ࡱ> {q bjbjt+t+ ݈AAU]p848288:rrPD$XZZZZZZ$Ŕ~(^~T!  r|(T!T!T! lr:X    XT!nT!'. ,X$pah{ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE Principales caractristiques de lconomie La Rpublique dHati est situe dans les Carabes, plus ou moins 1200kilomtres des ctes des tats-Unis, sur une le dont la partie orientale est occupe par la Rpublique Dominicaine. La superficie totale dHati est de 27 750 km2, ce qui reprsente peu prs le tiers de l'le. Le climat est tropical ou semi-aride suivant les rgions. Hati est rgulirement soumis soit des scheresses soit dimportantes temptes, lle tant situe dans la ceinture des cyclones. Le pays a acquis son indpendance en 1804. Les langues officielles sont le crole et le franais. Les villes principales sont Port-au-Prince, la capitale (1,2 million dhabitants), et Cap Hatien (0,6 million dhabitants). En 2001, la population tait estime 8,1 millions dhabitants dont prs de 40 pour cent sont gs de moins de 15 ans. Le taux de croissance dmographique est denviron 2pour cent. La population hatienne est avant tout rurale, les deux tiers environ des hatiens vivant dactivits lies au secteur agricole. La rpartition gographique de cette population, seulement 36pour cent urbaine, reflte cette situation. La population urbaine est cependant en constante augmentation depuis le dbut des annes 80. Par ailleurs, le pays connat une migration importante; un hatien sur six vit ltranger. Avec un produit intrieur brut (PIB) par habitant d'environ 430 dollars EU en 2000/01, Hati est unpays moins avanc (PMA) selon la classification des Nations unies. Cette situation rsulte de longues priodes de stagnation, voire de rcessions conomiques. Ainsi, le PIB par habitant a rgress au cours des trois dernires dcennies et a enregistr une chute au taux annuel moyen de 5,2pour cent entre 1985 et 1995. Environ 66 pour cent de la population rurale vit en dessous du seuil de pauvret , et le taux de chmage atteint prs de 60 pour cent. Les problmes socio-conomiques dHati sont videmment mettre en rapport avec son histoire politique particulirement instable qui explique en grande partie son apparente incapacit profiter tant de son potentiel de dveloppement que des moyens financiers qui lui ont t fournis travers diverses formes daides internationales (voir ci-dessous). Les perspectives de progrs conomique sont peu encourageantes du fait de la persistance des difficults politiques, de la faiblesse des institutions publiques, du niveau dducation particulirement faible de la population et des cots levs de production lis, entre autres, au mauvais tat des infrastructures et aux tarifs levs des tlcommunications, de lnergie (avec de frquentes coupures dlectricit), de leau (une denre rare) et des transports. Le secteur agricole occupe prs de 45pour cent de la population active. Lagriculture consiste essentiellement en de petites exploitations de subsistance. La contribution du secteur agricole au PIB rel nest pourtant que d'environ 28 pour cent, ce qui reflte la faible productivit enregistre dans ces activits du fait, entre autres, des problmes agraires, du recours aux techniques culturales rudimentaires (y compris la faiblesse du rseau dirrigation) ainsi que des alas climatiques, de frquentes scheresses plus particulirement. Ainsi, mise part la production de mangues et de bananes, le reste des productions vgtales ont vu leur niveau baisser entre 1999 et2000, lensemble du secteur agricole enregistrant une contraction de lordre de 1,5 pour cent. Le secteur manufacturier contribue actuellement quelque 8 pour cent du PIB rel (graphiqueI.1). La croissance enregistre dans ce secteur est reste relativement stable au cours de la priode 1995-2000 avec une moyenne de 2pour cent par an. Le secteur des services enfin contribue au PIB rel concurrence d'environ 64 pour cent. Le sous-secteur des services non marchands reprsente 17 pour cent du PIB rel et concerne, pour lessentiel, des services fournis par ltat, les organisations non gouvernementales et les organismes but non lucratif. Le sous-secteur des btiments et travaux publics (13,3 pour cent du PIB rel pour lanne 2000), particulirement influenc par les investissements du secteur public, est un moteur principal de lactivit conomique tant donn les taux de croissance quil connat (prs de 10 pour cent par an en moyenne pour la priode 1995-2000).  Le dveloppement du chmage urbain en Hati sestaccompagn de lmergence et de lessor du secteur informel. Les activits informelles constituent une alternative largement rpandue au chmage et participent un phnomne massif dauto-insertion prcaire de larges couches de la population dansla structure productive. En 2000, le secteur informel occupait plus de personnes que lagriculture. Le secteur informel emploierait ainsi prs de 92 pour cent de la population active non agricole et 51 pour cent de la population active totale. Il occupe en majorit des femmes qui sadonnent essentiellement au petit commerce. La majorit (environ 62 pour cent) des entreprises informelles de Port-au-Prince serait dans le commerce. L'artisanat serait le domaine d'activits d'environ 13 pour cent de ces entreprises informelles, avec des investissements moyens de 1292dollars EU et un revenu moyen mensuel de 232 dollars EU. En effet, l'artisanat est trs dvelopp en Hati. La production artisanale, relativement varie, couvre les objets de dcoration et d'ameublement, et des articles utilitaires. La production va des objets en mtal, en cuir et peaux non travailles, en bois et en fibres vgtales, aux coquillages, aux roches dcoratives, au petit outillage, et aux tableaux peints. Une grande partie de la population hatienne peint soit durant lesmoments de loisirs ou des fins purement lucratives. Les politiques commerciales assez librales font dHati lune des conomies les plus ouvertes du bassin de la Carabe et d'Amrique Latine (chapitre III). Limportance du commerce extrieur reste cependant modeste, les exportations et les importations de biens et services non facteurs ne reprsentant, respectivement, quenviron 13 pour cent et 36 pour cent du PIB en 2002. Les efforts raliss en matire de libralisation du commerce extrieur contrastent avec la lenteur des rformes structurelles, en particulier le processus de privatisation des entreprises publiques et de dsengagement des pouvoirs publics de certaines activits productives. Ceci limite la capacit du pays sintgrer dans un environnement international comptitif et profiter pleinement de son ouverture au commerce. Hati est rcipiendaire dimportantes aides internationales. Le pays a t trs dpendant de lassistance trangre, en particulier pour le financement de ses programmes de dveloppement et dajustement structurel. Toutefois, les montants perus au titre des dons officiels sont gnralement la baisse; ils slevaient (en millions de dollars EU) 409,9 en 1995, 293,1 en 1996, 2210 en 1997, 279,2 en 1998, 251,6 en 1999, 193,0 en 2000, 145,0 en 2001 et 100,0 en 2002. Ces fonds proviennent en grande partie d'aides bilatrales. L'aide reprsente une source importante de financement pour le gouvernement hatien. En1999, plus de 12 pour cent du dficit du budget global de ladministration centrale a t financ par des dons externes en espces. En 2000, lassistance extrieure reprsentait prs de 5 pour cent du PIB et compensait plus de 25 pour cent du dficit de la balance courante, non compris les transferts sans contrepartie. Lendettement extrieur dHati reste raisonnable. Le ratio du service de la dette enregistre une baisse rgulire, passant de 29,3 pour cent en 1994 10,7 pour cent en 1999. Ceci explique quHati ne soit pas ligible aux restructurations de dettes entreprises dans le cadre de lInitiative en faveur des pays pauvres trs endetts (PPTE). Le taux de change de la gourde est dtermin par le march, les autorits maintenant un systme de taux de change flottant depuis 1996. Hati a accept les obligations de larticle VIII des statuts du Fonds montaire international (FMI) le 22 dcembre 1953. Jusquen 1999, le taux de change gourde/dollar EU stait maintenu aux environs de 17 gourdes pour un dollar. La gourde sest ensuite fortement dprcie, le taux de change atteignant plus de 28 gourdes pour un dollarEU en septembre 2000, et 43,22 gourdes pour un dollar au 8 juillet 2003. Au cours des dernires annes, lconomie hatienne a galement t caractrise par un phnomne de dollarisation. En janvier 2003, les dpts en dollars EU reprsentaient 47,5 pour cent du total des dpts (contre 38 pour cent en juin 2000) tandis quen juin 2003, 52,5 pour cent des prts consentis par les banques commerciales au secteur priv taient libells dans cette mme devise (contre 41 pour cent en juin 2000). Cette tendance est la consquence de plusieurs facteurs dont les principaux sont lincertitude relative la situation politico-conomique et donc la stabilit de la gourde hatienne, et lutilisation de certains instruments de politique montaire, y compris limposition dun coefficient obligatoire de rserve particulirement lev sur les dpts en gourdes par rapport aux dpts en devises. volution economique recente Durant les annes 80, lconomie hatienne a connu un dclin continu avec un PIB rel se contractant au taux annuel moyen denviron 1 pour cent entre 1980 et 1991. Les performances conomiques mdiocres sont avant tout le reflet de lenvironnement politique instable depuis 1986, avec la succession de six diffrents prsidents entre 1988 et 1991. Le dclin conomique sest considrablement acclr aprs 1991 (graphique I.2), la suite du renversement du rgime dmocratique par un coup dtat militaire avec, pour consquence, la mise en place de sanctions, de la part de la communaut internationale, sous la forme dun embargo commercial et financier, et de la suspension de la majeure partie de laide extrieure dont le pays bnficiait. Entre 1991 et 1994, le PIB rel s'est contract denviron 20pour cent et le taux dinflation est pass de 12 pour cent 51 pour cent. Le dficit public s'est accru de 1,37pour cent du PIB en 1991 3,31 pour cent en 1994. Ce dficit a t principalement financ par la banque centrale, la Banque de la Rpublique dHati (BRH). Par ailleurs, les exportations de biens et services du pays ont chut de 224,2 millions de dollars EU en 1991 67 millions de dollars EU en 1994 tandis que les importations de biens et services passaient de 531,9 millions de dollars EU 235,4 millions de dollars EU. Les investissements totaux passaient quant eux de 13,8 pour cent du PIB en 1991 6,0 pour cent du PIB en 1994; la baisse des investissements publics a accentu la dtrioration des infrastructures du pays. Avec le retour la dmocratie et la fin des sanctions en 1994, un programme de politiques conomiques visant restaurer la stabilit macro-conomique et bas sur la libralisation du commerce, la modernisation des entreprises publiques et la dcentralisation a t lanc. En mars 1995, un accord de confirmation portant sur un montant de 20 millions de droits de tirages spciaux (DTS) a t sign avec le FMI afin de soutenir les efforts de reconstruction conomique du pays. Un programme de trois ans a t approuv par le FMI en octobre 1996, permettant Hati d'accder la facilit d'ajustement structurel renforce (FASR). Par la suite, dautres programmes ont galement t mis en uvre par le gouvernement avec l'appui du FMI. Entre 1995 et 2002, lconomie hatienne a enregistr des taux de croissance quasiment en constante baisse, et mme une rcession entre 2000 et 2002 (tableauI.1 et graphique I.2). Les annes de croissance sont avant tout celles d'une bonne performance du sous-secteur de la construction et des btiments publics la suite de la mise en oeuvre des chantiers de rfection de voies de pntration de certains grands centres de production agricole et la rhabilitation de places publiques de la zone mtropolitaine. Elles sont galement le rsultat d'un accroissement remarquable des exportations ralises par des entreprises manufacturires, et de certaines productions agricoles. Par exemple, entre 1996 et 2000, les exportations de biens ont connu un taux de croissance annuelmoyen denviron 18 pour cent malgr les mdiocres rsultats du dernier exercice (section 3) i) ci-aprs). Tableau I.1 Principaux indicateurs conomiques, 1994/95-2001/02a 1994/951995/961996/971997/981998/991999/002000/012001/02PIB au prix du march (millions de dollars EU)2 813,4 2 907,6 3 338,8 3 724,1 4 153,8 3 954,0 3 585,7 3 403,4 PIB au prix du march (millions de gourdes)40 728,9 46 646,8 54 005,4 62 997,0 69 254,0 77 580,0 85 442,0 92 164,0 PIB par habitant (dollars EU)391,8 396,1 445,8 486,8 532,5 496,7 441,0  .. PIB rel (variation en pourcentage)7,3 6,7 2,7 2,2 2,7 0,9 -1,1 -0,9 Prix la consommation (variation en pourcentage)28,5 20,7 16,1 12,9 8,1 11,4 16,8 8,7 Secteur montaire(variation en pourcentage)Masse montaire au sens troit (M1)b31,6 -13,1 13,9 0,3 26,6 9,5 15,1 27,3 Ressource montaire globale (M2)b27,1 1,1 21,8 9,7 23,0 20,1 14,1 22,8 Taux dintrtbc8,8 10,5 10,5 11,0 9,6 10,5 ....Taux de change (gourdes/dollar EU)14,5 16,0 16,2 16,9 16,7 19,6 23,8 27,1 Part du PIB rel(en pourcentage)Agriculture34,2 32,8 31,5 30,7 29,5 28,3 28,5 27,8 Industrie extractive0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 Industrie manufacturire8,9 8,9 8,7 8,6 8,2 8,1 8,1 8,3 Servicesd56,8 58,2 59,7 60,6 62,2 63,5 63,2 63,9 Finances publiques(pourcentage du PIB)Dficit public (-) ou surplus (+) (administration centrale)-2,8 -0,7 -0,6 -1,2 -2,4 -2,3 -2,2 -2,8 Comptes de la nation(pourcentage du PIB)Consommation totale108,2 89,4 91,5 90,7 89,8 93,4 96,4 98,1 Formation brute de capital fixe13,8 28,1 24,5 26,0 27,7 27,3 25,9 25,5 Exportations de biens et services non facteurs10,9 11,3 10,5 9,9 12,2 12,7 11,9 12,6 Importations de biens et services non facteurs33,0 28,9 26,4 26,6 29,7 33,4 34,2 36,2 Indices de commerce extrieurCommerce de marchandises (en pourcentage du PIB)30,5 27,4 26,2 29,2 29,9 30,1  ..  .. Valeur unitaire des exportations100,0 96,4 90,4 88,7 87,2  ..  ..  .. Valeur unitaire des importations100,0 101,0 93,2 87,1 90,9  ..  ..  .. Termes de lchange100,0 95,5 96,9 101,8 95,9  ..  ..  .. Pour mmoire:Rserves internationales (en millions de dollars EU)216,0 215,6 265,7 292,7 329,2  ..  ..  .. Rserves internationales (en mois dimportations)3,0 2,9 3,3 2,2 2,0 1,4 1,0 0,5 a Annes fiscales (1er octobre au 30 septembre), sauf indication contraire. b Fin d'anne civile (31 dcembre). c Taux nominal sur les dpts six mois, dcembre de chaque anne. d Y compris l'lectricit, le gaz, l'eau et la construction. e Moyenne de la priode (1er janvier au 31 dcembre). Source: Informations fournies par les autorits hatiennes; FMI, SFI (diffrentes publications). La croissance de lconomie hatienne a t tempre par une impasse politique (depuis juin 1997) qui a contribu la baisse de laide internationale, et par la chute des cours du caf et du cacao qui a entran une diminution des recettes dexportations. La dvastation par le cyclone Georges des plantations agricoles du pays vers la fin de septembre 1998 a galement acclr la dtrioration dune production nationale dj prcaire. Par ailleurs, en 2000, les productions agricoles ont galement t affectes par une importante scheresse qui a largement contribu la contraction (de lordre de 1,5 pour cent) enregistre dans le secteur. Jusqu' la fin de l'anne 2002, la situation conomique ne s'tait toujours pas amliore.  Les rformes en matire de politique budgtaire entreprises au cours de ces dernires annes visaient essentiellement rduire les dsquilibres hrits des annes dembargo. Les principales rformes ont t entreprises dans le cadre des programmes supports par le FMI et visaient limiter le dficit public, ainsi qu faciliter les financements extrieurs devant aider laccomplissement de progrs conomiques. Ces rformes devraient permettre de diminuer le financement montaire du dficit de ladministration centrale, les programmes appuys par le FMI tant complts par un programme de "cash-management" convenu entre la BRH et le Ministre de lconomie et des finances (MEF) et destin assurer une synchronisation entre les dpenses budgtaires et les recettes fiscales. Les efforts en termes de politiques budgtaires ont essentiellement port sur le contrle de la masse salariale, lamlioration des procdures de gestion de trsorerie et de programmation des dpenses, le renforcement de la capacit des organes de perception de recettes publiques, et llargissement de lassiette de certains impts. Les performances budgtaires ont t gnralement satisfaisantes puisque le dficit de ladministration centrale a pu tre rduit et maintenu dans des limites raisonnables. Entre 1994/95 et1996/97, il est pass de 2,8 pour cent 0,6 pour cent du PIB, avant de remonter pour ensuite se maintenir au-dessus de 2 pour cent depuis 1998/99 (tableau I.1). Cette aggravation du dficit public est due au manque--gagner fiscal au titre des recettes sur les produits ptroliers, la faiblesse du financement extrieur et aux dpenses lies lorganisation du scrutin dans un climat lectoral tendu. De ce fait, le financement montaire du dficit public a dpass les objectifs prvus par le programme de "cash-management", atteignant environ 2,5 pour cent du PIB en 2000, 2,4 pour cent en 2001 et 2,6 pour cent en 2002. La politique montaire a pour objectif principal le contrle de linflation et la stabilit de taux de change. cette fin, la politique montaire est conue pour maintenir un ratio constant entre la masse montaire et le PIB nominal. Si cet objectif a t atteint en 1998/99 (avec un taux dinflation de 8,1 pour cent), les taux d'inflation enregistrs en 1999/00 et 2000/01 ont t de 11,4 et 16,8 pour cent respectivement. Ce drapage est en partie imputable la hausse des prix des produits alimentaires et ptroliers alimente par la dprciation de la gourde. Face ce regain dinflation et au mouvement de dprciation de la gourde, la BRH a fait usage de ses trois instruments de gestion de la liquidit bancaire, savoir, lintervention sur le march des changes, le relvement des taux de rserves obligatoires sur les passifs en gourdes et en devises des banques commerciales, et le relvement des taux dintrt sur les bons BRH et du taux de mise en pension. L'inflation a t ramene 8,7 pour cent en 2001/02. En dcembre 2000, les coefficients de rserves obligatoires sur les passifs libells en devises ont t tablis 21 pour cent pour les banques commerciales et 19 pour cent pour les banques dpargne et de logement. Sur les passifs libells en gourdes, ils stablissaient 31 pour cent pour les banques commerciales et 19,5 pour cent pour les banques dpargne et de logement. En juin 2001, les coefficients de rserves obligatoires ont t uniformiss sur ces derniers taux (31 et 19,5 pour cent respectivement, quelles que soient les monnaies dans lesquelles les passifs sont libells). Par ailleurs, il a t requis que les banques constituent 30 pour cent de rserves obligatoires en gourdes sur les passifs libells en devises trangres. En 2000, la BRH a vendu lquivalent de 16,75 millions de dollars EU sur le march des changes et 15,175millions de dollars EU au MEF pour le compte des compagnies importatrices de ptrole. Enfin, les taux d'intrt sur les instruments 7, 28 et 91 jours ont t ports de 6,85 pour cent, 9,72 pour cent et 11,3 pour cent 14 pour cent, 16 pour cent et 26,7 pour cent respectivement, tandis que les taux dintrt moyens mensuels du systme bancaire atteignaient 27,5 pour cent pour les prts raliss en gourdes et 14,25pour cent pour les prts raliss en devises. En juin 2003, les taux dintrt sur ces instruments taient respectivement de 22 pour cent, 24 pour cent et 26 pour cent.  Le gouvernement a galement engag un processus visant privatiser un certain nombre dentreprises publiques et limiter les interventions des pouvoirs publics dans les activits de production. cette fin, une Commission prsidentielle pour la croissance et la modernisation a t mise sur pied en 1994 (chapitre II 2)). Les progrs en matire de privatisation restent cependant modestes, beaucoup de retards ayant t enregistrs dans la mise en oeuvre du programme y affrent (chapitre III 4) iv)). Rsultats commerciaux et investissement Depuis 1995, le commerce de marchandises dHati quivaut environ 30 pour cent du PIB (en moyenne), ce qui constitue un volume de commerce relativement faible pour une conomie ouverte comme Hati. Lconomie hatienne est importatrice nette, tant de biens que de services (tableauI.2). La balance des biens et services enregistre un dficit chronique. Ce dficit est en partie compens par les transferts courants nets qui ont contribu limiter le dficit du compte courant (graphique I.3). La grande majorit de ces transferts provient du priv, plus prcisment des Hatiens vivant ltranger. Tableau I.2 Balance des paiements, 1997-2002 (Millions de dollars EU) 1995199619971998a1999a2000a2001a2002 abCompte courant-22,5-46,1-59,041,0-58,7-84,9-96,9-48,9Balance des biens et services-544,7-497,9-522,4-553,8-719,8-847,4-856,0-810,9 Crdit256,9329,3382,3485,8529,6501,3444,9421,1 Dbit-801,7-827,2-904,7-1039,6-1249,4-1348,8-1300,9-1232,0 Balance des marchandises-364,3-328,7-494,7-516,2-676,5-757,9-750,2-706,0Crdit152,8169,9208,6305,9341,0328,9305,2274,4Dbit-517,2-498,6-703,3-822,1-1017,5-1086,7-1055,4-980,4 Balance des services-180,4-169,2-27,8-37,6-43,3-89,6-105,8-104,9Crdit104,1159,4173,7180,0188,6172,5139,7146,7Dbit-284,5-328,6-201,5-217,6-231,8-262,1-245,4-251,6Balance des revenus-30,6-10,7-13,6-11,7-12,6-9,2-9,5-13,7 Crdit0,00,00,00,00,00,00,00,0 Dbit-30,6-10,7-13,6-11,7-12,6-9,2-9,5-13,7Transferts courants nets552,9462,5477,0606,5673,7771,7768,6775,7 Crdit552,9462,5477,0606,5673,7771,7768,6775,7 Dbit0,00,00,00,00,00,00,00,0Compte de capital0,00,00,00,00,00,00,00,0Crdit0,00,00,00,00,00,00,00,0Dbit0,00,00,00,00,00,00,00,0Compte financier137,578,260,8187,881,1-12,185,72,6Investissements directs7,44,14,010,830,013,34,45,7Autres investissements130,174,156,8177,051,1-25,381,3-3,1 Secteur des administrations publiques (net) 119,067,936,937,771,826,33,9-19,0 Secteur bancaire (net)-10,9-5,115,9-1,7-3,9-62,35,13,4 Secteur non bancaire (net)22,016,020,0140,0-15,06,071,012,0 Autres avoirs et engagements (nets)0,0215,6-16,01,0-1,84,61,30,6Erreurs et omissions nettes70,3-78,728,6-194,4-1,051,38,8-36,7Balance globale185,4-46,630,434,521,4-45,7-2,4-83,0Tableau I.2 ( suivre)Financement-185,446,6-30,4-34,5-21,445,72,483,0Avoirs de rservec-175,648,6-50,2-29,1-33,657,1-5,049,0Utilisation des crdits et prts du FMI-6,3-3,918,2-5,311,5-15,5-4,23,3Autres engagementsd2,4-2,61,6-0,10,70,21,10,1Variation des arrirs de paiemente-118,84,40,00,00,04,010,530,6Rchelonnement obtenu112,90,00,00,00,00,00,00,0Pour mmoireAssistance externe557,1377,5276,1311,6335,0203,8144,784,3 Dons officiels....221,0279,2251,6193,0145,0100,0 Prts nets....55,132,483,410,8-0,3-15,8.. Non disponible. a Annes fiscales (1er octobre au 30 septembre). b Donnes provisoires. c Variation des avoirs de rserves brutes. Le signe (-) signifie une augmentation. d Engagements court terme envers les organisations financires internationales e Sans signe = accumulation; (-) = remboursement. Source: Informations fournies par les autorits hatiennes.  Commerce de biens et services Au cours des dernires annes, les exportations hatiennes se sont plus orientes vers les marchandises que vers les services. La part de ces derniers dans les exportations de biens et services a diminu d'environ 41 pour cent en 1995 prs de 35 pour cent en 2002 du fait surtout de la baisse des activits touristiques. Les recettes dexportations de biens ont progress entre 1995 et 1999 avant de chuter durant le reste de la priode. La hausse est avant tout imputable la forte croissance des exportations de produits textiles, de lindustrie de lassemblage et de certains produits issus de lagriculture comme les mangues. La baisse est, quant elle, due aux effets de certaines maladies ayant affect les rcoltes de caf, la baisse des cours de cette denre (de lordre de 8 pour cent), ainsi quau ralentissement de la demande amricaine de produits textiles et de lassemblage en provenance d'Hati, entre autres. Les principales exportations de marchandises dHati sont les articles manufacturs, en particulier les produits textiles et de lindustrie de lassemblage. Leur part dans la valeur totale des exportations de marchandises est en constante croissance, passant d'environ 38 pour cent en 1995 76pour cent en 2000. Au contraire, la part des exportations agricoles a baiss d'environ 62 pour cent en 1995 24 pour cent en 2000. Cette volution sexplique par la baisse de la production agricole (section I 2)), la substitution des cultures vivrires aux produits de rente, laugmentation de la part de la consommation locale dans la production totale de certains biens comme le caf, et la hausse de la part des produits manufacturs encourage par les avantages fiscaux et douaniers. Les importations hatiennes de biens et services ont augment de manire constante entre 1995 et 2000, avant de chuter en 2001 et 2002 du fait de la rcession. Ces importations sont largement domines par les marchandises (en moyenne, trois quarts du total depuis 1995). Les principales importations sont les produits alimentaires dont limportance est en diminution (ils reprsentent encore prs de 31pour cent des importations de marchandises), suivis des articles manufacturs (28,5 pour cent de la valeur des importations en 2000) dont la part est en constante hausse. La part attribue aux importations de machines et de matriel est quant elle relativement stable autour de 23 pour cent en moyenne. Il en est de mme des combustibles minraux qui reprsentent en moyenne 13,5 pour cent de la valeur des importations de marchandises sur la priode 1995-2000, lexception de lanne 2000 au cours de laquelle cette part est passe prs de 25 pour cent tant donn la hausse du prix des produits ptroliers. Le partenaire commercial principal dHati est les tats-Unis. Les exportations de marchandises destination des tats-Unis ont connu une progression constante, leur part dans le total de ces exportations passant de 65 pour cent en 1995 environ 90 pour cent en 2000. Les autres principales destinations sont lUnion europenne (UE) avec une part de 5 pour cent en 2000, et la Rpublique Dominicaine (4,2 pour cent). Les importations de marchandises en Hati proviennent essentiellement des tats-Unis dont la part dans le total de ces importations est cependant en baisse, passant de 63pour cent en 1995 54 pour cent en 2000. Les autres principales sources des importations de marchandises sont la Rpublique Dominicaine (11 pour cent en 2000) et lUE (9 pour cent). La balance des services est structurellement dficitaire (tableau I.2). En effet, au cours de la priode 1995-2002, les exportations de services ont couvert, avec dimportantes fluctuations, les importations concurrence denviron 64 pour cent. Une tendance la baisse du taux de couverture a t observe depuis 1998. Cette volution rsulte de laccroissement des dpenses en billets de voyage d laugmentation du nombre de rsidents qui quittent le territoire national du fait, entre autres, de l'instabilit politique et de l'inscurit. Elle sexplique galement par laugmentation des services de fret et dassurance lie une relative croissance des importations de marchandises. Investissement La formation brute de capital fixe a reprsent environ 26 pour cent du PIB au cours de ces dernires annes. Le taux de croissance de linvestissement a t d'environ 2,5pour cent en moyenne annuelle. Linvestissement public reste relativement lev. Il a principalement concern des projets dinfrastructure, essentiellement raliss dans le secteur des transports et ayant impliqu d'importants financements. Le secteur priv a compt pour 52 pour cent du total des investissements raliss en 1999. Les investissements privs en Hati restent en grande partie limits par les facteurs voqus ci-dessus comme freins la croissance de lconomie (section I 1)) et par les problmes administratifs. Le tableau I.3 fournit la structure des investissements en Hati en 1999. La part de ltranger dans le total des investissements reste modeste du fait des raisons mentionnes ci-avant. Les flux dinvestissement tranger direct (IED) ont t assez volatiles dune anne lautre, 4 millions de dollars EU en 1997; 10,76 millions de dollars EU en 1998; 30,01millions de dollars EU en 1999; et 13,2 millions de dollars EU en 2000. En Hati, les trangers ont surtout investi au cours de ces dernires annes dans la fourniture des services de tlcommunication, limportation et la distribution de produits ptroliers, les services bancaires, et les industries dassemblage. Les IED entrants sont essentiellement raliss par des entreprises amricaines (Texaco, Esso, Citibank entre autres) ou europennes (Shell, Elf, entre autres). Tableau I.3 Structure des investissements, 1999 InvestissementsMontantsEn millions de gourdesInvestissements domestiques Total7 942 Privs3 781 Publics4 161 Dont: Administration centrale1 724En millions de dollars EUInvestissements trangers directs Total30,01Source: Ministre de l'conomie et des Finances (2000), Bilan conomique, exercice 1998-1999. Perspectives Les perspectives conomiques dHati sont conditionnes par linstauration dun environnement national propice au travail et linvestissement. Un tel environnement devrait permettre une mise en application continue de rformes que soutiendraient des plans de dveloppement. Ceci devrait favoriser une croissance conomique de plus de 4 pour cent par an dans le moyen terme et une rduction du taux de chmage de 60 pour cent 45 pour cent. Cette performance contribuerait la lutte contre la pauvret. Le volet stabilisation macro-conomique des rformes devrait permettre de rduire le dficit budgtaire 1 pour cent du PIB sur une priode de cinq ans. Cette performance budgtaire rsulterait dune augmentation de la pression fiscale 10 pour cent grce lamlioration de la collecte des recettes publiques, llargissement de lassiette fiscale, et la modernisation des Codes fiscal et douanier. La rduction du dficit budgtaire devrait contribuer contenir loffre de monnaie par la banque centrale, ce qui, combin avec la croissance conomique, permettrait de limiter linflation un taux annuel de moins de 10 pour cent et de stabiliser la gourde hatienne par rapport au dollar EU. Les performances conomiques projetes sont galement conditionnes par la dynamisation de lagriculture, du tourisme et du commerce (entre autres), et par la rduction des cots de production. Pour ce faire, il est prvu quune part substantielle des recettes fiscales et de celles issues de privatisation soit destine au financement dinvestissements publics dans les infrastructures routires, portuaires et aroportuaires, et dans lducation et la sant. Il est aussi envisag damliorer laccs de la population leau potable, daugmenter la gnration dnergie lectrique et den rduire les pertes, et daccrotre les taux de scolarisation et dalphabtisme. La refonte du Code de commerce et la mise en place dun dispositif de facilitation des investissements devraient attirer les capitaux tant nationaux qutrangers, ce qui contribuerait soutenir la croissance conomique.  Estimation de l'Institut hatien de statistique et dinformatique.  Dpartement d'tat amricain (2001). Informations disponibles sur: http://www.state.gov/r/pa/ ei/bgn/1982.htm.  Hati est le plus pauvre des pays du bassin de la Carabe et dAmrique Latine qui ont enregistr, en 2002, un revenu national brut par habitant moyen (calcul selon la mthode Atlas) de 3 280 dollars EU contre 440 dollars EU pour Hati (estimation de la Banque mondiale (2003a)).  Banque mondiale (2003b).  Institut hatien de statistique et dinformatique (2000a).  Banque de la Rpublique dHati (2001).  Banque de la Rpublique dHati (2001).  Institut hatien de statistique et dinformatique (2000a).  Programme des Nations unies pour le dveloppement (2000).  Oriol, Michle (2001).  Les principaux pays donateurs sont, dans lordre dcroissant des aides, les tats-Unis, le Canada, la France et le Japon.  Banque de la Rpublique d'Hati (2001).  Rapport des paiements en capital et intrts aux exportations de marchandises et de services non facteurs. Lvolution du ratio est due, entre autres, la chute des exportations pendant lembargo (ceci a maintenu le ratio un niveau lev) et lamlioration des exportations au cours des annes suivantes (ceci, avec lannulation d'une partie de la dette en 1995, a contribu la baisse du ratio).  La dollarisation fait rfrence une situation o les agents domestiques dtiennent une partie substantielle de leurs avoirs et crances auprs des et envers les banques commerciales, ou font une partie de leurs transactions domestiques (en biens et/ou en services) en devises trangres, principalement le dollar EU.  Laide humanitaire ntait pas sous embargo.  Banque de la Rpublique dHati (2001); FMI (2001a).  Pour lanne fiscale 1999/2000, la valeur des exportations a baiss de prs de 3,6 pour cent. Cette baisse est attribuable aux maladies ayant affect les rcoltes de caf, la baisse des cours de cette denre et au ralentissement de la demande amricaine de produits textiles hatiens.  Au cours de lanne fiscale 1999/2000, le sous-secteur de la construction et des btiments publics a enregistr une croissance de lordre de 4,6 pour cent, ce qui reprsente une diminution importante par rapport aux annes prcdentes.  Pour maintenir le niveau des prix la pompe, ltat hatien modifie le montant des taxes perues au titre des droits daccises variables et fixes. De ce fait, en cas de hausse des prix c.a.f. des produits ptroliers, les recettes fiscales relatives ce poste diminuent. Au dbut de lexercice fiscal 1999/2000, les impts, taxes et droits perus sur les produits ptroliers variaient entre 41 pour cent et 45 pour cent. En mai 2000, suite la hausse du prix des produits ptroliers conscutive laugmentation des cours mondiaux du ptrole et la dprciation de la gourde, les autorits ont dcid daccorder des crdits dimpts la vente du krosne et du gasoil dans le but de maintenir la stabilit des prix la pompe. De ce fait, les impts, droits et taxes sur les produits ptroliers ont t ramens autour de 17 pour cent et 23 pour cent, soit un manque--gagner fiscal valu 1 079 millions de gourdes. Depuis janvier 2003, lapplication dune loi datant de mars 1995 a permis de modifier le mcanisme de fixation des prix des produits ptroliers en les rendant plus flexibles.  Banque de la Rpublique dHati (2001). En juin 2003, les taux moyens taient de 34 pour cent sur les prts raliss en gourdes et de 16 pour cent sur ceux raliss en devises.  Entretemps (jusqu octobre 2002), ces taux avaient t abaisss 6 pour cent sur les instruments 7 jours et 10,2 pour cent sur ceux 91 jours; il ny a pas eu dadjudication dinstruments 28 jours.  Banque de la Rpublique dHati (2001).  Fonds montaire international (2001b).  Banque de la Rpublique dHati (2001). Les montants indiqus pour les annes 1999 et 2000 sont provisoires.  Depuis juin 2003, Shell vendu ses actifs un groupe dinvestisseurs nationaux.  Cette section a t rdige sur la base dinformations contenues dans: Gouvernement dHati (2001), Mmoire prsent loccasion de la troisime confrence des Nations unies sur les pays les moins avancs, Bruxelles; etRpublique d'Hati (2001). WT/TPR/S/99/Rev.1 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 2 Hati WT/TPR/S/99/Rev.1 Page  PAGE 1 Page I. PAGE \* MERGEFORMAT 1  EMBED Excel.Sheet.8   EMBED Excel.Sheet.8   EMBED Excel.Sheet.8  12be%(QT m n   h i pq^_#-Xbl~* + ! !D!N!n!x!!!P"Z"i"s"{"|"##%$($$$%%& &`&j&&&+)5)G)J)**++++, , jU j0JUH*mH ^Dl'EEƀzy&.K & F hEƀzy&)F & FEƀzy&.Do ^`. $#L%((+ɼxk^QC6_  x_   x_  _  _  _   (_   (_   8_   8E_   Ew_   w_   _   _     o w4CEƀzy&.EEƀzy&.CEƀzy&.^`wu2CEƀzy&.ExEƀzy&.CEƀzy&.. $#y4EEƀzy& .CEƀzy& .CEƀzy&.$#L%((w4CEƀzy&)CEƀzy& .EEƀzy& .(+.1y6CEƀzy&.CEƀzy&.CEƀzy& . ,,,D,N,d,n,u,x,,,--*.4.I.S.a.b.//001@2^2a233T4d444"5#5$5c5d5e557788X8Z888+9N9::P:y::;{<<=>>??T@@@TAWA BB˻CJmH 6CJmHCJmHB*CJH*hmHnH B*CJhmHnH 5B*CJhmHnH 5CJH*mH5CJH*mH 5CJmH j0JUmH E+.1$505e5f5n5v5~5555555555555555555556 6þ~ytpkfa\WR                                              "  #Xd_   _   _  1$505e5f5n5v5~555555$$$$CEƀzy&. 55555555555(}xxxxxxxx$$$$|$$ q[D  # 5555556 666(6)6U6_6i6s6}666666666T$$$$"$$ q[D  # 666(6)6U6_6i6s6}66666666666666667$7)7.73787=7C7I7J7Ŀ{vqlgb]Y?  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Prts netsNon disponible.a-Anne fiscales (1er octobre au 30 septembre).bDonnes provisoires.cNVariation des avoirs de rserve bruts. Le signe (-) signifie une augmentation.dOEngagements court terme envers les Organisations financires internationales.e/Sans signe = accumulation; (-) = remboursement.Sources:Autorits hatiennes.19981999200020012002 B x!Jg$&(* P#LtwXww`T0 4 mw `T04Hxw( `T04"P# ip0M OLwH^MMT00w (yw46(`+DOw@46+d6q4w4+8uwГ(MwГNwH4"<?Compte courant, l'exception des transferts sans contrepartie<C> Nxx  68  g E]89/ $<Balance des biens et services< N~vB  @ <D@] `9/~vB   <D@ y ] `:/~vB   <D@=] `;/@a3d23 M NM4  3Q:  Compte courantQ ;Q ;Q3_ O  f1 ) i @zaԑ]>]F( wwWeave MM<4E4  3Q: D  Balance des biens et servicesQ ; Q ;Q3_ O  fO G i*@za$E2fY_,I!)( >|Wide upward diagonal  d4E4  3Q: : Transferts courants netsQ ; Q ;Q3_  NM  d4E4  3Q: : Transferts courants netsQ ; Q ;Q3_  NM  Nx4E4D$% M 3O&Q4$% M 3O&Q4FAH 3OBg 3 bo#M&43*@@@i@I@#M&4523  NM43(" 43" 444 e199519951995199519961996199619961997199719971997199719971997199719981998199819981999199919991999200020002000200020012001200120012002 2002 2002 2002 e63333333333G@ Gfffff|@fffff&BIfffff}@M= ףpS}@QD@GzNHz@Q^M ףp=~Q33333 @Q;UQ{ףp= Ŋ@Hz7Xp= ׿ q= ף@QxH= ףpWĉzG=@e> z  &~?'~?(\.?)\.?MN\\MARCOPOLO4\1100-B1pc XXA4 7''''" dX `? `?3` q%z: ` q%z: L((  |  BNMM??] /  &A Page &PMN\\MARCOPOLO4\1042-A1pc XXA4 9''''" dX??3` $ ` $ ` $ ` $` $` $` $` $` $  8 (   r  0  @ ],/ *<+Graphique I.3 Soldes extrieurs, 1995-02 < g) *harxx } 6  @&]}/ <Source:< & Rxx ~ 6X  @#n]~X|/ Y<ZSecrtariat de l'OMC sur la base d'informations fournies par les autorits hatiennes. < Y Nrr  0  @$#T]$/  <Millions $ EU<H Nrr  0  @ ]/ <Compte courant<T Nrr  0H  @D6]Ht/ <Transferts courants, nets< Nrr  0  @% h + ]/ ><?Compte courant, l'exception des transferts sans contrepartie<C> Nxx  6  g ?]/ $<Balance des biens et services< N~vB  @ <D@]`l/~vB  <D@  ]`/~vB  <D@~>]`/?m3d4G%23 M NM4  3Q:  Compte courantQ ;Q ;Q3_ O  f1 ) i @zaԑ]>]F( wwWeave MM<4E4  3Q: D  Balance des biens et servicesQ ; Q ;Q3_ O  fO G i*@za$E2fY_,I!)( >|Wide upward diagonal  d4E4  3Q: : Transferts courants netsQ ; Q ;Q3_  NM  d4E4  3Q: : Transferts courants netsQ ; Q ;Q3_  NM  Nx4E4D$% M 3O&Q4$% M 3O&Q4FA? 3O@e  3 bo#M&43*@@@i@I@#M&4523  NM43(" 43" 444 e199519951995199519961996199619961997199719971997199719971997199719981998199819981999199919991999200020002000200020012001200120012002 2002 2002 2002 e63333333333G@ Gfffff|@fffff&BIfffff}@M= ףpS}@QD@GzNHz@Q^M ףp=~Q33333 @Q;UQ{ףp= Ŋ@Hz7Xp= ׿ q= ף@QxH= ףpWĉzG=@e ll   s *H  @5( g| ] H/  h3dD$% M 3O& Q4$% M 3O& Q4FA?(#P3O?(#P3 b43*43" 444eee>    dMbP?_*+%MN\\ZI16558\HP LaserJet 4pc XXA4ter 9''''" dX??U} "} m}  } m } $} $ V;T0;;;G;;; ; ; ; ;w ;T0;;;;; ;;;;0.%Table for chart 1.3 Soldes extrieurs,Mn US $$" Transferts courants nets" #33333I DD," # DD," # DD," # DD," #Gz# DD,"#Q# DD,"#أp= Ŋ# DD,"# # DD,"#ĉ# D D,   +Current account!+Trade & services balance'+Current account less transfers+ Transfers"+ Commodity,,,,,,-----Compte courant)  Balance des biens et services$  Transferts courants nets$  Transferts courants nets6 Aq!!~ @$,@6A@  ~  @ $0@O|@  ~ $@ $4@\qU@  ~ (@ $ 4@Ma}@  ~ ,@  6" !33333  D D ~ A@  %1998 QD@  A@  ~ 0@  O" !  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D%D(""&(\>" D%D(""&Q" D%D(""&Q" D%D(""&gffffS" D%D("" &Gz@" D% D( '#" Balance des marchandises#&& &N"#&fffff~& D$D%"#&!& D$D%"#&Gz$& D$D%"#&̮& D$D%"#&(\q& D$D%"# &R& D$ D% $" Crdit<$&@&@&i@&_@&A@&@&@&@&@ %" Dbit<%&A&X&+&+&&&&& #&" Balance des services&&&&q"&&Hz;  D'D("&&GzB  D'D("&&(\E  D'D("&&(\eV  D'D("&&p= ףpZ  D'D("& &^(@&*@&{@&Ё@ "7" Autres investissements7&i@&@&V@.7&p= cL@5D8D9D:D;.7&q= ף f@5D8D9D:D;.7&GzI@5D8D9D:D;.7&GzT95D8D9D:D;.7&zGQT@5D8D9D:D;.7 &{Gz5 D8 D9 D: D; ;8"2 Secteur des administrations publiques (net) <8&]@&@&@&Ԭ@&t@&@&@& x@& %9" Secteur bancaire (net)<9&&&ؘ@&@&e&px& O&@&u@ ):" Secteur non bancaire (net)<:&6@&0@&4@&4@&a@&.&@&Q@&(@ 2;") Autres avoirs et engagements (nets)<;&&@&0&&Z@&f&|@&_@&N@ <"&&&&&&&&& $=Erreurs et omissions nettes<=&v@&&)&V@&&@Y&@&@& >&&&&&&&&& ?Balance globale?&@&4&@.?&Q^>@" D=D5D1D.?&h(7 DBDCDDDE.A&\(@* ՜.+,D՜.+,< PXl t|  OMC - ϲʹt11 Sheet1Chart2Chart1  WorksheetsCharts 6> _PID_GUIDAN{1FC87491-1A3D-11D2-BDE3-0004AC74A824}Ole CompObj bObjInfoWorkbookb FMicrosoft Excel ChartBiff8Excel.Sheet.89qOh+'0@HXl Durand Angelier Microsoft Excel@_@ I Ba=<=g%K8X1!Arial1!Arial1!Arial1!Arial1.!Times New Roman1*! 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Secrtariat de l'OMC, sur la base d'informations fournies par les autorits hatiennes.<vM3dD$% M 3O& Q4$% M 3O& Q4FA?\#3O?\#3 b#M-43*#M! M43" 444eee>    dMbP?_*+%"0??4U}  } * T0    G  ~ ,@~ @@ Agriculture~ (@ Agriculture~ @"Industries manufacturres~ І@"Industries manufacturres~ @Services~ @N@Services~ ĸ@1995-962001-02  Agriculture~ :!  Agriculture~ q" Industries manufacturres# 7/A  ^.A)" Industries manufacturres# .A  Z.AP6 Services3 8YAscdVA#AZ@ Services- ]A 9YAE(-A # eA %  # DfA %  ~ @ ~ (@1995-962001-02 Agriculture&b@@ D D d Agriculture&L;@D D d"Industries manufacturres&vRNT"@D D d"Industries manufacturres&Z,c @D D dServices&̟!M@D D dServices&ëmO@D D d&a$? 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