ࡱ> ^`[\]q Tbjbjt+t+ ;LAA]"lll84|r.:>>>0L77.9.9.9.9.9.9.$h/\1].l"].">>["""RR>l>7.7.""'6;-J"l7.>hp1 V.ENVIRONNEMENT CONOMIQUE Introduction Le Guyana est une conomie revenu intermdiaire (tranche infrieure) qui est fortement tributaire du commerce international. La valeur de ses importations est suprieure celle du PIB, et celle de ses exportations s'en approche. L'conomie dpend dans une large mesure de quelques ressources naturelles, telles que le sucre, l'or, la bauxite et le riz. Ces produits gnrent la plupart des recettes en devises et ont, directement et indirectement, une incidence considrable sur la production et l'emploi. Ces dernires annes, le Guyana a connu une dgradation de ses termes de l'change en raison de l'orientation en baisse des prix des produits de base. Il est fortement tributaire de l'accs prfrentiel dont jouissent ses exportations de produits traditionnels sur les marchs de l'Union europenne et des tats-Unis. Le Guyana fait face de graves problmes de comptitivit dans ces branches d'activit et il doit diversifier ses bases de production et d'exportation pour parer l'ventualit d'une nouvelle rosion des prfrences. Il lui faut aussi chercher accrotre la comptitivit de ses industries traditionnelles et il a d'ailleurs dj commenc laborer des mesures en ce sens. Le Guyana met en uvre depuis 1988 un programme de rforme structurelle, assorti de mesures de libralisation des changes, en partie sous les auspices de la Communaut et March commun des Carabes (CARICOM) et en partie par le biais de mesures autonomes. Un programme de privatisation a galement t lanc, quoique ce processus n'ait pas, dans certains cas, comme dans l'industrie de la bauxite, produit les rsultats escompts. Les taux de croissance sont faibles et les possibilits d'investissement sont limites par le haut niveau de la dette extrieure et par des cots de production relativement levs. Il semblerait que le Guyana ait une conomie souterraine importante, mais on estime que le processus de rforme structurelle a contribu ramener certaines activits dans le secteur informel ces dernires annes. Le Guyana a men une politique montaire relativement prudente qui a permis de matriser l'inflation. Les soldes des comptes financiers se sont toutefois dtriors ces dernires annes, et le dficit du gouvernement central a atteint 9,5pour cent du PIB en 2001. Depuis, le gouvernement a pris des mesures correctives pour diminuer le dficit, dont une rduction des dpenses et une amlioration du recouvrement des impts, ce qui a permis d'abaisser le dficit, qui est tomb quelque 6,8pour cent du PIB en 2002. La plupart des entreprises publiques affichent des excdents, qui contribuent financer le dficit du gouvernement central. En 2002, l'excdent de ces entreprises, qui tait en grande partie attribuable la hausse des revenus de la Guyana Sugar Corporation, totalisait quelque 0,5pour cent du PIB. Le Guyana accuse un dficit du compte courant de sa balance des paiements qui a toujours t important et qui, en 2002, reprsentait 13,9 pour cent du PIB. L'conomie est fortement tributaire des transferts de l'tranger, qui contribuent dans une mesure importante financer la consommation intrieure. La dette extrieure est leve, et reprsente prs du double du PIB. Le Guyana participe certains mcanismes d'allgement de la dette: il a t dclar admissible l'Initiative en faveur des pays pauvres trs endetts en 1999 et il a par la suite bnfici d'un allgement de sa dette. Le Guyana tire aussi avantage de la Facilit pour la rduction de la pauvret et la croissance (FRPC) du Fonds montaire international: en 2002, le FMI a approuv au titre de la FRPC un crdit de trois ans d'un montant quivalant 73 millions de dollars EU. volution conomique rcente Structure de l'conomie Le Guyana est un pays en dveloppement peu peupl qui demeure fortement tributaire de l'exportation d'un ventail restreint de produits primaires. Il a acquis son indpendance en 1966, et il est membre de la Communaut et March commun des Carabes (CARICOM). Il se diffrencie de la plupart des autres tats membres de la CARICOM sur le plan gographique, car il s'agit de l'un des trois seuls membres ne pas tre un pays insulaire. Le Guyana est situ sur la cte septentrionale de l'Amrique du Sud. Il s'agit d'un pays relativement vaste qui s'tend sur quelque 196 850 kilomtres carrs (auxquels s'ajoutent 18 120 kilomtres carrs d'eaux territoriales), mais dont la majeure partie de la population et de l'activit conomique se situe dans une plaine ctire qui occupe 7,5 pour cent du territoire. Il a des frontires communes avec le Brsil (1 119 kilomtres), le Suriname (600kilomtres) et le Venezuela (743 kilomtres). Les frontires du Guyana avec ses voisins de l'est et de l'ouest font l'objet de litiges. Les grands piliers traditionnels de l'conomie guyanienne sont le sucre, le riz et la bauxite. Le Guyana traverse un processus majeur de rforme conomique et politique, dont la politique commerciale et la diversification conomique en sont les grands lments. Il a dj dvelopp, avec un certain succs, d'autres industries, dont celles de l'or, des crevettes et du bois d'uvre. Les responsables de l'laboration des politiques esprent pouvoir s'appuyer considrablement sur ces acquis pour poursuivre la diversification et stimuler la croissance. Le Guyana est fortement tributaire du commerce extrieur (tableau I.1). Avant 1999, ses importations reprsentaient plus de 100pour cent du produit intrieur brut, et ses exportations s'approchaient de ce niveau. La contribution du commerce extrieur au PIB a dans l'ensemble diminu ces dernires annes, mais cela a plus t le cas des exportations que des importations. En consquence, le pays accuse un dficit commercial croissant qui atteint plus de 10pour cent du PIB. Tableau I.1 Balance commerciale du Guyana et part des importations et des exportations dans l'conomie, 1993-2002 1993199419951996199719981999200020012002Importations (millions de dollarsEU)483,8506,3536,5595,0641,6601,2550,2585,4583,9563,1Exportations (millions de dollarsEU)415,5463,4495,7574,8593,4547,0525,0505,2490,3494,9Solde (millions de dollarsEU)-68,3-42,9-40,8-20,2-48,2-54,2-25,2-80,2-93,6-68,2Importations (en pourcentage du PIB)123,9110,9101,3102,0101,5100,592,898,297,291,1Exportations (en pourcentage du PIB)108,3101,194,899,294,191,588,684,781,780,1Solde (en pourcentage du PIB)-15,6-9,8-6,5-2,8-7,4-9,0-4,2-13,5-15,5-11,0 Note: Les valeurs sont calcules c.a.f. pour les importations et f.a.b. pour les exportations. Le PIB est calcul au cot des facteurs. Source: Les donnes pour 1993-2001 proviennent de la Banque du Guyana (2002), Annual Report and Financial Statement of Accounts 2001, tableaux8-V et10-I; les donnes pour 2002 ont t calcules partir des renseignements en ligne fournis par la Banque du Guyana. Mme si on le compare aux autres tats membres de la CARICOM, qui figurent parmi les conomies les plus ouvertes du monde, le Guyana se distingue par sa forte dpendance l'gard du secteur extrieur. Il se distingue aussi du fait que la part de son PIB consacre l'agriculture est la plus leve de ces tats, alors qu'elle est l'une des plus faibles de la rgion pour la construction et d'autres services, tels que le commerce de gros et de dtail, les transports et les communications. Trois industries traditionnelles dominent l'conomie guyanienne (tableau I.2): la part des industries du sucre et du riz, et des industries extractives dans le PIB totalisait 31,5 pour cent en 1997 et, selon le budget, elle devrait s'lever 34,5 pour cent en 2003. Le secteur manufacturier demeure petit et, en fait, il ne cesse de diminuer en proportion de l'conomie totale. Le secteur des services (construction incluse) reprsente peine moins de la moiti du PIB et c'est lui qui a donn les signes les plus manifestes de croissance au cours des cinq dernires annes. Selon les donnes du budget de2003, le secteur des services a progress de 7,6 pour cent en termes rels entre 1997 et 2003. Au cours de cette priode, le reste de l'conomie a accus une baisse de 4,5 pour cent en termes rels. Tableau I.2 Produit intrieur brut aux prix de 1988 selon l'origine industrielle, 1997-2003 (Millions de dollars guyaniens) Valeurs brutesRpartition1997 effectives1998 effectives1999 effectives2000 effectives2001 rvises2002 rvises2003 budg-tises1997 Part, en pour cent2003 Part, en pour centAgriculture143013801605142014791611166126,729,7Sucre8547909948468801024105315,920,8Riz2102092251801991771833,93,6Produits de l'levage1111091111161191251322,12,6Autres produits agricoles2552722752782812852934,85,8Autres industries primaires ou extractives1038987960979101294689819,416,0Industries extractives62864559162665260756411,710,1Sylviculture2642002261891951801804,93,2Pche1461421431641651591542,72,8Industries manufacturires 3673283503093093163256,85,8Services et autres252525742511264526742665271747,148,5Administration publique65165065768968968267912,112,1Transports et communications4534394484805065295458,59,7Ingnierie et construction4504714244524614434638,48,3Distribution4174394044254274234337,87,7Services financiers2852943003092932902955,35,3Location et habitation889387929494961,61,7Autres services1811881911982042042063,43,7Total5360526954265352547455365600100,0100,0 Note: Les chiffres ayant t arrondis, leur somme ne correspond pas ncessairement aux totaux indiqus. Source: D'aprs le Ministre des finances, Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2002, AppendiceI; et Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2003, Appendice II. Tel que mentionn, le sucre et le riz dominent le secteur de l'agriculture traditionnelle. Ces deux produits de base devraient reprsenter prs des trois quarts de la production agricole en 2003, et presque un quart de l'conomie totale. Avec la bauxite, le sucre et le riz comptent toujours pour prs de la moiti des exportations du Guyana. Il est gnralement reconnu que les deux secteurs font face des problmes de comptitivit. En 1997, le Guyana a perdu la majeure partie de l'accs prfrentiel contingent dont bnficiaient ses exportations de riz destination de l'Union europenne. Conjugue la baisse des cours mondiaux, l'endettement des producteurs et aux mauvaises conditions climatiques, cette perte a provoqu une forte chute des exportations guyaniennes de riz. L'industrie sucrire est soutenue, en partie, par le traitement prfrentiel qu'elle reoit sur les marchs de l'UE, des tats-Unis et de la CARICOM. Le secteur minier se consacre principalement la production de bauxite et d'or. Au dbut des annes 90, l'or devanait la bauxite en tant que produit d'exportation, mais il concurrence maintenant le sucre ce titre. Le tableau I.3 prsente un rsum des principaux indicateurs socioconomiques au Guyana. Les deux statistiques sociales les plus frappantes sont la diminution du PIB (au cot des facteurs) par habitant, qui a recul de 1,4 pour cent entre 1997 et 2002, et la taille relativement stable de la population. On estimait que la population du Guyana s'levait 774 800 personnes en 2002, soit quelques centaines de moins qu'en 1997. Comparativement, les taux annuels de croissance dmographique de la plupart des autres pays d'Amrique latine et des Carabes taient de l'ordre de 1 2 pour cent. Le taux brut de natalit du Guyana est de loin suprieur au taux brut de mortalit, ce que compense son taux d'migration qui est l'un des plus levs au monde. Tableau I.3 Indicateurs socioconomiques de base, 1997-2002 (Variation en pourcentage d'une anne l'autre, sauf indication contraire) 199719981999200020012002Agrgats des comptes nationauxTaux de croissance du PIB rel6,2-1,83,0-1,42,31,1PIB aux prix du march (millions de dollars EU)742,6661,0685,4712,2730,7766,8PIB au cot des facteurs (millions de dollars EU)626,5601,3593,6596,9602,5617,8PNB au cot des facteurs (millions de dollars EU)552,8545,1524,6552,6550,9562,8PIB par habitant aux prix du march (dollars EU)958,1854,7889,4922,3943,1989,7PIB par habitant au cot des facteurs (dollars EU)808,3777,5770,3773,0777,5797,3Revenu national disponible brut (dollars EU)717,9705,6668,5718,6705,9705,2Consommation prive en pourcentage des dpenses intrieures brutes40,643,941,143,047,545,1Consommation publique en pourcentage des dpenses intrieures brutes18,719,122,723,819,621,1Investissement priv en pourcentage des dpenses intrieures brutes24,023,423,920,221,3..Investissement public en pourcentage des dpenses intrieures brutes16,413,712,313,111,7..Taux d'pargne national (en pourcentage du PIB)16,215,012,67,33,1..Commerce extrieur et finances (millions de dollarsEU)Solde du compte courant de la balance des paiements-105,1-98,5-75,2-109,2-128,3-106,7Importations de marchandises et de services non facteurs-708,8-775,0-728,3-788,9-755,4-758,9Exportations de marchandises et de services non facteurs637,4688,9672,0674,5655,6667,2Balance des ressources-71,4-86,2-56,3-104,1-119,8-91,7Importations de marchandises et de services non financiers/PIB (pour cent)-113,1-128,9-122,7-130,4-128,7-122,8Exportations de marchandises et de services non financiers (pour cent)101,7114,6113,2113,0106,8118,6Rserves internationales nettes de la Banque du Guyana149,9122,2126,8178,4187,2183,7Encours de la dette publique l'tranger1 513,01 496,51 210,91 193,01 196,71 237,0Ratio du service de la dette (en pourcentage des dpenses de marchandises et de services non financiers)16,314,610,411,810,3..Taux de change officiel (dollars guyaniens par dollar EU)b144,0165,3180,5184,8189,5191,8Variation du taux de change rel (pour cent) (-dprciation)8,7-12,52,07,8-4,2..Prix, salaires et productionTaux d'inflation (variation en pourcentage de l'IPC en milieu urbain)6,84,611,95,91,96,1Salaire mensuel minimum dans le secteur public (en dollars guyaniens)b8 804,411 44515 00019 00020 04521 047Taux de croissance des gains en pourcentage20,030,031,126,75,55,0Production d'lectricit (en mWh)390,4431,2443,2476,9504,8512,7Population et statistiques essentiellesPopulation moyenne (en milliers)775,1773,4770,6772,2774,8774,8Taux de croissance dmographiqueb0,1-0,20,50,20,30,0Migration nette (en milliers)-16,3-10,3-12,2-11,1-12,0..Arrives de visiteurs (en milliers)75,765,657,5105,099,3104,3Taux brut de natalit (par 1 000 habitants)26,124,123,223,923,6..Taux brut de mortalit (par 1000 habitants)6,86,56,67,26,6.. .. Non disponible. a Y compris les variations des stocks. b En fin de priode. Source: Les donnes concernant le taux de change proviennent des renseignements en ligne de la Banque du Guyana. Donnes du FMI sur l'pargne nationale. Toutes les autres donnes sont du Ministre des finances, Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2002, Appendice I; et Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2003, Appendice I. Le Guyana connat une migration nette depuis les annes 70; celle-ci a t particulirement forte entre 1976 et 1981, alors que prs d'un dixime de la population s'est install l'tranger. La migration nette se poursuit, le pays perdant quelque 10 000 12 000personnes par anne. Ce phnomne a plusieurs consquences pour la situation conomique internationale du pays. Du ct des inconvnients, il reprsente une perte de comptences, de main-d'uvre et d'investissement en ducation. Sur le plan des avantages, les collectivits guyaniennes implantes l'tranger contribuent l'conomie nationale grce leurs envois de fonds et elles offrent des possibilits de commercialisation des exportations de produits alimentaires spciaux et d'autres exportations non traditionnelles. Selon les estimations, il y aurait peut-tre 300 000 personnes d'origine guyaniennes aux tats-Unis et de plus petites communauts sont implantes au Canada, au Royaume-Uni et dans d'autres pays. On estime en outre que les envois de fonds de ces migrs auraient peut-tre reprsent 16,6pour cent du PIB du Guyana en 2002, proportion que ne dpassent que deux autres pays des Amriques. D'aprs les donnes de la balance des paiements, toutefois, les envois de fonds ont atteint 44millions de dollars EU, ou 7,3pour cent du PIB, en 2001. Rforme conomique Le Guyana poursuit toujours la rforme conomique qu'il a engage la fin des annes 80 et qui consiste en grande partie rintroduire l'conomie de march dans un pays o l'tat avait nationalis ou fortement rglement la plupart des grands secteurs. Les socits nationalises taient entre autres les grands producteurs de bauxite (en 1971 et 1974) et de sucre (1975-1976) (chapitreIV2)v)). Bien que la production de riz soit reste dans le secteur priv, le gouvernement contrlait la commercialisation de toutes les exportations et la plupart des activits de vente au dtail et de distribution, ainsi que toutes les banques, l'exception de deux. Les entreprises publiques ont obtenu des rsultats relativement satisfaisants tant que les prix du sucre et de la bauxite sont demeurs levs, mais les problmes se sont multiplis une fois que les prix internationaux ont commenc baisser. Leurs dpenses sont restes leves alors que leurs revenus chutaient, et le gouvernement a lanc d'importants emprunts l'tranger. Ces problmes conomiques se sont traduits par une chute inexorable de la productivit, un niveau lev du service de la dette, des contrles plus rigoureux de l'tat, la croissance de l'conomie souterraine et une migration nette. Le Guyana a poursuivi d'importantes rformes conomiques avec l'adoption, dans un premier temps, d'un Programme de relance conomique en 1988, puis d'une srie de transformations juridiques, politiques et institutionnelles opres par les gouvernements successifs. La politique commerciale a t un lment important du programme de rforme, qui englobait la fois des mesures autonomes et la ngociation d'accords d'ouverture de marchs aux niveaux bilatral, sousrgional, rgional et multilatral (encadr I.1). Encadr I.1: Programme de rforme conomique du Guyana: principales mesures adoptes, 1988-2003Le Guyana s'est lanc dans un processus de transformation conomique dans le but de faire d'une conomie fortement marque par l'intervention de l'tat une conomie plus ouverte et sans restrictions. Le processus a t progressif et il n'est pas encore termin, mais des progrs importants ont t raliss pour mettre en place un environnement conomique plus libral et fond sur des rgles. Les grandes mesures prises au cours de la priode 1988-2003 taient entre autres les suivantes:( 1988: Les prohibitions l'importation de nombreux produits manufacturs sont limines, les prescriptions en matire de licences d'importation sont abolies pour les marchandises destines l'usage personnel et n'occasionnant pas de paiements en devises, et les licences pour l'importation de produits n'entranant pas de dboursement de devises sont accordes automatiquement.( 1989: Dbut de l'limination progressive de l'obligation de cder les devises provenant des recettes d'exportation (la rforme a t acheve en 1996). Les chefs de gouvernement de la CARICOM conviennent de procder la cration du March et de l'conomie uniques des Carabes.( 1990: Les licences d'importation sont dlivres automatiquement dans les deux jours suivant la prsentation de la demande.( 1991: Adoption du Tarif extrieur commun (TEC) de la CARICOM et limination des dernires subventions la vente de sucre national.( 1992: Les non-rsidents ne sont plus tenus de rgler leurs notes d'htel en devises. Les tats membres de la CARICOM conviennent d'un abaissement progressif des taux du TEC.( 1994: Le Guyana s'associe aux autres parties contractantes du GATT pour approuver les rsultats des ngociations du Cycle d'Uruguay. Il commence mettre en uvre les rductions progressives des taux du TEC de la CARICOM et participe au Sommet de Miami qui marque l'ouverture du processus de ngociation d'une Zone de libre-change des Amriques (ZLEA).( 1995: La seule prescription en matire de licences d'importation qui subsiste est fonde sur des considrations lies la scurit et au bien-tre de la population, telles que la sant, les mdicaments, l'ducation et les armes feu. Une loi sur les institutions financires est dpose. ( 1997: Le Mcanisme rgional de ngociation des Carabes est tabli.( 1998: Les ngociations relatives la cration de la ZLEA sont officiellement lances. La Guyana Sugar Corporation (GUYSUCO) labore en 1998 un plan pour devenir un producteur de sucre de grande qualit qui soit ax sur la vente au dtail, la rentabilit et le march.( 1999: La rduction progressive des taux du TEC est termine. La phase IV du TEC est mise en uvre et prvoit un taux de droit maximal de 20pour cent pour les produits industriels et de 40pour cent pour les produits agricoles, sous rserve d'un certain nombre d'exceptions. L'Initiative en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE) atteint son point final. La Guyana Airways Corporation et la Guyana Electricity Corporation (maintenant, la Guyana Power and Light, Inc.) sont privatises.( 2000: Restructuration de la Guyana Cooperative Bank.( 2001: Lancement du Plan d'action participatif. Des projets de stratgies moyen et long termes sont labors. Prsentation et examen du Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP).( 2002: La socit de production de bauxite, la Berbice Mining Enterprise (Bermine), commence tre gre sur la base de la neutralit de ses liquidit et sans subventions. La Bermine est restructure et sa gestion est cde l'Aroaima Bauxite Company (ABC), dans l'intention de fusionner les deux socits et de les privatiser.( 2003: Vente du secteur des activits bancaires de la Guyana National Co-operative Bank la National Bank of Industry and Commerce Limited. En juin2003, la Linden Mining Enterprise (Linmine) tait en cours de privatisation. Le programme de rforme conomique se poursuit sous la direction du gouvernement actuel et, au milieu de 2001, il a pris une nouvelle orientation lorsque le gouvernement a lanc le Plan d'action participatif. Le Plan rsultait d'une obligation impose par la communaut des donateurs, qui avait subordonn l'obtention d'autres avantages au titre de l'Initiative en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE) l'achvement d'un Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP) pleinement participatif. Pour laborer le CSLP, le gouvernement a organis quelque 300 sances de consultation avec les parties intresses, qui ont dbouch en octobre 2001 sur la tenue d'une confrence nationale dans le but d'examiner le projet de document. Le CSLP indique clairement que la politique commerciale demeure un lment fondamental du programme de rforme conomique. Le CSLP a t suivi par d'autres documents qui portaient sur des aspects plus particuliers de la rforme conomique. Au moins trois secteurs de l'conomie guyanienne ont tabli leurs propres plans sectoriels: les plans concernant les secteurs de la riziculture, de la sylviculture et du tourisme sont analyss un peu plus loin dans le prsent rapport (chapitreIV). Le gouvernement du Guyana est en train d'approuver une stratgie commerciale nationale. Cette stratgie met l'accent sur l'importance du commerce pour l'conomie du pays et sur la ncessit de relever les dfis de la mondialisation. Elle appuie la participation du Guyana aux ngociations commerciales bilatrales, rgionales et multilatrales, tout en insistant sur une amlioration de la capacit du pays de participer plus activement ces pourparlers. La diversification de l'conomie est gnralement considre comme vitale pour le Guyana. Pour les responsables guyaniens de l'laboration des politiques, la grande question consiste dterminer quel est le meilleur moyen de la raliser. Les responsables et les guides d'opinion du pays sont gnralement conscients que des secteurs qui ont t les piliers de l'conomie sont confronts de srieuses difficults, et que le secteur extrieur est un lment important du problme mais galement de la solution possible. Dans le CSLP, il est indiqu que l'objectif du programme de promotion des exportations du gouvernement sera de crer les conditions qui permettront au secteur d'exportation d'alimenter une croissance rapide et gnralise de l'conomie. La stratgie dfinit trois grands moyens pour poursuivre cet objectif: maintenir un taux de change concurrentiel; liminer les obstacles au commerce; et fournir aux exportateurs guyaniens des services de promotion plus efficaces de leurs produits. Les dfis sont noncs de manire plus directe dans la Stratgie pour le dveloppement national, un document tabli par la socit civile qui a prcd le CSLP. La stratgie met en garde contre une diminution de l'accs prfrentiel dont bnficient les exportations guyaniennes et prconise la diversification conomique et un accroissement de la productivit. Cependant, les secteurs traditionnels, notamment l'industrie sucrire, envisagent avec quelque inquitude la mondialisation et la rforme conomique. volution macro-conomique Production, emploi et prix Le Guyana a connu une croissance vigoureuse pendant la majeure partie des annes 90. Au cours de la priode 1991-1997, le taux de croissance rel du PIB a fluctu entre un creux de 5,1pour cent en 1995 et un sommet de 8,5pour cent en 1994. L'conomie a toutefois recul de 1,8pour cent en 1998, et ces dernires annes, elle a connu successivement des priodes de croissance et de repli. Dans l'ensemble, le pays a rcemment perdu du terrain: entre1997 et2002, le PIB par habitant au cot des facteurs a recul de 1,4pour cent sous l'effet d'une apprciation de la monnaie nationale en termes rels et d'une dgradation des termes de l'change. On estime que l'conomie a cr de 1,1 pour cent en termes rels en 2002, ce qui tait infrieur l'objectif de 2 pour cent et au taux de 1,9 pour cent enregistr en 2001. La croissance a t alimente, du ct de la production, par une augmentation substantielle de la production sucrire et par une reprise modre dans le secteur manufacturier, mais la production de riz et de bauxite a diminu. Les exportations nettes ont une incidence ngative importante sur la croissance du PIB. La valeur des exportations et des importations est suprieure celle du PIB, mais les importations dpassent les exportations de 10 20 pour cent, de sorte que les dpenses intrieures sont considrablement plus leves que le PIB. La demande intrieure a cr un rythme plus rapide que le PIB et elle a t soutenue essentiellement par la consommation intrieure, tant prive que publique. Les exportations ont stagn et l'investissement, en particulier l'investissement public, a chut, accusant une forte diminution en proportion des dpenses (tableau I.3). Le taux d'pargne a considrablement baiss au cours de la priode 1997-2002, en raison essentiellement de la dtrioration de la situation financire du pays , et le taux de l'pargne publique est donc devenu ngatif en 2001. Il n'existe pas de donnes rcentes sur le taux de chmage. Pour mesurer ce taux, le gouvernement met actuellement au point une mthode, qui se fonde en partie sur les donnes recueillies lors du recensement national men en octobre et novembre2002. La matrise de l'inflation est l'un des objectifs de la politique macro-conomique du pays; le gouvernement est en grande partie parvenu l'atteindre grce une politique montaire prudente et l'apprciation du taux de change rel (voir ci-aprs). Cependant, les fluctuations des prix au Guyana sont particulirement sensibles aux variations du cot du ptrole import. Ces dernires annes, le taux d'inflation, tel que mesur par la variation de l'indice des prix la consommation (IPC), a fluctu entre 1,9pour cent et 11,9pour cent (tableau I.3). En 2002, la hausse de l'IPC, qui a atteint 6,1pour cent, a dpass la cible de 5pour cent. Cela tait en partie attribuable de fortes majorations des tarifs de l'lectricit, de l'eau et des tlcommunications, et du prix du ptrole qui, selon les responsables gouvernementaux, a reprsent quelque 2,4points de pourcentage du taux d'inflation de 6,1pour cent enregistr en 2002. Politique budgtaire Le Guyana accuse depuis plusieurs annes un dficit budgtaire global dont le niveau varie considrablement d'une anne l'autre (tableau IV.4). Le solde du compte courant a t positif pendant plusieurs annes, mais il est devenu ngatif en2000. Les dons et autres formes de financement extrieur forment une part importante des finances du gouvernement central. Tableau I.4 Finances du gouvernement central, 1994-2002 (Millions de dollars guyaniens) PriodeCompte courantCompte de capitalDficit globalDficit/ PIB (%)Financement extrieurFinan-cement intrieurAutres finan-cementsRev.Dp.SoldeRev.Dp.TotalPrts au titre de projetsPaiements au titre de la dette ext.199423 653,8 23 538,3 115,5 5 479,5 10 687,4 (5 092,4)6,83 675,2 7 427,2 (3 752,0)(4 394,1)5 811,3 199529 496,1 23 774,7 5 721,4 2 932,0 11 539,5 (2 886,1)3,31 199,0 5 522,2 (4 323,2)1 627,0 60,1 199635 117,3 23 943,7 11 173,6 2 944,7 15 705,5 (1 587,2)1,67 023,5 11 266,1 (4 242,6)(7 298,5)1 862,2 199734 082,8 28 081,2 6 001,6 2 973,6 16 379,0 (7 403,8)6,94 269,8 8 877,6 (4 607,8)1 783,0 1 350,9 199833 121,2 30 067,2 3 054,0 1 211,4 13 033,8 (8 768,4)8,12 031,8 7 073,4 (5 041,6)6 558,4 1 303,5 199936 839,3 31 839,5 4 999,8 4 303,9 12 345,1 (3 041,5)2,54 262,0 7 668,4 (3 406,4)(7 701,2)6 819,5 200041 356,0 42 846,9 (1 490,8)10 110,0 16 995,0 (4 505,1)3,58 614,2 12 192,7 (3 578,5)855,7 (1 094,2)200141 427,143 308,4(1 881)5 716,416 510,5(12 675,1)9,58 774,212 826,3(4 052,1)2 694,6(4 152,8)200244 498,744 636,6(137,9)5 851,215 677(9 963,7)6,86 316,28 631,6(2 315,4)1 233,1(4 511,7) Note: Les chiffres ayant t arrondis, leur somme ne correspond pas ncessairement aux totaux indiqus. Rev.: Revenus; Dp.: Dpenses. Source: D'aprs les donnes du Ministre des finances et de la Banque du Guyana, telles qu'elles figurent dans les renseignements en ligne de la Banque du Guyana. Les comptes financiers se sont considrablement dtriors entre1996 et1998. Aprs avoir baiss en1999, le dficit s'est de nouveau creus en2000 et en2001, lorsque le dficit du gouvernement central a atteint9,5pour cent du PIB. Le dficit accus par le compte courant depuis2000 a t en partie provoqu par les transferts certaines entreprises dficitaires et par la hausse des cots de l'lectricit. Des mesures correctives ont t prises pour faire baisser le dficit depuis2001, dont une rduction des dpenses et une amlioration du recouvrement des impts, en particulier de l'impt sur le revenu. Dans ensemble, les rsultats du gouvernement central se sont redresss en2002, et le dficit est tomb quelque 6,8pour cent du PIB, par suite d'une vigoureuse croissance des recettes et d'une gestion plus prudente des dpenses publiques. Les recettes relles ont t suprieures aux prvisions budgtaires en raison, dans une certaine mesure, de l'action engage pour consolider l'administration et la perception des impts. Les dpenses totales ont t de 7,2pour cent infrieures aux prvisions budgtaires. La plupart des entreprises publiques affichent des excdents, qui contribuent financer le dficit du gouvernement central. En2002, l'excdent de ces entreprises, qui tait surtout attribuable la hausse des revenus de la Guyana Sugar Corporation, en raison essentiellement d'un accroissement de ses exportations et d'un taux de change favorable, a totalis quelque 0,5pour cent du PIB. En consquence, le dficit global, aprs subventions du secteur public non financier, s'est tabli environ 6,3pour cent du PIB. Les revenus que procure la fiscalit du commerce et des transactions internationales constituent la principale source des recettes fiscales au Guyana: le budget prvoyait qu' au cours de l'exercice 2002, les recettes fiscales et tarifaires lies au commerce reprsenteraient 40,3pour cent des recettes publiques (tableauI.5). Il s'agit d'un pourcentage inhabituellement lev par comparaison avec le reste du monde, mais il est en fait quelque peu infrieur son niveau des dernires annes. Il a t mis fin la perception de recettes au titre de la Loi relative au prlvement sur le sucre, ainsi que le recommandait la Stratgie pour le dveloppement national; il a aussi t mis fin la principale composante du prlvement sur le riz. La rduction de ces taxes l'exportation est l'une des grandes raisons pour lesquelles la part des recettes fiscales et tarifaires lies au commerce a diminu alors qu'elle atteignait 45,5pour cent des recettes publiques en 2000. Les taxes l'exportation reprsentaient 1,9pour cent des recettes fiscales en 1990, mais leur part est aujourd'hui ngligeable. La dpendance du pays l'gard de la fiscalit du commerce est un facteur important dans la ngociation des accords commerciaux. Les proccupations que suscite l'incidence des rductions tarifaires sur le niveau des recettes peuvent occasionner des examens prolongs des accords ngocis, ce qui se traduit parfois par d'importants retards dans l'approbation et la mise en uvre de ces accords. Tableau I.5 Sources des recettes publiques, 2000-2002 (Millions de dollars guyaniens) Relles 2000Rvises 2001Budget 2002Part en pourcentage 2002Grand total 43 23545 22643 840100,0Recettes fiscales et tarifaires lies au commerce19 67419 57317 66640,3 Recettes fiscales et tarifaires perues l'importation15 31514 26616 02636,6 Droits d'importation3 9433 6863 8658,8 Taxe de consommation sur les importations11 37210 58012 16127,7 Importations ptrolires3 4762 7624 2309,6 Autres importations7 8967 8177 93118,1 Recettes fiscales et tarifaires perues l'exportation2 0313 812630,1 Droits d'exportation71213- Prlvement sur le sucre124000,0 Prlvement sur le riz1 9003 800500,1 Taxe sur les voyages1 0591 1501 1872,7 Taxe de consommation sur les appels tlphoniques l'tranger2101972060,5 Autres impositions douanires1821481840,4Autres recettes fiscales21 30022 05423 28753,1 Taxe de consommation (intrieure)3 2753 1243 3388,1 Fabricants3 2663 1163 3277,6 Services ( l'exception des appels tlphoniques l'tranger)988- Impt sur le revenu des socits7 6487 4647 88118,0 Impt retenu la source1 2021 4381 4743,4 Impt sur le revenu des personnes physiques7 1727 8198 23018,8 Autres taxes intrieures2 0032 2092 3675,4Recettes non fiscales3 1383 6562 8876,6 Note: Les chiffres ayant t arrondis, leur somme ne correspond pas ncessairement aux totaux indiqus. - Nant. Source: D'aprs le Gouvernement du Guyana (2001), Estimates of the Public Sector: Current and Capital Revenue and Expenditure for the Year 2002, Volume 1, tableaux 4 b) et 6. Politique montaire et politique de change La Banque du Guyana est responsable de la conduite de la politique montaire. Les objectifs de la Loi de 1998 sur la Banque du Guyana sont, entre autres, de favoriser la stabilit des prix intrieurs en veillant la stabilit du crdit et des conditions de change, ainsi qu' la qualit de l'intermdiation financire. Cette politique est cense favoriser la croissance de l'conomie. Bien qu'elle s'attache principalement contrler l'inflation, la Banque du Guyana doit aussi s'employer favoriser la stabilit du taux de change. Pour ce faire, elle fait porter son action sur la gestion de l'excs de liquidits dans le systme financier, tout en cherchant contenir l'expansion de la monnaie au sens large. Le principal instrument de la politique montaire employe par la Banque du Guyana est les oprations qu'elle effectue sur le march libre au moyen de l'adjudication de bons du Trsor sur le march primaire. Le Comit des oprations sur le march libre (OMOC) est l'organisme charg de se prononcer sur les missions de bons du Trsor. Les adjudications de bons du Trsor dterminent indirectement le niveau des taux d'intrt. Le taux d'escompte moyen pondr, tel qu'il est dtermin lors des adjudications de bons du Trsor 91 jours, constitue le taux d'intrt de rfrence court terme du march. La Banque du Guyana gre un programme montaire qui dfinit les fourchettes de croissance de la monnaie au sens large (c'est--dire, la monnaie en circulation et les dpts du secteur priv), conformment aux objectifs en matire d'inflation et de croissance de la production. La Banque contrle l'offre de monnaie primaire grce aux prvisions hebdomadaires des changements susceptibles d'influer sur les besoins de liquidits du systme financier. Il lui est ainsi possible de dterminer la croissance de la monnaie primaire qui est ncessaire pour lui permettre d'atteindre son objectif de croissance de la monnaie au sens large, sous rserve que le coefficient d'expansion montaire demeure stable. Le taux des rserves obligatoires est aussi un important instrument de la politique montaire. En vertu de la Circulaire n 33/98, de nouvelles obligations et rgles ont t introduites en 1998. Le taux des rserves obligatoires des banques et des institutions financires de dpt non bancaires est actuellement fix 12pour cent. Les banques ont galement l'obligation de maintenir un ratio de liquidits de 25pour cent pour les dpts vue et de 20pour cent pour les dpts terme et d'pargne. En 2002, la monnaie primaire s'tablissait 36,3milliards de dollars guyaniens, ce qui reprsentait une croissance nominale de 10pour cent par rapport 2001, qui rsultait d'une croissance de 23,7pour cent des avoirs intrieurs nets et de 4,5 pour cent des avoirs trangers nets de la Banque du Guyana. La monnaie au sens large a progress de 5,5pour cent pour atteindre 98,1milliards de dollars guyaniens (tableau I.6). Le crdit intrieur net a galement augment de5,5pour cent pour s'tablir 28,7milliards de dollars guyaniens, encore que les emprunts du secteur priv n'aient pas vari, ce qui tait en partie attribuable l'excs de liquidits dans le systme et aux politiques de crdit excessivement prudentes des banques commerciales. Tableau I.6 Situation montaire, 1994-2002 (Milliards de dollars guyaniens) AnneAvoirs l'trangerCrdit intrieurMonnaie et quasi-monnaieBanque du GuyanaBanques commer-cialesTotalSecteur publicInstit. fin, non banc. (net)Secteur privTotalAutresMonnaie, totalDevisesDpts vueQuasi-monnaieTotal1994-76,60,6-76,011,3-1,313,91,2113,912,38,24,126,839,11995-75,90,9-75,011,1-1,821,18,3116,014,09,05,035,349,31996-26,40,2-26,219,2-2,636,314,5-69,316,010,06,141,557,61997-4,8-1,5-6,317,3-3,744,923,9-46,717,411,26,246,964,319981,2-1,3-0,112,7-5,751,833,4-35,417,811,36,550,968,719998,43,211,626,7-5,255,823,9-41,621,613,48,255,477,0200019,83,423,225,9-7,858,324,7-37,624,814,510,360,685,4200123,55,529,024,2-7,558,927,2-36,524,815,19,768,293,0200224,67,131,722,0-8,559,228,7-37,826,415,411,071,898,1 Note: Les chiffres ayant t arrondis, leur somme ne correspond pas ncessairement aux totaux indiqus. Source: Renseignements en ligne de la Banque du Guyana. L'excs de liquidits dans le systme, qui a rendu ngatifs les taux d'intrt passifs rels et qui a port les taux d'intrt actifs rels des niveaux levs, a rendu difficile l'intermdiation financire. la fin de fvrier2002, le taux dbiteur moyen pondr des banques commerciales atteignait 16,73pour cent, alors que le taux d'pargne s'tablissait 4,23pour cent. Le taux d'escompte des bons du Trsor 91 jours du gouvernement du Guyana tait de 3pour cent. Les tats membres de la CARICOM envisagent d'tablir une union montaire. Il est gnralement admis que ce projet ne sera pas srieusement ralis avant 2005 au plus tt, et que des difficults importantes y font obstacle. Le dollar guyanien est la monnaie nationale du pays. Dans les annes 70 et 80, l'tat exerait un contrle rigoureux sur le march des changes. Aprs une priode de dvaluation au cours de laquelle le taux de change officiel a t align sur le taux du march, le gouvernement a adopt un taux de change flottant au dbut de 1991. Cette rforme a aboli les distinctions formelles qui existaient entre le taux officiel et le taux du march. Cela dit, il subsiste en pratique certaines petites diffrences entre ces taux. Aujourd'hui, la seule restriction en matire de change est que les personnes qui envoient au pays des sommes suprieures 10 000 dollars EU ou qui quittent le pays avec des sommes de cette importance doivent en aviser l'Administration des douanes et acquitter une retenue la source de 15 pour cent. Le taux de change qui est utilis par les autorits douanires pour dterminer la valeur en monnaie locale des importations lors de leur admission dans le pays vise attnuer l'incidence de la dprciation de la monnaie sur le cot de la vie au Guyana. Avant le milieu de 2001, ce taux de change variait moins souvent, mais il est depuis dtermin en fonction du taux de change officiel de la Banque du Guyana. Il fait maintenant l'objet de rajustements mensuels: ses fluctuations sont publies dans les journaux du pays au dbut de chaque mois. Balance des paiements Le Guyana accuse habituellement un dficit de son compte courant, qui est attribuable en partie l'important dficit du commerce des marchandises et en partie au dficit de la balance des services. Les transferts, en particulier les envois de fonds des travailleurs guyaniens l'tranger, contribuent dans une large mesure financer le dficit du compte courant. Le compte de capital affiche des excdents, qui rsultent essentiellement des entres de capitaux moyen et long termes, ainsi que des transferts de capitaux. Le dficit est financ par les rserves de la Banque du Guyana et par les apports de fonds pour l'allgement de la dette au titre de l'Initiative PPTE. Le dficit du compte courant du Guyana s'est aggrav ces dernires annes (tableau I.7). Comme les importations taient en hausse et que les exportations chutaient, le dficit du commerce des marchandises s'est creus plus rapidement que celui du compte courant entre 2002 et 2003. En2002, le dficit du compte courant s'est amlior de 17pour cent pour s'tablir 106,7millions de dollars EU, ou 13,9pour cent du PIB, par suite de la rduction de la balance commerciale. En 2003, le dficit devrait de nouveau se creuser. Les rsultats de 2002 taient en partie attribuables une hausse de 9,4pour cent des recettes tires de l'exportation de sucre, qui ont atteint 119,5millions de dollars EU, et une augmentation des exportations d'or, qui se sont tablies 136,3millions de dollars EU; les recettes gnres par l'exportation de riz et de bauxite ont baiss. La diminution du dficit du compte courant en 2002 rsultait aussi d'une chute de 3,6 pour cent de la valeur des importations, qui sont tombes 563,1 millions de dollars EU. Le niveau de la dette extrieure publique est un lourd fardeau pour le pays. Le Guyana figure parmi les deux douzaines de pays que la Banque mondiale a jug admissibles l'Initiative en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE). Au terme de cette initiative, le Guyana a bnfici d'un allgement de sa dette qui a contribu financer le dficit de la balance des paiements. Mme s'il a baiss ces dernires annes par suite de l'Initiative PPTE, le niveau de la dette extrieure demeure lev. L'encours de la dette extrieure publique s'levait 1,24milliard de dollars EU la fin de2002, ou 161,5pour cent du PIB aux prix du march (200,4pour cent au cot des facteurs). Ainsi qu'il l'a annonc dans son budget de 2003, le Guyana prvoit d'atteindre le point d'achvement de l'Initiative PPTE dans le courant de 2003. Les autorits considrent que cela devrait leur permettre de rduire sensiblement l'encours de la dette extrieure, qui serait ramene en de de 1 milliard de dollars EU. Tableau I.7 Balance des paiements: compte courant 1997-2003 (millions de dollars EU) 1997199819992000Rel 2001Rvis 2002Budget 2003Compte courant-91,1-98,5-75,2-113,4-128,6-106,7-154,3Marchandises (net) -34,2-54,2-25,2-80,2-93,6-68,2-128,0 Exportations (f.a.b.)593,4547,0525,0505,2490,3494,9515,0 Sucre131,9120,0134,0118,8109,2119,5135,0 Or137,8114,6106,6120,5127,0136,3128,0 Bauxite88,272,475,876,561,035,339,0 Riz84,367,969,851,850,245,447,0 Bois d'uvre43,828,736,740,933,035,626,0 Autres87,4121,481,894,2106,7118,8137,0 Rexportations20,022,020,32,53,24,03,0 Importations (c.a.f.)-641,6-601,2-550,2-585,4-583,9-563,1-643,0 Carburants et lubrifiants......-121,0-131,5-125,8-135,7 Autres......-464,4-452,4-437,3-507,3Services (net) -96,9-88,3-89,0-78,2-79,0-78,5-71,0 Facteur-73,7-56,2-57,9-44,3-58,6-55,0-26,0 Non facteur-23,2-32,1-31,1-33,9-20,4-23,5-45,0Transferts 40,044,039,045,044,040,044,7 Officiels......3,03,0-- Privs......42,041,040,044,7Compte de capital125,779,869,6126,6115,388,790,3Tranferts de capitaux23,713,115,511,030,833,724,4Capitaux moyen et long termes (net)90,067,979,9113,695,463,365,9Capitaux court terme12,0-1,2-25,82,0-10,9-8,3-Erreurs et omissions -30,6-6,02,63,913,90,3-7,1Solde global4,0-22,7-4,417,1-8,4)-25,1-64,0Financement-4,0-22,74,4-17,18,425,264,0Avoirs trangers nets de la Banque du Guyana (variation)3,0 22,7-10,3 --52,5-61,1-16,6 4,1Financement exceptionnel14,718,628,729,2 Allgement de la dette----21,328,729,2 Soutien de la balance des paiements-----2,7-- Annulation de dettes---14,7---Pour mmoire: Encours de la dette extrieure publique (millions de dollars EU)1513,51507,51210,91191,91196,71238,2..Encours de la dette extrieure publique (part du PIB)203,8228,1176,7167,4163,8161,5.. .. Non disponible. - Nant Note: Les chiffres ayant t arrondis, leur somme ne correspond pas ncessairement aux totaux indiqus. Source: D'aprs le Ministre des finances, Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2002, AppendiceI; et Discours du budget, huitime lgislature du Guyana, Document parlementaire n 1 de 2003, Appendice V. Le Guyana a aussi tir avantage de la Facilit pour la rduction de la pauvret et la croissance (FRPC), le programme concessionnel du FMI en faveur des pays faible revenu. En 2002, le FMI a approuv au titre de la FRPC un crdit de trois ans d'un montant quivalant 54,55 millions de DTS (73millions de dollars EU), aprs que le Conseil d'administration du Fonds eut dtermin que le Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP) du Guyana constituait une base solide pour bnficier de l'aide financire concessionnelle du Fonds. Le FMI a aussi approuv une autre assistance intrimaire de 4,13millions de DTS (environ 5,4millions de dollars EU) au titre de l'Initiative PPTE renforce afin d'aider le Guyana s'acquitter des paiements pour le service de la dette actuellement due au FMI. volution du commerce extrieur Structure des changes de produits Le Guyana a obtenu des rsultats mdiocres l'exportation dans les annes80, lorsque ses exportations se sont ressenties des effets de la dgradation des termes de l'change qui a provoqu une diminution des recettes d'exportation; les exportations se sont fortement redresses dans les annes90. La croissance enregistre dans les annes90 peut tre impute, pour l'essentiel, l'augmentation des volumes des exportations, les prix des principaux produits d'exportation guyaniens tant demeurs dprims pendant la majeure partie de la dcennie. Les donnes reproduites au graphique I.1 mettent en outre en vidence la dpendance du Guyana l'gard des exportations traditionnelles, mais elles font aussi tat des gains relatifs enregistrs dans les secteurs non traditionnels. En 1992, les trois grands produits traditionnels (sucre, riz et bauxite) reprsentaient 73,2pour cent des exportations et les trois principaux produits non traditionnels (or, bois d'uvre et crevettes), peine 11,4pour cent. En 2001, la part des produits traditionnels tait tombe 45,2pour cent et celle des trois grands produits d'exportation non traditionnels tait passe 43pour cent. Par ailleurs, ces exportations non traditionnelles taient l'origine de la totalit de la croissance enregistre par les exportations du Guyana au cours de la dcennie. En chiffres absolus, les exportations des trois produits traditionnels sont tombes de 266,2millions de dollars EU en1992 220,4millions de dollars EU en2001. Si les exportations de produits non traditionnels, en particulier de l'or, ne s'taient pas accrues, la valeur des exportations totales du pays ne serait pas passe de 363,5 millions de dollars EU 487,1millions de dollars EU entre 1992 et2001.  Rpartition gographique des changes Les changes du Guyana, en particulier les exportations, concernent un nombre relativement restreint de partenaires. En 2001, les tats-Unis, le Canada, la CARICOM et le Royaume-Uni reprsentaient ensemble 55,2 pour cent des importations et 86,3 pour cent des exportations (graphiqueI.2). Les autres pays qui contribuent de manire relativement importante aux importations du Guyana sont notamment le Japon (5,2pour cent), le Venezuela (3,9pour cent), les Pays-Bas (3,4pour cent) et la Chine (2,5pour cent). En ce qui concerne les exportations, les seuls autres pays qui reprsentaient au moins 1 pour cent des exportations guyaniennes taient les Pays-Bas (2pour cent) et la France (1 pour cent). L'expansion des exportations du Guyana a principalement dpendu de son accs aux marchs de l'hmisphre occidental, mais surtout de l'Amrique du Nord. Ces dernires annes, le Canada et les tats-Unis ont tour de rle t le premier march d'exportation du Guyana et ensemble ils reprsentent une part croissante de ses exportations totales. Le Canada et les tats-Unis, qui absorbaient un tout petit peu moins de la moiti des exportations guyaniennes en 1997, en accaparaient plus des deux tiers en 2002. Les tats-Unis sont la principale source des importations du Guyana. Cette situation n'est pas rcente; les tats-Unis reprsentaient dj 22,8pour cent des importations guyaniennes lorsque le pays a acquis son indpendance en 1966.  En 2002, les parts des partenaires de la CARICOM dans les changes du Guyana taient lgrement moins importantes que 30 ans plus tt. En 1965, lorsque la CARIFTA (qui a t remplace par la CARICOM) a t cre, les pays des Carabes membres du Commonwealth contribuaient 12,1pour cent des importations du Guyana et ils absorbaient 14,2pour cent de ses exportations. En 2002, la CARICOM reprsentait 9,3pour cent de ses importations et 9,5pour cent de ses exportations. De tous les pays de la CARICOM, c'est la Trinit-et-Tobago qui est le principal fournisseur de marchandises destination du Guyana, en raison essentiellement du commerce du ptrole et des produits apparents, et elle reprsente la deuxime source en importance des importations guyaniennes, aprs les tats-Unis. La Jamaque est le principal dbouch des exportations guyaniennes au sein de la CARICOM. Le Royaume-Uni demeure le principal partenaire commercial du Guyana l'extrieur de l'Amrique du Nord, mais son importance diminue; il reprsentait un tiers environ des changes du Guyana dans les annes ayant tout juste prcd l'indpendance, en 1966. Le Guyana expdiait toujours prs d'un cinquime de ses exportations vers le Royaume-Uni en 1997, mais cette proportion tait tombe moins d'un dixime en 2001; au cours de la mme priode, la part du Royaume-Uni dans les importations guyaniennes a lgrement recul, tombant de 8,1 6,1pour cent. Certains petits pays sont des partenaires commerciaux importants dans des domaines particuliers. Dans le cas du riz, par exemple, le Portugal tait le principal dbouch l'exportation du Guyana en 2002. La Jamaque et le Portugal reprsentaient eux deux 55,6pour cent (en valeur) des exportations guyaniennes de riz en 2002. Tendances et structure de l'investissement tranger direct (IED) Les entres de l'investissement tranger direct au Guyana ont fluctu entre 43,5millions de dollars EU et 67,2millions de dollars EU au cours des six dernires annes (tableau I.8). La tendance gnrale semble tre la baisse, le niveau des investissements admis en 2002 ayant t infrieur celui enregistr dans chacune des dix dernires annes. Au cours de chacune des six dernires annes, les flux de l'investissement se sont tablis en de des niveaux atteints, par exemple, en1996 (92,9millions de dollars EU), en 1994 (106,7millions de dollars EU) ou en 1992 (146,6millions de dollars EU). Cela peut tre attribu essentiellement la diminution de l'investissement tranger dans les industries extractives, qui avaient attir 239,7millions de dollars EU entre 1992 et 1996, mais tout juste 63,4millions de dollars EU entre 1998 et 2002. Le secteur des transports et des communications a attir davantage d'investissements trangers ces dernires annes et reprsente 41,6 pour cent des capitaux investis en 2001-2002. Tableau I.8 Entres de l'investissement tranger direct, 1992-2002 (Milliers de dollars EU) 1992199719981999200020012002Agriculture, sylviculture et pche12 45431 31518 77516 59314 05510 1855 260Industries extractives110 57210 1617 51214 61119 64517 1204 500Industries manufacturires3 3421 5912 6963 4223 7521 740485Commerce de gros et de dtail6 9934 7124 5521 3739 1405 2503 115Institutions financires07912 0501 562000Transports et communications11 8423 81010 85210 90113 68818 79023 545Divers1 4032021814526 8995 2006 590Total146 60652 58246 61848 91467 17958 28543 495 Source: Renseignements fournis par les autorits. Il n'existe pas de donnes prcises sur l'origine gographique des flux de l'investissement tranger direct au Guyana. Les autorits signalent qu'au cours de la priode 1992-2002, la plupart des investissements effectus dans les secteurs de l'agriculture, de la sylviculture et de la pche provenaient du sud-est asiatique. Au cours de la mme priode, les investissements raliss dans les industries extractives provenaient des autres pays des Carabes, du Canada et des tats-Unis. Dans le secteur des transports et des communications, les investisseurs taient originaires des tats-Unis, alors que dans celui du commerce de gros et de dtail, ils provenaient des tats-Unis et des Carabes. Perspectives 51. Le Cadre stratgique de lutte contre la pauvret du Guyana repose sur une prvision de croissance annuelle de 2,7 pour cent au cours de la priode 2002-2005. Par contre, la croissance a t d' peine 1,1 pour cent en 2002, et le budget de 2003 prvoit que l'conomie crotra de 1,2 pour cent en 2003. Pour la priode postrieure 2005, le Ministre des finances s'attend que la croissance soit plus vigoureuse, le PIB rel devant progresser un rythme annuel moyen de 5pour cent environ. Le ministre prvoit aussi que le taux d'inflation sera en moyenne de 3,8 pour cent au cours de la priode2002-2005. Or, aprs avoir t suprieur 6 pour cent en 2002, le taux d'inflation pour 2003 devrait, selon les prvisions, s'lever 5 pour cent. On s'attend que le dficit budgtaire commence diminuer en 2004, alors que la base des recettes fiscales s'largira grce l'amlioration de la perception des revenus. Le ministre prvoit que les volumes des exportations ne varieront pas au cours de la priode 2002-2006, et qu'il progresseront ensuite un taux annuel de 4 pour cent environ, sous l'effet d'une croissance vigoureuse des secteurs primaires du sucre, du riz, de l'or, du bois d'uvre et des produits non traditionnels. Le ministre s'attend que les importations augmentent de 2,7 pour cent au cours de la mme priode, en raison de l'importance des investissements du secteur public, mais il prvoit qu'elles diminueront par la suite. Le dficit du compte courant de la balance des paiements devrait toutefois demeurer lev.  Banque du Guyana (2002a).  Ministre des finances (2003a).  La FRPC soutient des programmes fonds sur des stratgies de lutte contre la pauvret labores par les pays eux-mmes, qui sont noncs dans un Cadre stratgique de lutte contre la pauvret (CSLP). Ces programmes doivent s'inscrivent dans un cadre global de politiques macro-conomiques, structurelles et sociales visant promouvoir la croissance et rduire la pauvret. Les prts accords au titre de la FRPC portent intrt un taux annuel de 0,5pour cent et sont remboursables sur une priode de dix ans, avec un dlai de grce de 5,5ans pour le remboursement du principal.  Fonds montaire international (2002).  Veuillez toutefois noter que la valeur leve attribue la catgorie "reste du monde" donne entendre qu'une certaine partie des changes n'est pas attribue en fonction de l'origine ou de la destination des marchandises, ce qui est peut-tre d aux lacunes du systme de collecte et d'analyse des donnes. Dans la mesure o une partie de ces changes non attribus peut se faire avec de grands partenaires commerciaux des Amriques et de l'Europe, le degr de concentration des changes pourrait tre encore plus lev que ne l'indique le graphiqueI.2. WT/TPR/S/122 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 18 Guyana WT/TPR/S/122 Page  PAGE 1 Page I. PAGE \* FUSIONFORMAT 1 kleyXY_d$$$%%%%%%%%)&*&R&S&&&&&&"'#'`'a''''''''(F(G((((())9):)r)s))))))*******+-++3>3333333 4 4_4`444 55c5d5CJ@ CJ6CJ6CJCJ5CJ\& Uklqv{$<<$& Uklqv{(.4:@FLRX^de DJPUZ_dinsx9   9     Tof[[[[[[[[ $<<$$<<$$$4  J ]! p# (.4:@FLd[$<<$$$4  J ]! p# $<<$ LRX^dedp[$<<$$$4  J ]! p# $<<$ dx[$<<$$$4  J ]! p# $<<$  Ddh[$<<$$$4  J ]! p# $<<$ DJPUZ_dinsxydT$$4  J ]! p# $<<$ xyXYdeS!$$$$$ %%%%)%9%I%Y%g%u%%%%%%%%%%%%%%%%%&& &&&&&$&)&*&.&2&6&:&>&B&F&J&N&R&S&i&m&q&u&y&}&&&&&&&&&&&&&&&&&&&'' '''dy $<<$$<<$ XYdeS!$$$$ommmgmeemmm0$$4  J ]! p# $$ %%%%)%9%I%Y%g%u%%%%8$$4FYp#}$<<$%%%%%%%%%%%%zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## %%%&& &&&&&$&)&zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## )&*&.&2&6&:&>&B&F&J&N&R&zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## R&S&i&m&q&u&y&}&&&&&zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## &&&&&&&&&&&&zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## &&&&'' '''''"'zXqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## '''"'#':'>'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''((($(*(0(6(<(A(F(G(_(c(g(k(o(s(w({((((((((((((((((((((((())))))!)%)))-)1)d"'#':'>'B'F'J'N'R'V'['`'zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## `'a'n'r'v'z'~''''''zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## ''''''''''''zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## ''''''''''''zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## ''((($(*(0(6(<(A(F(z qfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## F(G(_(c(g(k(o(s(w({(((zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## ((((((((((((zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## (((((((((())zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## )))))!)%)))-)1)5)9)zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## 1)5)9):)N)R)V)Z)^)b)f)j)n)r)s))))))))))))))))))))))))))))** *******++2/ 033?333333333333333333333344 4 4;4A4G4M4S4Y4_4`44444444444d9):)N)R)V)Z)^)b)f)j)n)r)zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## r)s)))))))))))zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## ))))))))))))zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## )))))))** ***zqfffffffff $<<$$<<$$$4  Y| p## *****++2/ 033?33zxxxrxpppxxx0$$4  Y| p## 333333333333333<<$$<<$e$$44֞^2 p#jjjjjj$<<$333333344 4 $<<$$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj<<$ 4 4;4A4G4M4S4Y4_4`4444444T\ $<<$$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj444444455 55?5E5K5Q5W5\X$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$44455 55?5E5K5Q5W5]5c5d555555555555566 66Q6V6[6`6e6j6o6p66666666677"7'7,7174757z7777777777777777888888 8!8U8\8b8h8o8v8}8~8888888889!9'9-93999dW5]5c5d5555555555555`H$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$d555 66o6p66677475777778 8!8}8~888?9@9}9~999_:`:::;;;;;;;;T<U<r<x<y<<<= =K=L=====> > >P>Q>q>s>>>>>??Z?[???????@@@0A1ABAAMKNMN5CJ@CJ6CJ6CJCJH*CJH*5CJCJCJW566 66Q6V6[6`6e6j6o6p6666$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$66666677"7'7,7174757z77$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$7777777777777778,$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$888888 8!8U8\8b8h8o8v8}8~8t$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$~8888888889!9'9-93999?9xd$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$$<<$99?9@9W9]9c9i9p9w9}9~999999999;:A:G:M:S:Y:_:`:::::::::::::;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;:<><D<H<L<Q<T<U<r<s<t<u<v<w<x<y<<<<<<<<< =(=/=6===D=K=L=x=}=========d?9@9W9]9c9i9p9w9}9~9999999 $<<$$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj999;:A:G:M:S:Y:_:`::::::p$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$::::::::;;;;;;;;l$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$;;;;;;;;;;;;;:<><D<`$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$D<H<L<Q<T<U<r<s<t<u<v<w<x<y<<<$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$<<<<<<< =(=/=6===D=K=L=x=$$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$x=}===============$<<$d$$4֞^2 p#jjjjjj $<<$=======>>>>> > > >,>2>8>>>D>J>P>Q>s>w>|>>>>>>>>>>>>>>>>>?? 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