grand parti de l’accčs aux marchés internationaux consenti sous l’OMC et sous l’Accord de Partenariat entre les pays de l’ACP et l’Union européenne (UE), et de l’accčs aux marchés régionaux consentis sous les divers accords régionaux. A cette fin, le Sénégal attend le soutien de ses partenaires de développement et des membres de l’OMC en matičre d’assistance technique pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles nationales. Cadre général Le Ministre des PME et du commerce (ci-dessous, Ministre du commerce) est la personne chargée de la politique commerciale du Sénégal arrętée par le Chef de l’État. En liaison avec le Ministre de l'Économie et des Finances, le Ministre du commerce est responsable des négociations commerciales internationales et la mise en oeuvre des politiques relatives au commerce extérieur. Le Ministre du commerce représente l’État dans les réunions ministérielles de l’OMC. Le Ministčre est également le point focal pour le suivi des accords de l’OMC et la participation du Sénégal aux activités de l’OMC, sous réserve de l’exercice de la politique commerciale commune de l’UEMOA (voir ci-dessous). Dans l’exercice de ses responsabilités, le Ministre du commerce est soutenu par un Comité National des Négociations Commerciales Internationales, institué en 2001, qui a pour rôle de: Contribuer ŕ la définition des objectifs de négociations commerciales sous l’OMC; Formuler et harmoniser les positions nationales en matičre de négociations commerciales multilatérales, régionales et bilatérales; Faciliter la gestion et la mise en oeuvre des accords commerciaux; Suivre et superviser les travaux de la Conférence des Nations-Unis pour le Commerce et le Développement et ceux des autres instances traitant des questions du commerce; Évaluer périodiquement l’application des accords ainsi que leur impact. Le Comité est présidé par le Ministre du Commerce et comprend des représentants des ministčres responsables pour la politique dans les divers domaines qui touchent aux compétences de l’OMC, ainsi que des représentants des organes du pouvoir exécutif, et des représentants du secteur privé et des travailleurs. Le Ministre du Commerce est responsable des autorisations d'importation ou d'exportation et des licences ŕ l'importation et ŕ l'exportation dans les cas oů celles-ci sont nécessaires pour la protection de la santé du consommateur (Chapitre III). Le Ministre est également responsable des mesures antidumping, des mesures compensatoires et des mesures de sauvegarde. Le Ministčre de l'Économie et des Finances joue un rôle important dans les questions de politique commerciale. Le Ministčre abrite la Direction générale des douanes et droits indirects, dont une partie importante des activités est concernée par les engagements du Sénégal en matičre tarifaire et non-tarifaire sous les accords régionaux et bilatéraux et l'OMC. Le Ministre de l'Économie et des Finances représente l’État dans les réunions ministérielles de la zone franc, l’Union Monétaire ouest-africaine (UMOA), de l’UEMOA, ainsi que l’Accord de Partenariat ACP-UE. Le Ministre est également responsable de la privatisation. L’Association Sénégalaise de Normalisation est responsable des normes techniques et de l’évaluation de la conformité. Instruments Accords et traités internationaux Les accords et traités internationaux sont ratifiés ou approuvés par le Président aprčs le vote d'une loi d'autorisation par l’Assemblé nationale. Il est ŕ préciser que seule l’approbation du traité ou accord est le sujet d’une loi et non la transposition des dispositions. Les traités ou accords réguličrement ratifiés (par exemple, l’Accord OMC) ont, dčs leur publication dans le Journal Officiel, une autorité supérieure ŕ celle des lois, sous réserve pour chaque accord ou traité de son application par l'autre partie. Ces actes sont applicables immédiatement comme loi de l'État au Sénégal et exécutoires de plein droit. b) Le commerce des marchandises La politique du Sénégal en matičre du commerce des marchandises consiste essentiellement en la mise en oeuvre des actes de l'UEMOA (encadré II.1), qui établissent un cadre réglementaire pour une série de mesures ayant une influence sur le commerce des marchandises, aussi bien directe qu’indirecte. Il s’agit notamment des droits de douane NPF sous le TEC, des droits supplémentaires et du régime préférentiel (chapitre III(2)(iv)), ainsi que du systčme de "valeurs de référence" que le Sénégal propose de mettre en place (chapitre III(2)(iii)). Le Sénégal a également en place diverses taxes nationales sur certains produits importés sans contrepartie au niveau domestique (chapitre III(2)(iii)). La couverture et les niveaux des droits d'accises et de la TVA sont établis, dans le cadre réglementaire établi par l’UEMOA, par le Code général des impôts directs et indirects du Sénégal, tel que modifié par la Loi des finances. Le Code établi également les surtaxes en application sur divers produits importés, sans contrepartie au niveau nationale. Encadré II.1: Les principaux actes de l’UEMOA au sujet du commerce des marchandises Le Traité de l’UEMOA; Acte Additionnel N° 4/96 du 10 mai 1996 instituant un régime tarifaire préférentiel des échanges au sein de l’UEMOA, tel que modifié par l’Acte Additionnel N° 4/98; Rčglement N° 2/97/CM/UEMOA portant adoption du TEC de l’UEMOA;  Directive N° 2/98/CM/UEMOA portant harmonisation des législations des États membres en matičre de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA); Directive N° 3/98/CM/UEMOA portant harmonisation des législations des États membres en matičre des droits d’accises; Rčglement N° 5/98/CM/UEMOA portant définition de la liste des catégories des marchandises figurant dans la Nomenclature tarifaire et statistique de l’UEMOA, tel que modifié;  Rčglement N° 3/99/CM/UEMOA portant adoption du mécanisme de la Taxe Dégressive de Protection (TDP) au sein de l'UEMOA, tel que modifié; Rčglement N° 4/99/CM/UEMOA portant institution d’un systčme de valeur de référence; Rčglement N° 5/99/CM/UEMOA portant valeur en douane des marchandises; Protocole additionnel N° III/2001 instituant les rčgles d'origine des produits de l'UEMOA; Acte Additionnel N° 3/2001 portant adoption d’une Politique Agricole de l’UEMOA; Directive N° 06/2001/CM/UEMOA portant harmonisation de la taxation des produits pétroliers au sein de l’UEMOA; Rčglement N° 09/2001/CM/UEMOA portant adoption du Code des douanes de l'UEMOA (Livre I: Cadres organisationnels, procédures et régimes douaniers); Rčglement N° 2/2002/CM/UEMOA relatif aux pratiques anticoncurrentielles ŕ l’intérieur de l’UEMOA; Rčglement N° 3/2002/CM/UEMOA relatif aux procédures applicables aux ententes et abus de position dominante ŕ l’intérieur de l’UEMOA; et Rčglement N° 4/2002/CM/UEMOA relatif aux aides d’État ŕ l’intérieur de l’UEMOA et aux modalités d’application de l’article 88(c) du Traité. Source  HYPERLINK "http://www.uemoa.int" www.uemoa.int [27 avril 2003] Le Code des douanes du Sénégal (1987) reste en application sauf les dispositions contraires ŕ celles du Code des douanes de l'UEMOA, dont le Livre I est entré en vigueur le 1er janvier 2003 (chapitre III(2)(ii)). Le Sénégal a un programme de vérification des importations depuis 1991. Les rčgles en matičre de marchés publics passés au nom de l'État, les collectivités locales, les établissements publics, les sociétés nationales et les sociétés anonymes ŕ participation publique majoritaire, font l'objet du "Code des marchés publics", révisé en 2002. c) Le commerce des services La politique du Sénégal en matičre du commerce des services comprend deux niveaux: une réglementation établie au niveau supra national, qui est le résultat de l'intégration régionale et sous- régionale; et une réglementation nationale, qui englobe tous les aspects qui ne sont pas compris dans la réglementation supra nationale. Le secteur des services bancaires au Sénégal est sujet ŕ la réglementation bancaire commune de l’UEMOA et le dispositif prudentiel élaboré par la Commission bancaire de l’UEMOA, qui exerce également la fonction de surveillance (chapitre IV(6)(iii)). L’UMOA a également donné naissance en 1998 ŕ la Bourse Régionale des Valeurs Mobiličres (BVRM) de l’Afrique de l’Ouest. Le marché des assurances au Sénégal est régi par le Code des assurances de la conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA). Les transports terrestres et aériens sont sujets ŕ une action communautaire au sein de l’UEMOA. Au niveau national, les activités dans de nombreux secteurs des services sont du ressort d'entreprises publiques sous le contrôle partiel ou total de l'État. Il s'agit notamment des transports, des postes, de la communication, de la culture, de la santé publique et de l'éducation. La privatisation est toutefois au programme dans de nombreux cas; la SONATEL a été privatisée et l’accčs au secteur est réglementé par le Code des télécommunications (chapitre IV(6)(i)). Les activités dans d'autres secteurs des services sont du ressort des opérateurs privés, sujet aux dispositions pertinentes en matičre de droit commercial, la fiscalité, etc. (chapitre III(4)(ii)). d) La protection de la propriété intellectuelle Le Sénégal est membre de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) créée par l'Accord de Bangui (1977). L'Accord de Bangui a été révisé le 24 février 1999 pour ętre mis en conformité avec l'accord sur les ADPIC de l'OMC, et le Sénégal l’a ratifié le 9 mars 2000. L’Accord révisé et ses Annexes I ŕ VIII sont entrés en vigueur le 28 février 2002; le Conseil d’administration de l’OAPI a différé l’entrée en vigueur des annexes IX et X portant respectivement sur les schémas de configuration (topographies) des circuits intégrés et les obtentions végétales. Les annexes de l'Accord de Bangui révisé (1999) en vigueur couvrent les brevets d’invention, les modčles d’utilité, les marques, les dessins et modčles industriels, les noms commerciaux, les indications géographiques, la propriété littéraire et artistique et la protection contre la concurrence déloyale. L'OAPI tient lieu pour chacun des États membres de service national de la propriété industrielle et assure un systčme commun de procédures administratives pour l'enregistrement de ces droits. Le service de la propriété intellectuelle du Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat assure la fonction de structure nationale de liaison (SNL) pour les besoins de l'Accord de Bangui. Dans le domaine du droit d’auteur et des droits voisins, le régime du Sénégal, qui date de 1973, est actuellement sous projet de révision au sein de l’Assemblée nationale. Le Bureau sénégalais des droits d’auteur (BSDA) est chargé de la gestion collective en République sénégalaise. La défense des droits de propriété intellectuelle est du ressort des autorités nationales. Au Sénégal, les fonctions d'observation et de surveillance des activités qui pourraient donner lieu ŕ des infractions ŕ l’Accord de Bangui révisé sont accomplies par le service de la propriété intellectuelle du Ministčre de l’Industrie et de l’Artisanat, le BSDA et le Sous-Comité ADPIC des négociations commerciales internationales. Ce dernier étudie actuellement la mise en conformité de la législation et les pratiques nationales avec les exigences nouvelles de l’Accord de Bangui révisé. e) L'investissement Le Code des investissements du Sénégal consent des avantages et des garanties aux projets d’investissements agréées, ainsi que le statut de l’entreprise franche d’exportation (chapitre III 3)(ii). Ce dernier statut est un complément ŕ la Zone Franche Industrielle de Dakar créée en 1974, qui n’accepte plus d’entreprises et dont le statut arrive ŕ expiration en 2016, et remplace le régime du "point franc" créé en 1991. Le Sénégal a notifié l’OMC de ces programmes en 1997. Les ressources pétroličres et le domaine minier sont propriété d'État qui en réglemente l'exploitation par le biais de la délivrance de permis d'exploitation aux sociétés agréées conformément aux dispositions du Code pétrolier et du Code minier. Les éléments principaux de la SRP au sujet de l’investissement sont, d’une part, d’étendre le champ d’action de l’investisseur par la privatisation d’entreprises d’État (chapitre I(3)(iii)), ainsi que la promotion des grands travaux, et, d’autre part, créer une structure d’accueil favorable ŕ l’implantation au Sénégal (chapitre III(4)(ii)). L’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) créée en juillet 2000 est responsable de la conception et de la mise en œuvre de la politique en matičre des investissements et des grands travaux. Depuis son premier examen de politique commerciale, le Sénégal a mis ŕ jour le droit sur les sociétés commerciales (chapitre III(4)(i)) par l’adoption des sept actes uniformes de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Les Accords Cadres de la Politique Commerciale L'OMC Aperçu général Ancienne partie contractante du GATT de 1947, le Sénégal est membre fondateur de l'OMC depuis le 1er janvier 1995. Le statut de "Pays moins avancé (PMA)" lui est reconnu depuis avril 2001. Le Sénégal n'est membre d’aucun accord plurilatéral, et n’a pas l’intention de devenir observateur de l’accord plurilatéral de l’OMC sur les marchés publics. Il convient de signaler que le Sénégal appuie la demande déposée par la Commission de l’UEMOA de devenir observateur ŕ l’OMC. Les États membres de l’UEMOA se dotent progressivement d’une politique commerciale commune, qu’ils comptent exercer également au sein de l’OMC. b) Commerce des marchandises Au cours du Cycle d'Uruguay, le Sénégal a consolidé dans sa Liste de concessions XLIX annexée au GATT de 1994 l'ensemble des lignes tarifaires portant sur les produits agricoles ŕ 30%; les autorités sénégalaises précisent qu’elles se sont réservées le droit de mettre en place d’autres droits et taxes en inscrivant un taux de 150% dans la colonne "Autres droits et taxes" de la Liste XLIX, et par conséquent ils considčrent ętre en droit d’appliquer une marge de protection totale sur les produits agricoles allant jusqu’ŕ 180%. Au cours du Cycle d'Uruguay, le Sénégal a également consolidé 32,3% des lignes tarifaires portant sur les produits non-agricoles ŕ 30%. En outre, le Sénégal a consolidé toutes les autres lignes tarifaires non-agricoles ŕ 30% ŕ la suite de la conclusion en mars 1996 de la renégociation de ses concessions tarifaires sous l’Article XXVIII du GATT 1994. Le Sénégal s’est engagé ŕ réduire progressivement le taux consolidé de 30% jusqu’ŕ 15% en 2005 sur quelques produits. Le Gouvernement du Sénégal a donné son accord concernant le versement ŕ la base de données intégrée (IDB) de ses données tarifaires recueillies par le Secrétariat lors de la préparation de l'examen de sa politique commerciale; avant cet accord, le Sénégal n'avait jamais versé de données tarifaires et statistiques sur les importations ŕ l’OMC. Le Sénégal a pris l’engagement dans sa Liste de concessions XLIX de supprimer les autorisations préalables portant sur 43 produits agricoles et non-agricoles; le Gouvernement a confirmé l’absence de licences ŕ l’importation. Le Sénégal n’ayant pris aucun engagement su sujet du soutien interne (Partie IV de la Liste XLIX), l’engagement qui s'applique donc au Sénégal dans ce domaine – défini ŕ l'Article 7:2 b) de l'Accord sur l'agriculture – consiste ŕ ne pas accorder de soutien interne qui excčde le niveau de minimis de la valeur de la production concernée. Les autorités du Sénégal ont indiqué avoir mis en place l'Accord sur la mise en oeuvre de l'Article VII du GATT de 1994 (Accord sur l'évaluation en douane) ŕ partir du 1er juillet 2001. Les autorités sénégalaises ont déjŕ fait prévaloir les dispositions relatives au traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement afin de différer sa mise en application (prévue ŕ l'origine pour le 1 janvier 2000) pour une période de 18 mois. Dans ce contexte, le Sénégal demanda en décembre 2000 et ensuite fűt autorisé ŕ conserver pendant cette période un systčme de valeurs minimales éligibles sur plus de 29 produits. Suite ŕ la mise en place de l'Accord sur l'évaluation en douane de l'OMC et du Rčglement portant valeur en douane dans les pays membres de l'UEMOA, le Sénégal a indiqué en septembre 2001 son souhait de se prévaloir d’une réserve afin d’utiliser des valeurs minimales sur un certain nombre de produits. Le 5 juin 2002, le Sénégal a déposé une demande de dérogation sous l'Article IX de l'Accord sur l'OMC afin de mettre en oeuvre des valeurs minimales sur plus de 29 produits pendant une période transitoire de trois ans ŕ partir de cette date (jusqu'en 2005). Cette liste de produits proposés a été modifié par rapport ŕ celle autorisée antérieurement et constitue la liste nationale du Sénégal dans le cadre de la réglementation UEMOA en matičre du systčme de valeurs de référence (chapitre III (2) (iii)). Selon les autorités, le maintien de valeurs minimales est justifié par les difficultés de compétitivité du systčme productif et les pratiques commerciales illicites dont doivent faire face l'industrie nationale. Il convient de signaler que le Sénégal a en place un programme d'inspection avant expédition ŕ l'importation (chapitre III (2)(iii)), et a notifié sa législation en matičre d'anti-dumping ŕ l'OMC. c) Commerce de services La Liste d'engagements spécifiques du Sénégal au titre de l'AGCS (GATS/SC/75) énonce les engagements contractés durant le Cycle d'Uruguay. Les secteurs qui sont sujets aux engagements du Sénégal sont certains services liés au tourisme, ŕ la distribution, fournis aux entreprises, ŕ caractčre récréatif, sportif et culturel, et liés au transport. Sauf quelques exceptions, la fourniture de services au moyen d'une présence commerciale (mode 3) demande l'agrément préalable des ministčres concernés dans une procédure qui est discrétionnaire; les limites indiquées dans la Liste sont plus restrictives que le régime actuellement applicable aux investisseurs étrangers (chapitre III 3) ii)). Le Sénégal n'a pris aucun engagement concernant la fourniture de services par la présence de personnes physiques (mode 4). La Liste finale d'exemptions de l'Article II (NPF) de l'AGCS (GATS/EL/75) concerne le transport maritime, notamment tout accord bilatéral, plurilatéral et multilatéral qui a été ou serait conclu par le Sénégal qui échange les droits de cabotage côtier sur une base de réciprocité, dans la perspective que de tels accords seraient conclus dans un avenir proche. La liste concerne également les mesures existantes et futures adoptées en vue de la mise en oeuvre des dispositions pertinentes de la Convention des Nations Unies relative ŕ un Code de conduite, ou tout autre accord, qui attribue ŕ la compagnie nationale d'acconage et de transit une part minimum dans le transport de cargos entre deux points, ainsi que toute mesure relative au développement de services maritimes auxiliaires et de services portuaires au Sénégal pour une durée illimitée. La Liste des engagements spécifiques du Sénégal au titre de l'AGCS s’est améliorée grâce ŕ sa participation aux négociations relatives aux services de télécommunication de base (GATS/SC/75 Supplément 1), qui se sont conclues en 1997, ainsi que celles relatives aux services financiers (GATS/SC/75 Supplément 2), qui se sont conclues en 1998. Dans le secteur des télécommunications, il s’agit notamment de l’engagement de mettre fin au monopole de la Sonatel le 31 décembre 2003 au plus tôt, et le 31 décembre 2006 au plus tard, et l’engagement supplémentaire concernant la mise en place d’un cadre réglementaire approprié ŕ l’ouverture de la concurrence dans ce secteur et l’octroi de licences ŕ d’autres opérateurs. Aucun engagement concernant la fourniture de services par la présence de personnes physiques n'a toutefois été pris (mode 4). L’Accord sur les ADPIC Depuis 1995, le Sénégal s’est prévalu des dispositions transitoires prévues par l'Article 65 de l'Accord sur les ADPIC (qui s'applique aux pays en développement et aux pays en transition), afin de pouvoir reporter ŕ l'an 2000 l'application complčte de l'Accord (sauf pour les Articles 3, 4 et 5); depuis la reconnaissance de son statut de PMA en 2001, le Sénégal s’est prévalu des dispositions transitoires prévues par l'Article 66 de l'Accord Le Sénégal n’a pas encore notifié au Conseil des ADPIC l'Accord de Bangui révisé et ses Annexes I ŕ VIII, qui sont entrés en vigueur le 28 février 2002.Les autorités ont indiqué qu'elles devraient procéder ŕ sa notification. Participation aux activités de l’OMC Le Sénégal participe aux activités de l'OMC et a une mission ŕ Genčve. Le Gouvernement rencontre toutefois quelques difficultés en ce qui concerne la mise ŕ jour des notifications (tableau II.1). Il est ŕ signaler que le Sénégal souhaite la simplification des procédures de notification ŕ l'OMC au sujet des textes adoptés par l’UEMOA, qui seraient notifiés par un seul membre de cette organisation, avec effet pour tous les autres membres. En ce qui concerne les négociations multilatérales dans le cadre de l’Agenda de Doha, les États membres de l’UEMOA ont arręté une position commune sur l’agriculture en amont de la Politique Agricole Commune adoptée au sein de l’UEMOA. Il est précisé que les enjeux des États membres de l’UEMOA sont: "obtenir des pays développés qu'ils libéralisent effectivement leurs politiques agricoles, afin d'améliorer la compétitivité interne et externe des produits agricoles qui présentent un intéręt pour le pays en développement et les pays les moins avancés, notamment les produits ŕ haute valeur ajoutée; œuvrer au renforcement et ŕ l'amélioration des dérogations en faveur des pays en développement et des pays les moins avancés."  Le Sénégal est actuellement éligible ŕ une participation aux stages de politique commerciale ŕ l'OMC. Depuis 1998, deux séminaires nationaux sur le systčme commercial multilatéral ont été organisés dans le pays, et des fonctionnaires du Sénégal ont participé ŕ 17 séminaires régionaux portant sur diverses questions liées ŕ l’OMC. En outre, depuis 1995, cinq fonctionnaires ont participé au stage de politique commerciale de 12 semaines et deux au cours de politique commerciale de trois semaines conçu pour les PMA, organisé par l’Institut de Formation de l’OMC. Le Sénégal demande actuellement un complément d’assistance technique en ce qui concerne: i) l’harmonisation des lois, réglementations et rčgles avec les obligations de l’OMC; ii) la mise ŕ jour des notifications; iii) la formation de fonctionnaires dans les domaines liés ŕ l’OMC (notamment la création de capacité de négociation); et iv) la modernisation des douanes. Un programme complet est proposé par le Secrétariat (Annexe II.1). Tableau II.1 Documents relatifs ŕ la participation du Sénégal ŕ l'OMC, avril 2003 AccordDocument de l'OMCContenuAccords multilatéraux sur le commerce des marchandisesGATT de 1994Liste XLIX  Sénégal du 15 avril 1994aConcessions tarifairesAccord sur les textiles et les vętementsG/TMB/N/122 du 9 aoűt 1995Mécanisme de sauvegarde transitoireAccord sur les obstacles techniques au commerceG/TBT/CS/N/27 du 23 février 1996Annexe IIIG/TBT/Notif 97.348 du 15 juillet 1997 G/TBT/Notif 00/472 du 3 octobre 2000 G/TBT/Notif 00/473 du 3 octobre 2000 G/TBT/Notif 00/474 du 5 octobre 2002Notifications de normesAccord sur la mise en oeuvre de l'article VI de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994G/ADP/N/1/SEN/1 du 31 juillet 1996Lois et réglementationsG/ADP/N/4, G/ADP/N/9, G/ADP/N/16Notifications de mesures anti-dumpingAccord sur l'application de l'article VII du GATT de 1994G/C/W/390 du 26 juin 2002Demande de dérogation sur les valeurs minimalesG/VAL/N/1/SEN/1 du 27 septembre 2001Réglementation de l'UEMOA sur l'évaluation en douaneAccord sur l'inspection avant expéditionG/PSI/N/1/Add.4 du 9 octobre 1996Lois et réglementationsAccord sur les rčgles d'origineG/RO/N/10 du 16 aoűt 1996Lois et réglementationsAccord sur les procédures de licences d'importationG/LIC/N/3/SEN/1 du 11 février 1997 Réponses au questionnaire; rčgles et informations concernant les procédures de dépôts de demandesG/LIC/N/1/SEN/1 du 23 octobre 2002Mise ŕ jourAccord sur les subventions et les mesures compensatoiresG/SCM/N/3/SEN du 27 janvier 1997 et Suppl.1 du 21 novembre 1997Lois et réglementationsAccord sur les sauvegardesG/SG/N/1/SEN/1 du 1 novembre 1996Lois et réglementationsAccord général sur le commerce des servicesGATS/SC/75 du 15 avril 1994 et Suppl. 1 du 11 avril 1997 et Suppl. 2 du 26 février 1998Liste d'engagements spécifiques concernant les servicesGATS/EL/34 du 15 avril 1994 et Suppl. 1 du 26 février 1998Liste d'exemptions de l'article II (NPF)Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerceIP/N/1/SEN/1 du 6 février 1997Lois et réglementationsIP/N/3/Rev.3/Add.1 du 17 décembre 1998Point de contacteAccord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerceWT/MIN(01)/15 du 14 novembre 2001Dérogation aux obligations découlant de l'article I:1 du GATT de 1994 pour l’accord de partenariat ACP-CEClause d'habilitationWT/COMTD/N/11 du 3 février 2000, WT/COMTD/N/11/Add.1 du 2 mars 2001, WT/COMTD/N/11/Add.2 du 22 aoűt 2001 WT/COMTD/N/11/Add.2/Corr.1 du 26 mars 2002Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)a Cette liste a été modifié par les résultats de négociations tarifaires sous l’article XXVIII du GATT 1994, qui se sont conclu en 1997. Source: Secrétariat de l'OMC. Accords régionaux ŕ vocation économique a) L’Union africaine La réalisation de l’unité africaine est un des objectifs fondamentaux du Sénégal. Le Sénégal est membre fondateur de l’Union africaine, successeur de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). L'Union africaine sera, ŕ terme, une union économique et monétaire dotée de cinq institutions: un Parlement Pan-Africain, une Banque centrale, un Fonds monétaire, une Cour de justice, et une Commission économique et sociale. Le Protocole de création du Parlement Pan-African a été adopté en 2002, mais l’institution n’est pas encore en place. Actuellement, une structure de soutien transitoire est en place, et la Commission de l’Union africaine devrait ętre établie en juillet 2003. Le sommet de Lusaka de 2001 a également été l'occasion d'adopter le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), qui constitue "un appel pour une nouvelle relation de partenariat entre l’Afrique et la communauté internationale, et en particulier les pays fortement industrialisés". Le NEPAD associe un diagnostic pluridisciplinaire de la pauvreté en Afrique avec une initiative de participation active des États africains ŕ l’OMC et d’allégement de la dette au-delŕ des niveaux actuels. Ŕ long terme, l’objectif de l’Initiative africaine est de lier l’allégement de la dette aux résultats mesurés des activités de réduction de la pauvreté. Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) Le Sénégal est membre fondateur de la CEDEAO, dont le traité a été révisé en 1993 afin d’établir l’objectif de l’union économique et monétaire. Suite ŕ cette révision, le cadre institutionnel de la CEDEAO prévoit: une Banque centrale, un Parlement, une Cour de Justice, un Secrétariat exécutif et un Conseil économique et culturel. La CEDEAO a mis en place le Parlement de l’Afrique de l’Ouest et la Cour de Justice en 2000, et l’Institut Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, précurseur de la Banque centrale, en 2001. La révision de 1993 du Traité a établi un programme de libéralisation des échanges en deux phases: la création d’une zone de libre échange ŕ la fin de 1999 et l’adoption d’un TEC en trois étapes. Les produits du cru et de l’artisanat traditionnel sont en libre circulation au sein de la CEDEAO; le Sénégal accorde ce traitement depuis 2000. En principe, la franchise devrait également ętre accordée ŕ certains produits transformés agréés au régime préférentiel. La libéralisation des barričres tarifaires sur les produits agréés devait procéder selon un schéma asymétrique, selon lequel les pays ŕ plus haut revenu libéralisaient plus rapidement que ceux ŕ bas revenus. Ce calendrier n’a pas été respecté, et un nouveau calendrier n’a pas été établi jusqu'ŕ présent; les autorités sénégalaises expliquent le blocage de la libéralisation du commerce intra-communautaire par l’absence d’un mécanisme de compensation pour palier ŕ la perte de recettes douaničres, et le systčme d’agrément. Il était également prévu d’instaurer la libre circulation des services, des capitaux et des personnes ŕ l'intérieur de la communauté, au bout des cinq ans qui suivraient la mise en place de l'Union douaničre prévue pour l'an 2000. A cette fin, un passeport communautaire a été crée et devrait ętre reconnu en l’an 2005; le Sénégal a mis en place ce passeport en 2000. La CEDEAO a lancé de nombreux projets afin de compléter et rendre inter-opérables les réseaux de communications, d’énergie, transport et de tourisme au sein de la sous-région, en coopération avec les bailleurs de fonds. Les réalisations principales sont les réseaux communautaires trans-saharien et trans-côtier, et les normes de classement des établissements d’hébergement touristique. LA CEDEAO a la responsabilité de résoudre les conflits dans la sous-région. En 2002, la CEDEAO a entrepris une mission de maintien de la paix en Côte d’Ivoire. Union économique et monétaire ouestafricaine (UEMOA) Le Sénégal est membre fondateur de l’UEMOA, dont le traité et certains projets ont été notifiés ŕ l’OMC dans le cadre de la "Clause d'habilitation" ŕ partir de 1999. Avec l’exception de la Côte d’Ivoire, les États membres de l’UEMOA sont tous des PMAs, et tous sont également membres de la CEDEAO, dont la couverture géographique est encore plus large. Les organes de l’Union sont constitués par: la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement; le Parlement; le Conseil des Ministres; la Commission; la Cour de Justice; et la Cour des Comptes. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement définit les grandes orientations de la politique de l’Union et prend des actes additionnels au Traité de l’Union qui complčtent celui-ci sans toutefois le modifier. Le Conseil des ministres est l’instance décisionnelle de l'UEMOA, et édicte des rčglements, des directives et des décisions: les rčglements sont contraignants et directement applicables dans tous les États membres; les directives doivent ętre transposées dans le droit et la pratique des États membres; les décisions sont contraignantes pour les personnes ou États membres auxquels elles s'adressent. La Commission est la seule entité habilitée ŕ proposer des actes communautaires, et son sičge se trouve ŕ Ouagadougou (Burkina Faso). La Cour de Justice a été créée et installée en 1995 et la Cour des Comptes est entrée en fonction en 1998. L’UEMOA complčte l’UMOA par un volet d'intégration économique, et intčgre son acquis, notamment une monnaie commune (le franc de la Communauté financičre africaine (CFA)), géré par la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), institution spécialisée et autonome de l’UEMOA (Chapitre I(3)(ii)). Les objectifs principaux de l’UEMOA sont (i) la convergence des performances et des politiques économiques des États membres par l’institution d’une procédure de surveillance multilatérale; (ii) la réalisation d’un marché commun; (iii) la coordination des politiques sectorielles; (iv) l’harmonisation, dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du marché commun, des législations des États membres et notamment le régime des droits et taxes sur les produits. En ce qui concerne la libéralisation des échanges commerciaux entre les États membres de l’UEMOA, un régime préférentiel transitoire est entré en vigueur le 1er juillet 1996. La franchise totale des droits et taxes d’entrée s’est appliquée ŕ partir de cette date pour les produits du cru et les produits de l’artisanat traditionnel. La franchise s’est progressivement appliquée aux produits industriels originaires agrées (chapitre III(2)(iii)), processus ayant pris fin le 1 janvier 2000.  De nouvelles rčgles d’origine de l’UEMOA sont entrées en vigueur le 1er janvier 2003 (chapitre III(2)(v)). En ce qui concerne les échanges extracommunautaires, y compris les échanges entre les États membres de l’UEMOA qui ne sont pas soumis au régime préférentiel, le TEC a été mis en place le 1er janvier 2000, sur la base d’une nomenclature tarifaire et statistique commune, et un régime commun de valeur en douane des marchandises; le Sénégal a finalisé la mise en place du TEC le 25 juillet 2002.  Une redevance statistique (RS) et un Prélčvement Communautaire de Solidarité (PCS) sont également en vigueur de façon permanente (tableau II.2). En outre, un produit importé peut subir soit la Taxe Conjoncturelle ŕ l’Importation (TCI) soit la Taxe Dégressive ŕ la Protection (TDP). La TCI et la TDP sont des mécanismes de protection d'application nationale établis par l’UEMOA, sujettes ŕ l’approbation de la Commission de l’UEMOA. Le TDP devait arriver ŕ expiration fin 2002 mais a été reconduit pour 2003. Le Sénégal fait actuellement recours ŕ la TCI sur les importations des pays tiers  du sucre, de l’huile d’arachide et de l’huile végétale de soja et colza, et de la farine de blé,  mais ne fait pas usage du TDP (chapitre III(2)(iv)). En outre du TEC, les États membres de l’UEMOA se dotent progressivement d’une politique commerciale commune avec les États tiers, ainsi qu’au sein de l’OMC (voir ci-dessus). En principe, la Commission de l'UEMOA a une compétence exclusive en la matičre et aucun État membre ne peut individuellement négocier ou conclure un accord commercial bilatéral avec un pays tiers. En 1998, la Commission de l’UEMOA a reçu mandat d’entreprendre la négociation d’un accord relatif au développement des relations de commerce et d’investissement avec les États-Unis d'Amérique, et cet accord a été signé le 24 avril 2002. Cet accord non préférentiel engage les partenaires ŕ encourager et ŕ faciliter les échanges de marchandises et de services, ainsi que de garantir des conditions favorables ŕ l’investissement. A ce fin, un Conseil du Commerce et de l’Investissement est créée afin de traiter toute question ayant trait au commerce ou ŕ l’investissement. D’autres accords entre l’UEMOA et les pays tiers sont en chantier. En 1999, la Commission de l’UEMOA a entamé des négociations avec la Tunisie en vue de la conclusion d’un accord commercial, et un tel accord est également en négociation avec le Maroc. Au mois de septembre 2000, la Commission de l’UEMOA a été mandatée pour lancer des négociations avec l’UE en vue de la conclusion d’un Accord de partenariat économique régional (voir ci-dessous). En ce qui concerne la coordination des politiques sectorielles nationales, l’UEMOA a adopté des politiques communes dans les domaines suivants: agriculture, énergie et industrie.  Les objectifs principaux de la politique commune agricole sont de contribuer ŕ la satisfaction des besoins alimentaires de la population, au développement économique et social des États membres et la réduction de la pauvreté en milieu rural. Les modalités opérationnelles de la politique commune agricole devraient ętre finalisées prochainement. Dans ce contexte, la protection accordée aux produits agricoles sous le TEC – relativement plus élevée que celle accordée aux produits non-agricoles - pourrait ętre revue ŕ la hausse. Tableau II.2 Droits et taxes permanents sur les échanges extracommunautaires de l'UEMOA CatégorieDéfinitionDroit de douaneRedevance statistiquePrélčvement Communautaire de Solidarité0Biens sociaux essentiels relevant d’une liste limitative0%1%1%1Biens de premičre nécessité, les matičres premičres de base, les biens d’équipement, les intrants spécifiques5%1%1%2Intrants et produits intermédiaires10%1%1%3Biens de consommation finale et autres produits non repris ailleurs20%1%1%Source: Commission de l'UEMOA. En matičre des transports, aspect clé du développement des échanges intra-communautaires, une stratégie communautaire et un réseau d’infrastructures routičres au sein de l’UEMOA ont été adoptés et soumis aux bailleurs de fonds. Un programme communautaire de construction de postes ŕ contrôle juxtaposés aux frontičres entre les États membres a été adopté et doit connaître un début de mise en œuvre en 2003. L’harmonisation des législations fiscales intérieures des États membres a progressé en ce qui concerne la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), les droits d’accises, la taxation des produits pétroliers (encadré II.1), l’acompte sur l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC), le cadre juridique, comptable et statistique des finances publiques, la législation comptable (SYSCOA) et le marché financier régional. Derničrement, l’UEMOA a mis en place une politique communautaire en matičre de concurrence qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2003, mais n’est pas en application (chapitre III(4)(iv)). Toutefois, le projet d’une "Charte des investissements de l’UEMOA" n’a pas été adopté par le Conseil des Ministres de l’UEMOA, faute d’accord sur les questions d’avantages consentis aux projets agréés. L'Accord de partenariat ACP-UE Le Sénégal fait partie des pays ACP avec lesquels l'UE a conclu l'Accord de partenariat. Cet accord est entré en vigueur le 1er mars 2000 et a été signé le 23 juin 2000 ŕ Cotonou, au Bénin. Il a remplacé la Convention de Lomé, en place depuis 1975, dont la quatričme prolongation est arrivée ŕ expiration fin février 2000. Des 71 pays ACP, 55 sont membres de l'OMC et 41 sont des PMAs. Les dispositions commerciales sont l'un des mécanismes de coopération entre les pays de l'ACP et de l'UE. Cette derničre admet en régime de franchise les produits industriels et les produits agricoles transformés, originaires de 70 pays ACP sur la base de la non-réciprocité (l'Accord sur le commerce, le développement et la coopération s'applique ŕ l'Afrique du Sud). Faute d’études, les autorités sénégalaises ne sont pas en mesure d’identifier les produits bénéficiant actuellement des préférences accordées. Les membres de l'OMC ont accordé une dérogation aux obligations de l'UE au titre de l'Article I:1 du GATT de 1994 (qui concerne le traitement NPF) pour la période allant du 1er mars 2000 au 31 décembre 2007, date ŕ laquelle de nouveaux arrangements commerciaux compatibles avec les rčgles de l'OMC doivent ętre conclus. Trois options sont prévues pour cette date: La conclusion d’un accord de partenariat économique régional (APER) entre l'UE et un groupe régional (par exemple, l’UEMOA); L'intégration du pays au Systčme généralisé de préférences (SGP) de l'UE; ou La conclusion d'un accord de partenariat bilatéral. L’UE a entamé des négociations en vue de conclure un APER avec l’UEMOA au mois de septembre 2001, en collaboration avec la CEDEAO. La conclusion d'un tel accord aura, comme élément majeur, la disparition des préférences commerciales non réciproques en faveur des pays concernés de l'ACP. En effet, tout accord prévoit qu'au terme de la transition – l'année 2020 au plus tard – les partenaires régionaux de l’UE auront éliminé les droits de douane sur les importations en provenance de l'UE. Par conséquent, les recettes fiscales seront en baisse et la concurrence risque d’ętre plus forte. En revanche, les consommateurs bénéficieraient de la baisse des prix et de l'effet stimulateur sur les entreprises nationales. Des études économiques sont toutefois nécessaires afin d’évaluer l'impact précis sur chacune des économies des pays de l'ACP. Les États membres de l’UEMOA gardent ouvert l’option SGP. Il est a signaler que le schéma SGP révisé actuellement en vigueur intčgre l'initiative "Tout sauf les armes" en faveur des PMAs, qui a pris effet le 5 mars 2001, et permet l'admission en franchise de droits de douane de tous les produits sauf les armes, avec quelques exceptions (riz, bananes et sucre, auxquels s'appliquent des arrangements transitoires). Grâce ŕ l'initiative "Tout sauf les armes", les PMAs sont les pays qui jouissent du traitement préférentiel le plus favorable en vertu du SGP, y compris dans le cadre des Accords de partenariat ACP-UE, sauf pour ce qui est des protocoles visant certains produits. Les accords bilatéraux Le Sénégal a conclu au fil des années de nombreux accords bilatéraux commerciaux et de coopération économique. Pour la plupart, les accords passés avec d'autres membres de l’OMC prévoient le régime NPF. Des conditions plus favorables - l'admission en franchise - sont prévues par les accords avec l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Depuis la création de l’UEMOA en 1994, le Sénégal n’a conclu que trois accords commerciaux bilatéraux (avec l’Ouganda, le Vietnam et la République tchčque), car le Traité de l’UEMOA prévoit une politique commerciale commune. Par conséquent, les accords bilatéraux commerciaux du Sénégal et des autres membres de l’UEMOA seront remplacés progressivement par des accords entre l’UEMOA et les pays tiers. Le Sénégal est membre de l’Accord créant l'Agence multilatérale pour l'investissement (MIGA) depuis le 10 mars 1987. Le Sénégal est également membre du Centre international pour le rčglement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) depuis le 21 mai 1967. Annexe II.1: Assistance technique liée au commerce Les besoins du Sénégal comme les autres PMA dans le domaine du commerce sont nombreux et ses difficultés sont souvent aggravées par les problčmes que soulčvent l'application des Accords de l'OMC, l'insuffisance des capacités humaines et institutionnelles ou les contraintes de l'offre. Par le passé, le Sénégal a obtenu de l'aide de diverses sources, mais pour répondre ŕ tous ses besoins il faudrait une assistance plus importante. En męme temps, il est indispensable que cette assistance soit mieux coordonnée entre les fournisseurs, car la capacité d'absorption des institutions gouvernementales qui s'occupent de commerce extérieur est limitée. Le Sénégal a eu réguličrement recours ŕ l'assistance technique fournie par l'OMC et par d'autres institutions internationales. Cette assistance a essentiellement été sollicitée pour permettre au Sénégal de mettre en œuvre les accords de l'OMC. Conformément aux dispositions du Cadre Intégré, l'évaluation réalisée par le Sénégal, devrait servir de point de départ pour des propositions globales d'assistance technique relatives au commerce. L'étude Diagnostique de l'intégration commerciale, ainsi que sa "Matrice d'action" ont été validées pendant l'atelier national de validation, réalisé ŕ Dakar le 16 décembre 2002. Besoins d'assistance technique liées au commerce: Application des Accords de l'OMC Le Sénégal a de sérieuses difficultés pour mettre en œuvre diverses dispositions des Accords de l'OMC. Ces difficultés sont imputées avant tout ŕ l'insuffisance des capacités institutionnelles des organismes d'exécutions, la connaissance sommaire des Accord de l'OMC, et l'insuffisance des moyens humains, matériels et financiers pour les mettre en œuvre. Les domaines dans lesquels le Sénégal a le plus besoin d'aide sont: i) l'harmonisation des lois, réglementations et rčgles avec les prescriptions de l'OMC; ii) les notifications; iii) la formation de fonctionnaires dans les domaines liés ŕ l'OMC et notamment la création de capacités de négociation. Le Secrétariat de l'OMC, d'autres organisations intergouvernementales et des donateurs bilatéraux ont fourni une aide pour répondre aux besoins généraux, mais le Sénégal a besoin d'une assistance plus importante, et surtout mieux adaptée ŕ ses problčmes spécifiques de façon ŕ pouvoir tirer parti du systčme commercial multilatéral. De plus, dans certain cas, pour vraiment appliquer les Accords de l'OMC, il faudrait renforcer les institutions existantes, voire en créer de nouvelles, ce qui pourrait avoir des incidences financičres importantes et exigerait en outre des interventions de plusieurs fournisseurs d'aide ayant différentes compétences. Les domaines qui préoccupent le plus le Sénégal en matičre de mise en œuvre sont ceux de l'évaluation en douane, des mesures antidumping, des mesures compensatoires, des mesures SPS et obstacles techniques au commerce, ainsi que des ADPIC. Il est impossible de jouir de tous les avantages résultants de l'application de l'Accord sur l'évaluation douaničre tant que les infrastructures douaničres et la lutte contre la fraude en provenance de la Gambie et du Guinée Bissau n'ont pas été renforcées. D'aprčs les autorités, le déploiement du nouveau systčme informatique "GAINDÉ" est une étape importante ŕ franchir. En matičre de droits de propriété intellectuelle (DPI) (chapitre II d)); d'aprčs les autorités, le Sénégal a reçu peu d'aide de l'OMC, de l'OMPI ou d'autres organisations dans ce domaine. Il est donc urgent de développer les connaissances et les compétences de cette administration ainsi que d'autres organismes publiques et du secteur privé, au moyen de stages et d'ateliers. Le Service de la propriété industrielle aurait besoin de conseils juridiques pour élaborer de nouvelles lois conformes aux dispositions de l'Accord sur les ADPIC. De plus, la promulgation de lois compatibles avec l'OMC éliminerait un des grands obstacles qui nuisent ŕ l'efficacité de l'application de la loi, notamment parce qu'elle faciliterait la formation des agents des douanes et de la police. Enfin une aide aux entités concernées ŕ appliquer l'Accord, notamment les Douanes pour ce qui concerne les importations de produits contrefaits. Le Sénégal ŕ besoin de juristes supplémentaires, en particulier dans le domaine des ADPIC. De plus, pour pouvoir respecter les Accords de l'OMC, dans la plupart des cas il doit créer ou renforcer des institutions et former du personnel chargé d'administrer les lois compatibles avec ses obligations. Le manque de fonctionnaires formés dans les domaines qui intéressent l'OMC, notamment pour ce que est des compétences de négociations dans le cadre multilatéral, limite aussi la participation du Sénégal au systčme commercial (il ne fait partie d'aucun groupe de pression). Faute de ressources financičres le Sénégal peut rarement assister aux réunions de l'OMC. Il s'est beaucoup appuyé sur le centre de référence pour suivre les activités de l'OMC. Formation sur le systčme commercial multilatéral Un nombre limité de cadres, essentiellement des Ministčres du Commerce; Affaires Étrangčres; et des Douanes, ont une connaissance globale de la politique commerciale et de ses instruments. Certains ministčres tel que Agriculture et élevage, Pęche, Mines énergies et hydraulique, Équipement et Transports semblent avoir des connaissances limitées du systčme commercial multilatéral (SCM) dont certains aspects sont pourtant d'un intéręt direct pour eux. Cette situation provient du fait que ces ministčres maintiennent peu de contacts avec ceux traitant plus directement de ces questions ou ne perçoivent pas tous les intéręts des questions du commerce multilatéral pour leurs champs d'activités. Les autres ministčres ou entités directement concernés tels que les douanes ou l'APIX semblent également ętre dans une situation quasiment similaire. Ceci, combiné ŕ un manque probable de communication/coordination entre ministčres, malgré la cellule (chapitre II 20)) mise en place, explique que toutes les questions relatives au SCM soient du seul ressort du Ministčre du Commerce. Pour cette raison, ce sont essentiellement le Fonctionnaires du Ministčre du Commerce qui participent ou ont participés aux stages de politiques commerciales ŕ Genčve (cours de 3 mois ou cours de politique commerciale de courte durée). Par ailleurs, les cadres de ministčres tels que affaires étrangčres, économie et finances (y compris la douane) ont été associés aux activités de coopération technique entreprises ŕ l'échelon régional. Les différents opérateurs économiques du secteur privé sont aussi peu informés sur le SCM et ses rčgles; seules semblent avoir des connaissances sur le systčme multilatéral les personnes directement responsables de ces institutions. Un effort particulier est envisagé en faveur des PMA dans le plan d'action pour l'année 2003 élaboré par le Secrétariat de l'OMC. Cet effort devrait ętre amélioré grâce ŕ une collaboration accrue entre les organismes internationaux dans le contexte du Cadre Intégré et du JITAP II (seconde phase), ŕ laquelle le Sénégal a été sélectionné avec 7 autres PMA, mais également ŕ l'échelon régional ou sous régional, notamment dans le cadre de l'UEMOA. Jusqu'ŕ présent, l'assistance technique fournie par l'OMC a surtout visé ŕ faire mieux connaître le systčme de l'OMC aux hauts fonctionnaires. Depuis 1998, deux séminaires nationaux sur le systčme commercial multilatéral ont été organisés dans le pays, mais des fonctionnaires du Sénégal ont participés ŕ 17 séminaires régionaux portant sur diverses questions liées ŕ l'OMC. En outre, depuis 1995, cinq fonctionnaires ont participé au stage de politique commerciale de 12 semaines et 1 au cours de politique commerciale de 3 semaines conçus pour les PMA, organisé par l'Institut de Formation. D'aprčs les autorités, ces séminaires et stages ont beaucoup contribué ŕ faire mieux connaître les Accords de l'OMC, mais cela reste insuffisant. En particulier, il est essentiel d'organiser des séminaires nationaux et de former des formateurs pour étoffer l'équipe nationale d'expert de l'OMC. Information Le centre de référence sur l'OMC, installé au Ministčre du Commerce est destiné ŕ fournir des informations sur le systčme commercial multilatéral par le biais d'une connexion avec le site officiel de l'OMC fournit des informations d'ordre général sur l'OMC et les autres institutions s'occupant de questions commerciales. Le centre de référence et sa bibliothčque, installée par l'OMC, ne sont pas aisément accessibles aux personnes étrangčres au ministčre. Nous pouvons aussi mentionner, les centres de références existant au: Trade Point, CICES et IDPE. Peu de personnes du Ministčre sont en mesure d'utiliser les équipements informatiques fournis. Il serait donc certainement approprié que le Centre reçoive un appui important afin qu'il puisse remplir efficacement le rôle qui lui a été dévolu. L'équipement informatique fourni par l'OMC sera rénové et augmenté, ces activités sont incluses dans le Plan d'action d'assistance technique pour l'année 2003. Par ailleurs, les médias au Sénégal ne sont pas en mesure de bien couvrir, ŕ l'heure actuelle, les questions multilatérales. Il y aurait donc lieu de mettre ŕ jour et de renforcer les connaissances par l'envoi d'une documentation appropriée de l'OMC. Appui Institutionnel au Ministčre des PME et du commerce En raison des difficultés rencontrées et signalées ci-dessus, un rôle prépondérant continue d'ętre joué para la Ministčre du Commerce, dű notamment ŕ l'absence de point focal sur les questions multilatérales dans ce pays. Ce ministčre rencontre toutefois des difficultés ŕ remplir ce rôle, non seulement ŕ cause des conflits de compétence entre lui et d'autres entités (comme les douanes) ou d'un manque de coordination, mais également du fait de l'insuffisance, ŕ l'heure actuelle, des cadres censés traiter les dits dossiers; du manque de mémoire institutionnelle dans ce ministčre lié au fait que la plupart des cadres bien formés, en particulier, par les cours de politique commerciale GATT/OMC ont quitté le ministčre pour d'autres emplois, ou ont quitté le pays; et enfin du manque de moyens financiers. Contraintes de L'offre Les Contraintes de L'offre sont parmi les principaux obstacles ŕ l'expansion du commerce extérieur du Sénégal. Ces obstacles renchérissent le commerce; d'autant plus que les problčmes sont souvent liés entre eux et s'aggravent mutuellement ce qui rend difficile le commerce en général. Par exemple: la pluviométrie aléatoire, faible diversité de l'offre, certains coűts liés ŕ la production, notamment en matičre énergétique, le secteur informel et l'insuffisance des infrastructures, aggravent les problčmes, ce qui l'empęche de participer au commerce international. La méconnaissance des débouchés ŕ l'exportation et l'insuffisance des mécanismes de financement des exportations ont empęché la diversification des exportations, en termes tant de produits que de marchés. Il faut donc chercher ŕ remédier ŕ l'ensemble des problčmes dans un cadre global. Le gouvernement a pris quelques mesures pour desserrer les contraintes de l'offre. Dans le domaine des infrastructures, il a décidé de privatiser et d'ouvrir ŕ la participation du secteur privé des services fournis par l'État, mais dépassés, tels que les télécommunications et l'électricité (chapitre II 36)). Les besoins restent considérables et il faut en particulier renforcer les capacités institutionnelles des organismes de soutien de l'exportation, améliorer les mécanismes de financement des exportations et acquérir des équipements informatiques et télématiques permettant d'avoir accčs ŕ des renseignements ŕ jour sur les marchés. Pour répondre ŕ ces besoins, il faut non seulement qu'un large éventail de fournisseurs d'assistance technique interviennent, mais aussi qu'ils coordonnent mieux leurs actions. A cet égard, le Cadre Intégré, mécanisme au moyen duquel six organisations multilatérales (FMI, CCI, CNUCED, PNUD, Banque Mondiale et OMC), coordonnent la fourniture de l'assistance technique liée au commerce aux PMA, est entrain d'aider le Sénégal ŕ améliorer la cohérence de ses politiques liées au commerce en intégrant les priorités commerciales dans sa stratégie de réduction de la pauvreté. Intégration du commerce international dans le plan de développement: Le Cadre Intégré souligne la nécessité d'intégrer les priorités commerciales de chaque pays dans son plan national de développement ou dans sa stratégie de réduction de la pauvreté . Pour que le commerce extérieure stimule une croissance économique qui améliore la condition des pauvres, il est préconisé de chercher ŕ réaliser cette intégration ŕ trois niveaux; celui des politiques, celui des institutions et celui du partenariat entre le gouvernement et les donateurs. Le Sénégal a été inclus dans l'extension de la phase du programme pilote du Cadre intégré. L'étude diagnostique de l'intégration commerciale, ainsi que la "Matrice d'action" ont été validées pendant l'atelier national de validation réalisé ŕ Dakar le 16 décembre 2002. La Matrice d'action incorpore toutes les activités et les secteurs prioritaires nécessaires pour améliorer la compétitivité de leur économie et son intégration dans l'économie mondiale. Cette Matrice d'action, sera analysée pendant un séminaire de suivi en 2003 avec les bailleurs de fond, pour discuter la mise en œuvre du plan d'action intégré dans la DSRP et identifier les besoins d'assistance techniques requises ainsi que les moyens pour les mobiliser. Intégration au niveau institutionnel Le problčme du Sénégal en ce qui concerne le développement du commerce extérieure se base entre la volonté politique d'améliorer les résultats du commerce extérieure et les capacités institutionnelles nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre les mesures que cela nécessite. Le Sénégal a conclu une série d'accords multilatéraux, régionaux et bilatéraux (Chapitre II iv)) qui exigeront l'adoption de nouvelles politiques, mais les capacités institutionnelles requises pour les mettre en œuvre efficacement n'existent que rarement. Les capacités du Ministčre du commerce et des autres institutions qui doivent promouvoir le commerce comme l'APIX sont limitées en raison de l'insuffisance de leurs ressources financičres. De plus, la responsabilité de la formulation et de la mise en œuvre de la politique commerciale est souvent dispersée parmi plusieurs institutions, avec des doubles emplois, et il n'y a pas de responsables clairement désignés. Cette fragmentation provoque des rivalités pour l'obtention de ressources. Intégration au niveau du partenariat gouvernement-donateurs Le Sénégal reçoit des aides de différentes sources, mais il y a peu de coordination entre ses partenaires de développement, ce qui est dű en partie au manque général de coordination au niveau de l'élaboration des politiques et des institutions. La Banque Mondiale, le PNUD, l'UE, l'USAID interviennent dans le domaine du commerce extérieur. Cela a pour effet non seulement de limiter les avantages que l'aide pourrait apporter, mais aussi d'imposer aux pouvoirs publics, dont les capacités sont déjŕ insuffisantes, une lourde charge supplémentaire. Le Cadre Intégré a été conçu notamment pour remédier ŕ ce problčme et améliorer la coordination et la cohérence des politiques. Adaptation de la législation Le Sénégal rencontre des difficultés pour mettre son systčme juridique en conformité avec les Accords de l'OMC. En effet un certain nombre de lois et rčglements sont anciens. L'ampleur de la tâche rend le processus d'adaptation aux accords de l'OMC long et difficile. A cela s'ajoute les contraintes liées aux ressources financičres limitées des Ministčres concernés; les problčmes juridiques liés en partie ŕ l'incorporation du secteur informel; et enfin les problčmes de coordination. Une assistance technique pourrait ętre envisagé dans ce domaine. Mise en œuvre des accords Le principal problčme est le manque d'information sur les dispositions des Accords qui doivent ętre mises en œuvre et sur les actions qui s'imposent ŕ cet effet. La question cruciale de la mise en œuvre demeurera en partie non résolue tant qu'une meilleure connaissance des Accords ne sera pas acquise. D'importants moyens d'assistance s'avčrent donc nécessaire. Les domaines qui préoccupent le plus le Sénégal en matičre de mise en œuvre sont l'évaluation en douane; les mesures sanitaires et phytosanitaires, les barričres techniques au commerce, les aspects des droits de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Participation ŕ l'OMC et aux négociations commerciales Les questions principalement évoquées par les autorités du Sénégal ont trait ŕ l'amélioration du pays, aux travaux de l'OMC ainsi qu'ŕ celle de leur participation aux négociations commerciales. A cet effet, les autorités souhaiteraient que leurs cadres soient mieux informés et préparés aux négociations multilatérales ainsi qu'aux futures négociations. Des actions d'assistance technique sont notamment souhaitées sous forme de séminaires/ateliers sur les sujets faisant l'objet du programme de travail de l'OMC découlant de la déclaration ministérielle de Doha, plus particuličrement les questions relatives ŕ la concurrence, les investissements et les marchés publiques, ainsi que sur les techniques de négociations. Notifications Le Sénégal rencontre quelques difficultés ŕ remplir ses obligations (tableau II.1), notamment depuis 1998. D'aprčs les autorités, le retard pris en matičre de notification est dű principalement ŕ une mauvaise compréhension des prescriptions ainsi que de la façon dont les notifications doivent ętre établies et communiquées au Secrétariat de l'OMC, mais aussi ŕ une connaissance limitée des accords de l'OMC. En effet, la plupart des notifications sont souvent trčs techniques dans leur substance, d'oů les difficultés qu'ont les cadres dans leur établissement. Des problčmes de coordination entre les ministčres concernés sont également ŕ signaler. Le Sénégal a bien reçu une aide du Secrétariat de l'OMC, sous la forme d'envoi de documentations et ŕ travers la participation de responsables Sénégalais ŕ des séminaires. Toutefois, étant donné que des problčmes subsistent, les autorités souhaiteront obtenir une assistance supplémentaire de la part du Secrétariat de l'OMC en matičre de notifications, notamment sous la forme de missions techniques (voire la réalisation d'un séminaire national) pour les différents ministčres et institutions concernés.  L'Article 88 de la Constitution de 2001  GATT (1994), Vol. I.  Gouvernement du Sénégal (2002), Chapitre 4.  Gouvernement du Sénégal (2002), Chapitre 4.  Décret N° 2001-406 du 21 mai 2001.  Décret N° 2001-1072.  Titre IX de la Constitution de 2001.  Article 98 de la Constitution de 2001.  Loi N° 87-47 du 28 décembre 1987 portant code des Douanes.  Rčglement N° 09/2001/CM/UEMOA.  Décret N° 91-1221 du 14 novembre 1991, dont les modalités d’application ont derničrement été établies par l’Arręté ministériel N° 1110/MEFP/MDB du 25 février 1997.  Décret N° 2002-550 du 30 mai 2002.  Établi en 1992, CIMA regroupe également le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Niger, le Tchad et le Togo.  Directive N° 8/2002/CM/UEMOA portant adoption du programme commun de transport aérien des États membres de l’UEMOA; et Rčglement N° 24/2002/CM/UEMOA fixant les conditions d’accčs des transporteurs aériens de l’UEMOA aux liaisons aériennes intracommunautaires.  Loi N° 2001-15 du 27 décembre 2001.   HYPERLINK "http://www.oapi.wipo.net" http://www.oapi.wipo.net  L’OAPI regroupe également le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Togo.  HYPERLINK "http://www.oapi.wipo.net" http://www.oapi.wipo.net  Loi N° 73-52 du 4 décembre 1973.  Loi N° 87-25 du 18 aoűt 1987, modifiée par la Loi N( 89-31 du 12 octobre 1989.  Loi N° 95-34 du 21 décembre 1995 et Décret d’application N° 96-869 du 15 octobre 1996.  Loi N( 74-06 du 22 avril 1974 établissant la Zone Franche Industrielle de Dakar, modifiée par la Loi N( 79-21 du 24 janvier 1979, et la Loi N( 91-30 du 12 avril 1991 portant statut des points francs. Voir GATT (1994), Volume I, Chapitre III(3).  Documents de l’OMC, G/SCM/N/3/SEN du 27 janvier 1997 et G/SCM/N/3/SEN/Suppl.1 du 21 novembre 1997.  Loi N° 98-05 du 26 décembre 1998.  Loi N° 88-06 du 26 aoűt 1988.  Le Sénégal est devenu partie contractante du GATT de 1947 le 27 septembre 1963. A l'origine, l'Accord général a été appliqué au Sénégal en sa qualité de territoire français d'outremer. Aprčs l'accession ŕ l'indépendance en juin 1960, il a continué de s'appliquer de facto jusqu'ŕ ce que le Sénégal soit déclaré partie contractante en vertu des dispositions du paragraphe 5, alinéa c), de l'Article XXVI.  L’instrument domestique de ratification est lLa Loi N° 94-83 du 30 décembre 1994 autorisant le Premier Ministre a ŕ ratifier l’accord OMC, qui fűt ratifié effectivement le 7 juin 1995.  Les tarifs appliqués sur certaines lignes tarifaires agricoles dépassent actuellement le niveau consolidé de 30% par conséquent de l’effet conjugué de la mise en application du TEC, des droits supplémentaires de l’UEMOA et de l’application de la surtaxe, tandis que d’autres le dépassent en raison de l’effet conjugué de la mise en application du TEC, des droits supplémentaires de l’UEMOA, et la Taxe Conjoncturelle ŕ l’Importation (TCI), mécanisme de protection de l’UEMOA (chapitre III(2)(iv)).  Secrétariat de l’OMC (2000), Chapitre II, Tableau II.1. Cette consolidation a réglé la question du maintien par le Sénégal des concessions tarifaires accordées ŕ l'origine par la France avant son indépendance (Liste XLIX), en raison de la réforme fiscale et des mesures fiscales sectorielles liées ŕ la mise en oeuvre depuis 1986 d'un programme d'ajustement structurel, des engagements contractés envers la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International, et de l'adoption d'un nouveau tarif douanier reposant sur le Systčme harmonisé. En 1990, le Sénégal a obtenu une dérogation temporaire ŕ ses obligations au titre de l'Article II de l'Accord général (GATT, IBDD, S37/319), qui a été prorogée par des décisions successives jusqu'au 31 décembre 1994.  Certains produits consolidés ŕ 15% ŕ partir de 2005 dépasseront les niveaux du TEC de l’UEMOA, ŕ moins qu’un ajustement du TEC ŕ la baisse n’intervienne. Il s’agit du beurre, certain produits provenant du lait, et de la bičre.  Document de l'OMC, G/MA/IDB/2/Rev.15 du 17 septembre 2002.  Document de l’OMC, G/LIC/N/1/SEN/1 du 23 octobre 2002.  Document de l'OMC G/VAL/N/1/SEN/1, 27 septembre 2001.  Documents de l'OMC, G/VAL/W/45 du 4 novembre 1999, G/VAL/W/45/Add.1 du 5 novembre 1999, G/VAL/W/45/Add.2 du 18 décembre 2000 et G/VAL/39 du 18 janvier 2001 et Corr.1 du 27 mars 2001.  Document de l'OMC G/VAL/N/1/SEN/1, 27 septembre 2001.  Document de l'OMC, g/c/w/390 du 26 juin 2002.  Les produits suivant sur l'Annexe II du Document de l'OMC,G/VAL/W/45/Add.2 du 18 décembre 2000 ont été supprimés sur la liste de produits dans le Document de l'OMC G/C/W/390/ du 26 juin 2002: le lait en poudre; habits usagés; riz brisé; sucre cristallisé; sucre en morceaux; et biscuits secs. Les produits suivants sur la liste de produits dans le Document de l'OMC, G/C/W/390 du 26 juin 2002, sont nouveaux: pâtes alimentaires; T-shirts; poulet et morceaux congelés; serpilličres; mouchoirs en papier; bicyclettes; farine de froment de méteil; articles de ménage émaillés; articles de ménage ou d'économie domestique, et leurs parties en aluminium; bonbons; gomme ŕ mâcher; et cyclomoteurs (<50cc).  La notification ŕ l’OMC au sujet des lois et réglementations du Sénégal en la matičre (Document de l’OMC, IP/N/1/SEN/1 du 6 février 1997) concerne l’Accord de Bangui (1977).  portant valeur en douane des marchandises (Document de l’OMC, G/VAL/N/1/CIV/1 du 28 juin 2002) Toutefois, lL’UEMOA a jugé nécessaire de demander ŕ chacun des États membres de notifier individuellement le Rčglement N° 5/99/CM/UEMOA portant en valeur en douane des marchandises ŕ l’OMC. Le Sénégal et la Côte d'Ivoire ont avait déjŕ notifié la mise en application de cet ce Accord rčglement séparément dans sa législation nationale (Documents de l’OMC, G/VAL/N/1/SEN/1 du 27 septembre 2001 et G/VAL/N/1/CIV/1 du 28 juin 2002).  Directive N° 01/2001/CM/UEMOA.  Le Sénégal a participé ŕ des séminaires régionaux sur les thčmes suivants: le commerce et l’environnement; la base de données intégrée (IDB); l’agenda de l’aprčs Doha; les mesures sanitaires et phytosanitaires; les obstacles techniques au commerce; l’AGCS; l’agriculture; l’intégration régionale; les pratiques et procédures de rčglements des différends; l’accčs aux marchés; les rčgles de l’OMC en matičre de mesures de sauvegarde, anti-dumping et compensatoires; les textiles; les notifications et le centre de référence.  http://www.africa-union.org  Article 96 de la Constitution de 2001.  La Charte instituant l’OUA a été signée le 25 mai 1963. L'Acte constitutif de l'Union africaine a été adopté au sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) de juillet 2000 ŕ Lomé (Togo). L'Union africaine, qui remplace désormais l'OUA, a été proclamée le 11 juillet 2001 ŕ Lusaka, en Zambie, aprčs la ratification de l'Acte constitutif par plus de 44 des 53 États membres de l'OUA.  L’Union africaine (2001).  http://www.ecowas.int  Le traité créant la CEDEAO a été signé le 28 mai 1975. La CEDEAO regroupe actuellement 15 pays: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.  Document de l’OMC, WT/TPR/S/43-2 du 10 février 1998.  Groupe I (Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali et Niger) avait un délai d’abattement de 10 ans, avec un taux d’abattement de 10% par an sur les produits agrées. Groupe II (Bénin, Guinée, Liberia, Sierra Leone et Togo) avait un délai d’abattement de 8 ans, avec un taux d’abattement de 12,5% par an sur les produits agrées. Groupe III (Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria et Sénégal) avait un délai d’abattement de 6 ans, avec un taux d’abattement de 16,6% par an sur les produits agrées.  Document de l’OMC, WT/WGTI/W/22 du 26 janvier 1998.   HYPERLINK "http://allafrica.com/stories/200210270001.html" http://allafrica.com/stories/200210270001.html [22 octobre 2002]   HYPERLINK "http://www.uemoa.int" http://www.uemoa.int  Le traité de l’UEMOA a été signé le 11 janvier 1994 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo; la Guinée-Bissau a adhéré ŕ ce traité le 1er janvier 1997. Document de l’OMC, WT/COMTD/N/11 du 3 février 2000.  Document de l’OMC, WT/COMTD/N/11 du 3 février 2000.  L’UEMOA a mis en place un Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité en tant que support ŕ l'union monétaire (Acte Additionnel N° 4/99).  Article 4 du Traité de l’UEMOA.  L’Acte Additionnel N° 04/96, tels que modifié par les Actes Additionnels N° 01/97 et N° 04/98.  Un abattement de 30% en 1997, de 40% en 1998, de 60% en 1999 et de 100% en 2000.  Protocole additionnel N° III instituant les rčgles d’origine des produits de l’UEMOA.  Directive N° 07/98/CM/UEMOA.  Directive N° 07/99/CM/UEMOA.  Directive N° 03/2000/CM/UEMOA.  Acte Additionnel N° 3/2001.  Acte Additionnel N° 4/2001.  Acte Additionnel N° 5/1999.  Décision N° 2/2001.  Décision N° 8/2000. Les localités test sont les frontičres entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et le Togo, respectivement.  Directives N° 5/97/CM/UEMOA, 6/97/CM/UEMOA, 4/98/CM/UEMOA 5/98/CM/UEMOA, et 6/98/CM/UEMOA, telles que modifiées.  Rčglement N° 4/96/CM/UEMOA, tel que modifié.  Communiqué de presse de la Commission européenne, IP/00/640.  Document de l’OMC, WT/MIN(01)/15 du 14 novembre 2001. La dérogation accordée par l'OMC (WT/L/186), qui prorogeait la dérogation au titre de l'article I (NPF) du GATT pour la quatričme Convention de Lomé entre les pays de l'ACP et de la CEE (document du GATT L/7694), a pris fin le 29 février 2000.  Directive N° 3/2000/CM/UEMOA.  Réglement Rčglement de l’UE 416/2001.  Réglement Rčglement de l’UE 2501/2001.  Document de l’OMC, WT/TPR/S/102-2 du 26 juillet 2002, p.age 31.  Document du GATT, TPR/S/41 du 4 janvier 1994, Tableau AII.1.  MIGA (2002), Tableaux de l’Appendice, p. 88.  Les renseignements donnés dans la présente section proviennent de l'évaluation des besoins faites au titre du Cadre Intégré, mais aussi de l'Étude Diagnostique de l'intégration commerciale, ainsi que sa "Matrice d'action"  GAINDÉ: Gestion Automatisée des Informations Douaničres et des Échanges.  Le centre de référence, crée au Ministčre du commerce en 1998, a une liaison électronique avec l'OMC, ce qui permet aux fonctionnaires, représentants des universités ou des milieux d'affaires et autres intéressés d'obtenir des renseignements et des documents liés au commerce en consultant le site des bases de données de l'OMC.  Document de l'OMC, WT/COMTD/W/104/ Add.1/Rev.2/, 25 novembre 2002.  JITAP: "Joint Integrated Technical Assistance Programme".  JITAP II (2003-2006) / Draft programme document. L'extension du JITAP, se déroule au: Botswana, Cameroun, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Sénégal et en Zambie.  Le Sénégal a participé ŕ des séminaires régionaux sur les thčmes suivants: commerce et environnent; BDI; post Doha Agenda; mesures SPS; OTC; GATS; agriculture, intégration régionale; pratiques et procédures de rčglements des différends, accčs aux marchés; rčgles de l'OMC; textiles, prescriptions de notifications et centre de référence.  Source: Institut de Formation de l'OMC.  CICES: Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal.  IDPE: Institut de Planification Économique.  Le programme pilote ŕ commencé en mai 2001 dans trois pays: le Cambodge, Madagascar et la Mauritanie. L'extension du programme pilote, dans un premier temps, se déroule en: Érythrée, Lesotho, Malawi, Sénégal et au Yémen.(WT/IFSC/W/9)  DSRP: Document de Stratégie de réduction de la pauvreté.  Cadre Intégré, Étude Diagnostic de l'intégration Commerciale, Rapport général de l'atelier national de restitution - Dakar, 16 décembre 2002. WT/TPR/S/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 18 Sénégal WT/TPR/S/119 Page  PAGE 19 Page II. PAGE \* MERGEFORMAT 1 WT/TPR/S/119 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 34 Sénégal WT/TPR/S/119 Page  PAGE 33 Page II. PAGE \* MERGEFORMAT 1 56PQ""š$›$}'~'Ö,×,‰/Š/ /Š1ý7ţ7w9x9>łŮ>ˇ?¸?´Ą°Şľţ°Ş;´Ąý˙˙Ÿ   >ý˙˙ň˙˙˙Ÿ   ň˙˙˙Aň˙˙   Aň˙˙‰ô˙˙Ÿ   ‰ô˙˙÷˙˙Ÿ   ÷˙˙íů˙˙ü˙˙Ÿ   ü˙˙ę˙˙˙Ÿ  ę˙˙˙Ě˙˙˙  Ě˙˙˙šĺ˙˙  ˙˙˙˙ šĺ˙˙%,3,ç. /ň/u0¸0a1Š1ß2N4Ć6<7H7k78á9:>t>Š>1?q?ű?öôôňňňňňôôôôöčôôăôÜÍÍÍÍ & F„q„q$ ĆФx¤đ$ & F  & Fœ ĆhĐF  & F„h„˜ţN4Ć6<7H7k78á9:>t>Š>1?q?ű?q@!AŞAţAEBĄBóBcCňĺ×ÉźŻŠœ—‡wog_WOG?7 îö˙˙ @÷˙˙ œ÷˙˙ ă÷˙˙ 7ř˙˙ Ŕř˙˙ pů˙˙ ćů˙˙ pú˙˙ °ú˙˙ Wű˙˙ mű˙˙  Âű˙˙ŕ˙˙˙Ÿ   Gý˙˙ [ý˙˙Éţ˙˙Ÿ   Éţ˙˙Ý˙˙˙Ÿ   Ý˙˙˙ô˙˙˙œ  ý˙˙˙ ô˙˙˙*ç˙˙   *ç˙˙_ő˙˙Ÿ   _ő˙˙×÷˙˙Ÿ   ×÷˙˙ű?q@!AŞAţAEBĄBóBcCřCZDăDpE˝EžEżEâFďG HVIđđđđđđđđđđđßÖłąŹŹ§Ľ & F$$"$$–lÖÖp#p# „q„q¤x$ & F„q„q¤đ$ ĆĐ & F„q„q$ ĆĐcCřCZDăDpE˝EžEżEâFďG HVIĘJSK´KMUN…N˙Q{S˜TřđčŕŰ×ÔÇş´§š€sf`SF9Úú˙˙Ÿ  $ Íă˙˙Vü˙˙Ÿ  # Iĺ˙˙Đ˙˙˙Ÿ  " Ăč˙˙ çč˙˙`ú˙˙Ÿ  ! šé˙˙;ü˙˙Ÿ  ”ë˙˙œü˙˙Ÿ   őë˙˙%ý˙˙Ÿ   ~ě˙˙™ţ˙˙Ÿ   ňí˙˙ä˙˙˙Ÿ   =ď˙˙ Mď˙˙˙ň˙˙Ÿ   fđ˙˙"ô˙˙Ÿ   ‰ń˙˙#ô˙˙$ô˙˙  qô˙˙ ţô˙˙ ‡ő˙˙ éő˙˙ ~ö˙˙VIĘJSK´KMUN…N˙Q{S˜TáVőVĎY\]G]M]]]ź^Ë_č_×c1egg§nýýýýýřýýýýřýýýęá×ýýřýýýý  & F ĆhĐ  & F„h„˜ţ & F„h„˜ţ ĆhĐ & F˜TáVőVĎY\]G]M]]]ź^Ë_č_×c1egg§nżnďqňěßŇĹš­Ÿ’…reXKH;č˙˙˙Ÿ  / Žî˙˙dř˙˙Ÿ  . ćő˙˙šú˙˙Ÿ  - ř˙˙ôű˙˙Ÿ  , vů˙˙ă˙˙˙Ÿ  + eý˙˙ |ý˙˙‘ţ˙˙Ÿ  * ‘ţ˙˙đ˙˙˙Ÿ  ) đ˙˙˙ú˙˙˙  ý˙˙˙ ú˙˙˙Ń˙˙˙  Ń˙˙˙čŚ˙˙  čŚ˙˙Ęú˙˙Ÿ  ( 1Ű˙˙ý˙˙Ÿ  ' yÝ˙˙ě˙˙˙Ÿ  & Sŕ˙˙ [ŕ˙˙˝ů˙˙Ÿ  % °â˙˙œXXÓXÔX¸YšYËYĚY‰]Š]Đ]Ń]úaűa„b…bÔcŐc/e0eff h!hŢißikkll m mţz˙z'}(}U~V~€€€PQ“‚”‚öƒ„„˘„Ô„Ö„ÇŠňŠ ‹.‹=‹L‹˛‹Á‹ě‹ű‹BŒ¸ŒűŒŠ ůŽSTŚ§wx-“.“Ů”řřřřřřřřřřřřřřřřřřôńřřôíęíęćęíęáęáęáęíŰęíęíęŐŃřřřôřB*CJ 6B*CJ 5@ˆţ˙CJ@ˆţ˙CJCJH*CJ5CJ0J0JH5 j0JUO§nżnďqCux§xH{m{)}W~„€<‚öƒ„H„O„a„i„řöööěöęööččööââŇŇŇ$$$„9„9¤<¤<$$$@&  & FĹ ĆhĐ & F@&ďqCux§xH{m{)}W~„€<‚öƒ„H„O„a„i„j„Ą„˘„Ż„Ö„í„î„ňĺŮĚžą¤™Œrppkfa]XTOJEA˙˙˙  -˙˙˙  T˙˙˙  a˙˙˙b˙˙˙  ™˙˙˙š˙˙˙  ˘˙˙˙  ´˙˙˙  ť˙˙˙ ů˙˙Ÿ  6 ů˙˙Cű˙˙Ÿ  5 Cű˙˙Äű˙˙   Ľý˙˙ńü˙˙  Ňţ˙˙ţ˙˙Ÿ  4 ţ˙˙Ű˙˙˙Ÿ  3 Ű˙˙˙_ó˙˙Ÿ   ˙á˙˙é˙˙˙Ÿ  2 é˙˙˙ö˙˙Ĺ  ˇä˙˙dů˙˙Ÿ  1 č˙˙¸ü˙˙Ÿ  0 ^ë˙˙i„j„Ą„˘„Ż„Ö„í„î„…Ĺ൓0ľľľ[¤K$$$„9„9¤(¤($8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ˙˙˙˙ź ˙˙˙˙ ˙˙˙˙"$$4ÖÖp#p#˙˙˙˙˙˙˙˙$$$„9„9¤<¤($9$$44ÖÖFĄ ]p#Ą ź  î„…2…V…W…‡…¨…ł…´…ľ…Ű…†%†J†b†c†Ô†÷†‡‡‡2‡X‡Y‡“‡­‡Ý‡Ţ‡ß‡ˆ9ˆ:ˆcˆ…ˆˆúőđěçâÝŮÔĎĘĹŔťˇ˛­¨¤Ÿš•‘Œ‡‚~ytokfa\  ~ű˙˙   ű˙˙  Éű˙˙Ęű˙˙  ˙ű˙˙  $ü˙˙  %ü˙˙&ü˙˙  Vü˙˙  pü˙˙  Şü˙˙Ťü˙˙  Ńü˙˙  ňü˙˙  óü˙˙ôü˙˙   ý˙˙  /ý˙˙   ý˙˙Ąý˙˙  šý˙˙  Ţý˙˙  ţ˙˙  (ţ˙˙  Nţ˙˙  Oţ˙˙Pţ˙˙  [ţ˙˙  |ţ˙˙  Źţ˙˙­ţ˙˙  Ńţ˙˙  ěţ˙˙  ˙˙˙"…2…V…W…‡…¨…ł…´…ľ…Ű…†%†J†b†c†Ô†÷†‡‡‡2‡X‡ďďˇtďďďďďďďďďďˇ$ďďď8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ź  $$$„9„9¤(¤($X‡Y‡“‡­‡Ý‡Ţ‡ß‡ˆ9ˆ:ˆcˆ…ˆˆžˆžˆŘˆđˆńˆ%‰I‰ÇˇˇˇÇpŞŞŞÇŞŞŞÇLŞŞŞÇ쪪 $„9„9¤(¤($$$$„9„9¤(¤($8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ź  ˆžˆžˆŘˆđˆńˆ%‰I‰Ť‰Ź‰­‰Đ‰Ü‰Ý‰ŠXŠpŠqŠŒŠŽŠĆŠÇŠóŠôŠőŠM‹…‹†‹‡‹Â‹ë‹ě‹CŒDŒEŒdŒűöńěčăŢŮŐĐËĆ½¸łŻŞĽ œ—“Ž‰„€{vqmhd_Z  ž÷˙˙  ż÷˙˙Ŕ÷˙˙  ř˙˙ř˙˙  Ař˙˙  |ř˙˙  }ř˙˙~ř˙˙  śř˙˙  ů˙˙  ů˙˙ů˙˙  <ů˙˙=ů˙˙  Uů˙˙  wů˙˙  ’ů˙˙“ů˙˙  Ťů˙˙  íů˙˙  &ú˙˙'ú˙˙  3ú˙˙  Vú˙˙  Wú˙˙Xú˙˙  şú˙˙  Ţú˙˙  ű˙˙ű˙˙  +ű˙˙  Eű˙˙  eű˙˙fű˙˙#I‰Ť‰Ź‰­‰Đ‰Ü‰Ý‰ŠXŠpŠqŠŒŠŽŠĆŠÇŠóŠôŠőŠňşÄňňňşPňňňşXňňňş´ň˜Hň"$$4ÖÖp#p#8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ź  $„9„9¤(¤($őŠM‹…‹†‹‡‹Â‹ë‹ě‹CŒDŒEŒdŒ|Œ}Œ~ŒĽŒˇŒ¸Œňňş˜ňňňş`ň˜äňňňşěňňňş"$$4ÖÖp#p#8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ź  $„9„9¤(¤($dŒ|Œ}Œ~ŒĽŒˇŒ¸ŒűŒüŒýŒ‰Š Ą˘Ł¤8ŽnŽoŽůŽ?U’™”Ű”ć–úöńěçăŢÚŐĐËǽ¸´ŻŞĽĄž›‡zm_Rž˙˙˙Ÿ  9 ž˙˙˙jď˙˙   Č˙˙>ý˙˙Ÿ  8 ý˙˙ę˙˙˙Ÿ  7 Â˙˙˙ Ř˙˙˙ěô˙˙   Î˙˙ ő˙˙”ő˙˙•ő˙˙  Ëő˙˙  _ö˙˙  `ö˙˙aö˙˙  bö˙˙  cö˙˙  yö˙˙zö˙˙  äö˙˙  ÷˙˙  ÷˙˙÷˙˙  K÷˙˙L÷˙˙  ^÷˙˙  …÷˙˙  †÷˙˙‡÷˙˙  Ÿ÷˙˙¸ŒűŒüŒýŒ‰Š Ą˘Ł¤8ŽnŽňĐ8ňňň˜d•ňň˜0ňňň$8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ˙˙˙˙˙˙˙˙ź ˙˙˙˙˙˙˙˙ ˙˙˙˙˙˙˙˙"$$4ÖÖp#p# $„9„9¤(¤($ nŽoŽůŽ?U’™”Ű”ć–?œĂežœž 2§Š°ŤŽÇĂ˝´Ż­­´­­­­Ł­­­­­  & F8 ĆhĐ & F  & F„h„˜ţ¤x¤đ¤x8$$4ÖÖFĄ ]p#Ą ˙˙˙˙ź ˙˙˙˙ ˙˙˙˙ٔڔj•k•˛•ł•G—H—ˇ˜¸˜‰™Š™˛›ł›cždžšž›žĆžÇžBŸCŸ* + ˘˘ŚŚ/§0§ŕ§á§ŠŠŒŠŠg°h°y˛z˛~łł´´´´%´&´4´5´LśˇI¸O¸h¸KšLšşşfťgťŠť‹ťžž!Â"ÂdÂe•ÂĚÂÍÂĂĂŃĂŇĂ ĆĄĆ\Ç]ÇBČCČLÉMÉ÷đěěđđđđđđđěěđđđđđđđđěđđđčĺáŢđđđđđđÜÜŮŮđŐđđđ0JH*CJB*CJ6CJCJ5CJ0JH5 j0JUj0J5UTć–?œĂežœž 2§Š°ŤŽťą€łLśYś¤śŽśšśÉśßśˇˇ ˇCˇňĺŘĘ˝°Ł–‰|ob``[VQLGC>9  O˙˙˙  Q˙˙˙R˙˙˙  z˙˙˙  ˙˙˙   ˙˙˙  Ť˙˙˙  ľ˙˙˙ĺę˙˙Ÿ  D ĺę˙˙Şě˙˙Ÿ  C Şě˙˙]đ˙˙Ÿ  B ]đ˙˙ľň˙˙Ÿ  A ľň˙˙Őô˙˙Ÿ  @ Őô˙˙3÷˙˙Ÿ  ? 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