ࡱ>     q bjbjt+t+ 4~AA]DDDh    8DLt n:lNt<mmmmmmm$prnn""""m^@m""(=T%DmSv  pipENVIRONNEMENT CONOMIQUE Introduction Avec un revenu par habitant d'environ 900 dollars EU, le Honduras se situe parmi les pays plus faible revenu de l'Amrique latine. De 1995 2002, la croissance annuelle du produit intrieur brut (PIB) du Honduras a oscill entre 1,9 et 5,7 pour cent, soit un taux de croissance annuel moyen de 3,1 pour cent sur la priode. Compte tenu de la rapide croissance dmographique, l'augmentation du revenu par habitant n'a pas suffi exercer un impact significatif sur les niveaux de vie de la population; sur la priode 1998-2002, le PIB par habitant a chut, y compris en valeur relle. Mme si les indicateurs du dveloppement se sont amliors au cours de la dcennie 1990, les deux tiers de la population continuent de vivre en situation de pauvret. Le commerce international joue un rle important dans l'conomie hondurienne. Les exportations et les importations conjugues de biens et de services ont reprsent environ 95 pour cent du PIB en 2002. Concernant les exportations, ce sont les produits de l'industrie maquiladora, en particulier celle du vtement, et certains produits agricoles comme le caf, les crevettes et les bananes, qui dominent. Sous l'effet, en partie, d'une contraction des prix et des volumes exports de produits traditionnels, les exportations de la priode de 1999-2002 ont enregistr un taux moyen de croissance ngatif de 2,3 pour cent, bien diffrent du taux de croissance de 12,5 pour cent de la priode 19951998. La politique conomique de ces dix dernires annes s'est inscrite dans un contexte de programmes de rformes structurelles de l'conomie et de discipline montaire. Des mesures ont t prises pour tenter de rduire le dficit budgtaire lequel, cependant, est rest lev au niveau de l'administration centrale. Les rsultats ont t spectaculaires pour ce qui concerne la baisse de l'inflation et, dans une moindre mesure, la rduction du poids de la dette extrieure. Y ont contribu les diffrents accords souscrits par le Honduras avec le Fonds montaire international (FMI) dans le cadre de programmes d'ajustement structurel et sous l'gide de la facilit pour la rduction de la pauvret, et pour la croissance, ainsi que l'ouverture commerciale mene bien dans le cadre de l'OMC et d'initiatives d'intgration rgionale. La balance des oprations courantes est traditionnellement trs dficitaire, en raison surtout d'un fort dficit de la balance du commerce des marchandises. Les tats-Unis sont le principal partenaire commercial (maquila comprise) et le premier investisseur. Le Honduras finance le dsquilibre du compte courant en grande partie au moyen des transferts courants des honduriens vivant l'tranger, particulirement aux tats-Unis, et des flux d'aide extrieure. Le Honduras a bnfici de programmes d'allgement de la dette. En dcembre 1999, le pays a t dclar admissible bnficier de l'Initiative d'allgement de la dette en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE) et la dcision a t prise en juillet 2000. L'allgement nominal de la dette dans le cadre du PPTE est estim, pour le Honduras, autour de 900 millions de dollars EU en valeur relle nette, en prenant des flux de 15 ans. Le dfi pour le Honduras sera d'arriver ce qu'une partie au moins de l'allgement de la dette et des transferts s'orientent vers davantage d'investissement afin d'atteindre les taux de croissance ncessaires pour relever le niveau de vie d'une population en expansion. Structure de l'conomie et ajustement structurel Le Honduras a une population d'environ 7 millions d'habitants, qui augmente au rapide rythme annuel de 2,6 pour cent. L'acclration de la croissance dmographique s'est accompagne d'une tendance l'urbanisation: la population urbaine a reprsent 47,5 pour cent de la population totale en 2002. Avec un revenu par habitant de quelque 900 dollars EU en 2001, le Honduras est un des pays les plus pauvres de l'Amrique latine. Les indicateurs du dveloppement se sont amliors ces dernires annes mais en 2001, 24,3 pour cent de la population vivaient encore avec moins de 1dollar EU par jour; 66 pour cent de ses habitants se situaient au-dessous du seuil de pauvret et 49pour cent dans la catgorie de la pauvret absolue en 1999. En 2001, le taux d'illettrisme tait, selon les estimations, de 19,1pour cent. Les causes identifies de cette pauvret sont: un taux de croissance conomique peu lev, une rpartition ingale du revenu, un bas niveau d'ducation, des carences infrastructurelles et une faible productivit de la main-d'uvre. La contribution du secteur agricole au PIB a considrablement chut ces dernires annes, descendant 13,5 pour cent en 2002 (tableau I.1). Cela tient pour une bonne part au fait que certaines cultures, comme le caf, ont perdu de leur importance tandis que l'activit manufacturire a fortement progress. Mais si l'industrie maquiladora a connu une bonne croissance ces dernires annes, le secteur agricole, lui, conserve au Honduras une grande importance en tant que gnrateur d'emploi vu que 38 pour cent de la maind'uvre sont employs dans des activits agricoles ou connexes. Le secteur manufacturier, y compris l'industrie maquiladora, a accru sa contribution au PIB, qui est passe 20,4 pour cent en 2002. La mme anne, les services ont reprsent 60 pour cent du PIB; parmi ceuxci, la part du commerce, des restaurants et des htels, des services personnels et des services financiers revt une importance particulire. Chacun de ces postes reprsente plus de 10 pour cent du PIB. L'ouragan et la tempte tropicale Mitch, qui ont ravag le pays en octobre 1998, ont eu un impact grave sur l'conomie hondurienne, dont l'infrastructure, la production et les exportations ont t touches. On estime que les cots affrents la remise en tat de l'infrastructure concerne ainsi que les dommages occasionns aux principales cultures se sont levs 3600 millions de dollars EU, soit plus de 70 pour cent du PIB. Le FMI a accord au Honduras une aide financire d'urgence de 47,5 millions de DTS (quelque 66 millions de dollars EU) pour remdier aux effets des catastrophes naturelles. Le Honduras a reu en outre, en 1999, des versements publics nets d'autres organismes pour un total de 224 millions de dollars EU notamment du Fonds de secours l'Amrique centrale (CAETF), cr en dcembre 1998 par la Banque mondiale. Tableau I.1 Indicateurs conomiques de base, 19952002 19951996199719981999200020012002eI. PIBPIB courant (en millions de lempiras)37 50747 76361 32270 43877 09689 40199 062107 870PIB courant (en millions de dollars EU)3 9614 0794 7175 2645 4376 0246 4036 565PIB par habitant (en dollars EU)707704789852851913939933PIB en prix constants de 1978 (en millions de lempiras)6 1486 3686 6866 8806 7507 1387 3257 511PIB rel, taux de croissance (%)4,13,65,02,9-1,95,72,62,5Structure du PIB (% du PIB courant au cot des facteurs)Agriculture, chasse, sylviculture et pche21,522,323,019,115,916,214,013,5Industries extractives1,91,91,71,82,01,91,81,9Industrie manufacturire17,818,118,018,619,619,620,320,4Construction5,54,64,65,15,95,44,94 1lectricit, gaz et eau 5,46,25,55,14,94,74,34,3Transport et communications4,74,44,65,05,25,55,95,9Commerces, restaurants et htels12,011,911,812,312,712,412,612,6Services financiers et autres9,28,99,410,510,910,710,910,9Parc de logements5,65,65,55,86,15,96,06,1Administration publique et dfense5,95,96,06,05,96,77,17,4Services personnels10,310,19,810,611,011,012,212,8Rpartition du PIB par type de dpense (% du PIB courant) Consommation totale72,874,073,576,780,483,386,987,8 Prive63,564,464,666,669,070,773,074,0 Publique9,39,58,810,111,312,513,913,8Formation brute de capital fixe 24,024,025,728,229,826,123,622,2 Prive14,015,218,922,823,520,316,917,3 Publique10,08,86,85,46,35,96,84,8Exportations de biens et de services43,746,946,246,441,041,337,937,3Importations de biens et de services48,152,051,854,156,055,254,753,0pargne nationale brute27,126,428,628,530,226,525,324,1II. Indicateurs budgtaires (en pourcentages du PIB)Recettes..23,617,419,320,019,019,4..Dpenses..23,422,423,325,925,827,0..Solde global..0,2-4,9-4,1-5,8-6,8-7,6..III. Pour mmoirePopulation (millions d'habitants)5,65,795,986,186,396,606,827,04Rserves internationales nettes (en millions de dollarsEU)198,3371,3667,7897,71 371,61 490,41 637,71 851,7Dette extrieure totale (en millions de dollars EU)4 242,64 120,64 073,34 403,84 729,24 706,04 808,04 963,7Dette extrieure totale (en pourcentage du PIB) 107,1101,086,483,787,078,175,175,6Dette extrieure publique (en millions de dollars EU)3 969,73 775,63 630,93 792,74 119,64 101,04 229,64 396,7Dette extrieure publique (en pourcentage du PIB)100,292,677,072,075,868,166,167,0Service de la dette publique extrieure (en millions de dollars EU)578,4676,4497,4448,9330,1770,7333,0263,9 .. Donnes non disponibles. e Estimation. Source: Banque centrale du Honduras et Ministre des finances. En 1999, le Honduras a mis en route un programme conomique qui lui a permis de conclure un accord avec le FMI dans le cadre de la Facilit pour la rduction de la pauvret et la croissance (SCLP) qui, l'origine, devait culminer en dcembre2002 mais pour lequel tous les versements n'ont pas t reus. Le programme relatif la Facilit pour la rduction de la pauvret et la croissance prvoit des objectifs concernant le dficit budgtaire, la croissance de la production, l'inflation et le niveau des rserves internationales, ainsi que des objectifs relatifs une meilleure efficacit dans le recouvrement et une rationalisation des dpenses, avec une orientation en faveur des dpenses sociales. Ces objectifs sont prsents chaque anne dans un document de Stratgie de lutte contre la pauvret (DELP) qui est examin conjointement avec le FMI et la Banque mondiale. En 1998, le Honduras a officiellement demand la Banque mondiale et au FMI son intgration dans l'Initiative relative l'allgement de la dette en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE); il a t dclar admissible en dcembre1999. La dcision a t prise en juillet2000, tant entendu que le point culminant serait atteint une anne aprs que: la stratgie prsente dans le dernier DELP aurait t mise en uvre; des progrs satisfaisants auraient t obtenus pour ce qui concerne certaines rformes sociales et structurelles; la stabilit macroconomique aurait t maintenue avec l'aide d'une SCLP. L'allgement nominal de la dette dans le cadre du PPTE est estim quelque 900millions de dollarsEU en valeur prsente nette, en prenant en compte des flux d'une dure de 15ans. Sur ces ressources, quelque 62,3millions de dollars par an ont d tre investis dans des programmes de rduction de la pauvret. Le Honduras a approuv en 1986 une Loi sur les privatisations. Cette loi a t modifie diverses reprises. Le processus de privatisation a t lent, et les entreprises de tlcommunications (HONDUTEL) et de fourniture de l'nergie lectrique (ENEE) ne sont toujours pas privatises (chapitreIV4)5)). Principaux indicateurs conomiques Production et emploi En dpit des efforts dploys au moyen de rformes structurelles, la croissance de l'conomie hondurienne ces dernires annes a t faible et instable, pour une bonne part sous l'effet de catastrophes naturelles. Aprs une priode de croissance entre 1995 et 1998 (tableauI.1), le PIB s'est contract en 1999, en raison surtout des dommages provoqus par l'ouragan Mitch. En 2000, les efforts de reconstruction ont tay la croissance; mais la conjoncture s'est de nouveau affaiblie en 2001 sous l'influence du ralentissement de la croissance de l'conomie mondiale, le taux de croissance du PIB ne s'levant que de 2,6pour cent, soit moins que ce qui tait prvu dans le programme montaire de l'anne considre. En 2002, l'conomie hondurienne s'est encore ressentie des effets de la faible conjoncture internationale et s'est trouve confronte une chute de la demande intrieure. En 2002, l'indice de la production industrielle a progress de 4,4pour cent par rapport l'anne prcdente, et l'indice de la production agricole de 1,1pour cent. On estime que le PIB a augment de 2,5pour cent en 2002, pourcentage gal la marge suprieure de la fourchette tablie dans le Programme montaire de la Banque centrale du Honduras (BCH) pour 2002. Ce taux de croissance du PIB s'est traduit par une diminution du revenu par habitant, le taux de croissance dmographique ayant t plus lev. Comme le montre le tableau I.1, la composition du PIB hondurien par catgorie de dpense se caractrise par le niveau relativement lev de la consommation prive, que financent en partie les envois de fonds de l'extrieur. En 2002, la consommation totale a reprsent 87,8pour cent du PIB et la consommation prive 74pour cent. La part de la consommation dans la dpense totale a cr mesure qu'augmentaient les envois de l'extrieur; cela tant, ces derniers ont permis galement de maintenir le taux d'pargne interne entre 24 et 30pour cent. Alimente en partie par les investissements dans l'industrie de transformation, la contribution de l'investissement priv au PIB est passe 23,5pour cent en 1999, mais est retombe un peu plus de 17pour cent en2002. Les autorits ont not que la BCH dveloppe actuellement le projet de mise en uvre du Systme de comptabilit nationale (SCN93) qui permettra de faire passer de 1978 2000 l'anne de base des comptes nationaux, et favorisera une meilleure comparabilit des statistiques dans le contexte international. Apparemment, ce projet se heurte des difficults lies la qualit de la mesure de certains indicateurs par rapport d'autres, ce qui donne des ratios par rapport au PIB particulirement levs parfois, comme les taux d'pargne et d'investissement. Les exportations de biens et de services ont reprsent une part moins importante du PIB entre 1996 et 2002 et ce malgr les bons rsultats de l'industrie de transformation durant une bonne partie de cette priode. Appuyes par une forte demande de biens de consommation, les importations ont augment leur participation au PIB sur la mme priode. Cette volution est lie l'effet des envois de fonds de l'extrieur sur la consommation. D'aprs l'enqute permanente polyvalente sur les mnages ralise par l'Institut national de statistiques (INE), l'emploi total est pass de 1,99million d'units en 1996 2,35millions en 2002. Le taux de participation au march du travail a diminu de 52,7 50,9pour cent et s'est accompagn d'un lger retrait, de 4,3 3,8pour cent, du taux de chmage dclar. Nanmoins, les niveaux de sousemploi, visible et invisible, sont rests levs; on estime que le sousemploi touchait, en 2002, 31,4pour cent de la population. L'conomie informelle joue un rle prpondrant au Honduras compte tenu de son ampleur et de ses rpercussions sur l'emploi. Selon la Banque mondiale, l'conomie informelle reprsente la moiti du revenu national. Politique budgtaire Le Ministre des finances est charg de l'laboration et de l'application de la politique budgtaire laquelle, d'aprs les autorits, s'inscrit dans le cadre d'une politique ayant pour objet de prserver l'quilibre des finances publiques en rationalisant les dpenses courantes dans des domaines non prioritaires et en les augmentant dans des secteurs en rapport avec l'ducation, la sant et la scurit sociale; elle se proccupe aussi de maintenir le niveau des infrastructures conomiques et sociales. Les comptes des administrations publiques sont traditionnellement dficitaires (tableau I.2) tandis que le reste du secteur public prsente des excdents, aliments surtout par les rsultats positifs de quelques entreprises du secteur public. Le Honduras en est donc venu appliquer une politique budgtaire conue pour rduire le dficit en augmentant les recettes et en rationalisant les dpenses courantes. Parmi les mesures qui ont t adoptes afin d'imposer une discipline budgtaire, il convient de citer l'limination, depuis 1997, de l'accs automatique de l'tat aux crdits de la Banque centrale. Tableau I.2 tats financiers des administrations publiques, 1996-2002 (en millions de lempiras et en pourcentage du PIB) 1996199719981999a2000a2001a2002pRecettes7 98310 69413 56515 44016 75319 23920 924 Recettes courantes7 95410 34213 17614 93915 86217 93519 786 Impts..8 65111 97313 62014 62016 44617 278 Directs..2 5123 3773 0993 1753 7594 012 Indirects..3 9826 4798 5469 35710 17111 095 Commerce extrieur..2 1562 1151 9732 0882 5132 166 Importations ..2 0682 0431 9662 0832 5132 166 Recettes autres que fiscales..1 6911 2031 3198911 4892 508 Recettes en capital 292520191131-- Transferts extrieurs (y compris les dons PPTE)--3273694828811 2731 138Dpenses10 88813 71816 42419 94022 75626 73226 710Dpenses courantes7 3779 23410 28812 16814 69117 53820 565 Dpenses de consommation4 2395 2816 2757 74710 38112 70114 236 Paiement des intrts1 6502 0841 9651 7171 4381 3161 842 Transferts1 6501 8682 0472 7052 8723 5204 487pargne sur le compte courant5771 1092 8892 7711 171397-779Dpenses de capital 2 2673 0244 0786 0486 4857 5826 145 Investissements 1 3531 6582 2652 0922 4202 3262 376 Investissements financiers148263-211 5036111 389848 Transferts 7661 1041 8352 4533 4553 8672 985Amortissement de la dette1 2441 4602 0581 7241 5801 6132 636 Intrieure496424781693564649600 Extrieure7491 0361 2771 0311 0179642 036Dficit brut (dpenses moins recettes totales )-2 905-3 024-2 859-4 500-6 003-7 493-5 786Dficit net (non compris l'amortissement global)-1 673-1 564-801-2 776-4 423-5 880-3 150Dficit brut en pourcentage du PIB-6,1-4,9-4,1-5,8-6,8-7,6-5,3Dficit net en pourcentage du PIB-3,5-2,5-1,1-3,6-5,0-5,9-2,9Note: De lgres diffrences peuvent apparatre dans les totaux, les chiffres tant arrondis. .. Donnes non disponibles. -- Zro. a Estimation. p Chiffres provisoires. Source: Ministre des finances du Honduras. Depuis 1998, le gouvernement, dsireux d'harmoniser sa politique fiscale avec le reste de l'Amrique centrale, a introduit des rformes budgtaires, notamment en abaissant de 42 25pour cent du taux d'imposition des profits des socits, en supprimant graduellement les impts frappant les actifs nets et les exportations et en annulant les droits perus sur les matires premires, les outillages et quipements industriels. Pour compenser le manque gagner, l'impt sur les ventes a t port de 7 12pour cent. Dans le cadre des programmes relevant des accords avec le FMI, le Honduras s'est efforc de matriser les dpenses dans les secteurs non prioritaires; les niveaux du dficit budgtaire restent cependant levs. Les autorits considrent nanmoins qu'ils sont encore maniables. De nouvelles mesures ont t prises pour essayer de matriser les dpenses avec l'approbation du Dcret PCM0032001 d'avril 2001, qui prvoit une rduction de 15pour cent des dpenses courantes des diffrentes institutions de l'administration centrale et des administrations dcentralises, sauf dans les domaines de la sant, de l'ducation et d'autres programmes d'intrt social. Outre les mesures de contrle des dpenses, le Dcret prvoit le renforcement des mcanismes de l'administration fiscale. En dpit des objectifs dclars, la part des dpenses publiques courantes dans le PIB a augment ces dernires annes, jusqu' reprsenter 17,7pour cent du PIB en 2001 contre 14,8pour cent en 1998. Les dpenses totales, y compris les investissements et le remboursement de la dette, ont reprsent 27pour cent du PIB en 2001. Par ailleurs, la part des recettes est reste relativement stable (19,4pour cent du PIB en 2001) en dpit des efforts exercs pour amliorer le recouvrement. Les transferts extrieurs, y compris les dons reus dans le cadre du PPTE, ont constitu un complment important des recettes courantes; les transferts courants et les transferts en capital ont reprsent 7,4pour cent du PIB en 2001. Comme il a t dit prcdemment, le dficit budgtaire du Honduras n'a cess de crotre depuis 1997; en 2001, le dficit brut de l'administration centrale s'est lev 7,6pour cent du PIB (tableau I.2). En 2002, il a t de 5,3pour cent. Bien que ce rsultat se soit inscrit dans la politique de rduction des dpenses de 17pour cent, le coefficient dpenses courantes/PIB a atteint 19,1pour cent. L'impt sur le revenu et l'impt sur les ventes sont les principaux postes de recettes; ils ont reprsent respectivement 19,7 et 30,9pour cent des recettes courantes en 2002. Les rentres fiscales provenant des droits de douane et autres taxes sur les importations ont reprsent 11,3pour cent des recettes courantes de cette annel, aprs en avoir reprsent 14pour cent en 2001. Ces derniers pourcentages se situent bien en dessous des 20pour cent enregistrs en 1997 et s'expliquent par la rduction des droits de douane moyens ces dernires annes. La relation entre le recouvrement au titre des droits de douane et les importations de marchandises a t de 5,4pour cent en 2001. En dehors des diverses taxes qui frappent les importations, des prlvements taient appliqus jusqu'en 2000 sur les exportations de bananes et d'autres produits. Ces prlvements ont t progressivement rduits et ont t limins partir de 2001. Le dficit budgtaire est en majeure partie financ par le biais de l'endettement, extrieur et intrieur. Une part importante du financement extrieur s'effectue des conditions prfrentielles. La dette intrieure est finance hauteur de 85pour cent par l'mission de bons, gnralement aux taux d'intrt du march. La dette publique (extrieure et intrieure) est leve proportionnellement au PIB; elle atteignait 70,8pour cent en dcembre 2002. Parmi les principaux problmes que connat le Honduras dans le domaine budgtaire, il faut citer les pressions imputables au lourd endettement intrieur et extrieur, les revendications salariales de secteurs sociaux organiss, les besoins des agents conomiques privs du secteur productif et financier et les demandes de crdits pour l'ducation et la sant manant de segments de la population faibles revenus. Pour pouvoir inclure des considrations moyen terme dans les dcisions budgtaires, le gouvernement a introduit en 2002 les budgets pluriannuels, sur quatre ans. Le premier budget pluriannuel couvre la priode 2003-2006 et a un caractre indicatif vu que, conformment la Constitution et la Loi de finance, le Congrs national approuve des budgets annuels pour chaque exercice budgtaire, conformment la Constitution et aux lois secondaires. Le budget 2003 projette un dficit d'environ 2pour cent du PIB pour l'ensemble du secteur public non financier. la lumire des prvisions contenues dans le budget pluriannuel 20032006, le dficit devrait se rsorber peu peu (voir Perspectives). Le budget 2003 accrot les dpenses courantes de 17pour cent, tandis que les recettes devraient augmenter de 21pour cent. Politique montaire, politique de change et politique de prix Le cadre institutionnel rgissant la conception et la conduite de la politique montaire du Honduras est contenu dans les articles 342 et 343 de la Constitution de la Rpublique du Honduras, dans la Loi montaire (Dcret n51 du 1erfvrier1950), rvise en vertu des Dcrets n128 et 13694 du 22novembre1966 et du 12octobre1994 respectivement et dans la Loi portant cration de la Banque centrale du Honduras (Dcret n53 du 3fvrier1950), rforme par Dcret228-96 du 17dcembre1996. L'article342 de la Constitution de la Rpublique du Honduras dispose que l'mission de la monnaie est une prrogative de l'tat et qu'elle incombe la Banque centrale du Honduras (BCH). Conformment aux dispositions de la Loi portant cration de la Banque centrale du Honduras, le Conseil d'administration de cette institution constitue la plus haute instance pour ce qui concerne la formulation de la politique montaire. Dans la pratique, l'objectif inscrit dans la Loi portant cration de la Banque centrale du Honduras revient obtenir la stabilit des prix dans le cadre d'un Programme montaire annuel assorti d'objectifs spcifiques en matire d'inflation. Le Programme montaire fixe aussi un objectif concernant le niveau des rserves internationales nettes. La BCH surveille, sans tablir d'objectifs, l'volution du taux de change. Les principaux instruments de la politique montaire sont, dans l'ordre, les oprations du march libre et la gestion des rserves obligatoires. Ces dernires annes, l'utilisation des oprations du march libre s'est assouplie, grce tout d'abord la diversification des chances, puis l'mission de valeurs et titres libells en dollars. En aot 2001, ont t introduits les Certificats d'absorption libells en dollars, avec couverture du risque li au change, destins tre utiliss dans le cadre des oprations du march libre. En 2001, aussi, a t introduit le mcanisme de rachat temporaire de valeurs et titres d'tat par le biais du report. diverses reprises en 2002, la BCH a autoris l'largissement des limites d'mission des Certificats d'absorption libells en dollars et des Certificats d'absorption montaire. Pendant la majeure partie de la dcennie 1990, la BCH a maintenu des niveaux levs les taux des rserves obligatoires des banques, qui ont atteint jusqu' 40 pour cent. En 1997, la rserve obligatoire a t divise en deux composantes: la rserve obligatoire proprement dite et le coefficient des investissements obligatoires. Le taux de couverture a t unifi pour toutes les institutions et ramen 12pour cent, niveau maintenu depuis lors. La baisse de l'inflation a permis la BCH d'exercer une politique montaire un peu plus expansive depuis 1998, et les prescriptions concernant les investissements obligatoires exigs sur les dpts en monnaie nationale ont commenc tre allges. Durant l'anne 2001, ces exigences ont t ramenes 3 pour cent pour toutes les institutions du systme financier et, en 2002, elles ont t supprimes. En accord avec les autorits, cette dcision s'est traduite par une libration de ressources qui n'ont pas t canalises vers le crdit interne; elle a simplement provoqu une substitution d'actifs, qui a favoris une participation accrue aux adjudications de titres et de devises. Mme si les prescriptions relatives la rserve en monnaie nationale se sont assouplies, celles qui rgissent les dpts en monnaies trangres sont restes exigeantes. une rserve obligatoire de 12pour cent s'ajoute une obligation d'investissements obligatoires fixe 38pour cent, sauf pour les dpts un an ou plus, non infrieurs 10000dollars EU, pour lesquels la rserve est de 15pour cent. Le maintien de niveaux levs de rserve pour les dpts en devises rpond la ncessit de rduire l'exposition des soldes des institutions bancaires au risque de change, et d'viter l'effet d'une montisation excessive des rserves par rapport la masse montaire, qui pourrait compromettre l'accomplissement des objectifs en matire d'inflation. En mme temps qu'ont t abaisss les taux de couverture et que s'est accrue la disponibilit de crdit interne, les taux d'intrt ont commenc descendre, ainsi qu'il ressort de l'analyse prsente dans le tableau I.3. L'abaissement des taux d'intrt a entran un amenuisement de l'cart entre les taux dbiteurs et crditeurs, encore que ces derniers, de 12pour cent en 2002, tmoignent de la faible comptitivit du systme financier et de la prsence d'un lment de risque financier encore important. La BCH a de mieux en mieux russi matriser l'inflation. Cela a t rendu possible tant par la conduite d'une politique montaire prudente que par l'effet de l'apprciation relle du lempira (voir plus loin). L'inflation, mesure en tant que variation de l'indice des prix la consommation (IPC), n'a cess de baisser depuis le milieu de la dcennie 1990 (tableau I.3). En 2002, mme si l'volution de l'IPC en moyenne annuelle (7,7pour cent) est reste conforme l'objectif de 8pour cent du programme montaire de 2002, le taux interannuel de dcembre dcembre, gnralement utilis par la BCH comme critre d'valuation de ses objectifs, a lgrement dpass la cible en se situant 8,1pour cent. La cause en a t l'acclration de l'inflation dans les derniers mois de l'anne, due en grande partie la hausse des prix du ptrole et l'augmentation conscutive des cots des transports. Le taux d'inflation interannuel au mois de juin 2003 tait de 7,2pour cent. Le Honduras applique un systme de taux de change mobile l'intrieur d'une fourchette de fluctuation ("exchange rate within crawling band"). La BCH pratique un systme d'adjudication publique de devises (SAPDI) qui est l'instrument dont elle se sert pour allouer les devises demandes par les agents conomiques. Le taux de change s'tablit chaque jour dans le cadre d'adjudications, et ne peut s'carter de plus de 7pour cent du taux de change de base. Le taux de change moyen pondr des adjudications russies tient lieu de taux de change de rfrence et de taux de change officiel du jour considr. Le taux de change de base est ajust toutes les cinq adjudications, en fonction du diffrentiel qui apparat entre le taux d'inflation du Honduras et les taux d'inflation de ses principaux partenaires commerciaux, et en prenant en considration l'volution du taux de change de ces pays par rapport au dollar EU. Tableau I.3 Principaux indicateurs montaires, 1995-2002 (Variation annuelle) 19951996199719981999200020012002Monnaie et crdit Masse montaire M118,426,933,812,721,84,75,214,6 Masse montaire M219,838,543,316,821,216,68,311,3 Masse montaire M3a23,851,039,618,422,218,214,113,2 Crdit intrieur net11,141,929,216,71,822,817,56,8aTaux d'intrt pondr Taux d'intrt crditeur (moyenne annuelle)11,2511,8415,3115,2715,6313,4112,0310,61 Taux d'intrt dbiteur (moyenne annuelle)26,9529,7532,0730,5530,1526,8223,7622,69Taux des rserves obligatoiresb  Taux de rserve lgale des banques commerciales3434121212121212 Taux de rserve lgale des socits d'pargne2121121212121212 Taux de rserve lgale des socits financires1515121212121212 Taux de couverture des bons de caisse1515121212121212 Investissements obligatoires pour les banques commercialess.o.s.o.191313730 Investissements obligatoires pour les socits d'pargnes.o.s.o.955530 Investissements obligatoires financiers et bons de caisses.o.s.o.333330Inflation Indice des prix la consommation (pourcentage de variation moyen) 29,523,820,213,711,611,19,67,7Taux de change Taux de change moyen (lempiras/$EU)9,4711,7113,0013,3814,1814,8415,4716,43 Taux de change de fin d'anne (lempiras/$EU) 10,3412,8713,0913,8114,5015,1415,9216,92 Indice du taux de change effectif rel (1995 = 100)c, d100,0100,5108,7119,5123,2128,3133,3133,0 Termes de l'change (1995 = 100)c100,094,090,592,292,491,383,784,9 s.o. Sans objet a La devise est value au taux de change de fin de priode de chaque anne. b Fin de priode. c Renseignements fournis par la BCH. d Une augmentation de l'indice indique une apprciation de la valeur relle. Source: Tableau labor par l'OMC sur la base de renseignements fournis par la Banque centrale du Honduras et par la Commission conomique pour l'Amrique latine et les Carabes (CEPAL). Les banques et les bureaux de change sont obligs de vendre la BCH la totalit (100pour cent) de leurs achats journaliers de devises au taux de change de rfrence du march des devises en vigueur le jour de l'achat. La BCH doit offrir 60 pour cent au moins de la devise qu'elle achte. Une bonne part de ces flux de devises provient des recettes d'exportation qui, selon les dispositions de la Loi sur les rentres de devises provenant des exportations, doivent tre remises la BCH et converties en lempiras. Selon le produit, les exportateurs sont obligs de remettre les devises la BCH dans un dlai compris entre 20 et 85jours ouvrables aprs que l'exportation a eu lieu. Sont exemptes de cette prescription les exportations effectues depuis des zones franches et celles qui sont destines d'autres pays du March commun centramricain. Les envois de fonds depuis l'extrieur sont une autre source importante de devises. De plus, la Banque centrale reoit des devises provenant des prts et des dons internationaux dont bnficie le Honduras. Sur la base des renseignements fournis par la BCH, l'apprciation en valeur relle, pour la priode 1995-2002, est de l'ordre de 33 pour cent. Cela dit, la dprciation nominale de la monnaie en 2002, jointe l'cart entre les taux d'inflation intrieur et extrieur, a entran une dprciation en valeur relle, pour l'anne en question, d'approximativement 2,1 pour cent. L'apprciation relle du lempira cumule au cours de ces dernires annes a eu pour consquence une perte de comptitivit du secteur d'exportation. Balance des paiements et dette extrieure Le compte courant de la balance des paiements a enregistr des dficits importants depuis le dbut de la dcennie coule; ce dficit a atteint 243millions de dollars EU en 2002, soit l'quivalent de 3,7 pour cent du PIB (tableau I.4). Les importations de biens se sont acclres ces dernires annes, progressant au rythme moyen de 9,2pour cent entre 1995 et 2002, tandis que les exportations n'ont augment, en moyenne annuelle, que de 4,9pour cent. Ce modeste rsultat s'explique principalement par la chute des exportations en 1999 et en 2001 suite aux effets de l'ouragan Mitch en 1999, au flchissement des volumes exports de caf, de bois, d'argent, de zinc et de tabac et la chute des cours internationaux du caf en 2001. Les chiffres des exportations n'englobent pas les rsultats de l'industrie maquiladora, qui ne sont pas enregistrs comme exportations de marchandises. Les exportations de l'industrie de maquila enregistres comme ventes de services quivalant la valeur ajoute de l'activit ont suivi une tendance la hausse ces dernires annes, sauf en 2001, anne o s'est produite une lgre contraction. Si l'on inclut l'industrie de la maquila dans la balance des services, celleci a t excdentaire au Honduras depuis 1997 (233,6millions de dollars EU en 2002). Les transferts nets de l'extrieur ont augment de manire soutenue ces dernires annes, passant 957millions en 2002 (tableau I.4), soit l'quivalent de 14,6pour cent du PIB. Dans cette catgorie, les transferts du secteur priv (dont font partie les envois de fonds des familles) ont t particulirement importants et ont totalis 704,3millions de dollars EU en 2002, soit une augmentation de prs de 32 pour cent par rapport 2001. Les transferts du secteur priv financent la demande intrieure, en particulier une bonne partie de la consommation intrieure, et en sont un lment de soutien essentiel. Dans les plus de 200millions de dollars EU qui sont entrs au Honduras en 2002 en tant que transferts publics, l'aide reue des tats-Unis, du Japon et de l'Union europenne et de ses tats membres occupe une grande place. Les mouvements de capitaux de la balance des paiements sont traditionnellement excdentaires et ont enregistr des entres nettes de 187,8 millions de dollars EU en 2002, en grande partie lies des flux de capitaux destins aux investissements du secteur priv et aux rentres nettes, quoique variables, de capitaux orients vers le secteur public. Le secteur bancaire enregistre depuis 1999 des flux nets ngatifs rsultant d'une part de la rgle, qui consiste mettre en relation l'endettement extrieur avec le capital et les rserves en capital des institutions financires, mais aussi des conditions de liquidit et du march du crdit dans les annes qui ont suivi l'ouragan Mitch. Le niveau des rserves internationales nettes du systme financier s'est tabli 1851,7millions de dollars EU la fin de 2002, dont 1235,1millions aux mains de la BCH et 616,6millions pour le reste du systme financier. Tableau I.4 Balance des paiements, 1995-2002 (en millions de dollars EU) 19961997199819992000p2001p2002pBalance des oprations courantes-193,9 -169,8 -128,2 -240,9 -245,6 -293,4 -243,0Balance du commerce des marchandises et services-470,6 -481,8 -615,7 -977,8 -992,5 -1 222,6 -1 200,0Balance du commerce des marchandises-341,3-504,4-758,6-1 291,8-1 233,4-1 416,1-1 433,6Balance du commerce des services-129,322,6142,9314,0240,9193,5233.6Exportations de marchandises et de services1 944,30 2 223,7 2 504,1 2 310,9 2 600,7 2 517,5 2 517,5 Exportation de marchandisesa1 417,6 1 534,3 1 611,9 1 217,8 1 436,2 1 391,3 1 370,7 Fret et assurance sur marchandises16,7 17,9 19,3 14,6 17,2 16,7 16,4 Voyages115,0 145,6 167,6 208,0 259,8 256,3 291,1 Dividendes et intrts29,0 40,6 55,2 72,2 104,1 81,5 60,0 Transactions de l'tat38,0 41,0 45,0 47,0  50,0 55,0 57,8 Valeur ajoute de la maquila 203,7 312,7 454,9538,5 575,4 551,5 559,7 Autres postes 124,3 131,6 150,2 212,8 157,9 165,2 161,8Importations de marchandises et de services2 414,9 2 705,6 3 119,8 3 288,7 3 593,1 3 740,1 3 717,5 Importation de marchandises c.a.f.1 758,9 2 038,7 2 370,5 2 509,6 2 669,6 2 807,4 2 804,3 Fret et assurance sur marchandises170,1 198,6 234,3 247,3 263,8 275,8 275,1 Voyages 60,0 62,0 81,0 94,0 119,6 127,6 130,6 Rmunration des investissements trangers directs70,0 60,0 70,0 43,6 70,0 75,2 84,9 Intrts de la dette extrieure et autres 217,4 193,2 193,6 192,1 186,8 154,0 141,0 Transactions de l'tat8,2 9,2 10,3 11,0 13,8 14,0 14,2 Autres postes 130,4 143,9 160,1 191,1 269,5 286,1 267,4Transferts276,7 312,0 487,5 736,9 746,9 929,2 957,0Balance des mouvements de capitaux 227,2 227,4 171,8 335,6 68,4 230,7 187,8Long terme84,9 115,5 179,5 426,3 177,0 254,7 80,5 Secteur priv103,3 112,6170,4 291,2 298,8 197,4 127,3 Investissement direct90,0 127,7 99,0 237,3 282,0 195,0142,9 Prts13,6 -15,1 71,4 53,916,8 2,4 -15,6 Arrirs -0,3 0,00,00,00,00,00,0 Secteur public-8,8 -55,0 -30,3 168,8 -48,9 123,7 -10,0 Prts45,7-27,8 -0,4 223,6 18,5 127,3 41,5 Arrirs -54,5 -27,2 -29,9 -54,8 -8,00,0-47,7 Autres0,00,00,00,0-59,4 -3,6 -3,8 Secteur bancaire9,657,9 39,4 -33,7 -72,9 -66,4 -36,8 Prts-6,4 57,9 39,4 -32,1 -69,8 -66,4 -35,2 Arrirs -3,2 0,00,0-1,6 -3,10,0-1,6 Autres0,00,00,00,00,00,00,0Court terme142,3 111,9-7,7 -90,7 -108,6 -24,0 107,3 Secteur priv42,7 138,0 13,7 -18,3 -28,2 22,7 18,8 Secteur public99,6 -26,1 -21,4 -72,4 -80,4 -46,7 88,5Erreurs et omissions et capitaux non identifis68,1 130,9 97,7 121,3 123,562,4 118,7Solde global101,4 188,5 141,3216,0 -53,7 -0,3 63,5Rserves de change internationales (- augmentation)-173,0 -296,4 -230,0 -473,9 -118,8 -147,3 -214,0Rengociation de la dette18,4 107,4 69,7 57,9 250,7 83,4 19,1Rengociation des arrirs -1,0 -25,7 -30,0 -2,0 -158,8 -12,0 0,0Change, arrirs, dette53,1 29,1 39,0 93,3 13,6 -13,5 74,8Conversion de la dette0,0-4,0 0,00,00,00,00,0Remise de l'anne1,1 1,1 10,0 36,9 16,4 39,5 31,0Remise de dette1,4 1,1 19,4 2,5 31,9 19,0 0,0Rduction des arrirs pour annulation de la dette extrieure-1,4 -1,1 -19,4 -2,5 -31,9 -19,0 0,0Service de la dette paye sur des fonds CAETF---71,8 44,9 17,3 13,3Versements initiative PPTE----5,7 32,9 12,3 a Inclut l'or non montaire et les exportations d'nergie lectrique. p Chiffre provisoire. Source: Banque centrale du Honduras. La dette extrieure publique et prive du Honduras a atteint 4963,7millions de dollars EU en2002, l'quivalent de 75,6pour cent du PIB. Le montant de la dette publique extrieure du Honduras s'est leve 4396,7millions de dollars EU en 2002, l'quivalent de 67,0pour cent du PIB. 63,7pour cent du solde de la dette extrieure totale correspondent des engagements avec des organismes financiers multilatraux, 30,0pour cent de la dette ont t contracts avec des cranciers bilatraux et 6,3pour cent avec des cranciers privs. La BCH estime qu'environ 73,5pour cent du solde de la dette totale ont t contracts des conditions de faveur. Le service de la dette extrieure publique en 2002 a t de 263,9millions de dollars EU, dont 64 pour cent correspondent des remboursements du capital et 36pour cent aux intrts. Le Honduras a bnfici, conformment aux conditions stipules Naples, du ramnagement du service de sa dette auprs des cranciers du Club de Paris et du report de ses versements, jusqu'en mars 2002, accords aprs l'ouragan Mitch. En 2002, l'allgement consenti ce titre a t estim quelque83,2millions de dollars EU; l'allgement effectif obtenu la mme anne dans le cadre du PPTE a t de 35,3millions de dollars EU. Commerce des marchandises et flux d'investissement Composition des changes Les principaux produits d'exportation du Honduras sont ceux de l'industrie de maquila, principalement les vtements. La valeur ajoute des exportations de l'industrie de maquila enregistres dans la balance des paiements a totalis 559,7millions de dollars EU en2002. Elles ne sont cependant pas classes comme exportations de marchandises, ni ne figurent dans les statistiques de la base de donnes COMTRADE. Le fait que les exportations de l'industrie de maquila et les importations d'intrants en rapport avec cette branche d'activit n'entrent pas dans COMTRADE entrane une forte sous-estimation des exportations dans des secteurs d'activit comme les textiles et les vtements, ainsi que des importations des intrants utiliss. Si l'on exclut l'industrie de maquila, les principaux produits d'exportation du Honduras sont le caf, les bananes et les crevettes (tableauAI.3). L'volution des exportations honduriennes entre 1995 et 2001 se caractrise par une sensible rduction de la part des exportations de caf dans les exportations totales, en partie due la forte chute des cours internationaux de ce produit. La chute des exportations de caf a t partiellement compense par la progression des exportations d'autres produits classs dans les produits agricoles, comme les crevettes, produit qui a ralis une importante augmentation compte tenu des meilleures conditions climatologiques de cette anne ainsi que des amliorations techniques apportes la crevetticulture. Alors que la part des produits agricoles dans les exportations totales a baiss au cours de la priode19952001, celle des produits manufacturs (et semimanufacturs) est passe de 9,1 27,0pour cent. Parmi les exportations de produits manufacturs qui ont fait preuve du plus fort dynamisme figurent les produits chimiques, en particulier les savons et dtergents, dont la part dans les exportations totales a plus que tripl. Les exportations de produits miniers ont aussi fortement augment. Les importations du Honduras se composent principalement de produits manufacturs (tableauAI.4). Les schmas d'importation sont rests relativement stables entre 1995 et 2001, sauf en ce qui concerne les importations de produits alimentaires et de produits automobiles qui ont augment et celles de produits textiles et de confection, qui ont diminu. Rpartition gographique des changes Le march principal pour les exportations honduriennes est constitu par les tats-Unis (tableauAI.1). Alors que la part des exportations destination de l'Allemagne a flchi entre 1995 et 2001, celle des exportations vers El Salvador et le Guatemala a considrablement progress, ce qui tmoigne de l'intensification des efforts d'intgration rgionale. On ne dispose pas, concernant le commerce des produits de la maquila, de donnes ventiles par partenaire commercial mais, si l'on prend en compte la forte prsence des tats-Unis touchant les investissements dans l'industrie maquiladora (voir plus loin), on peut dduire que ce pays a t le principal destinataire des exportations de ce secteur. D'aprs les donnes du Dpartement du commerce des tats-Unis, les importations enregistres comme provenant du Honduras ont totalis 3126,5 millions de dollars EU; ce chiffre, compar celui de 774,5millions du tableauAI.1 correspondant aux exportations honduriennes vers les tats-Unis, permet de dduire que les exportations brutes de l'industrie maquiladora vers les tats-Unis pourraient avoir dpass 2000millions de dollars EU, mme si la valeur nette a t considrablement infrieure. Les partenaires commerciaux du Honduras ont profit d'un march en expansion et caractris par un degr croissant d'ouverture commerciale. Les tats-Unis sont la source principale des importations et ont reprsent 43,6pour cent des importations en 2001, l encore en excluant les importations destines l'industrie de maquila. Cependant, la croissance des importations en provenance des tats-Unis s'est faite lentement, un rythme infrieur celui des importations totales. Parmi les pays d'Amrique centrale, la part des importations en provenance du Guatemala, d'ElSalvador et du Panama, ainsi que du Mexique, dans les importations totales a augment (tableauAI.2). L'Union europenne et le Japon ont aussi t des partenaires commerciaux importants sur le plan des importations. Investissement tranger direct Les flux de l'investissement tranger direct au Honduras ont t favoriss par l'entre en vigueur de la Loi de 1992 sur les investissements, qui a aboli la plupart des exceptions au traitement national (chapitreII3)); par les modifications, contenues dans le Dcret n13198, apportes la Loi sur les zones franches pour tendre les avantages et dispositions de la loi l'ensemble du territoire national; ainsi que par les avantages accords au titre du rgime des zones franches la branche d'activit de la maquiladora. Enfin, une meilleure stabilit conomique, obtenue grce des programmes de rformes structurelles qui ont fait baisser l'inflation, a contribu promouvoir l'investissement. Les flux de l'investissement tranger ont considrablement augment ces dernires annes; de moins de 50millions de dollars EU par an au dbut de la dcennie, ils sont passs 282millions en2000 avant de retomber 195millions en2001 (tableauI.5). L'IED cumul durant la mme anne s'est lev 1684millions de dollars EU. Les tats-Unis sont la source la plus importante d'investissement tranger, ils ont reprsent 27pour cent de l'IED au Honduras en2001. On observe, depuis quelques annes, une sensible progression de l'investissement en provenance du Costa Rica, du Guatemala et du Panama. D'autres investisseurs importants sont El Salvador et le Mexique. Entre 1997 et 2001, le secteur manufacturier a t celui qui a reu le plus gros volume d'investissement, avec 28pour cent du total, suivi du secteur des commerces et des htels et restaurants (27pour cent) et des industries extractives (13pour cent). La plus grosse part des investissements effectus dans le secteur manufacturier revient au secteur du vtement (67pour cent de l'industrie de maquila). Tableau I.5 Flux de l'investissement tranger direct, 19972001a (en milliers de dollars) 19971998199920002001Par pays investisseurtats-Unis50 49933 049113 85564 24152 600El Salvador25 8397 65313 9087 8799 240Guatemala6 0885 1903 35511 08510 847Costa Rica7 5545 5886 44221 18724 107Panama67697319 47515 10018 088Mexique6 6771 1834 613-139207Espagne3051 6495 8847 7859 785Royaume-Uni12 9836 6092 56714 9574 289Suisse1 3103 7466 948-4 051-1 250Italie7 20911 885-3 60613 6257 624Allemagne1 2124 187157219189Japon4 3481 898124--1 151Canada--11 99955 10036 05815 057Autres pays3 0003 7118 51694 05643 069Total127 70199 321237 337282 000195 001Par branche d'activit conomiqueAgriculture, chasse et pche3 662-9 49154 36439 27020 000Mines et carrires4 20112 06358 16028 02220 859Industrie manufacturire48 96023 14246 51988 61655 963lectricit, gaz et eau10 59623 9961 2932 3771 770Construction11 00513 999-3 51714 72210 958Commerces, restaurants et htels28 13322 77058 12283 51261 485Transport, entreposage et communication1 7013 50010 57212 13712 034tablissements financiers, assurances----------Biens immobiliers et services rendus aux entreprises12 7517 79211 48513 34411 933Autres6 6931 550341----Total127 70199 321 20237 337282 000195 001 -- Nant. a Les chiffres tant arrondis, leurs sommes ne correspondent pas ncessairement au total indiqu. Source: Banque centrale du Honduras, au 20septembre2002. Selon les calculs du Dpartement du commerce des tats-Unis, le montant de l'investissement tranger direct au Honduras s'est lev, en2000, 1326,3millions de dollars EU, dont 63pour cent pour les tats-Unis. La mme source estime l'IED destin l'industrie de maquila 646,9millions de dollars EU pour 2000, dont 70pour cent proviennent des tats-Unis. Sur les 230entreprises travaillant dans la branche d'activit de l'industrie de maquila en 2001, 172 appartenaient des trangers: dans 95 de ces entreprises, les capitaux venaient des tats-Unis (41,3pour cent du total); 63entreprises taient constitues de capitaux provenant de divers pays d'Asie (27,4pour cent) et 14 de capitaux provenant d'autres pays. Perspectives Les objectifs moyen terme du gouvernement, qu'il s'agisse de la Stratgie pour la rduction de la pauvret ou du Plan du gouvernement, visent raliser une croissance conomique leve et soutenue et cela dans un climat d'quit, de stabilit macroconomique et de viabilit budgtaire. Pour y parvenir, le gouvernement s'est fix une srie d'objectifs intermdiaires tels que: maintenir les finances publiques en quilibre afin d'viter les pressions inflationnistes; rorienter les ressources vers des utilisations plus productives et amliorer l'efficience et la qualit des dpenses publiques, en largissant la couverture et la porte des programmes destins aux secteurs sociaux; rduire au maximum les besoins de financement du secteur public au moyen de ressources intrieures, pour faire en sorte que le secteur priv dispose de ressources pour financer ses activits productives, gnrer de la croissance conomique et crer de l'emploi; enfin, pratiquer une politique montaire et une politique de change conformes aux exigences de la croissance conomique et de la comptitivit des secteurs productifs privs. Conformment au Programme montaire de la BCH pour 2003, les estimations quantitatives indiquent que le taux d'inflation la fin de l'anne se situera entre 7,5 et 8pour cent selon, entre autres facteurs, le comportement des cours internationaux du ptrole. Les conditions macroconomiques dans lesquelles volue l'conomie hondurienne permettent de prvoir, pour 2003, une augmentation du PIB en valeur relle, comprise entre 3 et 3,5pour cent rsultant du rtablissement des exportations traditionnelles et du comportement dynamique projet pour l'investissement public et priv (spcialement dans les secteurs des tlcommunications, de l'nergie et du logement), ainsi que d'un dynamisme accru du secteur agricole. De mme, il est prvu de maintenir les rserves montaires internationales nettes en possession de la Banque centrale un niveau non infrieur au solde enregistr la fin de 2002 de manire que, pour l'anne en cours, le solde des rserves internationales brutes de la BCH soit suprieur quatre mois d'importations de biens et de services.  La Rpublique du Honduras (2001), document relatif la Stratgie de lutte contre la pauvret, Tegucigalpa, aot.  L'expression "industrie maquiladora" employe dans le prsent rapport se rfre aux entreprises qui oprent dans le cadre de la Loi sur les zones franches et de la Loi sur les zones industrielles de transformation pour l'exportation voir les chapitres III3)iv) et IV3).  Recensement de la population et du logement. Honduras 2001.  Rpublique du Honduras, document relatif la Stratgie de lutte contre la pauvret, Tegucigalpa, aot2001.  Rpublique du Honduras, document relatif la Stratgie de lutte contre la pauvret, Tegucigalpa, aot2001.  Les versements nets se rpartissent comme suit: Banque mondiale, 237,4 millions de dollars EU; BID, 50,4 millions de dollars EU; autres flux nets ngatifs d'autres organismes, 64,2 millions de dollars EU.  En septembre1999, la Facilit d'ajustement structurel renforce (FASR) a t remplace par la Facilit pour la rduction de la pauvret et la croissance (SCLP) destine appuyer des programmes conus pour renforcer la balance des paiements des pays faible revenu et promouvoir une croissance conomique durable qui conduise une rduction de la pauvret. Les prts consentis au titre des programmes de la SCLP ont une dure de remboursement de dix ans avec un diffr d'amortissement de cinq ans et demi et un taux d'intrt annuel de 0,5pour cent.  Rpublique du Honduras, document relatif la Stratgie de lutte contre la pauvret, Tegucigalpa, aot2001.  Conformment aux rgles PPTE, l'allgement de la dette se rpartit en proportion du service annuel de la dette tal sur huit 15ans, selon le crancier. Les ressources libres annuellement au titre de cette rduction du service de la dette doivent tre utilises pour financer des programmes et des projets s'inscrivant dans la Stratgie de rduction de la pauvret.  Banque centrale du Honduras, Boletn Estadstico, dcembre 2002.  Banque mondiale, Doing Business (base de donnes disponible l'adresse suivante: rru.worldbank.org/DoingBusiness/Snapshot Reports).  Renseignements fournis par le Ministre des finances.  Le budget 2003 et le budget pluriannuel 2003-2006 sont disponibles en ligne sur le site Web du Ministre des finances: http://www.sefin.hn/Presupuesto%202003/indexp.html.  En 2001, le Conseil d'administration de la BCH a mis une rsolution modifiant le "Rglement relatif la ngociation des valeurs d'tat" de manire permettre la BCH d'acqurir temporairement des titres officiels.  Banque centrale du Honduras, Boletn Estadstico, volume LII, n12, dcembre 2002.  Rsolution n 255-8/2002 du 9 aot 2002.  Compte tenu de l'application d'un taux de change semi-fixe, toute augmentation du degr de montisation des rserves influe partiellement tant sur la masse montaire que sur le taux de change.  D'aprs les informations de la Banque centrale, les rentres de devises de la BCH en 2002 ont totalis 3246 millions de dollars EU, dont 85,6pour cent correspondent des achats de devises provenant des exportations de biens, de services, de produits de transformation et des envois des familles; 3,4pour cent proviennent de versements du secteur public au titre de la dette extrieure et 11pour cent de recettes diverses.  Banque centrale du Honduras, Mmoire annuel 2001, page 19.  Banque centrale du Honduras, Mmoire annuel 2002.  Renseignements disponibles sur le site Internet du Bureau de l'analyse conomique du Dpartement du commerce des tats-Unis: http://www.bea.doc.gov/bea/newsrel/archive/2002/trad1302.pdf.  Le Dpartement du commerce des tats-Unis donne, pour les exportations vers le Honduras, un chiffre total de 2415millions de dollars EU; COMTRADE indique pour sa part une valeur de 1307millions.  Service-conseil pour l'investissement tranger (Service conjoint de la Socit financire internationale et de la Banque mondiale). El clima para la inversin directa extranjera y medidas para mejorarlo (Le climat de l'investissement tranger direct et les mesures propres l'amliorer), septembre2001.  Banque centrale du Honduras (2002), La Actividad Maquiladora en Honduras 2001 (Le secteur de l'industrie maquiladora au Honduras en 2001), Tegucigalpa. WT/TPR/S/120 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 16 Honduras WT/TPR/S/120 Page  PAGE 17 Page I. PAGE \* MERGEFORMAT 1 abNOP  k - K n !:!]!!!!!!"2"T"Z""""""##5#V######$*$O$x$$$$ 5CJhCJh 6B*CJhB*CJhnH  B*CJh5B*CJH*h 5B*CJh5CJ j0JUN& ! _P] $9$$$ $9$@& & ! _P]ɼzxxsnid_ZUPKGB                       \   \      E   E   ;   ;        @tkkkkkk`` $9$$$$9$ z$$ fI- p#77  #$LRX^djpv|}Ŀzuqlgb]X                            9:  B  I  P  W  ^  e  l  s                  " #tkkkkkk`` $9$$$$9$ z$$ fI- p#77 #$LRX^djpv|}dtkkkkkk`` $9$$$$9$ z$$ fI- p#77 }`z$$ fI- p#77 $9$$$$9$   !'(IMQUY^bfjkĿ{wrmhc^Y  x  }                              56  <  B  H  N  T  Z  `  f          " !'(IMp `$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ MQUY^bfjkp`$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ P $9$$$$9$ /$$409!p#9!     ! % ) - 1 2 K P U Z _ d i n s t Ŀ{vqlgb]Y                                    +,  0  4  8  <  @  D  H  L  cd  i  n  s"    ! % ) - 1 2 tkkkkkkk` $9$$$$9$ z$$ fI- p#77 2 K P U Z _ d i n s t `z$$ fI- p#77 $9$$$$9$  p`$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ !!! !!!!!:!?!D!I!N!S!X!]!b!c!!!!!Ŀzuplgb]X                        #  DE  I  M  Q  U  Y  ]  a  e                    " !p`$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ !!! !!!!!:!?!D!I!p(`$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ I!N!S!X!]!b!c!!!!!!p`$9$ z$$ fI- p#77 $9$$$ !!!!!!!!!!!!!!!!!!"" 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