ࡱ>    jq _bjbjt+t+ AA %]ppp4xxx8$$B:.ROl8IBKBKBKBKBKBKB$zCnEoBx^oB.qx.IBIBx7%8L B6xIB. t^{D B<Environnement conomique Principales caractristiques de l'conomie La Bulgarie se trouve en Europe du Sud-Est, au centre de la pninsule des Balkans. Elle est limitrophe de la Turquie et de la Grce au sud et de la Roumanie au nord. La cte de la mer Noire forme sa frontire est et elle partage sa frontire ouest avec la SerbieetMontngro et l'exRpublique yougoslave de Macdoine. Sa superficie terrestre est d'environ 110600km2; le tiers du territoire est form de montagnes et le reste de grandes valles et de plaines fertiles. Le climat est alpin mditerranen. La Bulgarie possde d'importantes ressources forestires et minrales. D'aprs le dernier recensement, elle comptait 7,9millions d'habitants en2001, dont 83,5pour cent sont d'extraction bulgare, 9,5pour cent d'extraction turque et 4,6pour cent d'extraction rom. En 2001, son PIB par habitant tait de 1712dollars EU (tableau I.1). Tableau I.1 Principaux indicateurs conomiques et sociaux Superficie terrestre110 630,9 km2PIB aux prix courants (2001)13 553 millions de $Population (2001)7,9 millionsPIB par habitant aux prix courants (2001)1 712 $Croissance dmographique annuelle, 1994-2001 (%)-0,8Part de l'agriculture dans la VAB, 2002 (%)12,5Esprance de vie la naissance (2000)71,5Part de l'industrie dans la VAB, 2002 (%)27,8 hommes67,7Part des services dans la VAB, 2002 (%)59,7 femmes74,9Taux de scolarisation net dans l'enseignement primaire (% de la classe d'ge en 1997):95,5Taux de fcondit total (naissances par femme) en 20001,3Taux d'analphabtisme de la population fminine (% des femmes de plus de 15ans en 2001):2,0Taux de mortalit infantile (pour 1000naissances vivantes) en 200013,3Taux d'analphabtisme de la population masculine (% des hommes de plus de 15ans en 2001):1,0Population rurale/population urbaine en 2000 (%)46,1 Note: VAB = Valeur ajoute brute. Sources: NSI (sans date). Superficie terrestre hors lacs, etc; CE (2002); FMI (2003b); Banque mondiale, Bulgaria Data Profile [en ligne]. Disponible l'adresse: http://devdata.worldbank.org. Les services sont la principale activit conomique de la Bulgarie, leur part dans la valeur ajoute brute (VAB) atteignant 59,7pour cent en2002. Les principales activits de services sont les communications, les transports, le commerce, la finance et le tourisme. L'industrie reprsentait 27,8pour cent de la VAB et ses principales activits sont la fabrication de machines et de produits mtalliques, la transformation des produits alimentaires, l'industrie textile, l'industrie chimique, la construction, l'lectronique et la production d'nergie. L'agriculture reprsentait le solde de la valeur ajoute brute, soit 12,5pour cent. Les principaux produits agricoles sont les crales (qui sont cultives sur plus d'un tiers des terres arables), les graines olagineuses, les lgumes, les fruits, le tabac et les produits de l'levage et les produits laitiers. Jusqu'en 1989, la Bulgarie tait un pays conomie planifie, gouvern par le parti communiste depuis la fin de la deuxime guerre mondiale. Durant cette priode, sa structure conomique tait dtermine principalement par son rle dans le Conseil d'assistance conomique mutuelle (CAEM). Plus de la moiti de ses changes internationaux taient raliss avec les membres du CAEM. Elle importait des quipements, des produits nergtiques et des minraux d'autres membres du CAEM pour produire des biens d'quipements, tels que des produits lectroniques et des machines, destins la rexportation vers le bloc CAEM; en outre, elle exportait beaucoup de produits agricoles et de produits alimentaires transforms et tait une destination importante pour les touristes venus de Russie et d'autres pays du CAEM. Elle a donc t trs tributaire du commerce extrieur des biens et des services pendant de nombreuses annes. Le changement de rgime de novembre1989 a ouvert la voie au rtablissement des structures dmocratiques, ainsi qu' des rformes visant remplacer l'conomie planifie par une conomie de march. Aprs une priode de grave perturbation de l'conomie, le processus de rforme, qui a t acclr et radicalis depuis 1997, a permis de renouer avec la croissance et de rtablir la confiance. Aujourd'hui, la Bulgarie est un des anciens pays membres du CAEM dont l'conomie crot le plus vite et, comme nous le verrons plus loin, la composition et la structure gographique de son commerce international ont t compltement bouleverses. Transformation de l'conomie Les rformes du dbut de la transition Le processus de transition de la Bulgarie a commenc en fvrier 1991. Comme dans d'autres pays conomie planifie, les rformes ont exig une vaste restructuration macroconomique et microconomique: libration des prix et du commerce intrieur, stabilisation de l'inflation, du dficit budgtaire, du taux de change et de la dette extrieure, mesures structurelles et notamment privatisation et libralisation du rgime de commerce extrieur, et mise en place des institutions fondamentales de l'conomie de march. Certaines mesures de restructuration de l'conomie ont t prises assez tt, notamment la libration des prix, l'introduction de la convertibilit de la monnaie sur le plan intrieur et l'limination de certains obstacles non tarifaires, mais en gnral le rythme de la rforme a t trs lent jusqu'en 1997. Au dbut de la priode de transition, la Bulgarie se caractrisait par une forte instabilit macroconomique et microconomique, une inflation leve, des dficits budgtaires croissants (aggravs par le fait que l'tat a absorb les pertes des entreprises publiques et a continu de les subventionner et que le dficit budgtaire a t financ par la cration de monnaie du secteur bancaire) et par la lenteur de la mise en uvre des rformes lgislatives, institutionnelles et structurelles, et notamment de la privatisation. De plus, elle tait surendette en raison des emprunts extrieurs contracts dans les annes80. L'conomie bulgare a aussi t durement affecte par des facteurs externes, notamment la perte de ses principaux dbouchs dans les pays membres du CAEM, la crise financire russe, la guerre du Golfe et la guerre de Yougoslavie. Ces diffrents facteurs ont perturb son approvisionnement et l'ont prive de ses marchs l'exportation, entranant une pnurie de devises et d'investissement. En raison de ces diffrents facteurs internes et externes, l'conomie bulgare est passe par une priode de forte contraction jusqu'en 1997. La dgradation de la situation conomique qui a caractris le dbut de la transition a culmin en 19961997; en 1997, le PIB rel tait tomb 68pour cent du niveau qu'il atteignait en 1989. En 1996 et 1997, la Bulgarie a subi une grave crise conomique: le PIB rel a chut de 14,4pour cent en deux ans, le commerce extrieur a diminu de 12pour cent, le taux d'inflation nominal est mont jusqu' quelque 550pour cent en 1997, la monnaie (le lev) s'est dprcie d'environ 589pour cent en 1996 et 265pour cent en 1997 (en termes nominaux) et un tiers des banques ont d fermer. Une priode de stagnation ou du dclin du PIB tait probablement invitable en raison des effets ngatifs de la transition conomique, mais la crise a t aggrave la fois par le retard de la mise en uvre des rformes structurelles et macroconomiques et par des facteurs externes propres la Bulgarie, lis sa situation gographique et sa forte dpendance l'gard du commerce extrieur. Les rformes ultrieures La crise de 1996-1997 a incit le nouveau gouvernement lu en 1997 acclrer la rforme. L'une des principales mesures de stabilisation macroconomique a consist crer un rgime de caisse d'mission, en remplaant la monnaie par un nouveau lev (un nouveau lev = 1000anciens leva) et en tablissant une parit fixe par rapport au deutsche mark (puis l'euro). Cela a supprim la possibilit de montiser le dficit budgtaire. Cette politique montaire rigoureuse, complte par une politique budgtaire prudente (voir section3i) et ii) ciaprs), a permis de rtablir la stabilit macroconomique; la fin de 1998 (sur la base de la fin de la priode), le taux d'inflation est tomb 1,7pour cent, et en 1998 le PIB rel a augment de 4pour cent. La stabilisation de l'conomie et le retour de la croissance ont t facilits par d'importantes rformes structurelles: amlioration du cadre rglementaire, privatisation, rforme du march du travail, libration des prix et libralisation du commerce extrieur. Ces dernires annes, la rforme a t encourage par le fait qu'en 2000 la Bulgarie a t invite engager des ngociations en vue de son adhsion l'UE (chapitreII5)ii)a)). L'adhsion l'UE est la grande priorit de politique extrieure de la Bulgarie, d'o l'acclration des rformes. L'UE a pris acte des progrs raliss puisque la fin de 2002, elle a considr que la Bulgarie avait bien avanc dans la voie de l'tablissement de l'conomie de march. volution rcente de la situation conomique La situation macroconomique de la Bulgarie s'est beaucoup amliore depuis 1997 (graphiqueI.1). Le taux de croissance du PIB rel a atteint en moyenne plus de 4pour cent entre 1998 et 2002; le dficit budgtaire est tomb de 10,1pour cent du PIB en 1996 0,6pour cent en2002; le taux d'inflation a beaucoup diminu et a rarement dpass les 10pour cent; le commerce international s'est dvelopp; et la part du secteur priv dans la valeur ajoute brute (VAB) est passe de 55,9pour cent en 1996 72,7pour cent en 2002. En 2002, on estimait que le PIB rel avait retrouv le niveau de 1991, mme s'il tait toujours infrieur de quelque 15pour cent son niveau de1989. Les autres indicateurs macroconomiques, notamment la formation brute de capital fixe et le montant total des dpenses de consommation relles, confirment cette volution (graphiqueI.1 et tableauI.2).  Tableau I.2 Rsultats conomiques, 1996-2002 1996199719981999200020012002Taux de croissance rel (% de variation)Produit intrieur brut-10,9-5,64,02,35,44,14,8Taux de croissance nominal (% de variation)Consommation finale....7,58,85,74,44,1Formation brute de capital ....16,320,815,423,39,3Exportations (en dollars EU)..-1,7-12,8-4,520,46,011,2Importations (en dollars EU)..-4,51,911,217,911,68,8Prix et taux d'intrt (%)IPC (en fin de priode)310,8549,21,77,011,44,83,8IPC (moyenne sur la priode) 121,61,05818,82,610,47,55,8Leva par dollar EU (pourcentage de variation d'une anne sur l'autre)a589,3264,5-5,716,28,05,6-15,1Indice du taux de change effectif rel (en fin de priode, juin 1997 =100)112,9116,5112,4117,1117,1129,9Taux de base de la BNB435,07,05,24,64,74,64,0Taux des dpts terme (leva)211,83,03,33,23,33,43,2Finances publiques (% du PIB)Balance globale-10,1-2,00,9-0,9-1,0-0,9-0,6Financement extrieur-2,9-0,7-0,90,2-1,5-0,31,5Financement intrieur15,6-0,3-1,4-1,41,2-1,7-1,7Recettes de privatisation0,23,11,52,11,32,90,9Secteur montaire (taux de croissance en % sur 12 mois)Masse montaire au sens large (M3)124,5354,411,313,330,926,012,4Monnaie (leva)52,7447,417,014,322,928,916,4Secteur extrieur (pourcentage du PIB)Balance commerciale0,33,1-3,0-8,3-9,3-11,6-10,5Solde des oprations courantes0,310,0-0,5-5,0-5,6-6,24,4Dette extrieure (pourcentage du PIB)Dette totale9796,283,882,388,978,171,9Dette court terme..11,98,14,811,59,010,2Rserves (en mois d'importations de biens et de services)1,65,05,65,04,94,85,6 a Le signe + indique une dprciation. Sources: FMI (2002a); FMI (2002c); FMI (2003b); AEAF (2001); AEAF (2002a); AEAF (2003) et BNB information en ligne (http://www.bnb.org). Ces dernires annes, les exportations et la consommation intrieure ont t les deux principaux moteurs de la croissance, les exportations jouant un rle particulirement important en2000 et 2001 (avec une progression de 16,6 et 8,5pour cent respectivement) et la consommation intrieure augmentant en moyenne de 5,8pour cent entre 1998 et 2002. L'investissement, mme si sa contribution est moins importante que celles des exportations et de la consommation intrieure, est la composante la plus dynamique de la demande globale. La formation brute de capital fixe, stimule par la privatisation, a progress en moyenne de 17pour cent par an entre 1998 et 2002, ce qui tmoigne du rtablissement de la confiance envers l'conomie bulgare, due l'amlioration du climat des affaires, et permet d'esprer une croissance soutenue pour les annes venir (tableauI.2). Les parts de l'agriculture, de l'industrie et des services taient respectivement de 12,5, 27,8 et59,7 pour cent en 2002. De faon gnrale, la part de l'agriculture a eu tendance dcliner tandis que celle des services a augment et que celle de l'industrie est reste peu prs stable. Le dclin long terme de l'agriculture est d la fragmentation des parcelles conscutives la rforme foncire et au processus de restitution des terres, la souscapitalisation et l'insuffisance de l'investissement qui en ont dcoul, en particulier pour ce qui est des machines et de l'irrigation, et des difficults d'accs au crdit et l'investissement. En raison de ces facteurs, l'agriculture est trs expose aux alas climatiques, notamment la scheresse. Les rsultats de l'industrie ont t contrasts. Le dclin de plusieurs soussecteurs, comme ceux des machines et quipements, du matriel de transport, de la mtallurgie, des produits mtalliques, de la pte et des produits en papier, est partiellement imputable l'effondrement du CAEM ainsi qu'au retard de la privatisation et l'obsolescence technique; d'autres sous-secteurs, en particulier ceux des industries vocation exportatrice comme les textiles et les vtements, sont en pleine expansion (chapitre IV 4) iii)). Toutefois, le secteur le plus dynamique a t celui des services: en 2001, sa part du PIB tait le double de celle de l'industrie manufacturire. Les services qui ont cr le plus rapidement sont les communications, le commerce, les finances, le crdit, l'assurance et le tourisme. Cela est d la privatisation et au dmantlement des monopoles et l'amlioration du cadre rglementaire. En 2002, les services et l'agriculture taient en forte croissance (5,1 pour cent chacun), tandis que le secteur industriel n'a enregistr qu'une croissance de 3,5pour cent. Malgr le redressement de la situation macro-conomique, il y a toujours des problmes structurels. Une des principales causes d'inquitude est le niveau lev du chmage officiel ou dguis. En 2002, l'emploi total tait de 27 pour cent moins lev qu'en 1990. L'Institut national de statistique (NSI) estimait qu'en dcembre 2001 19,5pour cent de la main-d'uvre taient au chmage (personnes cherchant activement un emploi), et 12,7pour cent de la main-d'uvre taient des travailleurs dcourags qui ne cherchaient plus de travail. En outre, le chmage est trs irrgulirement rparti dans le pays puisque le taux de chmage est infrieur 5pour cent Sofia et beaucoup plus lev dans les campagnes et dans certaines villes industrielles. Toutefois, l'volution trs rcente de l'emploi est plus encourageante. En 2002, l'emploi total a augment pour la premire fois depuis le dbut des restructurations, ce qui est probablement li la vigueur de la croissance: en dcembre 2002, le taux de chmage tait tomb 16,8pour cent, en baisse de 2,7points de pourcentage par rapport l'anne antrieure et le secteur priv tait le principal crateur d'emplois. On estime que le taux de chmage tait tomb 15,6 pour cent la fin de mars 2003. Cela est d en partie aux mesures prises par le gouvernement pour encourager la dclaration des salaris, notamment des mesures concernant le march du travail, la cration d'emplois du secteur public, l'enregistrement obligatoire des contrats de travail (428800nouveaux contrats de travail ont t enregistrs entre janvier et avril 2003) et l'institution d'un seuil minimum pour l'assurance. Outre le chmage, le problme de la pauvret n'est pas ngligeable, mme si la situation s'est quelque peu amliore depuis la crise du milieu des annes 90. D'aprs une estimation, en 1996, 88pour cent de la population vivaient en dessous du "minimum social" (ce qui correspond au revenu moyen) et 29pour cent avaient un revenu infrieur au minimum essentiel, mme compte tenu des prestations en nature. D'aprs une rcente tude de la Banque mondiale, la proportion de pauvres (personnes disposant d'un revenu infrieur aux deux tiers du revenu moyen par habitant) avait beaucoup diminu, tombant de 36pour cent en 1997 12,8pour cent en 2001, mais si l'on se fonde sur un seuil de pauvret fix 4,30dollars EU par jour, le tiers de la population bulgare est toujours pauvre. Les auteurs de l'tude ajoutent que, mme si la situation s'est considrablement amliore entre 1997 et 2001, il y a toujours beaucoup plus de pauvres qu'avant le dbut de la transition. Le chmage est trs li la pauvret; la Banque mondiale a constat que les mnages vivant dans les zones rurales constituaient deux tiers des pauvres; les enfants des familles nombreuses et les retraits de plus de 75ans sont particulirement exposs la pauvret, prs de 80pour cent des pauvres taient des personnes peu instruites et plus de 60pour cent appartenaient des minorits ethniques, en particulier les Roms. La population rurale tait beaucoup plus pauvre que la population urbaine, mme si le sort des ruraux pauvres tait quelque peu amlior par l'agriculture de subsistance, et il y avait un important cart, tant pour la proportion de pauvres que pour l'acuit de la pauvret, entre la rgion la plus riche (Sofia), o le taux de chmage tait le plus bas, et les autres zones urbaines et rurales. D'aprs les organismes gouvernementaux qui suivent l'amlioration rcente de la situation conomique, le salaire moyen annuel aurait nettement augment en 2002. Selon l'Agence bulgare d'analyse et de prvision conomique (AEAF), le niveau moyen des salaires rels a augment de 7pour cent par rapport 2001. Paralllement, le revenu disponible rel des mnages a progress de 1,8pour cent. La rapidit de la croissance a entran une nette dtrioration du solde des oprations courantes: alors qu'en 1997 la Bulgarie avait enregistr un excdent de 1046,3millions de dollars EU (10,1pour cent du PIB), en 2001 le solde des oprations courantes tait dficitaire de 842,2millions de dollars EU (6,2pour cent du PIB), ce qui est d en grande partie l'aggravation du dficit commercial (section 4) ci-dessous). En 2002, grce au redressement progressif de l'conomie mondiale, le dficit des oprations courantes est tomb 677,4millions de dollars EU, soit 4,4pour cent du PIB. Les exportations sont restes stables malgr l'apprciation du lev par rapport au dollarEU, la lenteur de la croissance de l'conomie mondiale et la faiblesse de la demande internationale. En 2002, l'excdent du compte financier s'est accru pour atteindre 1252,8millions de dollars EU, ce qui reprsente prs du double du dficit des oprations courantes. Politique montaire et politique de taux de change La Banque nationale bulgare (BNB), qui est la banque centrale, a pour principale mission de prserver la stabilit de la monnaie nationale. Cet objectif a t nonc dans le cadre du rgime de caisse d'mission. En vertu de la Loi sur la BNB, le lev a t rattach l'euro avec la mme parit que le deutsche mark (1 euro = 1,95583bgn). Les autres dispositions essentielles du rgime de caisse d'mission sont les suivantes: les engagements du Dpartement de l'mission doivent tre entirement couverts par les rserves internationales et l'or et la BNB n'est pas autorise prter aux banques, sauf dans le cas de certaines formes de crdit rigoureusement dfinies que le Dpartement bancaire peut consentir des banques qui ont des problmes de liquidits temporaires mais sont solvables. La BNB n'est pas autorise faire crdit l'tat ni aucun organisme d'tat. Le rgime de caisse d'mission a permis d'avoir un point de rfrence nominal efficace, dont l'conomie bulgare avait le plus grand besoin. Depuis, le taux d'inflation annuel a rarement dpass les 10pour cent (tableau I.2). La Bulgarie a l'intention de conserver ce rgime jusqu' ce qu'elle puisse accder l'Union montaire europenne. Afin qu'elle soit totalement conforme aux rglements de la Banque centrale europenne, le gouvernement a l'intention de modifier la Loi sur la BNB conformment au calendrier adopt dans la ngociation relative au chapitre 11 de l'acquis communautaire de l'UE, qui a commenc en mars 2002 et a t provisoirement suspendue en avril2002. Comme le taux d'inflation tait plus lev en Bulgarie qu'en Allemagne (et que dans l'UE) en moyenne, le taux de change effectif rel n'a cess d'augmenter depuis 1997, ce qui a suscit des craintes pour la comptitivit de la Bulgarie. Ce phnomne d'apprciation a t observ dans la plupart des pays en transition durant les premires annes. Dans le cas de la Bulgarie, il parat tre d l'effet dit de Balassa-Samuelson: si le taux de change nominal ne peut pas fluctuer, les gains de productivit raliss dans les industries qui produisent des marchandises entrant dans le commerce international, rsultant de la libralisation de l'conomie, peuvent se traduire en hausse des prix dans les autres activits par le biais d'une hausse des salaires. Quoi qu'il en soit, les salaires paraissent comptitifs puisque la productivit fonde sur les salaires exprims en dollars montre que les salaires rels sont toujours nettement infrieurs au salaire d'quilibre estim. En outre, les milieux d'affaires n'ont pas l'impression que le lev soit survalu; d'aprs une enqute rcente, les entreprises bulgares considraient que le taux de change tait correct. En 2002 et durant le premier trimestre de 2003, la hausse du taux de change effectif rel a eu tendance s'acclrer, ce qui est d essentiellement la hausse du taux de change nominal de l'euro par rapport au dollar. Cela pourrait avoir des rpercussions sur la comptitivit de la Bulgarie, court ou moyen terme, pour l'exportation vers des pays n'appartenant pas la zone euro; par consquent, il faudra continuer d'amliorer la productivit des facteurs internes. Politique budgtaire Le gouvernement cherche obtenir une rduction progressive du dficit du budget gnral et vise un budget quilibr partir de2005. D'aprs les projections, la part des recettes et dpenses budgtaires dans le PIB devrait tomber de 40,6 et 40,3pour cent respectivement en 2001 35pour cent en 2005. Le gouvernement a dclar qu'il avait l'intention de continuer d'appliquer une politique budgtaire et une politique des revenus prudentes dans le cadre du rgime de caisse d'mission, jusqu' l'adhsion de la Bulgarie l'UE, et de mettre en uvre de nouvelles rformes structurelles qui auront des effets positifs sur le solde budgtaire. La situation budgtaire s'est nettement amliore depuis la mise en place du rgime de caisse d'mission. Les recettes fiscales ont augment, passant de 31,9pour cent du PIB en 1996 38,7pour cent en 2000 (le PIB lui-mme a beaucoup augment durant cette priode), et ont continu de progresser en termes nominaux, mais pas en pourcentage du PIB, en 2001 et 2002. Le dficit global a considrablement diminu puisqu'il atteignait en moyenne 6,9pour cent du PIB entre 1991 et 1996 et est tomb 1pour cent du PIB entre 1998 et 2001, le dficit projet pour 2002 et 2003 tant de 0,6pour cent du PIB. En matire de politique fiscale, le gouvernement a pour objectif d'accrotre le poids des impts indirects sur la consommation et de rduire le poids de l'impt direct sur les revenus et les capitaux, essentiellement au moyen de droits d'accise et de la TVA. La rduction de l'impt sur les revenus s'appliquera toutes les tranches de revenu mais en particulier aux tranches les plus basses. Le taux maximum de l'impt sur les bnfices et de l'impt sur les revenus des personnes physiques a t ramen 23,5pour cent et 29pour cent respectivement en 2002. Il est prvu d'abaisser encore le taux de l'impt sur les bnfices, 20pour cent en 2004 et 15pour cent en 2005. Les recettes de la privatisation ont beaucoup contribu au financement du dficit depuis 1997, ce qui suscite certaines proccupations en raison de l'impact du dclin de ces recettes sur l'quilibre budgtaire. Toutefois, des rformes ont t entreprises pour garantir la viabilit budgtaire moyen terme. Le transfert de l'impt direct vers l'impt indirect devrait accrotre le rendement de l'impt. En outre, une rforme de l'administration fiscale est en cours. Le projet de cration d'une direction nationale des impts et d'autres rformes du recouvrement de l'impt ont pour objectif d'accrotre les recettes. Le remboursement de la TVA a t acclr et la fraude est devenue plus difficile depuis que les contribuables sont tenus d'avoir un compte bancaire TVA. Les recettes tires des droits d'accise devraient augmenter tant en termes absolus qu'en termes relatifs (passant de 3,7pour cent du PIB en2001 4,3pour cent du PIB en 2005). En revanche, la contribution des recettes douanires devrait diminuer, leur part dans le PIB tombant de 0,7pour cent en 2001 0,3pour cent en 2005, ce qui est d essentiellement l'ampleur des accords de libre-change que la Bulgarie a conclus avec ses principaux partenaires commerciaux (chapitre II5)ii)). Du ct des dpenses, la stabilit macroconomique a fait diminuer les paiements d'intrts. En vertu de l'accord conclu avec le FMI, le gouvernement s'est engag rduire les subventions et rserver en priorit les dpenses sociales aux groupes vulnrables. Les rformes structurelles et notamment la privatisation ont dj beaucoup contribu rduire les dpenses publiques, en raison de la diminution des subventions aux entreprises d'tat dficitaires. Actuellement, la priorit va la rduction et la restructuration des subventions dans les secteurs de l'ducation, de l'nergie (chauffage urbain, soutien aux mines dans les rgions de monoindustrie), du transport et de la sant (financement moyen d'une assurance maladie nationale), afin de rduire les dpenses budgtaires long terme. En revanche, les subventions l'agriculture devraient augmenter en raison des dpenses du Fonds agricole de l'tat et du Fonds pour le tabac, et les prestations verses un nombre croissant de retraits, ainsi que les mesures de promotion de la cration d'emplois, devraient entraner une hausse des dpenses. La ralisation des ambitieux objectifs budgtaires du gouvernement dpendra beaucoup de la poursuite de la croissance et de l'amlioration du recouvrement de l'impt. Les nouveaux rgimes de scurit sociale, de tarification des services d'utilit publique et d'assurance maladie ne sont pas encore en place et il faudra les faire accepter par l'opinion publique. La rduction de l'imposition directe devrait faciliter le recouvrement de l'impt, mais la hausse de la TVA et des droits d'accise pourrait acclrer l'inflation des prix la consommation et, si l'administration de l'impt manque d'efficacit, pourrait entraner une augmentation de l'vasion fiscale dans ces domaines. volution du commerce extrieur et de l'investissement tranger direct Commerce extrieur volution de la valeur totale des changes En 1989, avant le dbut de la transition, les exportations de la Bulgarie taient estimes 8,3milliards de dollars EU, dont 5,1milliards de dollars vers les pays membres du CAEM et environ 3,2milliards de dollars EU vers d'autres pays. L'effondrement du CAEM a entran une chute brutale de la valeur et du volume des exportations et en 1992 on estimait que les exportations totales ne dpassaient pas 3,9milliards de dollars EU. Depuis le dbut des rformes, en 1991, la valeur des exportations a fluctu en fonction de la conjoncture. Entre 1992 et 1994, la valeur moyenne des exportations tait d'environ 3,9milliards de dollars; elle est monte jusqu' quelque 5milliards de dollars EU en 1995 puis est retombe 4milliards de dollars EU en 1999. D'aprs les dernires estimations, la tendance est la hausse: le montant estimatif des exportations tait de 5,1milliards de dollars EU en 2001 et de 5,7milliards de dollars EU en 2002. De mme, la valeur du total des importations a beaucoup fluctu depuis le dbut de la transition. En 1989, elle tait d'environ 9milliards de dollars EU, dont 4,6milliards de dollars EU correspondaient aux importations provenant du CAEM. En 1992, elle tait tombe 4,5milliards de dollars EU, ce qui est d essentiellement la brutale contraction des revenus rels intervenue depuis le dbut de la transition. Elle est remonte jusqu' 5,3milliards de dollars EU en 1995; toutefois, comme dans le cas des exportations, cette hausse a t enraye par la crise conomique de 1996/97 et la valeur des importations est retombe quelque 4,9milliards de dollars EU en 1997. Depuis le retour de la croissance, les importations ont recommenc augmenter. On estime que le total des importations a atteint 7,3milliards de dollars EU en 2001 et 7,9milliards de dollars EU en 2002. Avec l'amlioration de la conjoncture enregistre ces dernires annes, la balance commerciale de la Bulgarie s'est nettement dtriore: un excdent de 321millions de dollars EU en 1997 a laiss la place un dficit de 1,6milliard de dollars EU en 2002. La balance commerciale rapporte au PIB est passe de 3,1pour cent 10,5pour cent. Structure gographique du commerce de marchandises La structure gographique du commerce de marchandises a t profondment transforme depuis le dbut des rformes. En 1989, les pays du CAEM ont absorb 78,5pour cent des exportations, l'essentiel allant vers l'Union sovitique; le reste, soit 21,5pour cent du total, a t absorb par des pays non membres du CAEM, en particulier les pays de l'UE (11pour cent). Le CAEM avait moins d'influence sur la structure des importations que sur celle des exportations mais jouait nanmoins un rle prpondrant avant la transition. En 1989, plus de 50pour cent des importations provenaient des pays membres du CAEM. Le graphiqueI.2 montre que la structure gographique du commerce extrieur de la Bulgarie a beaucoup chang depuis la transition et que le pays est de plus en plus intgr dans le march europen. En 1995 dj, l'UE absorbait prs de deux cinquimes des exportations de la Bulgarie et cette proportion tait monte plus de 50pour cent en 2002. Au sein de l'UE, en 2002 les principaux acheteurs de produits bulgares taient l'Italie, l'Allemagne, la Grce et la France. D'autre part, l'UE fournissait environ 37pour cent des importations de la Bulgarie en 1995 et 50 pour cent en 2002. Les autres partenaires prfrentiels (membres de l'AELE et de l'ALEEC et Turquie) fournissaient ensemble quelque 16,5pour cent des exportations et absorbaient 13,6pour cent des importations en2002. La part de la Fdration de Russie tait de 1,6pour cent pour les exportations et 14,5pour cent pour les importations. Celle des tats-Unis tait respectivement de 4,7pour cent et de 2,2 pour cent. Les principaux facteurs qui expliquent cette rorientation radicale du commerce extrieur de la Bulgarie sont l'effondrement du CAEM et la politique d'intgration dans l'UE, ainsi que la conclusion de divers accords rgionaux et bilatraux. L'augmentation de la part de l'UE et de l'ALEEC dans le commerce extrieur de la Bulgarie est imputable avant tout l'influence croissante des arrangements de commerce prfrentiel (voir chapitre II5)ii)). La libralisation du rgime de commerce extrieur de la Bulgarie dans le cadre du systme multilatral a aussi contribu cette rorientation, mais la part des changes en rgime NPF est tombe d'environ la moiti en 1995 un tiers en 2002 dans le cas des importations, et d'environ la moiti un quart dans le cas des exportations.  Composition des changes de marchandises L'effondrement de la structure du commerce extrieur associe la planification centralise et les rformes structurelles ont aussi entran une transformation majeure de la composition des changes de la Bulgarie. l're du CAEM, la Bulgarie exportait essentiellement des machines et quipements qui, en 1989, reprsentaient quelque 50pour cent de ses exportations. Les autres produits d'exportations importants l'poque taient les carburants, les ressources minrales et les mtaux, les produits en bois transforms et les biens de consommation industriels qui, au total reprsentaient quelque 36pour cent des exportations. l're du CAEM, la Bulgarie devait importer beaucoup d'intrants pour son industrie lourde, notamment des machines et quipements (37pour cent des importations en 1989) et des produits nergtiques, des produits minraux et des mtaux (34 pour cent). Comme, avant la transition, les statistiques des exportations et des importations taient tenues sur la base de la nomenclature CTCI, alors qu'actuellement elles sont tenues sur la base du SH, il est difficile de comparer avec prcision la composition des changes avant et aprs la transition. On peut nanmoins observer quelques grandes modifications. La plus importante est la rduction considrable des exportations de machines et quipements, dont la part dans les exportations totales de la Bulgarie est tombe d'environ 50pour cent en 1989 moins de 5pour cent en 2002. La part des biens de consommation dans les exportations est passe d'environ 10pour cent en 1989 quelque 27pour cent en 1995 et 35pour cent en 2002; cette volution est due en grande partie au dynamisme des exportations de vtements et de chaussures, dont la valeur a tripl, passant de 313millions de dollarsEU (6,3pour cent des exportations) en 1995 1,2milliard de dollars EU (20,7pour cent) en2002. Les exportations de "matires premires" reprsentaient plus de la moiti de la valeur des exportations en 1995 et 42pour cent en 2002, la part des mtaux tant d'environ 14 pour cent et celle des produits chimiques d'environ 3,5pour cent (graphique I.3). En 2002, les matires premires taient le premier produit d'importation de la Bulgarie (35pour cent du total); les textiles, matires plastiques et caoutchouc reprsentaient 15pour cent du total. Les importations de biens d'quipement, pour l'essentiel machines et quipements, reprsentaient un quart du total. Les combustibles minraux, les huiles minrales et l'lectricit reprsentaient un cinquime du total, dont 16,2pour cent pour le ptrole brut et le gaz naturel. L encore, en raison de la disparit des donnes mentionnes plus haut, on ne peut faire que des comparaisons gnrales, mais il semble que les importations de machines et quipements ont beaucoup diminu depuis la transition. En 1989, les importations de ces produits reprsentaient 37pour cent du total, contre 9,6pour cent en 2002; ce dclin peut tre attribu la contraction de l'industrie lourde bulgare. En revanche, les importations de biens de consommation ont augment, leur part passant de 5,6pour cent du total en 1989 19pour cent en 2002.  La transformation radicale de la structure gographique et de la composition des changes de la Bulgarie est due des facteurs qui ont influenc la fois l'offre et la demande. L'effondrement du CAEM a eu des proportions d'un cataclysme qui a eu des effets majeurs sur la demande d'exportation et donc sur la structure de l'conomie bulgare au dbut des annes90. Comme les produits que la Bulgarie fournissait aux pays du CAEM (en particulier les produits de l'industrie mcanique) taient incapables de soutenir la concurrence internationale, la transition s'est traduite par une transformation profonde de la composition des exportations qui a aussi eu des rpercussions sur la demande d'intrants imports. La dsorganisation de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire due au processus de restitution des terres (chapitreIV, encadrIV.1) a rduit les possibilits de production agroalimentaire. La rorientation des flux d'changes au profit de l'Europe occidentale et en particulier de l'UE a t encourage par la libralisation du rgime de commerce extrieur l'chelon multilatral et surtout rgional. Cette libralisation, venant s'ajouter un afflux d'investissements trangers dans les industries d'exportation, a transform la structure des exportations, les industries lgres forte intensit de main-d'uvre et les industries d'exploitation des ressources naturelles prenant beaucoup d'importance; en outre, elle a ouvert le pays de nouveaux fournisseurs et de nouveaux types d'importations, notamment l'importation d'intrants destins aux industries ci-dessus et la production de biens de consommation. Comme la structure de la production et du commerce extrieur n'est pas encore stabilise, une des grandes questions qui se posent aux entreprises et au gouvernement est de savoir dans quelles branches de production la Bulgarie a un avantage comparatif long terme, compte tenu de la recomposition des relations commerciales et de la structure des changes (encadrI.1 et tableauI.3). Investissement tranger direct Comme d'autres indicateurs conomiques, l'investissement tranger direct en Bulgarie a t trs influenc par les rformes structurelles acclres mises en uvre en 1997. Alors qu'entre 1992 et 1996, la moyenne des flux d'IED en Bulgarie tait d'environ 153millions de dollars EU par an (10,5pour cent de la formation brute de capital fixe), entre 1997 et 2002 elle a atteint 692,3millions de dollars EU. Au niveau micro-conomique, l'accroissement de l'IED est imputable la privatisation et l'amlioration du cadre rglementaire et des incitations offertes aux investisseurs trangers (chapitreII4)). L'amlioration de la situation macro-conomique depuis 1997 et le dbut du processus d'adhsion l'Union europenne en 2000 ont aussi beaucoup contribu attirer les investisseurs trangers en Bulgarie. L'amlioration du climat de l'investissement s'est traduite notamment par une rcente rvision la hausse de la note attribue la Bulgarie par des agences internationales de notation du crdit comme Standard & Poors et Fitch IBCA. Cela devrait lui donner l'image d'un pays de plus en plus attrayant pour les investisseurs, ce qui devrait entraner un accroissement des flux d'IED. Encadr I.1: Bulgarie: avantage comparatif rvl et commerce extrieur L'avantage comparatif est un concept important en matire de commerce international. Toutefois, il est difficile, voire impossible, de le mesurer, car il dpend des prix relatifs avant tout change, qui sont par dfinition non observables. Pour le mesurer de faon approximative, on a employ diffrentes mthodes fondes indirectement sur des informations relatives au commerce extrieur effectif du pays et d'autres donnes observables. La grandeur ainsi obtenue est ce qu'on appelle l'avantage comparatif rvl (ACR) (Bowen et al., 1998; Greenaway and Milner, 1993). L'indicateur d'ACR employ ici pour la Bulgarie se fonde sur les flux nets d'exportations (exportations moins importations) pour chaque produit des divisions deux chiffres de la CTCI, normaliss en fonction de leur poids dans le total du commerce extrieur du pays. Cet indicateur traduit l'avantage comparatif d'une conomie donne pour les marchandises entrant dans le commerce international. S'il est positif, cela signifie que le pays dtient un avantage comparatif, et vice versa; plus l'ACR pour un produit est lev, plus l'avantage comparatif rel du pays pour ce produit devrait tre lev, et rciproquement. Toutefois, l'ACR qu'on peut observer dans un rgime de planification centralis ne correspond pas ncessairement l'avantage comparatif rel, et reflte sans doute plutt le rle qui tait assign la Bulgarie dans la division du travail au sein du CAEM. Suite aux rformes mises en uvre durant la transition et en particulier dans la deuxime moiti de celle-ci, les forces de la concurrence devraient entraner une transformation de la structure de la production et du commerce extrieur dans un sens plus conforme l'avantage comparatif rel. Le tableauI.3 rcapitule l'estimation de l'volution de l'ACR de la Bulgarie pendant la transition. Ces rsultats donnent penser que, sauf dans le cas des machines pour le travail des mtaux (CTCI73), l'avantage comparatif que la Bulgarie paraissait avoir dans l'industrie mcanique (quipements de transport (CTCI79), machines pour la production d'lectricit (CTCI71), machines lectriques (CTCI77), machines de bureau (CTCI 75) et machines pour industries particulires (CTCI72)) s'tait rod en raison du jeu des forces du march conscutif aux rformes. D'aprs les observations, la Bulgarie aurait un ACR ngatif pour les produits de l'industrie mcanique, alors qu' l're de la planification centralise elle exportait beaucoup de ces produits. Les produits pour lesquels l'avantage comparatif rvl tait ngatif tant avant qu'aprs la rforme sont les suivants: gaz naturel et gaz manufactur (CTCI 34); ptrole, produits ptroliers et produits connexes (CTCI33); charbon, coke et briquettes (CTCI 32); minerais mtallifres et dchets de mtaux (CTCI28); fils, tissus, textiles, etc. (CTCI 65); et produits chimiques (CTCI 59). En revanche, les exportations nettes de mtaux non ferreux (CTCI68) et de fer et d'acier (CTCI67) paraissent avoir rsist l'action des forces du march conscutive la rforme puisque l'ACR est rest positif pour ces produits (entre 5 et 8,3pour cent) durant la transition. Toutefois, les produits pour lesquels la Bulgarie a aujourd'hui le plus grand avantage comparatif sont les vtements et accessoires du vtement (CTCI84); elle paraissait dj comptitive pour ces produits au dbut de la transition, avec un ACR de 3,4pour cent en 1992, mais son avantage comparatif a considrablement augment puisque l'ACR atteignait 11,8pour cent en 2000. Les autres produits qui ont bien rsist aux pressions de la concurrence sont les suivants: chaussures (CTCI85); lige et bois (CTCI24); meubles, literie, etc. (CTCI82); btiments prfabriqus, etc. (CTCI81). Les tabacs bruts et fabriqus (CTCI12), qui sont un des principaux produits agricoles exports par la Bulgarie (voir chapitreIV), ont un ACR relativement lev, mais qui a tendance diminuer: en 1992, c'tait des produits pour lesquels l'ACR tait le plus lev (6,3pour cent), mais en 2000 ils taient tombs au huitime rang et l'ACR n'tait plus que de 1,2pour cent. Sur la base des exportations nettes (voir tableauI.3) en tant qu'indicateur de l'ACR et des donnes de la Banque mondiale (1991), on peut voir qu'avant la transition (en 1989), la Bulgarie dtenait un avantage comparatif pour les machines et quipements (ACR de 12,6pour cent), les produits alimentaires et produits connexes (7,4pour cent) et les biens de consommation (4,5pour cent). L'ACR tait ngatif pour les produits nergtiques et minraux (-19,6pour cent), les matires premires non alimentaires (-3,2pour cent) et les produits chimiques et le caoutchouc (-2pour cent). De faon gnrale, l'volution de la structure du commerce extrieur de la Bulgarie fait apparatre un avantage comparatif pour les industries lgres forte intensit de main-d'uvre et les produits fonds sur l'exploitation des ressources naturelles qui sont abondantes dans le pays. L'avantage comparatif est ngatif pour les machines, les ressources naturelles que le pays ne possde pas en abondance mais qui sont indispensables pour l'industrie, et d'autres matires premires destines l'industrie manufacturire lgre. Les calculs ci-dessus montrent l'volution passe de l'ACR. Toutefois, en raison de la transformation rapide provoque par le processus de transition, l'avantage comparatif de la Bulgarie continue d'voluer. Selon le gouvernement, outre les vtements et accessoires du vtement, il est probable que le pays dtient un avantage comparatif pour les produits suivants: i)les machines et quipements mais des investissements considrables sont ncessaires pour moderniser l'outillage et former la main-d'uvre; et ii)les produits alimentaires et produits connexes, pour lesquels la proximit du march de l'UE et l'emploi de procds de production cologiques sont considrs comme des atouts, mais dont la production a t beaucoup perturbe par le processus de restitution des terres et par le manque d'investissement. Source: Secrtariat de l'OMC. Tableau I.3 volution de l'avantage comparatif rvl de la Bulgarie durant la transition CTCIProduits pour lesquels l'ACR est le plus lev1992 ACR1996-1999 (moyenne)200084Vtements et accessoires du vtement3,47,211,868Mtaux non ferreux4,66,58,367Fer et acier4,06,15,056Engrais (autres que ceux du groupe272)3,12,81,985Chaussures0,71,61,804Crales et prparations base de crales2,20,41,511Boissons1,92,81,312Tabacs bruts et fabriqus6,32,71,251Produits chimiques organiques0,00,91,124Lige et bois0,70,90,982Meubles, literies, etc.0,50,60,781Constructions prfabriques, appareils, etc...0,30,773Machines pour le travail des mtaux1,10,60,674Machines d'application gnrale ..-0,3-1,089Articles manufacturs divers, n.d.a.0,8-0,5-1,071Machines pour la production d'lectricit..-0,1-1,077Machines lectriques, n.d.a...-0,6-1,059Matires et produits chimiques, n.d.a.-1,0-1,4-1,128Minerais mtallifres et dchets de mtaux0,4-2,0-1,375Machines de bureau, machines informatiques-1,0-1,5-1,732Houilles, cokes et briquettes-2,7-3,3-1,976Appareils et quipements de tlcommunication et de traitement du son-1,4-1,7-1,972Machines et appareils spcialiss pour industries particulires-2,3-2,3-2,233Ptrole, produits ptroliers-19,6-8,5-4,465Fils, tissus, textiles, etc.-0,8-3,6-5,378Vhicules routiers-5,9-3,9-6,534Gaz naturel et gaz manufactur-6,3-8,0-7,9 ACR: indicateur d'avantage comparatif rvl ((Xi/X - Mi/M) *100), o Xi et Mi dsignent la valeur des exportations et des importations du ime produit et X et M dsignent la valeur totale des exportations et des importations respectivement. Source: Base de donnes Comtrade; estimations pour 1992 extraites de OCDE (1999). Les flux d'IED n'ont cess d'augmenter, passant de 505millions de dollars EU en 1997 un maximum de plus de 1milliard de dollars EU en 2000. Toutefois, ils ont nettement diminu en 2001 et en 2002 en raison de la suspension du processus de privatisation et de la prparation des lections parlementaires. Comme plusieurs grandes privatisations sont prvues pour 2003, ils devraient recommencer augmenter. Depuis 1998, l'IED affect des oprations autres que des privatisations a t plus important que l'IED associ la privatisation (tableauI.4). Tableau I.4 Investissement tranger direct en Bulgarie, 1997-2002 199719981999200020012002Total de l'IED504,8537,3818,81 001,5812,9478,7Sous forme de fonds propres491,9504,6500,3754,8566,7333,0li la privatisation421,4215,6226,7366,019,2135,6non li la privatisation70,5289,0273,6388,8547,5197,4Autres capitaux12,5-17,0351,0188,5240,092,9Bnfices rinvestis 0,449,8-32,558,36,352,8 Source: Renseignements communiqus par les autorits bulgares. Les principaux investisseurs trangers en Bulgarie sont des pays de l'Union europenne. Depuis 1992, les premiers investisseurs ont t l'Allemagne (637,6millions de dollars EU), la Grce (634,3millions de dollars EU), l'Italie (569,9millions de dollars EU) et la Belgique (484,2 millions de dollars EU). Les investisseurs grecs et italiens ont t particulirement actifs durant la privatisation, alors que les investissements provenant d'Allemagne sont rests assez stables sur toute la transition. En dehors de l'UE, les principaux investisseurs ont t les tatsUnis (309,9millions de dollars EU), Chypre (274,5millions de dollars EU) et la Russie (202,1millions de dollars EU). Les industries manufacturires ont absorb 42pour cent des flux d'IED entre 1992 et 2002, tandis que les services en ont absorb 49pour cent. La privatisation a offert des occasions plus intressantes pour l'investissement tranger direct dans le secteur manufacturier. Dans ce secteur, les investisseurs trangers se sont intresss principalement l'industrie ptrolire, la chimie, la fabrication d'articles en caoutchouc et en matire plastique (17,2pour cent du total du secteur), aux produits minraux (16,2pour cent), l'industrie mcanique (9,45pour cent) et l'industrie agroalimentaire (8,7pour cent). L'IED dans les services a t particulirement important dans les sous-secteurs de l'intermdiation financire (23pour cent du total du secteur), les services de vente, d'entretien et de rparation (14pour cent), la communication, y compris la vente des licences GSM de la deuxime gnration (9pour cent) et le tourisme, y compris htellerie et restauration (3pour cent). Durant la mme priode, le secteur agricole a absorb moins de 0,5pour cent du total des flux d'IED, ce qui est d l'tat chaotique de l'agriculture et de la production vivrire aprs la transition et aux difficults provoques par la rforme foncire et la restitution des terres (encadrIV.1). Perspectives Le redressement de l'conomie bulgare devrait se poursuivre. Le gouvernement projette pour la priode 2003-2005 un taux de croissance annuel rel du PIB de 5,17pour cent par an en moyenne. La consommation intrieure augmente trs vite et apporte une contribution majeure la croissance du PIB. L'volution de l'investissement, mesure par la formation brute de capital fixe, est trs positive et l'investissement tranger direct joue un rle important. Cela devrait continuer. La situation macro-conomique devrait rester stable, car les autorits sont rsolues conserver le rgime de caisse d'mission (jusqu' ce que la Bulgarie adhre l'Union montaire europenne) et continuer d'appliquer une politique budgtaire prudente, avec pour objectif de parvenir l'quilibre budgtaire en 2005. Le dficit des oprations courantes parat supportable court terme, car il est couvert par d'importantes entres de capitaux. La poursuite des rformes concernant les prix administrs, en particulier dans les transports et l'nergie, l'augmentation du poids de la fiscalit indirecte et la baisse du poids de la fiscalit directe et le financement de la sant au moyen d'un rgime public d'assurance maladie pourraient entraner une baisse et peut-tre une plus grande ingalit des revenus disponibles (ce qui pourrait se rpercuter sur la demande de consommation) et une acclration de l'inflation. Le commerce extrieur a t un des principaux moteurs de l'conomie bulgare et devrait le rester, si bien que l'volution de la conjoncture internationale est trs importante pour la Bulgarie. D'aprs les prvisions du FMI, les indices des prix internationaux des principaux produits d'exportation bulgares devraient augmenter sur la priode 2003-2005. Le gouvernement considre que les exportations sont essentielles pour la croissance future du pays. Toutefois, leur vigueur dpendra du redressement de l'conomie mondiale et en particulier de celle de la zone euro, dont la Bulgarie est de plus en plus tributaire. La rcente rvision la hausse de sa note de crdit pourrait attirer davantage d'IED, ce qui aurait des effets positifs sur la comptitivit des industries et leur capacit de s'imposer sur de nouveaux marchs. Les autres facteurs externes qui favoriseront l'intgration de l'conomie bulgare dans l'conomie mondiale sont notamment la rcente invitation s'associer l'OTAN en 2004 et la perspective d'adhsion l'UE en 2007. La forte croissance projete par le gouvernement dpendra de la poursuite des rformes intrieures et de l'volution de l'environnement extrieur. Sur le front intrieur, les politiques qui devaient tre mises en uvre au cours des prochaines annes sont notamment le renforcement de la concurrence par le dmantlement des monopoles de l'nergie, du transport ferroviaire et des tlcommunications, la promotion de l'investissement au moyen de nouvelles amliorations du cadre juridique, rglementaire et institutionnel, la restructuration de l'industrie manufacturire et du secteur des services pour favoriser la cration de nouvelles industries forte valeur ajoute et vocation exportatrice, l'amlioration des infrastructures de base, la rduction de la proportion des prix administrs, la privatisation des compagnies d'assurance et la poursuite de la libralisation du commerce extrieur.  D'aprs l'Institut national de statistique, la population n'a cess de diminuer depuis 1989 en raison de l'migration nette: en 1997 (aprs la crise conomique) 7pour cent de la population sont partis et la population a encore diminu de 5,1pour cent en 2000 et de 5,6pour cent en 2001.  La comptabilit nationale fait une distinction entre la valeur ajoute brute, par secteur aux prix du march, et le PIB, qui inclut les impts indirects sur les produits, notamment la TVA, les droits d'importation sur les marchandises et les services d'intermdiation financire qui sont mesurs de faon indirecte. Ces lments d'ajustement du PIB ne sont pas ventils par secteur (NSI, sans date).  Jusqu'en 1944, la Bulgarie avait un rgime de monarchie constitutionnelle avec un systme politique pluraliste.  Yonkova et al. (1999).  FMI (2002a) et ONU/CEE (2003).  CE (2002).  Sauf en 2000, lorsque le taux d'inflation des prix la consommation a atteint 10,4pour cent.  En dcembre 2001, les travailleurs indpendants, les employeurs et les travailleurs non rmunrs reprsentaient 11pour cent de la main-d'uvre.  Enqute semiannuelle de l'AEAF, janvier-juin 2002. Peut tre consult sur le site: http://aeaf.minfin.government.bg.  Les donnes relatives au premier trimestre de 2003 ne sont pas comparables avec celles des annes antrieures car les mthodes de l'enqute sur la main-d'uvre ont t modifies.  Noncheva, 1997.  Banque mondiale (2002).  Loi sur la BNB (1997), article 2.1.  Loi sur la BNB (1997), article29.  Loi sur la BNB (1997), article 34.  Loi sur la BNB (1997), article46; il y a une exception pour le prt du produit des achats du FMI, pour laquelle une procdure trs prcise est dfinie.  FMI (2002). L'AEAF a aussi constat cette divergence entre les prix des produits qui entrent dans le commerce international et ceux des autres produits ou services dans plusieurs de ses rapports (voir, par exemple, l'enqute semestrielle 2001).  Banque mondiale (2001a).  FMI, 2002a.  AEAF (2002b).  AEAF (2002b).  FMI (2003b).  L'impt sur les bnfices n'est pas peru lorsque les socits investissent dans des rgions o le chmage est particulirement lev.  FMI (2003b).  Voir analyse dans CSD (2002).  Toutes les donnes antrieures 1991 employes dans cette section proviennent de Banque mondiale (1991).  FMI (2003b), sur la base des paiements.  Bristow (1996) sur la base des donnes de Banque mondiale (1991). Le chiffre indiqu pour l'UE inclut les importations de l'ex Rpublique dmocratique allemande.  Cette comparaison ne donne qu'un ordre de grandeur car la dfinition des biens de consommation n'tait pas la mme en 1989 et en 1995-2002.  Les flux d'IED peuvent fortement varier d'une anne sur l'autre et ont t trs influencs par exemple par la vente d'une grande banque en 2000 et par la vente des licences de tlphonie mobile GSM de la deuxime gnration en 2001.  Voir par exemple l'information en ligne sur la Rpublique de Bulgarie ( LIENHYPERTEXTE http://www.government.bg/English/Press/Office/News/2003-07-24/1538.html http://www.government.bg/English/Press/Office/News/2003-07-24/1538.html).  FMI (2003b).  WT/TPR/S/121 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 8 Bulgarie WT/TPR/S/121 Page  PAGE 1 Page I. PAGE \* FUSIONFORMAT 1  INCORPORER Excel.Sheet.8  ST?@ O DE&'8 9 ''^)_)r+s+t++',T,,,-5-:-T-s-t-y-z-}-~---------....#.$.(.).-...1.2.5.6.;.<.//!/"/,/I/}/~/////B*CJhnH  jUmH6CJCJH*CJ5CJ j0JUH*UD-.@MxL<$$l t$H p#$b(($ $(($   D-.@Mx  ? D E M R z  }xsnie`[V                      01  6  b  g                ,  Ao|l  l  l !  ? D E M R z   p¨$b(($ $(($<$$l t$H p# ! %  ) - . _ d e f g h O X*~pdWJl   l   l  (l   (l   bl   bl               K  P          /0  5 ! %  ) - . _ d e f h$(($<$$l t$H p#$b(($ f g h O X*\!!$''r+t+$  0<$$l t$H p#\!!$''r+t++++++++++++++, ,ʽ{tmf_[TPIB                    #  $EQSl  ;l   ;l  l   l   l   !l   !t++++++++++++fu$$l44 tִ >)p#$ & Fq(($ $ & F(($ & F +++, ,,,,,",&,',S,$ & Fq(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($'$$l4 tp# $ & F(($ ,,,,,",&,',S,T,h,k,n,r,v,z,~,,,,,,,,,,,,,}vohaZSOH              #  &  BC  G  K  O  S  W  Z  ]  qr              S,T,h,k,n,r,v,z,~,,,,,,,,,,,,$$$l4 t >)p#$ & Fq(($ $ & F(($$$l4 tp#,,,,,,,,,,--"-&-+-0-5-9-:-U-p$$$l4 t >)p#$ & Fq(($ $q(($ $ & F(($,,,,,,,,,--"-&-+-0-5-9-:-U-V-n-t-z-~--------xqjc_XQ    56  :  >  C  G  K  Q  W  op                                U-V-n-t-z-~---------------$$$l4 t >)p#$ & Fq(($ $ & F(($$$l4 tp#--------..$.)...2.6.<.=............Ľzsle^ZSL        #  )  /  5  ;  <                              -..$.)...2.6.<.=..............$$$l4 t >)p#$ & Fq(($ $ & F(($......../ //////"/#/$/%/&/'/(/)/*/+/,/J/K/[/Ľzsle^ZSOH  z{                                              ....../ //////"/#/$/%/&/'/(/)/*/+/$ $ & F(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($+/,/J/K/[/a/f/j/o/t/y/~/////////|$ & Fq(($$$l4 tp# $ & F(($$$$l4 t >)p#[/a/f/j/o/t/y/~//////////////////// 0Ľzsle^WSL                          !  &  +  0  FG  L  Q  V  [  _  d  j//////////// 000000"0&0'0(0)0$ $ & F(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($ 000000"0&0'0(0)0*0+0,0-0.0/000h0i0000000000Ľ}vohaZSLH      #  (  -  3  9  \]                                /%0&000g000000 1"1?1e111111 2 22222&3>>)p#$ & Fq(($0000000000 11"1&1*1/14191?1E1F1e1i1n1s1x1}11111Ľ}xsnid]YR  >?  C  H  M  R  W  \  `                                    000000000 11"1&1*1/14191?1͠ $q(($$$l4 tp# $ & F(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($?1E1F1e1i1n1s1x1}1111111111͜$$l4 tp# $q(($ $ & F(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($11111111111111122 22222222222ÿ|ung`YRK                                                111111111122 22222222222$ $ & F(($$$$l4 t >)p#$ & Fq(($22S2W2[2_2c2g2k2o2p2q22&36=@]D0HkKLPPÿuh[NBk  l   Zl   Zl   hl   hl   l  5l  5l  -TUV  Z  ^  b  f  j  n  r  22S2W2[2_2c2g2k2o2p2q22&36=@]D0HkKL\ 0$ & Fq(($ $ & F(($$$$l4 t >)p#LPP^TWz]]`zb(e"jn3qzqqqvuxLzz|΀   & F h & Fk P^TWz]]`zb(e"jn3qzqqqvuxLzʽ|nbVI9  z    +      ')l  ' l   ^l  & ^aul  % u`l  $ `\l  # \l  " l   j~l  ! ~dl  dl   .   .p}TVR67O$$l4#<<$x 67?@STX03=>BCLR[\|}~#$HI$%34W6 j0JU6CJCJH*CJCJ5CJhnH 5CJ6CJCJT67O7@TYZ]öǶ˶϶жӶ~ytojfa\                                  #$  )  =  F  v  {    .  FG  #7@TYZ]$~&&$ $&&$N$$lr&#$&&$ öǶ˶϶жӶ|t|$$l&#$~&&$ $&&$N$$lr&#Ӷ "#&RVZ^_bkoswxld˨$$l&#$~&&$ $&&$ "#&RVZ^_bkoswx{÷Ƿ˷Ϸз|xsnid_[                                #  '  +  W  Z[  _  c  g  r  uv  z  ~  "x{÷Ƿ˷Ϸзӷ ˸xˠ$$l&#$~&&$ $&&$зӷ FIMQRUy}|wrnid_Z                          (  +,  0  4  7  d  gh  l  p  t              "FIMQRUy}$~&&$ $&&$$$l&#$)*-JMRWX[ĹɹιϹҹ .}xsnie`[  m  pq  v  {                        "  %&  +  0  3  P  ST  Y  ^  a      "$)*-JMRWX[ĹԸ$&&$$$l&#$~&&$ ĹɹιϹҹ .38=>AdL$&&$ $&&$$$l&#$~&&$ .38=>Aںߺ ;@EJKNafkpq|xsnid_[        /  23  8  =  B  _  bc  h  m  s                      <  ?@  E  J  O"ںߺ ;@EJKNafkpƘ$&&$$$l&#$~&&$ $&&$ pqt&\]b$(($ <  0  0 $~&&$ $&&$ $&&$$$l&#qt&\]bglqv{|οԿڿ|wsnid_Z                                      !Wcl  ( <           "bglqv{|zzzzzz $(($$(($g$$l t$֞ NP#$(($ οԿڿa!$$l t$ NP# $(($$(($g$$l t$֞ NP# "'-.INTZ`flm}|wrmhc^Y                                  #  )  /  4  OP  V  [  a  g  m  s      " "'-.INTZ`flm}$(($!$$l t$ NP# $(($ $(($s $(($!$$l t$ NP# $(($s=B[|~#H$3W&˽- Ql  / Qpl  . pl  - l  , ;l   ;l  + l  * hl  ) hi3=B[|~#H$3W&-WX&'ABC 12349:UVWX_ jUjgC CJUVmHCJmH jCJUCJ5mH0J>*jU jU j0JU2 56'$$lD# $$$$FD#$- 56789YZ[\]^_    6789YZ[\]^_ 2 00&P P. A!"#n$%n`!su@CѺN^oz%\@Ax\ tU=@ jzY_|֗fPiY,T>2( h#6rjlѨ!$H$ oVSUyy[:}usީ[uꞺ)(je76B#e={Vhum3a joߠΞj&Ͳ{ǴH?Fk oj?ѿڕ= $M?Őh43LM]G&gmG>5汼Yڟvs1լK¿籫(8:">"ĶĶĶ-ձbڪئع͌-Ҫ%qyuk2=/5;/óȉ╚)Ɯrٱ'1߹MհOΖ>-;ȴھŖ.t-6ѱ6ܱoױ𳦰ܗۓ6;ĶbՊm2v$-'v2%6oӹ͡zӴ'?<s7el[Ƿ1- Ü~Я1~?5Eמ{{'{KkݞG2~b341 Y4˶1 hmc0Qmc0 )֞3k3A`۾aQQ8N+mQIQ8HQd0ن8n' qtG֠ ԍRwG=&R}\G={+8=EZ [h>noO}|08{|Dw Z@i! XB nEϴXE- q>{?}BhYDh)=(ᴌFrAZj3Ag4ʅx :樣h=dn1CЧp>FcZ U0Nо Z syLi5=N_RAn3$Mm'Nu6c=qHO ) Fz6Tʤ} -fz0tH[%Fhڌv+A;i&WѾBvBnzMЬ&gnK>rpz,m3s[h)7yܷ)Bk1Lwwޣ4O|c&JpUչֽ6ct :dT͔BBa,{]LE((]rpW!rW]abLiTyYX+߁Kd~ȝD޳眍U1]K)p0y6b2w7h9|De7L-G.#݆,-ee-lr;37{ cBUCgTB9.ƈZ*+Y*BUj1R<n5R|A­NK9ítFg^K9^Џp6Βi-qVPbn,R윹(օs"Q㴔;#1VKmx^*KU)]3/½vZ;vm/urv-x7QV:^'-εI ..D8vR UI/롥nOR`K}~ZJn?i@o`;HC;ZJPs!oèõ;#H/F?0(Bhױ?n4IBJEvBb")X7?cI %x0 h w0ֹj=h3\5LAN c+x+B |Aj_yj_Q5Fګe&ap cQ"-F)2j~}N#%5zy䯥adR5ͮ1B"5VӲ x08oF6\AC(-E?jY;v!J(ʩFN+a8-r 0=5lje70WPaʡ^*nO c7Ӓ#\axj9A`H cq=oԒ K̸QN ?;GvTNŗkR a9QoVmx'5|W 8PPwԒ}tp[Vn-?BP_q(n"Cw" 0ׇMBnޥӟY8 !{ipg*{SKW w*}R}*h yφ_s6*h8aʩrF#Q*!#]d-:F`8k#*:F;k XMMD;^֕-TCIQ2V=&t )}+yYMnpyUO/}NV=u-TOӅjT#vr_Rh k#4S3r F<YݵzzGK:H6RG)ZꁝTD]9M;?zj#Xi`g]ɵS)ZY.҅s"S̝4e&sͩ|9 s2j*]y^K5SX/&nkeZ>c|Emf\k[qmSsS;p 5Lk\Rn*<-Gwܩ w/Nq*PDjQ yφ_s6 0'h:AO j9փRG)rQq>{2|> ܔBq]Բ)9󆩲>άu5b?_o?"L+?:Ұ*(-󤚒վ´(󰭾uܲ9´ܰ<D`Ʉ+-]$+xҲiv^@Ouw^*»}9HT@GEK1R/{ߗ"S+_xפ/{jͥwkr kX%F%KV,XEޝlGKl+,_x7/wD>< Dȗ,;C58BA B~K<6ؐ>~|^L>^|$|r_v7ݭ-|}p徔7㣏" 3ܗ#r0y8(t>7Q³8|ũ力ѥ-fy<-f"|/K| /ܗx<["|r_x1j-|}.|r_BdM꛾ȡ掘D\<Ȩ(wy"ghU1 UݮgkBd[laok2B^6bDzd<"gj~v##zd< ٳ *9W,Dfφ)3S d2GƳ9=;FGƳ!28{RojOj=2ٳBu~Uyzd< ٳ(f}϶YGc~؁]lc<{6؀ռ~#>u{ :4D qx<<]ۂyK~7쭿/;8D{f#Bf?BZ ^'rLdf"-^m>?ղV!<ݶ`^ia-^/Q~ⷆ X̋ 2r8u2n6B?BQUл*̋/2- ꦎ#BF?BxFtۂyE&Bp"FsD߯Gu{p[0"!s?@8f.sDwG(ADgW-j-^d"d'B/pZv R˃hĩ4[0xQ=ײUaI#B?BX yyo؂yE&B[eo["bLfؽw ^d"MkYN]sDw)Gh6V^^xKvmE&BOBϋTzH{!޽dP1`[0/5/嶟3WE?o9 qa5)];Vj{ͰmlGɲusvڶDmmmj|]:w´)wڇ=n~S|wN.ҟu=Y[INJҴIhړ=77{6^=o3{ni3{5Y=M{'(gtOBA1ho=A1=}~مWkܿ9le_ 3T:wgUocwφ\~LR2cr0==Y !k8$:i[@=f~w}RͿ{Y= ->i@pZzn(V tߞiIɊZ$ߞjI.I*MKUw4-rѪFBPL uA n®.9'A;ۋLwzb\xQP<䠹eՓOeO d}gvf6 CMzUWf GMZXCi1 }i1 }i1n>'%ۂ?њa鰿)+'婝YՑ>󯾯:Ϸ5µ$-|0İ$Cד0h{+5ݱ˚ɱ2k\񲵳1<۷mZY( EEiGicq>:۞,'`!ֱ9cճ̹eUഥ=9>:6䌲<-%+& }<#u:AkKKoE#f梤sGFꪜeIStťu =D,eHm B1@cnh\RO%Q]m~pYIhY|{ A=1Y'+˳4{eZcrQZS񒪭-hBnhx6J8cb7 {?8`!;yCALy@]8M;x \U9/D@M—0xDELM[J%SScLTDBQxtMzlu-u+\\5LS)W\H3-hCejVs {ܙ3g3/f7 q0)5xyysg942ِ+/_3 Uг9Q{y\VsM׵[ӟ}״&Z_|"مa1Ћ*bOg<Ɗ+ҩJOM3޶PjJE^zjOݧZj#{fjX {{>d/-1G_?^RM9G 9))T bwe˪*+ǐzuW̒wYBU0c*^I0)6%aRR8&Ǫ$ IqOIܵ}IGǫ}9S譧9r㥿3y[)^:~z9޽+@mt//gꎴk*>WuT}tqIU^CU OeWVSpdcrw-wJ~~YV=U'Oyʙ¥g~523ˍ*nUPBq6SJg-֑0.~C`Sm4O!Jiv3J󡄖d'>pv1G S pqa)"O|`7B!NݐOMh*= h6BO‹  βpuR`^v -&V., VaLs]/_~B]_oMm(y,rZ)QV?=ߵ;>X !m X.˂Ğll2d`C \{,1s{j;rTlTv") m +jz\9^%p;G9K;*z;VYG `ЃqqK$;Љp:dC([j3fMdu1Kj?l\-`ohuưlCG6Ytbݠ "Y 5 `uQ5f>>R̡+r4ydEyd/uEJ.;bЇhe Ms]mzxnʹjm_n:}-a(jɲa4[  X:Le)Kt X dd,db/@X*rlb/L9R^%|JV N,+o7 uЌV|,!/<\gH>y*ɐ'l|,rx >Ѱ< {I E$4p ٚ%HAg DaX6@i3\{-`]˭ku-E-lWZݻ23(H/ܠ\Ӵئ+ށbv쇸Tб,Ϧ´X*ԶkzsͦwJ~| Z̨߲|-q-mg"P[`+"ټ)mpXg" Np8':h$#mdO;d'a c`(x\2ȉLU2E2_sC쨺Ś͸3Rыy V \-3\b(YpZsrpZ V 5T!T ]zЗEg:3pX P Q8̤aE<XD!R 53jګq>j0iWy=:2\Z (6jB!vz hcPHE- pa bG( 8F8ik%w]_rTxVdl̇&[s]Yvܚi]+5f޻cG;= +h-pv@1tQ ʠH?ayn,#B,#YFuQK 7Qfj;8#KgD9W9ǭȲh@?a~C~ilqKa5= +i6dӓERʂE\Gy0L*4)t3O_C,p*TOZFE7@P0S8np&i p\¬5Eo'zWlq>U_C +H8-T&q9T-ӡ@΂-2LX%YX"r9<.WtSHA: yOṙr;[ȝLB# Hsb^aٻ}{fϞɣM;QFh4URBH)hӫEz=iQRFGUU申d{$g^[oNVbZ=zň(avz.Kfϰp} ^l?b`);C0bF[ _h׺m[kLA#O9jM},11uPceJVchjV#O_VVEvu1c--M[2fA5M`fva;<'8B7^vеt%,uˈz4ᢡ3yѪzHw1KfߣKa:]_ 蟮ӵ?;z^|I͛=id5:"+i0N4: qОd-pHyАpBC > p$)X8Ll! "2r 0w1Jd7L a Y#JA?]!2DkK;2Z%f0̀M$c7yz!Ѓ YDAЯeHѯdH֯dh_ɐH\R BcrOGB, dD IV|`1 )Zj1<$ݢ+DvEZC4i $H=H BcR;4#%qhMC2 )di7xv)XI;h2쥭M̀&dZ,dâ9@2kXXGy_{Y_,P9 T@,pm}qMYΦ v?4ҫs.v?FHuHm i2-r-Ymc-^F#a4>P@`=MM`?}p> H,d a&a3<ĺA4Y/hzã<β#ˁn,z Yl$<xghguLasa&[s؇%SX6@ kY!ld_VvdG} b;+cN0bwYv7g" _Y}x 0d̻@ T} g=<jPx߄:m㳡._|" mq{x8g/xszU]xn1P70ucPwZ?& 5x_gC(KP`>dp 9BG++l=g[, ^8co; Y.B_23meUn(`rK؃y` La-uƳ`4k.ӵq:3r+grmg@m~OY+n{e_n7kFP^GR|Q.wr~O*rd|,)-89pSY]Wx?#3S +-ݕJ'EH5Tw"tǻVwj\+0aqR?NaJcy8Uu.Qu%Ļ- N^Xvop_ f:`Wu Kj& lݹVI5bkLn);Z[߼S>"h iޚwez;ܦ>KV3#=Dֳ)jgLV`[cDA.[ibp^LJ.6g48wq>ӯr~˛;g}so +KFTѣ+mlI= !jmL[Ax"U8䖴(;+8H?{Nns]<:;6mSJw#e#F Oi5vϜؾEqLgdM5οEBѲ&33jGbƈ'qF(Fg)Ȗ[ўEM{@-XZ{'D! jOu鑋sgf;g~P hsO-S]ミ}-Q}_crILuE/>3jݭEͩ>차΍ЭOƾ %T?{i2–py)mJƼltRWh1}jpxw\|Z=UWI߰oAShy@9xo%tL'h=Tuh"kѶf1L=vw%c_>ӷo(5>XE1u4& c:ʑL\5wVNfsj}>Tǥ=1Dǝs|%>nX'*}\^&%757~9hwtCF.UHS]Xi9n0W:{U;n0!/ DK~]F6$]XyF~|tB{J](%,^jR[BBvK}W6"e ϔ%P*9M@rg~:cs9c,;ʫs;ƿcY_U)3_TyB L ^+Ɲ ]J=qJQ򰽋\kmd_?c+w}f-}|}A(>-[*޲ݰרjڵXɴ%ʪq$Vr=X?jAI+%F(c'29oVB6J>Xm?Yc}e^}R[I\r"ȭ&pL-ݍ\?nkE$+qv-H(%61筞Tb{[%-ݭm[0"-{n? F(NKמwْcu;Ǻu-YaaEkYC(dϢ{ Y,\dx#M 7:y"Ђ'C2O<;@o 0y}Mfl`)%Gv>vI  4—,>`)PKlpQ G8KqkJΡ 3sBefVff3smp$Wg I(8 mExRb$.@D$< DSI0J<D'$"l)l1Wax wtQF~2jWt(]pOX!*ֈ-^|!,~m' AMP$n_#D@+Y;-] %{DC+>p@tE8$,-A1Y Jkv[T+GEg+k2u'f$.?( />mG0:eAc5~ZhQ-l5ǂ"=6}$9( agm l5aE$M`h+Lt%',` şa D,$1 Ɖ0J,|!O  M,tIAp@MEuu_뭟QykmS#yMQ 7.3(_kٳԱ䰨՞dð:}^><C$__uimUt_-gO= %qSpuPP f`|\d_i%| a?+Ȋkizd<h.&^ٕK)]Ҹƒw$fYLd{a0lL-VcbCS355-L62US`@b<'z8B^)+aVҏ`1] a: Y0΄Tȣatt͇t8y@C3}jJ@m6I\ 4%Ԇ:l%U`=qjBa9LYGN;NdR0Wrx,ad)M&¿ٻ}{M 8 S(NBpRER LjihЫaԧYKaZJ).޽g=s| l6{I^t2d0$$OzBzvЍBgHC'V#=J, m&G A$ d5FJL 3)075Ʉ02$ IO Ib Ѥ)% xC{" ($Йnd$ۡjy-仲b?خخF=1E3=W_{G9R 'H&o5JfB: d$hr>#g %_IΓ]PA>JuEKnZbhAA} fz@W:S`8_|1\KX^bHlb7!RC8[*.Aq%J-ӿ+]|270 ^VK^ДM _![E$LT3E/#P"19LLb aE1|(ކb-lv2-^qKP&*ᠨEC -" 8.L3&Mfq1_r^dŝʨ?aF+߭β+(cb%|#b+{81(gᐨ2Lx>{ECD'=lax>ɰ^ " J8yUav+7Dۈo1f g8cykjW`(7\X$CXsD)`.(iq  MT@I+}!^##_Fß66pƞ3PW٫m"x]K7q$e_Vu}MljzϫfIY7־dr4g8GC9υ}|tX_|,l^x`_? -ʷA ] *> ;a};!ľ5Ja(2˾<;Udue,[}Yf0,MUۨd c cchpQR!kh~Mtgu*slϙHݑZx=sh=6z+ܫ}큫t|O nO5PBWA}Gr^dɈ==5?kfU } f%0uȦI (}Ir^6wS[aaMslRJ{EMW_ïֿ͇t\!&4 %U5ߙkn,U%ʹ'eMm;'טT rBRs.AT^ 0,qd1䐹E $eRwm#vD:nm87q?c4# 0!$ R0DayЛ$`D *,% ( [!Ҥ|&M1ɂf2"Iox$B mI % =BJ$KЉ eЛ섾d3 kayRH1 !a8yF)E&HΫdˬ^jWVHV9W}2㌱U S1N2e"IHL%`I9A($`) 伪󷴥ztijW_XOjF})UMM.~-|I1Rg~HvU tX*GK ]t1 tA4RxxB6͆gi&L0y (PB=>S>]& 8Jۃ`b^,ڰpfaB60 \f<pV,3 W23?sF;bRu?Kʼ̒Zg<~oQkbioC4uO%3kTv#-L 3P?kiWo5vr܇'S~#*KϿ8I~׈~rR3DFۢ232:*##5{L@Bh-Xk[XWKu;U`_l&?_m&_b-CpgS~A~=~M,+<̱ nb8?Yg[^.V,Fǝo{f0 4X3gG[TY&PDrz?PXGäM4>F#ރR8AqE@ɺ)g} A, BXRl8tg#/%=@*{0I9Ex䱙0*Mga6[ bba%{V lda+p}eWL#ig\`uˬ' XDy $/(?τ{xT|4gKoBS^ߤ}h@KvL`~U^wZzR `hà)o+14<'iɗ?>| xPP| POl# vYv@:qvo]a{`vV[ʬX#X͚J,b X;(dqlY7zC/=#PΞRY&iC%na]. Xodal#% Nld т,т2J1(O0M|}ĠLes`&+WQ@5(GR}䠬GJ>rP}lG6}G^}#; _#>PN2BoY-8"KHB` ៬)TV@y9R?yg?|GB}4>>_|!4Ђ=@0 .&&ǡ5O`^ixM!۠%<Дw@d|c^,|/^__@%> .}popc<|Ů!1ʔv2 lcua3k}pe-k `R*sXmdkrVZZ+WkhK}:К[^ϝ\ti!^?\w1;:>5Ԟ4Ա-/˥s>:԰^=ϣӵo?6g޲ϲՉ=ɱ諭?ԸԱiLoنϴ홳7#34ɰ._1mf!ᶐfwɘ4NηΰdұHgkܱ,:X3Ҳİڰ+d#'ʤ$3󡕗۰:xܪתT³uڱ#ȱL>2я$DͨᲵ9#N~8ݍx8(L/+ޕQ `@F\EOBgNɭ\{fY&t*Tΰn2e!]RJSoU:HǴA:F/hvG}}qEң01ꋱ?71}Io/+,[=DS ;nBћkTCo^Qb5=:VÂ#С%vfx*aT̚QM1N6+ tÃ'@h 6}8W`~EqOTri%՜9uNd(Ե`!H2D:SUݱk2CCY)0@]8Hx tEuB4P$,64 (&$@ %.xX<" '8,&(D$ B%,|ʀ *#~: :;uWWߺUiҐizIM];k/a͑(++3$ 9,xicTM'cfit▕Kc_׳4m3HT뭿 U. 4k\LCQQVtH{sZ紅 \XMf\}u= c, %<`ra}B祲Zm5,9{*G2RG9z822e5l>MvƮ߭ߔo_ T>-^iDN%»: cI#Ԟ"Xz9HVkn(vyc.,Y,Du5*mtZV#EũAC2jhHxD5Pmu2^e%ޝ/ggM 4sƊY*ciRi )YR1:%.5jߒ[Q/\ʹms>Ȍ#> YcR3GkZsZXh ջ1ƣ5PE֛Uݨ\z0ژWݕ#cGy3&=4qoWW'rz^¸~4ktRz;#ٺmGFZzyIIud'ert_}dfL+竅{kisi[ڠCmмι^ˋ^X8ƴ IJjqQ}j{I}y7e=s~YٍUenN#j' gNϹJ>Ա:-㾶ٙVoqb2뱷C(,ҳ˶3Xv4fͲ=۬L<ᬷuN%cV~Hhf*Z沫*SUgq`8G=ǀ# XvF3+Bd<< {AL,@ʁ'S` /ár/f9 vȩP"ga_pFLe[h9cilk$0=wr$? 8 r6,qP` oq}#:i@ Uz%G9ng4ͪ ^j`#oxlðO'ϰYzG:R՝)]ܕ!]>[B @?`׃n _p+DZ /rMK`_b}̵6یTYWZ,zX:Y"U-Xx;L侳i*aU.2NrúmЬ b3>>aX U\7[0O,1/s{Gרڏwug jR̿V~֜r?Sb!䊹0V̆ 1R4'&Cȃx1:3wug5wr5Z~YتȆV"B`h(Bx|E";H WG9Fv'nYNa Et E`:m3,\ Uk#F7Ìaeg7^0@V&@k ކIA:M 10C?J>ސ@!Ѝ@N 芰K!B Q""h B7 fLɳɱɀ֔l"7DRWXhC C,Ճ8 :C',];F'~: =iĈYLx1 ŋO"Ɗ Ce3@',{"6^7lkkFԚfDQFTc-L&㾓qɸe܏2K?6i= _e"Xc H# Qz( m&rcg[ſI_俄g?V+gdLTvdU{WmOsT_//xYۦǭ\9yW樃lU渢U߳ce6E)m,Uce&5Y>QcDy#|)5FZ.rYO 2ˎ";CjOůBU2̌R&JSnZκ22OLFd&㡷}e$G!]?Y> /!`̀2X+ÃrӠT΀2 {.B`~|y&h[  - _C<_}Xe׆|'{ [xL ? 3/s" Pȓ`OU<q}#J3duMVWKV9Wg=}c}GkV緡f{N>Ǟr!n G58s?86#9 6 cSy91C|J[8a R>a';ژ71eѶh[2*UſӒYQ;f8*+Y(o<,+/|^3y%M)fdב1]ݙxڕ]YXl=ee::f2o^0|R" 2Ғu .|qDqhhw '` ^7r8#Tn9<(a X,ge|}ҬѷK'-6DEA$-)clF@$(Jhm=KM!CN t &fi"FnScW?%vSdVK1ЬSOG텇i$҇8'm@Ls`0Ma4 h< y&ZY̤O0Zb NXIjF,[f) t!8E%} ޝGQ{e139; A! WODAXPx$!p$C# <+ r rFV@DEݓ D9fDݑWNt׿U3y60"V]CD J $h/_CGEOP`%RY/@ G`ΰK<^/|ˎ?tvmv߽Q}DfpD8*÷ A*WL:+©)4hhNQЎCgjqP^VeF[c[ֺ *~׏?@OoE^'0DY{n_yp *W|˱6rsy)Ww`>|u6DfA0>3$\+lFL4El1U49|$bhǔPg/)L, TnPz@$&Z?^JAoʀxʆdʁTzh 4KdT h) XJkamTi;E1Ga7}7)Ct' Q%8K<Ն)`m @v$3;9ZVJ_V&R͙cԙ'qfd8,9,&s !\N9Ep| k|w!R6gpg .B$Q& d5+k2QPG&C- jx&S !2Sc!H>f9L0 \?Z8O,mh'pQ: kNGtvexL7-rFk:"C5Y r-Lu 8', )-ޔ 4Ђ@j P]9#]0M 偉f%\V1BH ;ElKa(kLb% WIu'H o@A/t3h|.J9]r|puU9*#^tRf?j#0A|#o DOW6]l0\4"8_#!/|.a=x,Sa ˟I|c`4 x!qHSOt}# xûA3Box3C0+H^.3\`f8Lp]<cs5`Gv> ;Vxm少-uְMy(fca { l(dCaKy,^a`.كLf(dn yrY\e08lnwa{03"gsa6sdxMyl{3h|=T~4S2M{~ X,XGa9U+aakY,laQP"]Vv>{>QjSwq]`c `)e. vPVg *|K!Ba]$/|4SZ#]><x6 q>0'x@. yXVNw}y[ NX8ÛEH@hUE# !R4(႖{3Z~\_2K敞oz8<("A/8gZYoᙕpE`}t>p.—$k Sd)~Ձ` @|d7pȞPI UeTO@M9BAuL[΃ɕ)C}6h 0ʓ?\$X *Kք. luek[v: D.2 jP]fAU!r4T!_ 9 rȅ`ˀjL'*i|O)_a#t >s.EPB!j: SSO`6iPgHQS_x` }((SБFC[ -iD+GO/BMhX)i.\GNE(Cb)|,aX[J$V{H47F"H|#o$ՑH'nuEWZ=P(ހ9b0Ilqb#`A ztWާ{РAKtQq"Ӆ+ǭΡuB_ r80_ x|6yυ< ` /> 0>ʲ?φx<C< } -ynАwPy$Bi'a ;ެSחeg3{VPU8/Wð؇wX la`[ 2X*6iKxB X0%wg=`&3XZCk!2 SYe¬&K' 08Sx0xrzc+a+ld3!M99@ PU KX_Xzr V`lbѰV {YgLw$d4;>}uf +:_ |Uj^P.F% p?10 pПgB*Y| 0'8^}ef0w"VNw-> 0+{Np7!bͯ֬km7RF H')~/ofm+Wtr\PM,wIzumʠ%zC}N, zTj*)P(L2=)#R*+2;sPNYl] %VJTWCғ ʊT{%[R2lڙG7sŨ,rQ Z{RXTc%E,<귚V36q_e& NJM eu\S)VkqeMCyJWUUV)*R&oFN~h9YM7뉎Cj5Z&X|fd*s659s9{Uce\qQZ-E5uE{7>ϷF=v/J:շ][ڰdz۱`24+0華)ڴʱсjƧe&&e%fԸ~ҰФ-$ڛ<\Oq֣Uz_x"zH-sH%&raWdh3[]6ƏJJLB_kj^kExAwW02I8X?7_ǵjvߚzĄԌ~IzFպ_ֽj{'f V{ǴXW#R {J^ΰofy#dF~7SNfY>Sy$);3ePRFҖ,;-.}sWW[\Xenf>#{v;]ծhfV{ku[Ь!\Kɚ[fݑqtj y52B%K"L0YGy`uZ֝65v<3=mPRhBzV:)_ksPwViC /*ػ~0X+ wwl'0N*Qz,`qQb&q6mDd^+K~ioҝ#{38Oy G3F Sݦ\'$f)}FKݳXբo K srpqWv`aJ0ֳƵV&Bi DHw qT ȕ?hmc=0ckor=2cijsZ!uf_dG;uZcxI{֫4ijpc=o=oާֳ]|jui>mpBr 0H̥LsTyF i\Vͮz<=>+Sʥ1k\x6UmDf' rwW|^ڥ z+%uJ)1%x+%WB-c\M:Yfzۻ^V艶宏,?nÁnSev6Vm Zz;^ٖhKssf k~҃l2&]r)$\@P\B%1#3FM3$y&CSd4=a2,T EʅtW\@Qit0L?8{ιGR7ۅ<9~,5u}b_il>j;6&zS@v(^Xc{?P~4x7m^ѱdDaSk,E&G̳9omk._궪^^{z&z3lmzkx{J .=[M rguS\P^=sE[ ]?{;`37yul*X[\eS;ZXleqXLLj-[:[,,]/N7,}U)i[tv9/Egm#}eSc\{XRkUl޷rcɪeVi[!`9UYj'l#^Y.ؓc#u-M0j-u1;Ql;mF/Q}t77pzK[7?rUl:y{(+vImDƮw=Uߵnntpk53uǮ1ZZ$vxX[6~8tLnۣtbM=jyImlX.)7bG*U~|6ʃƲ&{j+ߕn WJLlğ`mbb<&fkQ Le+vmQ<{X ]ߢumjd7KVV~Un6ƺ r9[1ۣJ,3]ҸζfWgP)#G+MFƎ2d$^?b̾{ZVʯqyiHZ(J[WRuE1Ա-vn8vBK6iZZT+,!wYع]t~))چmͣ8aKQ-l)KEC6 he)j9Yv$"q]CWcV&KL#RyF`-Vo3Z$/,3UkOWM43+tՂOW/hӷ|HTz6Rտ\+ۻW|/On`.~}'S݌h {_f_/+<ʟm!Tm4e ,%o 'x6pO`!@t ݠ'DO% \􁡢?0A 7`*L1ѐ&CblC$BH18/? e&d6+7BC='A,Y ]7S^>"; )81d$Ȏ0E»7$p# hHr+{Ll _Oa\ e.l4dfڧk-+wv-s֋ ً7j32kbX6WĢ=g=;d>EO@ 8,] e38!H>'e(}|p(ZL62 NpJr ɽpBBY Wd\wHz@d#-}a l=`_A-_daLtPΆȓ YweqYkvXg{USMܧWgW}^H~4?End>0NH- W!Bބge-#-SօAM!P?McPv{S`}ApID1΋H(@h72-jFP#jyt3FA!?Yykz~qC&1֊$3!M| _3_ݛ"&()FL*@ȁ^b=HlϚ6O1Z i!Cpkt+\X6xL-, E@ XDxC#X c!60b6Y8fa=X`=j˷h5;Y5XjHĶ,%'0|߬\d]}󃹬,a-c V1X vY;8‚YeG^w= {A}?+s]g"40 C0O1-oC,3 x $E0"|,X?, 9|l{` ?;Qˋ ?y($_sBu%\f+}nr`=H\Ewp,xp#F}"I@$b4XDdBSė E1+|oP cx#~h&CSxXxHD84xco&x,w1 \"X7y&<p +(5CwԾOj33sFpAm<:dS=_b8A!U8o^.nw-6B9VasygHOB yoxXD_!| QtO㠳ϧ/Pτ|I>n[R8 Ela鰟}Y䲕Ul5|>%, 5>[ SY6ijuk0C S~OAW||R򭫧[O::̀8Ok ?!.=t l ak\XIg2:BC2a2} ޠqC'B4 ^`ЛF@Ot# SOGighB;4VP6 7 7'7^uUb( 0 }OYqv)+qv[H&封ddYEޅmXIބ X F!IOXBE$X@| iw6A=9gO=stΞS(Gu =)[78gp#y;a>XH2aI%d)|HA*I42 >" 1I4dQ " Iw@@.i[?l'>{01C2tJA1Ft!9?(5+%G&97 ,*Ok8[j Tۇʙ5^2|&W4:S ;Ծ}'w3Nn_l4DaOl`o 󖰝< ym#*B.Rt"&`ExECsW|gBO5pcYȭQBkk3 b'FB KxD@DY+DըWV㈞ڝGmkwɗ;u`l;/lEv\6~#d(ȐޝGQ}$(1! 2!rk\Ȇ(BB"(r("*XB[9DEXXA@\Q0" .D%~41@Bf/O_zRyS %XXLy,xM |)l.+'!UY)D؅>%(5RF4;ͷdVߍʻ9K`%nU:@u%\>/'H@E.#b +&Z<,/2*t1ƋE0R,lQOUO?KP+G^oLYJCd}# {Rlb;4C `_|?)~C7~>f~VϏAŋ :c&a3{6?<3FɿSjCe}FSE_-&ZL Z Mmؚbjua ՝)wCgpml+a66 | XdKa2[|@:{R Ȟl$1Ў8 l4fKO=4h8K/is8D>ZvК&junZA` ,'a=Awd ] #h> sait c?h$ǠMANn.HЅ Z4k ȵ Z8=r-AC4 QC@]a,x""h#IC 4bi!օfhCp7-]t!B:FG C@A]tX=GF?K[zuY%~.=?igA,s +huXG]Ik4"1a= SS8K?"!MAc6lc/@;<$ЃD\Hg0h YgQUQKF4{zͿ?[W-=jLX">;lc]apu3-@˼ A0o<(VL ڸnɛC_L Aɏ^~B8|/).4W, Zp׃f@E4\"ŃPM< E"@-uD.OCb*.fAab14X;fh"h*X<ŏPX E Sԅ&!! x=X`o*-|/K L]{HAO'xlYeQ W#{N{S+>NçB!Pφ <?[$}+e~V;[6հel9mޑ ,#-r&HxԫS7N^m0hmj.L;FSv`hiTL߂"Z ] _|]Γ>yli xNfI0 t,OKOMs!fJЏ4EAA7thEB4"5 4nR-0pzNC1qK?;es"}O)rNqrCi՚viٮ#VF l!sMd6Cz2QZCF*$ $ɰ<tE#, _H4'GJsI]G^%ZG3^X'0ldXDKIYL$a9yZU?ePT5Te UYCUP5Te UYQ֠鿥[Y\d61ɅU$֐$;aD-$> `w7Ҏƴ4|Fjr'* NK=,_?B(Y)&ǀӃ{Mw@u!ԢmZdL jhE\kUhZס- ЍNt"4i_be /׊p#'*#]vJZДP.G7DTuo2c,PskSo۔t!E\[O΢[dQ8msW ѾQ?js =H&y-.OKGgʿzlo?2ƾFD)%þItT|z2 Idc@˾/;YJŢ>\ ɨGx"WAG=9j(qq꜒Iɩ)ar,5(SU~(i*:u%旻U^-nƈ9Yu+M=!#{et\_+1Zku٪^K[+R=qQ;`suFHB'vL%-RRdiuP?3oG{>#i׸%q쯎>hl)dG,u2Kfl,jƣhn˻^H쳮Ǘd SOd{W>tIQZv:/zeuvV%5Uְ3^)9ezV3,ۻqr(F׳ġL|л"rQK3BޟmMv%62(0;3}6f՗Zoey^K:%Z`'Ww5s+_4 -ھy6$^HU|19=DV8)>wII閤 S|kÙW5X/5' {122ۧ-$?d]؏9hOD?|4}Z/3U_ԏjP/s|W\W_;8Njz9b\'wfP1&+ċ⛀dzYe =OfGk%-pO {g,>eguz|[zmx=@D'ҿ3^IxdW6P%5ͽP̍D礠~ܕpcX3ckVdY>7 { hfԍT#9P^ :ut/"zIP7qK;Zaϡœ/;'fd6#<{}(= Qf+NFZk^ʇҽ^VJ7(11Su^O3buսΈe(?Vy緎_|Ж#Կ;99|]r9Jόe̱1ee*/wnQL^ A[}ڽdƵQךf[{c4*:3.#2ܟRDzȼf/S>󲙱fW[,^FUffX|4fZoYbS|}Y+_ ի͌ u]Fߘl;Wۆlӹ6'E|d[oLX}%%1 -+Z fp^ _{vތkMFJ^_r'0E4{Iw7V3_\=b5]fOϻj+^tm{+=`Ϋ܀8 zhy՘q矚KvڡM`MwurpM`MuMvOvG2]]W 3"o}_^R{y2( h#6rjlѨ!$H$ oVSUyy[:}usީ[uꞺ)(je76B#e={Vhum3a joߠΞj&Ͳ{ǴH?Fk oj?ѿڕ= $M?Őh43LM]G&gmG>5汼Yڟvs1լK¿籫(8:">"ĶĶĶ-ձbڪئع͌-Ҫ%qyuk2=/5;/óȉ╚)Ɯrٱ'1߹MհOΖ>-;ȴھŖ.t-6ѱ6ܱoױ𳦰ܗۓ6;ĶbՊm2v$-'v2%6oӹ͡zӴ'?<s7el[Ƿ1- Ü~Я1~?5Eמ{{'{KkݞG2~b341 Y4˶1 hmc0Qmc0 )֞3k3A`۾aQQ8N+mQIQ8HQd0ن8n' qtG֠ ԍRwG=&R}\G={+8=EZ [h>noO}|08{|Dw Z@i! XB nEϴXE- q>{?}BhYDh)=(ᴌFrAZj3Ag4ʅx :樣h=dn1CЧp>FcZ U0Nо Z syLi5=N_RAn3$Mm'Nu6c=qHO ) Fz6Tʤ} -fz0tH[%Fhڌv+A;i&WѾBvBnzMЬ&gnK>rpz,m3s[h)7yܷ)Bk1Lwwޣ4O|c&JpUչֽ6ct :dT͔BBa,{]LE((]rpW!rW]abLiTyYX+߁Kd~ȝD޳眍U1]K)p0y6b2w7h9|De7L-G.#݆,-ee-lr;37{ cBUCgTB9.ƈZ*+Y*BUj1R<n5R|A­NK9ítFg^K9^Џp6Βi-qVPbn,R윹(օs"Q㴔;#1VKmx^*KU)]3/½vZ;vm/urv-x7QV:^'-εI ..D8vR UI/롥nOR`K}~ZJn?i@o`;HC;ZJPs!oèõ;#H/F?0(Bhױ?n4IBJEvBb")X7?cI %x0 h w0ֹj=h3\5LAN c+x+B |Aj_yj_Q5Fګe&ap cQ"-F)2j~}N#%5zy䯥adR5ͮ1B"5VӲ x08oF6\AC(-E?jY;v!J(ʩFN+a8-r 0=5lje70WPaʡ^*nO c7Ӓ#\axj9A`H cq=oԒ K̸QN ?;GvTNŗkR a9QoVmx'5|W 8PPwԒ}tp[Vn-?BP_q(n"Cw" 0ׇMBnޥӟY8 !{ipg*{SKW w*}R}*h yφ_s6*h8aʩrF#Q*!#]d-:F`8k#*:F;k XMMD;^֕-TCIQ2V=&t )}+yYMnpyUO/}NV=u-TOӅjT#vr_Rh k#4S3r F<YݵzzGK:H6RG)ZꁝTD]9M;?zj#Xi`g]ɵ  !"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghijklmnopqrstuvwxyz{|}~  _G^ !"#$%&'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABCDEFfIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]g`abcdehilmnopqrstuvwxyz{|}~Root Entry  F6Y\^ Data WordDocument ObjectPool@^\^_1125898855 F@^Pq^Ole PRINT`hCompObjn  !"#% F"Feuille de calcul Microsoft ExcelBiff8Excel.Sheet.89qOh+'0@H`p Allen Dennis xFrechinMicrosoft Excel@%_4@*kg*A- ,4     z''  Times New Romanwgw -"System    -'-  z-'-  z-- $vvv----'--- r: ( (}}%%yy""vv---'---  z: v vv---'---  zv ((}}%%yy""vv        ---'---  Y!!---'--- )i---'--- )i--L jRjRXXU^U^hchcPiPi*o*ouu{ {     c c - - -LH- $GVWHWu $tu $ $  $   $( $'(6.7&( *76U $U2V2V:U:6V6R-6R6N- $M;ZE[<N2@[Tt $sYcZtP^q $vwm{ $ $  $  1 $0<=1=V $U [\V \ X- X T- $Sbc Tc $!'#/ $391+5B $FLD>HT $X^VPZg2 $1k@qAi2cmAy^ $]}abw^u{b{^-{^{Z- $YijxZw|j $|{ $~ $ $)**J $IYZJZgc-c_- $_oo_o $ $ $ $///O $N^_O_mi-ie- $dtueu $ $}|~ $zz~|% $$x4w5%{5yU $Tudte|U}xewswo-wowk- $ks{s{{k{w{w $ss{{ww $ss{{wv $r r zzv v+ $+r;r;z+zv;v[ $[rkrkz[zvkvyvu-vuvq- $pz}uqry $~{ $ $   . $- = > . > ] $\ l m ] m  { -{ w - $w   w   $      $      $     7 $6 F G 7 G g $g w w g w   - } - $|   }   $      $      $     < $; K L < L l $k { | l |   -  - $      $      $      $  !  ! A $@ P Q A Q p $o   p    -  - $      $      $      $ ' (  ( H $G W X H X x $w   x    -LH- $GWXHXx $wx $ $ $8 $8HH8HVR-RN- $M[\N\x $wx $ $   $"*!%4" $!80?17"0;1JM $LOZW[NMFR[R\RX-RXRT- $SVcYdQTNUd[ $_bZW^d $hjb`fl $pskhou $y |!tqx!~@ $?OP}@zPb^-^Z- $YijZj $ $ $ $%&&F $ETUFUgc-c_- $^no_o $ $ $ $)**I $HXYIYmi-ie- $dtueu $ $     $ $ $#34$ 4T $ScdTdso-ok- $jy#zkz, $06.(2> $BH@:DQ $U[SMWc $g*m+e_i+vI $HzWXxIr|Xu $txyuyu-uq- $pq $ $ $   ! $ . / ! / M $L Z [ M [ y $x ~  y  { -{ w - $v   w   $      $      $     4 $3 C D 4 D c $b r s c s   - } - $|   }   $      $      $     0 $/ > ? 0 ? }] $\ yk sl {] wl k $ g g o ok k -k k - $ g c k og ^ $ Z V ^ bZ R $ N J R VN E $ A = E IA 9= $< 5K 0L 8= =4L ,k $j (z ${ ,k 0({ " " -" " - $   " &  $       $       $ $ %  % D $C R S D S s $r   s    -  - $      $      $      $*++J $IXYJYy $xy--R%X%X^^hchc\i\ioouu{ { t t       L-Y?---'--- )ijR w_]E---'--- )iX eK---'--- )iU^ bkHQ---'--- )ihc up[V---'--- )iPi ]vC\---'--- )i*o 7|b---'--- )iu h---'--- )i{   n ---'--- )i   t ---'--- )i   z ---'--- )ic  p V ---'--- )i-  :  ---'--- )i ---'--- )iL- Y?---'--- )i6R C_)E---'--- )i X eK---'--- )i{^ knQ---'--- )ic pV---'--- )ii vz\---'--- )iwo |jb---'--- )ivu ih---'--- )i{   n ---'--- )i   t ---'--- )i   z ---'--- )i    ---'--- )i     ---'--- )iL- $LYL?L---'--- )iR $R_RER---'--- )iRX $XEeRX_KRXE---'--- )i^ $^wk^Q^w---'--- )ic $cpcVc---'--- )ii $ivi \i---'--- )io $o |o&bo ---'--- )iu $u}uhu}---'--- )i{  ${  { n { ---'--- )i  $   t  ---'--- )ik  $ ^ k xz k ^---'--- )i"  $  " / " ---'--- )i  $     ---'--- )i $---'--- )iR-- bD-RER_RER_---'--- )i%X- 5hJ-%XK%X2e%X2K%Xe---'--- )i^- n|P-^}Q^k^Q^}k---'--- )ihc- xsZU-hc[VhcuphcuVhc[p---'--- )i\i- lyN[-\iO\\iiv\ii\\iOv---'--- )io- a-obo|obo|---'--- )iu- g-uhuuhu---'--- )i{ -  um -{ vn {  { n { v ---'--- )it -  fs -t gt t  t t t g ---'--- )i -  y - z    z   ---'--- )i -  ~ -        ---'--- )i -  z - {      { ---'--- )i- ----'--- )i---'--- )i---'---  z---'---  z---'---  z  2 N40$$ 2 N50$$ 2 \N60$$ 2 N70$$ 2 N80$$ 2 XN90$$ 2 *100$$$ 2 *110$$$ 2 U*120$$$---'---  z---'---  z  2 &1989$$$$ 2 & 1990$$$$ 2 &1991$$$$ 2 &1992$$$$ 2 &1993$$$$ 2 &!1994$$$$ 2 &'1995$$$$ 2 &-1996$$$$ 2 &3 1997$$$$ 2 &9 1998$$$$ 2 &? 1999$$$$ 2 &D 2000$$$$ 2 &J 2001$$$$ 2 &P2002$$$$---'---  z-- ; ---'--- 9 ---'--- 9 - <- I/.2 PIB rel-1 .*)---'--- 9 ---'--- 9 --  $ $###C $CSSCSs $ss $ $-[-- hN2 Emploi1=)$---'--- 9 ---'--- 9 --  $ $%%%E $EUUEUu $uu $ $-]--$]j] P]2  Consommation5$)$==$$)---'--- 9 ---'--- 9 -  U -- e G -U H U  b U  H U b 62  Formation brute de capital fixe-$ =$$)) ) )  $)$$ ---'--- 9 ---'---  z---'---  z-- -4--K!'---- -1)@}Times New RomanwgwK ---- 2 C@ Graphique I.1f:BII$II:!3!B@.c2 @=volution de certaines variables micro-conomiques, 1989-2002XBB$I,$BI!I:!:::,B$I:3!BB:$BI$:3!m$::B,::BIBm$II:3!!BBBB,BBBB.'  z---- _k 9---- - Ms J-Times New Romanwgw* - ---- - -  2 Ja0$2 J- 2 R JSource:)$) '  z---- . F---- -  W------ 2 WbIndices, 1989=100 pour toutes les variables sauf la formation brute de capital fixe, pour laquelle)) $$$$*$$$)$) $)  $$ $) $)$$ =$$)) ) )  $)$$ )$) $))  2 W 1990 = 100..$$$$*$$$] W.2 ] W[Base de donnes ONU/CEE; donnes 2001 et 2002 sur la base de projections de l'AEAF (2003).1$ ) )$)) 955511)$)) $$$$ $$$$) $)$ ) ) $ $)) 515-$$$$.'  z----Y'---- -Po8-Times New Romanwgw - -- - 2 8Index 1989 = 100)) $$$$$*$$$- 2 Fa0'  z-- -'  z '   'ObjInfo WorkbookH*SummaryInformation( DocumentSummaryInformation8 \pFrechin Ba=<=%<X@"1Arial1Arial1Arial1Arial1.Times New Roman1.Times New Roman1.;Times New Roman1.Times New Roman1.Times New Roman"$"\ #,##0;"$"\ \-#,##0!"$"\ #,##0;[Red]"$"\ \-#,##0""$"\ #,##0.00;"$"\ \-#,##0.00'""$"\ #,##0.00;[Red]"$"\ \-#,##0.00=*8_ "$"\ * #,##0_ ;_ "$"\ * \-#,##0_ ;_ "$"\ * "-"_ ;_ @_ .))_ * #,##0_ ;_ * \-#,##0_ ;_ * "-"_ ;_ @_ E,@_ "$"\ * #,##0.00_ ;_ "$"\ * \-#,##0.00_ ;_ "$"\ * "-"??_ ;_ @_ 6+1_ * #,##0.00_ ;_ * \-#,##0.00_ ;_ * "-"??_ ;_ @_                 + ) , *  ` Chart1!Sheet1(Sheet2)Sheet3!! ` 3  @@  MPIB relEmploi ConsommationFormation brute de capital fixe  vSųwzm00 E000(VE0v< ,p0 wT 4 v]L <Index 1989 = 100a<` tM3d 3Q: PIB relQ ;Q ;Q3_  NM  <4E4 3Q: EmploiQ ;Q ;Q3_  NM   <4E4 3Q:  ConsommationQ ;Q ;Q3_  NM  <4E4 3Q: BFormation brute de capital fixeQ ;Q ;Q3_  NM   <4E4D$% M 3O&Q4$% M 3O&Q4FAl3O`o 3 b#M43*D@#M! M4523 M NM43"  3O % M3OQ443_ M NM  MM<4444e@@@@@@@@@@@@ @ @ @ @$@$@$@$@(@(@(@(@,@,@,@,@0@0@0@0@4@4@4@4@ 8@ 8@ 8@ 8@ <@ <@ <@ <@ @@ @@ @@ @@ D@ D@ D@ D@ H@ H@ H@ H@eY@Y@Y@V@yW@fffff&Y@Y@33333T@ffffffT@33333W@T@LS@R@YV@fffffR@fffffS@33333sR@̌U@N@`S@33333R@33333T@33333N@S@R@,T@33333Q@ R@33333R@fffffR@LL@ Q@33333R@fffffP@YF@ Q@  R@ 33333sQ@ @N@ R@ ̬Q@ R@ fffffFR@ S@ 33333Q@  T@ U@ sS@ P@ TT@ <,Z@ +~eT@  mXU@ }o\@e> }   dMbP?_*+%MNHP LaserJet 4pc XXA4ter 9''''" dX??U } $ T016  82  T0      @Y@Y@Y@$@@W@@Y@$@E@@@T@$ @(@R@v@@$$@@Լ@@@$(@`S@@@.@$,@"@`@@ @$0@4@j@@@$ 4@@>@6@v@$ 8@@4@D@@N@$ <@ R@@@@$ @@ؽ@@T@|@~ D@% sS@D -?~ T@% TT@D NbX9?% <,Z@D |?5^?~ H@%+~eT@D S㥛?%mXU@ D -?%}o\@ D rh|?"|B,(((((((((((>@   dMbP?_*+%"??rU } $ >@   dMbP?_*+%"??rU } $ >@ ՜.+,D՜.+,T PXl t|  OMC - ϲʹt11 Sheet1Sheet2Sheet3Chart1 Feuilles de calcul Graphiques 6> _PID_GUIDAN{80A39135-965B-11D7-BE18-000255504366}S)ZY.҅s"S̝4e&sͩ|9 s2j*]y^K5SX/&nkeZ>c|Emf\k[qmSsS;p 5Lk\Rn*<-Gwܩ w/Nq*PDjQ yφ_s6 0'h:AO j9փRG)rQq>{2|> ܔBq]Բ)9󆩲>άu5b?_o?"L+?:Ұ*(-󤚒վ´(󰭾uܲ9´ܰ<D`Ʉ+-]$+xҲiv^@Ouw^*»}9HT@GEK1R/{ߗ"S+_xפ/{jͥwkr kX%F%KV,XEޝlGKl+,_x7/wD>< Dȗ,;C58BA B~K<6ؐ>~|^L>^|$|r_v7ݭ-|}p徔7㣏" 3ܗ#r0y8(t>7Q³8|ũ力ѥ-fy<-f"|/K| /ܗx<["|r_x1j-|}.|r_BdM꛾ȡ掘D\<Ȩ(wy"ghU1 UݮgkBd[laok2B^6bDzd<"gj~v##zd< ٳ *9W,Dfφ)3S d2GƳ9=;FGƳ!28{RojOj=2ٳBu~Uyzd< ٳ(f}϶YGc~؁]lc<{6؀ռ~#>u{ :4D qx<<]ۂyK~7쭿/;8D{f#Bf?BZ ^'rLdf"-^m>?ղV!<ݶ`^ia-^/Q~ⷆ X̋ 2r8u2n6B?BQUл*̋/2- ꦎ#BF?BxFtۂyE&Bp"FsD߯Gu{p[0"!s?@8f.sDwG(ADgW-j-^d"d'B/pZv R˃hĩ4[0xQ=ײUaI#B?BX yyo؂yE&B[eo["bLfؽw ^d"MkYN]sDw)Gh6V^^xKvmE&BOBϋTzH{!޽dP1`[0/5/嶟3WE?o9 qa5)];Vj{ͰmlGɲusvڶDmmmj|]:w´)wڇ=n~S|wN.ҟu=Y[INJҴIhړ=77{6^=o3{ni3{5Y=M{'(gtOBA1ho=A1=}~مWkܿ9le_ 3T:wgUocwφ\~LR2cr0==Y !k8$:i[@=f~w}RͿ{Y= ->i@pZzn(V tߞiIɊZ$ߞjI.I*MKUw4-rѪFBPL uA n®.9'A;ۋLwzb\xQP<䠹eՓOeO d}gvf6 CMzUWf GMZXCi1 }i1 }i1n>'%ۂ?њa鰿)+'婝YՑ>󯾯:Ϸ5µ$-|0İ$Cד0h{+5ݱ˚ɱ2k\񲵳1<۷mZY( EEiGicq>:۞,'`!ֱ9cճ̹eUഥ=9>:6䌲<-%+& }<#u:AkKKoE#f梤sGFꪜeIStťu =D,eHm B1@cnh\RO%Q]m~pYIhY|{ A=1Y'+˳4{eZcrQZS񒪭-hBnhx6J8cb7 {?81TablekjFSummaryInformation(DocumentSummaryInformation8@CompObj$jOh+'0  0 < H T`hpxRESTRICTEDCodeESTfallaCTallTPR-S-French(pool).dotFrechin2ecMicrosoft Word 8.0d@@Y@^@^d<՜.+,D՜.+,< hp|  ϲʹqX1 RESTRICTEDCode Titre@ _PID_GUID _PID_HLINKSCountrySymbol1ChapterAN{711360E7-97E8-11D1-BD86-000629B04860}A69Hhttp://www.government.bg/English/Press/Office/News/2003-07-24/1538.html BulgarieKS WT/TPR/S/121er 1T  FDocument Microsoft Word MSWordDocWord.Document.89qQ [4@4Normal $ CJmH B@"BTitre 1$ & Fl@& 5;D@2DTitre 2$ & Fl@& h5:@@B@Titre 3$ & Fl@& 5>@R>Titre 4$ & Fl@& h<@<Titre 5 & Fl@& 6**Titre 6 @&**Titre 7 @&>>Titre 8 <@&6CJOJQJ@ @Titre 9 <@&56CJOJQJ2A@2Police par dfautBB@BCorps de texte & Fl hd$dAdresse destinataire&@ /+D CJOJQJB&@BAppel note de bas de p.H*@P"@Corps de texte 2  & FlHQ2HCorps de texte 30 8@B8En-tte$ "5CJ* *Index 1 #4U@a4Lien hypertexte>*B*@V@q@Lien hypertexte suivi>*B* &/&Liste 0*2*Liste 2 0*3*Liste 3 *4*Liste 4 p0*5*Liste 5 @1@Liste numros & F. hL:LListe numros 2 & F0 L;LListe numros 3 & F L<LListe numros 4 & Fp0 L=LListe numros 5! & F 60"6 Liste puces " & F H62HListe puces 2# & F0 L7BLListe puces 3$ & F @L8RLListe puces 4% & Fp0 L9bLListe puces 5& & F 8Dr8Liste continue '@E@Liste continue 2(<F<Liste continue 3 )@G@Liste continue 4*@H@Liste continue 5+p0:T: Normal centr,B@BNote de bas de page-CJ2+2 Note de fin.hnH ,)@,Numro de page8 8 Pied de page 0 !DMDRetrait 1re ligne 1 & FHC"HRetrait corps de texte 2RR2RRetrait corps de texte 23dPSBPRetrait corps de texte 3 4CJLN!RLRetrait corps et 1re lig.5.Jb. Sous-titre6$@&J#JTable des illustrations 7 2,2Table juridique84Z4 Texte brut9 CJOJQJ,>,Titre:$ 5;KHH.HTitre de table juridique;5*!@R* Titre index<@@TM 1=$0 "9#  5;mH::TM 2>$0x " 5:::TM 3?$0 "@J5mH00TM 4@$0 " ::TM 5A$0 (" 6mH((TM 6 B$pCJ((TM 7 C$LCJ((TM 8 D$(CJ((TM 9 E$CJJbJParagr. Num. - WTOF & F hFrFTPR1st page titleG$ 5CJ$KH$<<Tpr-Note 1st pageH&dFFCorps de texte 4Id HHTitre du document 2 J$d>*HHTitre du document 3 K$d6NNTitre du document Pays L$d;ZZQuotation - Par en retraitMdvv(Quotation Double - Par en double retraitNdddNote de bas de page - QuotationOdCJ>> Body Text 4P & Fld SD &8#^%:<>>A.DtMO P\PUVWZZ]`:c1mmJvwd5_  %*Cdqf 0 ? i  v !"#$_!"#$'_ dGrrr/W_s f t++S,,U--.+//)00?112LӶxĹpb6_tvxy{|~  ,,-.[/ 0012PLzз.q_uwz}8?Acjl{!!! * r X': O2$u@CѺN{4d2$yCA;$2$2D:SUݱk2CCY)H6@p (  N  S A ?<   # A<   # AB S  ?r'_%%4 j#G34 j#G34 _Toc52159533 _Toc52159534 _Toc52159535 _Toc52159536 _Toc52159537 _Toc52159538 _Toc52159539 _Toc52159540 _Toc52159541 _Toc52159542 _1125313553 _1125322524 _1125898855#LzY3mzm}UUU` @ @ @C#LYymmUUU`ڷ޷ 89X]`[d\dKLѷѷ׸ظUV01ab<DS}~BEnp??VW%& 89YZ]`Admin_PFw\\GAMA\DFSRoot\sisd\Project Office\Train&Supp\MsOffice\OA_TEAM\Word\TEMPLATE\French\Modles\Publications\TPR-S-FRA1.docCarrie7\\hudson20\MDrive\ReOffice\6198.3\F\Final\03_6198f1.docCarrie2C:\TEMP\Enregistrement automatique de03_6198f1.asdCarrie2C:\TEMP\Enregistrement automatique de03_6198f1.asdFrechin7\\hudson20\MDrive\ReOffice\6198.3\F\Final\03_6198f1.docFrechin>C:\TEMP\autorecover\Enregistrement automatique de03_6198f1.asdFrechin>C:\TEMP\autorecover\Enregistrement automatique de03_6198f1.asdFrechin7\\hudson20\MDrive\ReOffice\6198.3\F\Final\03_6198fb.docFrechin7\\hudson20\MDrive\ReOffice\6198.3\F\Final\03_6198fb.docFrechin.\\GAMA\DFSRoot\Common\#Lsdd\Pool\03_6198fb.doc|\!}4& ~pkRҽ&v^%z$,;#]9zu B47 'z(fF6><+ >%rTQ"&'+c2ںPct&E>/fHDvx 0M _$V e7VC%~~}}||'z222247 22222 >%<~}|'z2222247 22222 >%<~}|'z222]<~}| >%'z22222u &'+ct&EfHct&E F] 0M6 ;Y[