ࡱ> >;<=q (bjbjt+t+ 4AA ]8$2ll:\0lnnnnnn$َ͐@@@D(@l@l$.  l|+h{BpRgime COMMERCIAL Cadre Institutionnel La Constitution de la Rpublique dHati a t adopte en mars 1987. Elle tablit les principes dune dmocratie dont les pouvoirs sont partags entre les branches excutive, lgislative et judiciaire. Larticle 59 de la Constitution nonce explicitement le principe de sparation de ces trois pouvoirs. Selon les termes de la Constitution, le pouvoir excutif est exerc par le Prsident de la Rpublique et par le Gouvernement. Le Prsident est le Chef de ltat. Il est lu au suffrage universel direct la majorit des votants pour un mandat de cinq ans, sans possibilit de renouvellement immdiat et sans quil puisse briguer un troisime mandat. Cest le Prsident qui ngocie et signe les traits, conventions et accords internationaux, et les soumet la ratification de lAssemble nationale. Le Prsident choisit un Premier Ministre parmi les membres du parti majoritaire au Parlement. Le Premier Ministre est charg de la constitution dun gouvernement dont il choisit les membres en accord avec le Prsident. Le gouvernement doit tre compos dau moins dix Ministres. Lors de linvestiture de ce gouvernement, le Premier Ministre soumet son programme aux Chambres afin dobtenir un vote de confiance. En cas de vote de dfiance, la procdure de constitution du gouvernement doit tre recommence. Le pouvoir lgislatif est exerc par la Chambre des dputs et le Snat qui, ensemble, forment lAssemble nationale (le corps lgislatif) dont une des attributions est dapprouver ou de rejeter les traits et conventions internationales qui doivent lui tre soumis par le pouvoir excutif. La Chambre des dputs est compose de quatre-vingt trois membres lus au suffrage direct. loccasion des lections lgislatives, chaque collectivit municipale forme des circonscriptions et lit un dput. Le mandat des dputs est de quatre ans et la Chambre des dputs est entirement renouvele tous les quatre ans. Le Snat se compose de 27 membres (trois snateurs par dpartement) lus au suffrage direct. Le renouvellement du Snat a lieu tous les deux ans par tranche dun tiers des siges. Parmi les attributions spcifiques du Snat, il faut noter que celui-ci est rig en Haute cour de justice pour connatre de certaines affaires impliquant le Prsident de la Rpublique, les ministres, les membres du Conseil lectoral permanent, de la Cour suprieure des comptes et du contentieux administratif, des juges et des officiers du Ministre public prs la Cour de cassation. La Constitution confre chacune des deux Chambres ainsi qu lexcutif linitiative de faire des lois sur tous les objets dintrt public. Larticle 111.2 prvoit nanmoins de rserver linitiative de la Loi budgtaire (lois concernant lassiette, la quotit et le mode de perception des impts et contributions, celles ayant pour objet de crer des recettes ou daugmenter les recettes et les dpenses de ltat) au pouvoir excutif, les projets prsents cet gard devant toutefois tre vots dabord par la Chambre des dputs. Le pouvoir judiciaire est constitu, dans lordre hirarchique dcroissant, de la Cour de cassation, des cours dappel, des tribunaux de premire instance, des tribunaux spciaux et des tribunaux de paix qui reprsentent lchelon le plus local des instances judiciaires. cela sajoute la Haute cour de justice. Les juges de la Cour de cassation et des cours dappel sont nomms pour une priode de dix ans tandis que ceux des tribunaux de premire instance le sont pour une priode de sept ans. Il nexiste pas en Hati de juridiction spcialise dans les affaires commerciales. Le rle du pouvoir judiciaire en cette matire est dfini par le Code de commerce qui stipule que ce sont les Chambres des affaires commerciales de chaque tribunal civil qui connatront des contentieux relatifs au commerce. Au pouvoir judiciaire est galement adjointe la Cour suprieure des comptes et du contentieux administratif qui, selon les termes de la Constitution, est une juridiction indpendante et autonome charge du contrle administratif et juridictionnel des recettes et des dpenses de ltat et des collectivits territoriales ainsi que de la vrification des comptes des entreprises de ltat. Elle participe llaboration du budget de ltat et est consulte sur toutes les questions relatives la lgislation sur les finances publiques ainsi que sur tous les projets de contrats, accords et conventions caractre financier et commercial auxquels ltat est partie. Elle connat galement des contentieux entre ltat et ses administrs. La Constitution prvoit galement la dcentralisation du pouvoir travers les collectivits territoriales. Le dcoupage administratif comprend, par ordre dimportance territoriale croissant, la section communale, la commune, larrondissement et les dpartements qui sont au nombre de neuf. Il est noter que chaque commune est le gestionnaire des biens fonciers du domaine de ltat situ sur son territoire et que les dpartements sont impliqus, en collaboration avec ladministration centrale, dans llaboration des plans de dveloppement dpartementaux. Le pouvoir excutif est assist du Conseil interdpartemental pour tudier et planifier les projets de dcentralisation et de dveloppement du pays au point de vue social, conomique, commercial, agricole et industriel. Ltablissement de toute charge ou imposition dpartementale, municipale ou de section communale doit obligatoirement obtenir le consentement des collectivits territoriales concernes. Formulation et Mise en Oeuvre des Politiques Toute politique (conomique, sociale, environnementale, entre autres) est mise en oeuvre travers des lois, des dcrets ou des arrts ministrielles. La Constitution, dans laquelle les grandes lignes du processus lgislatif sont inscrites, confre linitiative de faire des lois chacune des deux Chambres du Parlement ainsi quau pouvoir excutif du pays. Chaque ministre est en charge de la formulation des politiques relevant de sa comptence et est responsable de la rdaction des projets de lois correspondants. Ceux-ci sont labors par la direction juridique du ministre qui a initi ledit projet, en collaboration avec les autres ministres ou instances galement concerns par les matires vises. Aprs discussion au sein du Conseil des Ministres, les projets de loi sont prsents au Parlement. Lors de lexamen des projets de loi, chaque Chambre a le droit damender et de rviser les articles et amendements proposs. Les amendements vots par une Chambre ne peuvent faire partie dun projet de loi quaprs avoir t vots par lautre Chambre dans la mme forme et en des termes identiques. Un projet de loi ne devient loi quaprs avoir t vot, article par article, par les deux Chambres. Toute loi vote par le Corps lgislatif doit tre ensuite adresse au Prsident de la Rpublique qui, avant de la promulguer, peut y faire des objections. Ce droit dobjection doit tre exerc dans un dlai de huit jours partir de la date de rception de la loi par le Prsident. Les lois et actes sont rendus excutoires par leur promulgation et publication au Journal officiel de la Rpublique. Lexcution d'une loi et la mise en place des dispositions y affrentes relvent de lexcutif et spcialement de la diligence des ministres concerns. Le Ministre du commerce et de lindustrie (MCI) a, entre autres, pour mission de jouer un rle central dans la formulation et la mise en application de la politique commerciale d'Hati. Le MCI est charg de "tracer les lignes directrices de la politique en matire commerciale et industrielle". La Direction des affaires juridiques de ce ministre est charge dlaborer les projets de lgislation et de rglementation dans le domaine du commerce et de lindustrie, et ce en collaboration avec les directions intresses. D'autres institutions telles que les Ministres de l'conomie et des finances (MEF) (y compris lAdministration gnrale des douanes), de l'agriculture, et de la justice participent galement l'laboration et la mise en oeuvre de politiques commerciales en Hati. Le secteur priv nest pas systmatiquement consult en ce qui concerne llaboration de la politique commerciale. Ses reprsentants font nanmoins quelquefois partie des commissions mixtes qui sont actuellement charges duvrer llaboration dun cadre lgal rpondant mieux aux besoins des secteurs commercial et industriel. Selon les autorits, des progrs importants doivent tre accomplis pour amliorer la fois limage de marque des pouvoirs publics, en particulier du MCI, auprs du secteur priv, et dvelopper les instances o ce dernier peut exprimer ses opinions dans ces matires. Il convient toutefois de mentionner la mise sur pied en 1994 de la Commission prsidentielle pour la croissance et la modernisation, compose de sept membres officiels du gouvernement et de 15 reprsentants du secteur priv, et qui constitue une instance o les avis de ce dernier peuvent tre recueillis (chapitre I 2)). Enfin, mme si la Constitution rserve au Prsident de la Rpublique la tche de ngocier, conclure et signer les traits et accords bilatraux, plurilatraux ou multilatraux, cette responsabilit est en partie dlgue et relve directement de la comptence des ministres concerns. En particulier, pour ce qui est des questions commerciales, ce sont le MCI et le Ministre des affaires trangres ou les diffrents ministres coiffant le secteur conomique (tel que prvu par la Loi du 6septembre 1982 dfinissant lAdministration publique nationale) qui reoivent mandat du Conseil des ministres cet effet. Les politiques commerciales ne sont ni analyses, ni values. Elles sont cependant discutes en certaines occasions ponctuelles comme lors de la Table ronde sectorielle sur le commerce. Objectifs de Politique Commerciale La politique commerciale dHati fait partie intgrante de la politique conomique dont les principaux objectifs sont dassurer les conditions dune croissance conomique suffisante, de dynamiser et appuyer le secteur des affaires, de faciliter la cration demplois et rduire le taux de chmage, et de doter le pays des grandes infrastructures ncessaires son dveloppement. Les principaux obstacles au dveloppement dHati sont, entre autres, les problmes de fonctionnement de ladministration publique, linsuffisance des infrastructures, le faible niveau dducation et de formation de la population, les imperfections de march qui ralentissent les investissements en capital productif (notamment les contraintes de crdit dues au manque de dveloppement des marchs financiers) et la faible capacit du pays attirer les capitaux privs extrieurs. La continuit dans lapplication de politiques macro-conomiques avises, parmi lesquelles la promotion des changes et des investissements, est donc primordiale pour raliser les conditions propices la croissance conomique et au dveloppement du pays. Le gouvernement a dfini les principaux objectifs en termes de politiques commerciales au cours de la Table ronde sectorielle sur le commerce. Celles-ci devraient appuyer les efforts raliss en termes de politique conomique en crant un environnement plus favorable aux affaires. Ceci implique la poursuite du processus de libralisation mais aussi la mise en oeuvre de dispositions visant lamlioration et la diversification des capacits exportatrices du pays ainsi que le renforcement des capacits nationales de production et l'amlioration de la comptitivit des entreprises hatiennes sur les marchs internationaux. De ce fait, la politique dinvestissement dHati est difficilement dissociable de ses politiques commerciales. Hati a dj substantiellement libralis son commerce extrieur dans le cadre des rformes entames depuis le milieu des annes 80 (section III 1)); le pays est actuellement parmi les conomies les plus ouvertes de l'Amrique Latine et de la Carabe. Le gouvernement a, par ailleurs, lintention de poursuivre les efforts dintgration rgionale travers sa participation des schmas, accords et traits impliquant les pays gographiquement proches dHati. Lobjectif poursuivi est de pouvoir profiter dune coopration avec les partenaires rgionaux mais aussi de participer, par ce biais, au processus mondial de libralisation des changes et d'en tirer pleinement profit. Le gouvernement entend crer un climat favorable linvestissement par loctroi de garanties lgales et la mise en place dune rglementation simple et efficace. Considr comme une variable stratgique dans le dveloppement des capacits exportatrices hatiennes, notamment travers son rle en termes de transferts de technologies, linvestissement tranger direct (IED) est particulirement vis. Dans cette perspective, le gouvernement entend se doter dinstruments lgaux et institutionnels adquats dont un dispositif de facilitation, un organe de promotion des investissements, ainsi quun cadre incitatif destin promouvoir linvestissement dans certains secteurs prioritaires, en particulier ceux tourns exclusivement vers lexportation. Ce cadre incitatif est inscrit dans le nouveau Code des investissements et complte celui prvu par la loi portant sur les zones franches (chapitre III 4) i)). Outre la Loi du 2 aot 2002 portant sur les zones franches, Hati compte galement se doter d'autres instruments destins dvelopper sa capacit dexportation travers l'amlioration de la qualit des produits locaux et la diversification des activits. Enfin, le gouvernement hatien sest galement assign lobjectif de poursuivre le processus de privatisation. Le dsengagement progressif de ltat des activits productives devrait saccompagner dune ouverture des marchs concerns une participation accrue des trangers dans ces activits. La Loi de modernisation des entreprises publiques du 10 juin 1996 dfinit le cadre institutionnel et les modalits de privatisation des entreprises publiques. Lois et Rglementations Les dispositions rgissant le commerce extrieur sont en grande partie parpilles dans les diffrents corps constituant la lgislation hatienne. Elles prennent le plus souvent la forme de lois ou de dcrets. A titre dexemple, on peut ainsi citer le Code douanier, le Tarif douanier, la Loi du 14juin 1960 relative la protection de lindustrie nationale, celle du 26 septembre 1960 relative la carte didentit professionnelle (CIP) dont tout importateur doit tre muni, et le dcret du 24 avril 1987 supprimant tous les droits et taxes lexportation. Le tableau II.1 fournit la liste des principaux textes lgislatifs en vigueur en Hati en matire de commerce. Tableau II.1 Principales lois et rglementations hatiennes en novembre 2001 DomainesDispositionDate dentre en vigueurTarifs douaniers et autres droits dentreCode douanier et Tarif douanier tel qu'amend jusquen 199013/07/1987Prlvements et taxesDcret relatif limpt sur le revenu et les bnfices nets29/09/1986Dcret relatif limpt sur la masse salariale14/09/1988Dcret relatif la taxe sur le chiffre daffaire et amendements successifs jusquen 199519/09/1982Dcret relatif aux droits daccise amend en aot 198703/09/1971Dcrets relatifs aux patentes et licences28/09/1987 et 13/01/1978Marchs publicsDcret relatif aux normes et conditions de passation de march par les pouvoirs publics 23/10/1989Rgles dorigineCode douanier et amendements successifs jusquen 199013/07/1987Inspection avant expditionConvention rgissant les modalits d'application du dcret du 3 octobre 198305/05/2003Parcs industrielsLoi relative aux parcs industriels18/07/1974PrivatisationLoi sur la modernisation des entreprises publiques10/06/1996Proprit intellectuelleLoi sur les brevets14/02/1922Loi relative aux marques de fabrique17/07/1954Investissements Code des investissements26/11/2002Loi relative aux diffrends lis linvestissement26/12/1985Zones franchesLoi portant sur les zones franches02/08/2002EntreprisesDcret sur la carte didentit professionnelle, amend en juillet199628/09/1987Source: Informations fournies par les autorits hatiennes. Le droit hatien obit au principe moniste de la suprmatie des instruments juridiques internationaux sur le doit interne: les traits signs et ratifis ont la prdominance sur les lois nationales. En particulier, les dispositions contenues dans les Accords de lOMC sont reconnues par les tribunaux hatiens. La lgislation hatienne est ce titre progressivement amende pour rentrer en conformit avec lesdits accords. La Loi du 26 novembre 2002, portant sur le Code des investissements et modifiant le dcret du 30 octobre 1989 dfinit les conditions, les garanties et les formes gnrales dincitation en vigueur en Hati ainsi que les avantages spciaux concds aux investisseurs et aux oprations dans des branches considres comme prioritaires ou stratgiques pour le dveloppement conomique du pays. Les mmes garanties sont accordes toutes les personnes physiques ou morales qui exercent une activit productive, indpendamment de leur nationalit, pourvu quelles soient rgulirement tablies sur le territoire hatien. Lentreprise prive jouit de toutes les garanties et de toute la protection lgale ncessaire son succs. En particulier, aucune expropriation ou dpossession ne peut se faire si ce nest pour raison dutilit publique et aprs paiement d'une juste et pralable indemnisation. Sont galement garantis aux personnes physiques et morales, sans distinction de nationalit: le droit de disposer de leurs biens et dorganiser, leur convenance, leurs activits de production et de commercialisation; la libert dembauche et demploi; le libre choix de leurs fournisseurs et prestataires de services; la protection des marques de fabrique, brevets et tiquettes ainsi que de toutes autres formes de protection industrielle; et le transfert de dividendes et autres capitaux. Le Code des investissements dfinit un systme dincitation linvestissement bas sur divers avantages douaniers et/ou fiscaux. Ces avantages sont accords aux entreprises qui satisfont aux critres dligibilit, et dpendent de leurs activits et/ou de leur localisation sur le territoire hatien. Des rgimes d'exception sont ainsi crs pour encourager certains types d'investissement surtout agricole, industriel, artisanal et dans les services touristiques (chapitre III 4) i)). Les investissements orients vers lexportation et la rexportation sont particulirement viss par ces mesures. La plupart des secteurs dactivits conomiques sont ouverts aux investisseurs privs, nationaux comme trangers. La distribution de llectricit, et la gestion des ports et des aroports restent apparemment les seules activits encore sous monopole dtat. Toutefois, si dans les faits une libralisation des diffrents secteurs dactivits conomiques a t opre, celle-ci na pas t suivie des rformes lgislatives ncessaires. Un inventaire des dispositions rglementaires et lgislatives est actuellement en cours en vue de leur mise jour. L'exercice de certaines activits industrielle ou commerciale ou de certaines professions est soumis licence. Sont assujettis une telle obligation, les professionnels et techniciens trangers travaillant dans le pays, les socits trangres vocation industrielle, commerciale ou de services, les manufactures de cigarettes, les distillateurs d'alcool, les fabricants et concessionnaires d'articles divers pour la consommation locale, les producteurs de boissons gazeuses, les stations de radiodiffusion commerciale ou autres. Le droit de licence varie; il peut atteindre 1 000 gourdes suivant la nature de l'activit et le chiffre daffaires. Un dispositif de facilitation de linvestissement visant allger et acclrer lensemble des dmarches administratives lies la ralisation des projets dinvestissement est envisag. Parmi les tches dvolues au dispositif de facilitation, on note la modernisation du cadre rglementaire incitatif aux changes et aux investissements lis au commerce, la promotion des rformes institutionnelles entreprendre dans ce cadre, ainsi que la promotion de contacts avec le secteur priv aux fins d'assister ce dernier et didentifier les obstacles aux investissements et aux changes commerciaux. Le dispositif de facilitation sera galement charg de diffuser les lois, rglements et procdures relatives ltablissement et au fonctionnement des entreprises, tant lintrieur qu lextrieur du pays. La premire de ces tches (la modernisation du cadre rglementaire incitatif) est en cours d'excution tandis que celle relative aux rformes institutionnelles a t consacre par le code qui prvoit cet effet une Commission interministrielle des investissements compose de deux reprsentants du Ministre charg de l'conomie et des finances, et d'un reprsentant de chacun des Ministres chargs du commerce et de l'industrie, du tourisme, et du secteur concern par le projet. La CII a pour mission d'tudier les dossiers de demande d'avantages et de privilges prvus par le Code, de contribuer la mise en place des procdures de facilitation des investissements, et de statuer sur le retrait ventuel desdits avantages en cas de non-respect des obligations lgales et administratives par un bnficiaire. La CII dispose d'un dlai maximum de dix jours ouvrables partir de la rception du dossier complet pour notifier sa dcision. En cas de rejet, un rapport motiv, sign de tous les membres de la CII, devra tre dress. Accords et Arrangements Commerciaux La Rpublique dHati participe aux principales organisations multilatrales dont lOMC, les Nations unies et ses agences, le Fonds montaire international (FMI), et le groupe de la Banque mondiale. Le pays fait aussi partie de groupements rgionaux tels que la Communaut et march commun de la Carabe (CARICOM), lAssociation des tats de la Carabe (AEC), et le CARIFORUM. Par ailleurs, Hati participe au processus de cration de la Zone de libre-change des Amriques (ZLEA). Les autorits estiment que la participation dHati aux accords rgionaux est importante leur processus de dveloppement. travers ces accords, Hati espre exploiter ses potentialits en matire de production et d'exportation, et rduire ainsi le dficit de sa balance commerciale. Par ailleurs, Hati compte galement bnficier de la coopration avec les autres pays membres dans les domaines de lducation, de la sant ou encore de la prvention des dsastres naturels. LAccord de lOMC et les accords rgionaux auxquels Hati est partie comportent des dispositions concernant le rglement des diffrends. Jusquici, Hati na t impliqu dans aucune procdure de rglement de diffrends au niveau multilatral, rgional ou bilatral, que ce soit comme plaignant ou comme dfendeur. Accords multilatraux La Rpublique d'Hati a adhr au GATT ds le 1er janvier 1950 et est devenue membre de l'OMC le 30 janvier 1996. La mise en oeuvre des Accords de l'OMC par Hati est cependant toujours en cours, un certain nombre de dispositions lgales nationales devant encore faire lobjet de changements ou dadaptations afin de les rendre conformes aux prescriptions multilatrales. Hati accorde le traitement de la nation la plus favorise (NPF) tous ses partenaires commerciaux. Elle nest signataire daucun accord plurilatral. Le tableau II.2 reprend les principales notifications dHati lOMC. Accords rgionaux CARICOM Hati a t accept la CARICOM le 4 juillet 1997. La CARICOM a t cre par le Trait de Chaguaramas du 4juillet 1973 et a t notifie au GATT sous larticle XXIV comme un accord intrimaire devant aboutir la formation dune union douanire.  cet effet, un groupe de travail du GATT a produit un rapport qui fut adopt le 2 mars 1977. Durant ses 18 premires annes, la CARICOM a dabord t une zone dchanges prfrentiels, puis une zone de libre change. En 1991, les objectifs de march et dconomie uniques de la Carabe ont t approuvs et devraient aboutir la libre circulation des marchandises, des services, des personnes et des capitaux. Le Trait instituant la CARICOM a t modifi plusieurs fois au moyen de protocoles. Le Protocole I, sign en 1997, vise intensifier le processus dintgration et poser les fondements du march et de lconomie uniques. Le Protocole II, sign en juillet 1997, visait llimination des restrictions au droit dtablissement, la prestation de services et au mouvement des capitaux. Sagissant des services, le Protocole II comportait des dispositions relatives au statu quo, au traitement national et au dmantlement. Les membres disposaient dun an, partir de la date dentre en vigueur du Protocole, pour prsenter un programme dlimination des restrictions la fourniture des services. Si les services bancaires et dassurance taient viss par les engagements, le Protocole II permettait lexclusion de certains services financiers du traitement national. Le Protocole II visait galement la libert totale des flux de capitaux ainsi que la convertibilit des devises dans tous les tats membres. Il a introduit la possibilit d'adoption, par les tats membres, de mesures de sauvegarde des fins de balance des paiements. Ces mesures devaient tre non discriminatoires, ne devaient pas durer plus de 18 mois et ne pouvaient comprendre des restrictions quantitatives sur les importations, des restrictions sur les services, ainsi que des restrictions sur les mouvements de capitaux et sur les paiements et transferts ncessaires la prestation des services. Ces mesures devaient tre notifies aux organes comptents de la CARICOM. La situation relative la balance des paiements du membre concern serait value au moyen de consultations priodiques. Toutes les recommandations faites par le Comit des gouverneurs des Banques centrales de la CARICOM au sujet des changes, des rserves montaires et de la balance des paiements devaient tre acceptes. Des mesures de sauvegarde pourraient tre aussi adoptes en cas de difficults dans lexercice de droits au titre du Trait, ou dans un secteur ou une rgion spcifique. Le Protocole prvoyait enfin des exceptions pour la scurit et des dispositions spciales pour les pays moins dvelopps en faveur desquels il pouvait tre drog certaines des obligations prvues par le Trait de la CARICOM. La rvision du Trait, intervenue en 2002, a largi les domaines d'intgration en prvoyant un march et une conomie uniques pour la rgion, avec une libre circulation des biens, des services et des facteurs de production; ceci est raliser entre le 1er mars 2002 et le 31 dcembre 2005. Une harmonisation des lois et rglementations rgissant les activits conomiques est galement envisage. Les dispositions et le programme relatifs aux services, aux capitaux et au droit d'tablissement ont t notifis l'OMC en janvier 2003. Une union montaire est envisage pour plus tard. Tableau II.2 Situation de prescriptions lies aux notifications lOMC, novembre 2001 Accord de lOMCDescription de la prescriptionPriodicitCote de la dernire notificationAgriculture (Art. 18.2)Soutien interneAnnuelleG/AG/N/HTI/3, 11 mai 2000Agriculture (Art. 10 et 18.2)Subvention lexportationAnnuelleG/AG/N/HTI/2, 30 mars 2000Procdures de licences dimportation (Art. 7.3)Rponses au questionnaire; rgles et informations concernant les procdures de dpts de demandesAnnuelle pour le questionnaire; une fois pour les rgles et les informations, puis modificationsG/LIC/N/3/HTI/2, 5mai 2000; G/LIC/N/3/HTI/1, 26mars 1998Procdures de licences dimportation (Art. 1:4 a et 8:2 b)Lois et rglementationsUne fois, puis modificationsG/LIC/N/1/HTI/1, 26octobre 1999Accord antidumping (Art. 18.5)Incorporation de lAccord dans la lgislation nationaleG/ADP/N/1/HTI/1, 3mars 1998Rgles d'origine (Art. 5.1)Information et procduresUne fois, puis modificationsG/RO/N/20/Rev.1, 27 juillet 1998Sauvegardes (Art. 12.6)Lois et rglementationsUne fois, puis modificationsG/SG/N/1/HTI/1, 11 mars 1998Subventions et mesures compensatoires (Art. 25.11)Prise de mesures compensatoiresDeux fois par an lorsque la mesure est priseG/SCM/N/56/Add.1/Rev.1, 26 octobre 2000Subventions et mesures compensatoires (Art. 32.6)Lois et rglementationsUne fois, puis modificationsG/SCM/N/1/HTI/1, 13 mars 1988Textiles et vtements (Art. 2.7)Mcanisme de sauvegarde transitoireUne foisG/TMB/N/322, 30 avril 1998Proprit intellectuelle (Art. 63.2 et dcisions)Lois et rglementationsUne fois, puis modificationsIP/N/1/HTI/1, 12 novembre 1999Proprit intellectuelle (Art. 69)Point de contactUne fois, puis modificationsIP/N/3/Rev.2/Add.9, 11 mai 1998Mesures concernant les investissements et lies au commerce (Art. 5.1)MIC adoptesFin mars 1995G/TRIMS/N/1/HTI/11, 6 avril 1998Mesures concernant les investissements et lies au commerce (Art. 6.2)Publications contenant des MICPonctuelleG/TRIMS/N/2/Rev.8, 19 juillet 2000Dcisions (G/L/59)Procdures de notifications des restrictions quantitativesDeux fois par anG/MA/NTM/QR/1/Add.7, 16 juin 2000AGCS (Art. III.4 et/ou IV.2)Point d'informationUne foisS/ENQ/68, 20 juin 2000GATT 1994 (Art. XVII.5a))Entreprises commerciales d'tatA prsenter le 30 juin 1995G/STR/N/6/HTI, 13 avril 2000Source: Documents OMC. Aux fins d'tablissement de l'union douanire, la plupart des droits de douane et des obstacles non tarifaires au commerce intra-CARICOM ont t supprims. La Confrence spciale des chefs d'tat et de Gouvernement d'octobre 1992 a fix pour le tarif extrieur commun (TEC) un taux plafond de 35 pour cent pour les produits non-agricoles et de 40 pour cent pour les produits agricoles. Ces taux taient applicables partir de janvier 1993. Le plan tait de rduire le taux maximum de 35pour cent en 1995 20 pour cent en1998, en quatre phases. Les exceptions nationales au TEC sont autorises. De plus, le Trait prvoit la possibilit de suspendre temporairement lapplication du TEC ou de toute mesure de libralisation interne si cela est ncessaire au dveloppement d'une branche dactivit dans un tat membre. Les rgles dorigine sont complexes; elles prvoient que, pour bnficier dun traitement prfrentiel, il faut gnralement (pour une large gamme de produits), bien que ce soit loin dtre le cas pour tous les produits, une teneur en matriels d'origine rgionale d'au moins 50; 70; ou 90 pour cent (selon les biens) du prix l'exportation du produit. Plus prcisment, un bien est cens tre originaire de la Communaut s'il est: entirement produit dans la Communaut. Les produits fabriqus partir de matires premires bnficiant dj de lorigine rgionale sont galement considrs comme entirement fabriqus dans la rgion. Il en est de mme des produits intermdiaires qui sont utiliss dans le processus de fabrication; et fabriqu entirement ou partiellement dans la Communaut partir de matires premires importes de sources extra-rgionales ou dorigines indtermines ayant subi une transformation substantielle qui entrane(i) soit le classement du produit final obtenu dans une position tarifaire du SH distincte de celle dans laquelle la matire premire utilise est classe; (ii) soit le respect des conditions spcifiques de fabrication fixes par le Trait (selon les produits, les rgles dorigine requirent que des matires premires rgionales particulires soient utilises dans le processus de fabrication ou que les matires premires extra-rgionales nexcdent pas un certain pourcentage de la valeur lexportation du produit final). Le Trait de la CARICOM autorise les membres appliquer des restrictions quantitatives ou imposer des droits de douane sur les produits mentionns lannexe I du Trait (sous certaines conditions). Il nexiste aucune politique gnrale concernant le subventionnement des exportations bien que celui-ci ne soit, en principe, pas autoris si ce nest pour quelques produits agricoles. Les taxes lexportation sont galement prohibes. Aucune incitation lexportation nest autorise, et un membre peut refuser daccorder laccs prfrentiel des exportations dun autre membre qui bnficient de dgrvements fiscaux. Le Trait prvoit un mcanisme de rglement des diffrends.Le Trait rvis de 2002 prvoit une Cour de justice de la Carabe (instance suprme en matire de rglement des diffrends relatifs des dispositions du Trait). L'ultime sanction contre un membre qui ne se conforme pas aux sentences du tribunal est la suspension, par tout autre membre, des obligations issues du Trait son endroit. Hati a ratifi le Trait de Chaguaramas le 20 juin 2002. Il lui faudra encore ratifier le Trait rvis de 2002. Hati a ngoci et obtenu un certain nombre de drogations par rapport la mise en application du TEC de la CARICOM. En effet, les tarifs en vigueur Hati tant relativement bas, lapplication du TEC aurait impliqu une hausse substantielle des droits de douane et donc de son taux tarifaire moyen. En consquence, Hati a obtenu des suspensions du TEC sur quelques 500produits pour une priode de cinq ans.  Cette priode dajustement renouvelable prend fin en 2005. La CARICOM a sign des accords commerciaux bilatraux avec la Colombie, le Venezuela, la Rpublique Dominicaine et le Cuba et elle compte ngocier des accords analogues avec le MERCOSUR, le pacte Andin , et d'autres pays dAmrique centrale. L'Accord CARICOM-Colombie sur la coopration commerciale, conomique et technique a t sign le 24 juillet 1994 et rengoci en 1997. Conformment aux dispositions de l'Accord, la Colombie accorde unilatralement un groupe de produits originaires de la CARICOM un accs prfrentiel son march. Toutefois, il a t convenu que les droits frappant un groupe d'exportations colombiennes destination des pays les plus dvelopps de la CARICOM, savoir la Barbade, Guyana, la Jamaque et la Trinit-et-Tobago, soient graduellement rduits partir du 1er janvier 1999. L'Accord contient galement des dispositions sur 1'harmonisation des normes, ainsi que sur la coopration dans les domaines des services (particulirement ceux du tourisme), de financement des changes et de transport, de protection de l'environnement, du dveloppement de l'agriculture et de la recherche. Il renferme une clause de sauvegarde en cas de prjudice ou de menace de prjudice pour la production nationale ou pour des raisons de balance de paiements et prvoit la possibilit d'application de mesures antidumping ou des droits compensateurs. L'Accord CARICOM-Venezuela sur le commerce et l'investissement a t sign en octobre1992 et est entr en vigueur le 1er janvier 1993. Conformment aux dispositions de cet accord, le Venezuela accorde un traitement prfrentiel non rciproque, sous forme de franchise (partielle ou totale) de droits, des produits originaires de la CARICOM. En retour, il est convenu que toute modification du TEC soit opre en consultation avec le Venezuela. L'Accord vise galement promouvoir l'investissement dans la rgion et faciliter la cration de coentreprises. Il renferme une clause de sauvegarde qui peut tre applique par le Venezuela en cas de prjudice pour sa production intrieure ou en cas de difficults de balance des paiements. Les mesures de sauvegarde peuvent tre appliques pendant une dure maximale d'un an et doivent tre approuves par le Conseil mixte CARICOM-Venezuela du commerce et de l'investissement. Les signataires sont autoriss appliquer des mesures pour contrer les pratiques commerciales dloyales telles que le subventionnement et le dumping. L'Accord, sign le 22 aot 1998, entre la CARICOM et la Rpublique Dominicaine, prvoit l'tablissement d'une zone de libre-change entre les deux parties. Il couvre aussi bien les changes de biens, de services, les investissements que les marchs publics. L'Accord entre la CARICOM et Cuba, sing le 5 juillet 2000, prvoit le libre-change de certains biens prcis entre les deux parties dont il couvre galement les systmes de taxation, de promotion et de facilitation des changes, les services, le tourisme, les investissements, les droits de proprit intellectuelle, entre autres. Association des tats de la Carabe (AEC) Hati est membre depuis 1994 de lAEC, une organisation de consultation, de coopration et daction concerte dans les domaines du commerce, du transport, du tourisme et des catastrophes naturelles. Elle a t initie par les Chefs dtat de la CARICOM le 29 juillet 1994 et comprend 25 membres du bassin des Antilles. LAEC est un march total de 200 millions de personnes, un PIB estim 500 milliards de dollars EU et des changes annuels dune valeur de 180 milliards de dollars EU. Ses objectifs sont: le dveloppement de stratgies visant assurer la convergence des politiques commerciales de ses membres; la promotion de nouvelles initiatives destines accrotre les volumes de commerce; et le renforcement de la participation du secteur priv dans le commerce et le dveloppement rgional. Le plan daction de lAEC, adopt lors de son sommet inaugural en aot 1995, prvoit de faire avancer le processus menant au renforcement de lintgration, ladoption de mesures concrtes et la tenue de consultations entre les tats membres cet gard, particulirement dans les domaines du commerce, du tourisme et des transports. Le Comit des relations conomiques extrieures et commerciales a t mandat pour donner suite au plan daction en matire de commerce. Vou exclusivement la promotion du commerce, le plan daction donne au secrtariat de lOrganisation, le mandat, notamment, de fournir aux membres des informations sur les Accords de l'OMC et sur leur mise en oeuvre par chaque tat, et de coordonner les efforts dharmonisation des rgles et rglementations commerciales entre les diffrents secrtariats. Zone de libre-change des Amriques (ZLEA) Hati participe galement aux ngociations en cours dans le cadre de la ZLEA. Celles-ci ont dbut en 1994 et visent mettre en place une zone de libre-change dici 2005. Des groupes de travail ont t crs pour recueillir des renseignements, mettre en vidence les problmes et prparer les ngociations. Depuis 1999, ces groupes de travail sont devenus des groupes de ngociations auxquels participent les tats membres de la CARICOM en vue de la dfinition dune positon rgionale commune. CARIFORUM Hati est membre du CARIFORUM, une organisation rgionale cre le 19 octobre 1992 et regroupant les pays de la Carabe signataires de la Convention de Lom IV. Ses principaux objectifs sont de coordonner et de superviser lallocation des ressources perues travers le Fonds europen de dveloppement (FED) et destines au financement de projets rgionaux dans les Carabes. Accords bilatraux Les accords commerciaux bilatraux auxquels la Rpublique dHati est partie ne visent pas proprement parler le libre-change mais ils sont plutt des accords-cadres tablis selon le principe de la nation la plus favorise. De tels accords ont t signs avec lAllemagne, lArgentine, les Bahamas, la Chine, la Colombie, le Danemark, lItalie, lIslande, Isral, le Japon, le Libria et la Rpublique Dominicaine. Autres accords et arrangements Dans le cadre du Systme gnralis de prfrences (SGP), Hati bnficie de traitement prfrentiel de la part de pays en dveloppement. Hati ne participe pas au Systme global de prfrences commerciales entre pays en dveloppement. Quatre rgimes prfrentiels sont en place pour les produits exports dHati vers les tats-Unis. Il sagit du SGP, de l'Initiative pour le bassin de la Carabe (IBC), de l'Initiative pour le bassin de la Carabe largie et du Programme daccs des textiles (article 807-A de la Loi pour la reconstruction conomique du bassin de la Carabe). En gnral, ces rgimes prvoient une entre hors taxes aux tats-Unis aux produits ligibles. Toutefois, les taxes fdrales la consommation sont payables. L'IBC tablit un systme prfrentiel pour les pays de la rgion Centramricaine et de la Carabe. Au titre de lIBC, plus d'une vingtaine de pays de la rgion dont Hati, peuvent obtenir laccs en franchise de droits au march amricain pour une large gamme de produits; les articles tels que les textiles, les vtements, les chaussures, les ouvrages en cuir, le thon en bote ainsi que le ptrole et les produits ptroliers en sont exclus. Les produits ligibles lIBC doivent tre commercialisables et exports directement aux tats-Unis. Ils doivent tre compltement produits, fabriqus ou cultivs dans un ou plusieurs pays bnficiaires de l'IBC ou, dfaut, y avoir subi une transformation substantielle. Dans ce dernier cas, au moins 35 pour cent du prix de revient doit tre attribuable une transformation directe dans un ou plusieurs pays bnficiaires. Les matires premires importes des tats-Unis et utilises dans la fabrication du produit export peuvent reprsenter jusqu' 20 points de pourcentage sur le minimum de 35 pour cent. L'origine est galement confre aux produits fabriqus partir de matires premires importes de Porto Rico et des les Vierges amricaines. En pareil cas, l'intgralit des 35pour cent peut tre constitue d'importations. En mai 2000, la Loi des tats-Unis sur le partenariat commercial avec le bassin de la Carabe, a largi, aux pays de l'IBC, le traitement tarifaire et contingentaire prfrentiel dont bnficient certains textiles et vtements en provenance des autres pays de lAssociation de libre change nordamricaine (ALENA). Des concessions tarifaires sont prvues dans ce cadre jusquen septembre2008 ou jusquau moment de la mise en place de la ZLEA. Hati bnficie galement du "Programme d'accs spcial des textiles du bassin de la Carabe: TSUS 807A". Il s'agit d'un rgime de contingent qui offre un niveau d'accs garanti aux tats-Unis pour quelques catgories de vtements coups aux tats-Unis ou fabriqus au moyen de tissu des tats-Unis mais assembls dans un tat participant l'IBC. Les oprations d'assemblage autorises sont les suivantes: couture, collage, laminage, rivetage et soudure. Le programme autorise aussi l'accs de vtements fabriqus dans les pays participant l'IBC mais non coups aux tats-Unis ni composs de tissu des tats-Unis. Dans ce cas, des "niveaux de consultation dsigns" sont ngocis. Chaque article bnficie chaque anne d'un "accs minimum garanti" ou d'un "point de dclenchement"; les niveaux maximums sont ngocis chaque anne par article. Les articles coups aux tats-Unis ou fabriqus au moyen de tissu des tats-Unis bnficient d'un accs garanti suprieur et relvent d'un rgime spcial de certification. Deux autres niveaux d'accs entrent dans la catgorie standard: un pour les articles composs d'un mlange de matriaux des tats-Unis et d'autres matriaux, et un pour les articles faits uniquement de matriaux ne provenant pas des tats-Unis. Hati a sign lAccord de Cotonou qui tablit des relations commerciales prfrentielles et d'aide entre lUE et 71 pays en dveloppement dAfrique, de la Carabe et du Pacifique (ACP). Cet accord a t sign le 23 juin 2000, en remplacement des Conventions de Lom signes en 1975, 1979, 1984 et 1989. Il restera en vigueur pendant 20 ans. Hatia ratifi cet accord le 19 dcembre 2000. En vertu de lAccord de Cotonou, lUE accorde un traitement prfrentiel non rciproque aux importations de la plupart des produits originaires des pays ACP. Elle accorde aussi un accs spcial son march conformment des protocoles en vigueur pour certains produits (bananes, viande de boeuf et de veau, sucre) en provenance de ces pays. LAccord de Cotonou a aboli les systmes Stabex et Sysmin ainsi que le protocole sur le rhum contenus dans les Conventions de Lom. Les prfrences tarifaires non rciproques accordes actuellement tous les pays ACP seront maintenues jusquau 31 dcembre 2007. compter de 2008, elles seront remplaces par une srie daccords de partenariat conomique (APE). Il sagira daccords de libre-change fonds sur la rciprocit et compatibles avec les rgles de lOMC. Le 26 fvrier 2001, le Conseil des affaires gnrales de lUE a adopt le rgime "Everything-but-Arms (EBA)" entr en vigueur le 5 mars 2001. LEBA accorde laccs en franchise de droits aux marchs de lUE tous le produits originaires des pays les moins avancs (PMA), exception faite des armes et des munitions. Ce rgime ne couvre pas les bananes fraches, le riz et le sucre. Pour ces trois produits, les dispositions suivantessont en vigueur: pour les bananes fraches, une libralisation complte par une rduction annuelle du tarif 2001 de lUE de 20% entre le 1er janvier 2002 et le 1er janvier 2006; pour le riz, une libralisation complte par une rduction progressive du tarif de lUE jusqu'au taux zro entre le 1er septembre 2003 et le 1er septembre 2009. Entre-temps, le riz import des PMA pourra bnficier dentre en franchise de droits dans les limites dun contingent tarifaire. Les niveaux initiaux des contingents seront bass sur les niveaux les plus levs des exportations en provenance des PMA au cours des dernires annes, augments de 15%. Le niveau du contingent sera augment de 15% chaque anne; et pour le sucre, une libralisation complte entre le 1er juillet 2006 et le 1er juillet 2009 travers une rduction progressive du tarif de lUE jusqu un taux zro. Entre-temps, les importations de sucre en provenance des PMA pourront entrer en franchise de droits dans les limites dun contingent tarifaire. Ce contingent passera de 74185tonnes (quivalent sucre blanc) en 2001/02 197 355 tonnes en 2008/09. Afin dviter des retards dans lexamen d'ventuelles perturbations des marchs de lUE, il est prvu que lorsque, pour une anne comptable, les importations de riz, de sucre ou de bananes excderaient ou pourraient excder les importations de lanne prcdente de plus de 25%, la Commission de lUE vrifiera automatiquement si les conditions dapplication des mesures de sauvegarde conformes aux rglementations du SGP sont remplies. Hati a sign des accords internationaux aux termes desquels chaque partie sengage traiter les investissements effectus sur son territoire par les nationaux et les socits de l'autre partie de manire juste et quitable. En particulier, ces accords garantissent le libre transfert des intrts, dividendes, bnfices et autres revenus raliss par les ressortissants de chaque partie, le paiement pralable d'une juste indemnit (en cas d'expropriation) et des compensations (en cas de dommages ou pertes causs par des conflits politiques), ainsi que les modalits de solutions aux conflits ventuels. Hati est signataire de la Convention portant cration du Centre international pour le rglement des diffrends relatifs aux investissements (CIRDI), et de la Convention de lAgence multilatrale de garantie des investissements (AMGI) depuis 1995. Hati est aussi signataire de la Convention des Nations unies pour la reconnaissance et lexcution des sentences arbitrales trangres. Assistance technique dans le domaine commercial Gnralits La Rpublique d'Hati a eu rgulirement recours l'assistance technique fournie par l'OMC et par d'autres institutions internationales. Cette assistance a essentiellement t sollicite pour permettre Hati de mettre en oeuvre les accords de l'OMC, notamment l'valuation en douane, et mieux tirer parti du systme commercial multilatral. L'assistance technique en faveur de ce pays s'est surtout intensifie depuis le lancement du Cadre intgr de coopration technique durant la Confrence de l'OMC sur les pays les moins avancs tenue en 1997. Lors de la prparation de la confrence, les autorits hatiennes ont effectu une valuation de leurs besoins globaux sur plusieurs annes. Conformment aux dispositions du cadre intgr cette valuation devait servir de point de dpart pour des propositions globales d'assistance technique (relatives au commerce) lors d'une table ronde. Cette table ronde sectorielle s'est tenue les 11 et 12 novembre 1999 Port-au-Prince. Y ont pris part les six organisations initiales du Cadre intgr, plus l'ONUDI, l'UIT et les principaux partenaires bilatraux d'Hati. Elle a permis d'identifier un certain nombre de projets spcifiques d'assistance. Toutefois, aucune promesse ferme de financement n'a pu tre faite, hormis celle de la Banque Mondiale concernant un projet relatif l'assurance crdit l'exportation, et celle du Japon pour des projets relatifs la mtrologie. Afin de remdier cette situation, le gouvernement a mis en place (en 2000) un comit de suivi de cette table ronde qui s'est rvl tre un catalyseur pour l'initiation d'un certain nombre de projets par les autorits hatiennes, sans appui financier extrieur. Ces projets, qui s'inscrivent dans le cadre du plan d'action du gouvernement pour la lutte contre la pauvret, portent notamment sur: l'laboration d'un code des investissements (en instance de vote devant le parlement hatien) et un projet de loi sur les zones franches conomiques; la prparation d'un document, en trois volumes, portant sur l'implantation d'un dispositif de facilitation des investissements adaptant le concept de guichet unique au contexte hatien, sur le cadre lgal et sur les budgets y affrents; la restructuration institutionnelle du Ministre du commerce et de l'industrie; et le renforcement des capacits nationales en matire de contrle alimentaire. Pour assurer une partie du suivi de cette table ronde et appuyer les efforts entrepris de manire autonome par les autorits, le comit directeur du cadre intgr a allou Hati, en mai 2001, une enveloppe de 300 000 dollars EU. Rappelons qu'une somme identique avait dj t verse chacun des quatre autres pays ayant tenu leurs tables rondes avant le rexamen dudit Cadre au printemps 2000. Le rexamen a t initi pour corriger les lacunes notes durant la premire phase du Cadre intgr pendant laquelle les solutions prconises pour rsoudre les problmes commerciaux avaient nglig les interdpendances entre diverses questions drivant entre autres des contraintes lies l'offre. Un programme pilote pour le Cadre intgr a t ensuite adopt en mars 2001. Son objectif est d'aider les PMA laborer une stratgie d'intgration du commerce, qui favoriserait une croissance durable de leurs conomies en incorporant les politiques et autres priorits nationales. Ce programme pilote a dbut avec la ralisation d'tudes-diagnostics sur l'intgration du commerce dans trois pays pilotes (Cambodge, Madagascar et Mauritanie); il s'tend d'autres pays.  Les conclusions de ces tudes, ralises sous la direction de la Banque mondiale, serviront de base un plan d'action comportant des recommandations et dterminant les besoins prioritaires en matire d'assistance technique. L'utilisation de l'enveloppe financire prcite devrait permettre de financer certaines activits considres comme prioritaires par Hati. Ces activits, lies l'intgration de la composante commerce dans les plans de dveloppement et de stratgies de lutte contre la pauvret, comprennent: l'examen du cadre juridique du commerce et de l'investissement; le renforcement des capacits institutionnelles du Ministre du commerce; et le dveloppement des activits d'exportation. L'ensemble de ces activits devrait tre couvert selon des tapes dtermines en fonction des disponibilits financires. Dans le contexte de la premire phase couverte par les 300 000 dollars EU mentionns ciavant, une mission a t effectue Hati en juillet 2001 dans le cadre du Mcanisme d'examen des politiques commerciales de l'OMC, une autre en dcembre 2001 par le CCI et l'OMC, et une table ronde ( Port au Prince) sur le dveloppement des exportations en mai 2003 Ces missions ont permis d'tablir un diagnostic des besoins en matire d'assistance technique, notamment pour ce qui concerne l'amlioration de la participation de ce pays au systme commercial multilatral. Les domaines dans lesquels la Rpublique d'Hati a le plus besoin d'assistance sont: formation sur le systme commercial multilatral notamment dans les ministres, auprs des mdias, ainsi que dans le secteur priv; information sur le systme commercial multilatral; appui institutionnel au Ministre du commerce et de l'industrie; cration ou amendement des lois et rglements en vue de leur conformit aux dispositions des Accords de l'OMC; notifications; mise en oeuvre des Accords; et participation aux ngociations multilatrales et au processus d'intgration rgionale. Formation sur le systme commercial multilatral Un nombre limit de cadres, essentiellement du seul Ministre du commerce et de l'industrie (MCI), a une connaissance globale de la politique commerciale et de ses instruments. Certains ministres tels que l'agriculture, la justice, les travaux publics, et les transports et tlcommunications semblent avoir des connaissances limites du systme commercial multilatral (SCM) dont certains aspects sont pourtant d'un intrt direct pour eux. Cette situation provient du fait que ces ministres maintiennent peu de contacts avec ceux traitant plus directement de ces questions ou ne peroivent pas tous les intrts des questions de commerce multilatral pour leurs champs d'activits. Les autres ministres ou entits directement concerns tels que la douane ou le ministre de la planification et de la coopration et les affaires trangres ( l'exception de la mission permanente Genve) semblent galement tre dans une situation quasiment similaire. Ceci, combin un manque probable de communication/coordination entre ministres, explique que toutes les questions relatives au systme commercial multilatral soient du seul ressort du Ministre du commerce et de l'industrie. Pour cette raison, ce sont essentiellement les fonctionnaires du MCI qui participent ou ont particip aux stages de politiques commerciales Genve (stages de trois mois ou cours de politique commerciale de courte dure). Par ailleurs, les cadres de ministres tels que les affaires trangres, l'conomie et les finances (y compris la douane) ont rarement t associs aux activits de coopration technique entreprises l'chelon rgional. Les diffrents oprateurs conomiques du secteur priv sont aussi trs peu informs sur le systme commercial multilatral et ses rgles; seules semblent avoir des connaissances sur le systme multilatral les personnes directement responsables de ces institutions (par exemple, les Secrtaires des institutions reprsentatives du secteur priv). Enfin, aucune formation spcifique sur le SCM ne semble tre donne l'Universit d'Hati. Des appuis extrieurs pourraient tre recherchs afin, entre autre, d'aider l'universit d'Hati btir un cursus en matire de commerce international. cet effet, le Secrtariat de l'OMC, d'autres organisations internationales telles que le CCI et l'ONUDI, ainsi que des donateurs bilatraux et des organisations non gouvernementales, ont commenc fournir rcemment une aide pour rpondre aux besoins gnraux en matire de formation. Un effort particulier est envisag en faveur des PMA dans le plan d'action pour l'anne 2002 labor par le Secrtariat de l'OMC. Cet effort devrait tre amlior grce une collaboration accrue entre les organismes internationaux dans le contexte du cadre intgr ou du JITAP (programme auquel Hati dsirerait participer), et galement l'chelon rgional ou sous-rgional, notamment dans le cadre de la CARICOM. Information Les points d'information sont rares Hati. Seuls le Centre de rfrence sur l'OMC, install au Ministre du commerce et de l'industrie (MCI) en 1998 et destin fournir des informations sur le SCM notamment par le biais d'une connexion avec le site officiel de l'OMC, et les diffrentes chambres de commerce en Hati (CCIAH, Chambre franco-hatienne etc.) sont en mesure de fournir des informations d'ordre gnral sur l'OMC et les autres institutions s'occupant de questions commerciales. Le Centre de rfrence et sa bibliothque, installs par l'OMC et dont les locaux ont t rcemment rnovs grce aux fonds propres du MCI, ne sont pas aisment accessibles aux personnes trangres au ministre. L'outil informatique du Centre est devenu obsolte et non oprationnel. Trs peu de personnes au MCI sont en mesure d'utiliser les quipements fournis. Il serait donc certainement appropri que le Centre reoive un appui important afin qu'il puisse remplir efficacement le rle qui lui a t dvolu et que l'quipement informatique fourni par l'OMC soit rnov et augment. Les chambres de commerce quant elles ont une documentation de base sur le GATT et l'OMC fournie entre-temps la demande de ces institutions qui s'avre n'tre plus jour. Par ailleurs, les mdias en Hati ne sont pas en mesure de bien couvrir, l'heure actuelle, les questions multilatrales, bien qu'elles aient des connaissances du SCM notamment en ce qui concerne les confrences ministrielles. Il y aurait donc lieu de mettre jour et de renforcer les connaissances par l'envoi d'une documentation approprie par l'OMC, et galement en invitant des reprsentants des medias observer les travaux en cours dans ce forum. Appui institutionnel au ministre du commerce et de l'industrie En raison des difficults rencontres et signales ci-dessus, un rle prpondrant continue d'tre jou par le MCI, d notamment l'absence de point focal sur les questions multilatrales dans ce pays. Ce Ministre rencontre toutefois de grandes difficults remplir ce rle, non seulement cause des conflits de comptences entre lui et d'autres entits (comme les douanes) ou d'une faible coordination, mais galement du fait de l'insuffisance, l'heure actuelle, des cadres censs traiter lesdits dossiers; du manque de mmoire institutionnelle dans ce ministre li au fait que la plupart des cadres bien forms, en particulier, par les cours de politique commerciale du GATT/OMC ont quitt le ministre pour d'autres emplois dans le secteur priv ou d'autres structures (telles que le Bureau pour les ngociations OMC et CARICOM) ou ont quitt le pays au cours de ces dix dernires annes; et enfin du manque de moyens financiers. Pour ces raisons, il serait souhaitable que les recommandations faites dans le cadre du Plan de restructuration et de systmatisation du MCI, labor avec le support financier de l'Union europenne, soient rapidement mises en oeuvre. Notifications La Rpublique d'Hati rencontre des difficults remplir ses obligations en matire de notifications l'OMC. Ceci est d principalement une connaissance limite des accords de l'OMC et des prescriptions en matire de notifications de la part des fonctionnaires en charge de cette activit. En effet, la plupart des notifications sont souvent trs techniques dans leur substance, d'o les difficults qu'ont les cadres dans leur tablissement. Des problmes de coordination entre les ministres concerns sont galement signaler. Hati a reu une aide du Secrtariat de l'OMC, en plusieurs occasions, sous la forme d'envoi de documentation et travers la participation de responsables hatiens deux ateliers tenus Genve en 1996 et 1997 sur les notifications. Toutefois, tant donn que des problmes subsistent, les autorits souhaiteraient obtenir une assistance supplmentaire de la part du Secrtariat de l'OMC en matire de notifications, notamment sous la forme de missions techniques dans les diffrents ministres et institutions concerns. Adaptation de la lgislation La Rpublique d'Hati rencontre quelques difficults pour mettre son systme juridique en conformit avec les Accords de l'OMC. En effet, le Code de commerce par exemple date de 1826 et a t rvis en 1944. Un certain nombre de lois et rglements sont galement dans le cas. L'ampleur de la tche rend le processus d'adaptation aux accords de l'OMC long et difficile. A cela s'ajoutent les contraintes lies aux ressources financires limites des Ministres concerns; les problmes juridiques lis en partie l'incorporation du secteur informel; les problmes lis l'instabilit politique; et enfin, les problmes de coordination. Un premier travail d'assistance en matire d'inventaire d'actes juridiques est en cours au niveau des services juridiques du CCI la suite de la mission technique de dcembre 2001. Une assistance technique pourrait tre envisage dans ce domaine en plus des efforts entrepris par le CCI et des fonds allous notamment par l'Union europenne dans le cadre de la rforme globale de la justice. Mise en oeuvre des accords Le principal problme est le manque d'information sur celles des dispositions des Accords qui doivent tre mises en oeuvre et sur les actions qui s'imposent cet effet. Il en est ainsi de l'obligation de notifier les oprations d'ventuelles socits commerantes d'tat au titre du Mmorandum d'interprtation de l'Article XVII du GATT ou d'liminer, le cas chant, certains types de mesures telles que les mesures d'investissement lies au commerce. Par consquent, la question cruciale de la mise en oeuvre demeurera en partie non rsolue tant qu'une meilleure connaissance des Accords ne sera pas acquise. D'importants moyens d'assistance s'avrent donc ncessaires. Les domaines qui proccupent le plus la Rpublique d'Hati en matire de mise en uvre sont l'valuation en douane; les mesures sanitaires et phytosanitaires; les barrires techniques au commerce; et les aspects des droits de la proprit intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Eu gard l'insuffisance des capacits humaines et institutionnelles de son administration douanire, Hati a sollicit et obtenu, en dcembre 2001, du Conseil gnral de l'OMC, l'extension du dlai d'application de l'Accord sur l'valuation en douane jusqu'au 30janvier 2003. Toutefois, Hati devrait rendre compte au Conseil du commerce des marchandises de l'OMC, au 31mars et ensuite au 31octobre 2002, des progrs accomplis dans l'excution du programme de travail figurant en annexe de la Dcision de dcembre 2001. Le programme comportait: la mise jour de la lgislation douanire et des procdures administratives conformment l'Accord de l'OMC; l'tablissement d'un groupe d'tudes compos de reprsentants des ministres et secteurs concerns dans le but de faire des recommandations pour la mise en oeuvre de l'accord; la formation du personnel douanier pour la mise en uvre de l'Article VII du GATT, notamment travers sa participation des cours de formation organiss principalement par l'Organisation mondiale des douanes (OMD), avec l'appui de l'OMC et de la douane franaise; le recrutement d'agents pour la cration d'un service d'units d'valuation au niveau local et pour le renforcement du contrle a posteriori; et la mise en place d'un fichier-valeur dans tous les bureaux de douane ainsi que d'une base de donnes sur l'valuation et la fraude douanire. Dans le cadre de ce programme de travail, une assistance technique a dj t fournie par les douanes franaises, puis par l'OMC (mission d'un consultant en fvrier 2002) ainsi que par la CNUCED pour ce qui est de l'informatisation. Le progrs au niveau national reste timide. Par exemple, aucun des neuf centres rgionaux ne semble tre encore reli la capitale pour diffrentes raisons, y compris techniques. Par ailleurs, jusqu'en juillet 2003, Hati n'avait toujours pas mis en oeuvre l'Accord de l'OMC sur l'valuation en douane. Selon les autorits, les moyens dont dispose Hati sont trs limits pour qu'il puisse tirer parti des accords sur les barrires techniques au commerce et sur les mesures sanitaires et phytosanitaires. Elles mentionnent cet effet que les points d'information n'ont aucun moyen matriel pour accomplir leurs tches et qu'en matire d'infrastructure notamment, aucun laboratoire n'existe pour le contrle qualitatif des importations. Il en est de mme de la protection des consommateurs. Aucune structure relative la mtrologie n'existe en Hati. cet effet, les autorits souhaitent que les dispositions pertinentes de ces accords puissent tre concrtises par des actions d'assistance technique (notamment au niveau bilatral) par un appui aux structures envisages par le MCI en matire de contrle de la qualit et de mtrologie, et travers la cration de laboratoires ou de fournitures d'quipements et un appui aux efforts actuellement entrepris dans ce dernier domaine, notamment avec l'aide de la coopration bilatrale belge. Hati a l'intention d'aligner sa lgislation sur les dispositions de l'Accord de l'OMC sur les ADPIC d'ici la fin de 2005. Toutefois, il manque de spcialistes et de ressources pour raliser cette rvision. D'aprs l'OMPI, Hati n'est signataire d'aucune convention concernant les marques. Ce pays reoit, depuis peu, une assistance technique de l'OMPI. Il n'a reu aucune aide spcifique notamment de l'OMC et de l'OMD. Il est nanmoins urgent de dvelopper les connaissances sur cet accord dans tous les ministres et d'envisager des formations appropries pour les magistrats dans ce domaine; d'adapter ou d'initier de lgislation nationale; et enfin d'aider les entits concernes appliquer l'Accord, notamment les douanes pour ce qui concerne les importations des produits contrefaits. Le Ministre du commerce et de l'industrie souhaiterait une assistance technique en vue de la transposition de son ancienne liste de concessions tarifaires auprs de l'OMC. En effet, ce pays a une liste de concessions tarifaires (Liste XXVI) dont les premiers lments ont t tablis dans le cadre des premires ngociations du GATT (notamment Annecy en 1949); cette liste n'a jamais t rvise. Des amendements s'imposent notamment pour que la nomenclature de cette liste soit convertie en systme harmonis et que les concessions passes et celles souscrites dans le cadre du Cycle d'Uruguay soient uniformises. Rien n'a t fait ce niveau du fait du conflit de comptences existant entre les Douanes et le Ministre du commerce et de l'industrie, principal instigateur des concessions tarifaires faites au cours des diffrents cycles de ngociations commerciales multilatrales. L'adhsion d'Hati la CARICOM dont ce pays est cens appliquer un jour le tarif extrieur commun semble aussi actuellement justifier ce retard tant donn qu'une initiative rgionale pourrait s'avrer plus tard ncessaire ce sujet. Participation l'OMC et aux ngociations commerciales Les questions principalement voques par les autorits hatiennes ont trait l'amlioration de la participation de leur pays aux travaux de l'OMC ainsi qu' l'amlioration de leur participation aux ngociations commerciales en cours et futures. cet effet, les autorits souhaitent renforcer leur mission permanente auprs de l'OMC en la dotant de plus de cadres spcialiss dans les questions commerciales. Les autorits souhaiteraient galement que leurs cadres soient mieux informs et prpars aux ngociations multilatrales ainsi qu'aux futures ngociations au titre de l'Accord de Cotonou ou de CARICOM. Des actions d'assistance technique sont notamment souhaites sous forme de sminaires/ateliers sur les sujets faisant l'objet du programme de travail de l'OMC dcoulant de la Dclaration ministrielle de Doha de novembre 2001, plus particulirement les questions relatives la concurrence, les investissements et les marchs publics, ainsi que sur les techniques de ngociations. Enfin, les autorits souhaitent qu'une assistance portant sur les bases de donnes ou encore sur le rle des statistiques dans les ngociations soit envisage au cours des prochains mois.  Article 137 de la Constitution.  Larticle 185 de la Constitution indique les conditions dexercice par le Snat de ses attributions.  Les juges de la Cour de cassation sont nomms par le Prsident de la Rpublique sur la base dune liste soumise par le Snat. Ceux des Cours dappel et des tribunaux de premire instance le sont sur la base dune liste soumise par lassemble dpartementale concerne. Les juges de paix le sont sur la base dune liste soumise par les assembles communales.  Article 638 du Code de commerce.  Article 87 de la Constitution.  Les articles 111 et suivants de la Constitution traitent des questions de dsaccords entre les deux chambres sur une loi.  En cas dobjections de la part du Prsident de la Rpublique, la loi est renvoye devant les Chambres qui peuvent modifier le texte. Le processus est alors reconduit. Si par contre, les Chambres ne dsirent pas tenir compte des objections souleves par le Prsident, celui-ci est dans lobligation de faire promulguer la loi telle quelle.  Dcret du 13 mars 1987 relatif la rorganisation du MCI.  Article 2, alina 1 du Dcret du 13 mars 1987.  La Table ronde sectorielle sur le commerce est une initiative du Gouvernement hatien qui a runi les diffrents acteurs conomiques et sociaux. Elle tait destine la dfinition des grandes orientations de la politique commerciale du pays. Elle sest tenue Port-au-Prince en 1999.  Tel que prconis dans le plan quinquennal 2001-2006, lobjectif est datteindre un taux de croissance de 4% et une rduction du taux de chmage de lordre de 20%.  Des tudes ont t ralises par la Commission nationale de rformes administratives en vue de rformer ladministration publique. Toutefois, les recommandations de ces tudes nont pas encore t suivies dactions.  En 1996, les autorits avaient mme envisag une rvision des droits dentre devant aboutir un tarif maximal de dix pour cent. Cependant, ce projet ne semble plus tre dactualit.  Les membres fondateurs sont Barbade, Guyana, Jamaque, et Trinit et Tobago. Bahamas, Belize, Dominique, Grenade, Montserrat, Sainte-Lucie, et Saint-Vincent ont adhr au Trait en mai 1974, et Antigua-et-Barbuda et Saint-Kitts-et-Nevis en juillet 1974. Les pays non anglophones ayant adhr au trait sont le Suriname et Hati.  Une annexe au trait a tabli le march commun de la Carabe.  Larticle 28 de lannexe de lAccord sur le march commun de la Carabe est remplac par larticle37 c) bis, qui sinspire des dispositions du Mmorandum daccord sur les dispositions du GATT de 1994 relatives la balance des paiements.  En dehors de Bahamas, Barbade, Guyana, Jamaque, Suriname, et Trinit-et-Tobago, tous les autres pays membres de la CARICOM ont le statut de pays moins dvelopps. Hati a obtenu ce statut pour une priode de dix ans. Le Trait rvis de 2002 a tendu le statut de pays moins dvelopp la Guyana du fait de son statut de pays pauvre trs endett.  Document de l'OMC S/C/N/229, 19 fvrier 2003, et S/C/M/65, 21 mars 2003.  OMC (2003).  Il existe des sauvegardes pour les produits agricoles. En outre, Guyana maintient une sauvegarde sectorielle spciale ( travers une licence) sur limportation de produits ptroliers du March commun de la Carabe.  Article 14 de l'Annexe du Trait de Chaguamaras.  OMC (1999a).  OMC (1999b).  Bureau de coordination et de suivi des accords CARICOM/OMC/ZLEA (2000).  Les produits viss par ces annexes comprennent les produits frais, les sucres et les sucreries, les cosmtiques, le confitures et les geles, les mdicaments, les meubles en bois, les produits horticoles, les pices, les prparations alimentaires et les produits de toilette prpars.  Ces objectifs sont raliss par le biais de traits bilatraux entre le Venezuela et chaque pays de la CARICOM.  La ZLEA est une initiative visant intgrer les conomies du continent dans le cadre d'un accord de libre-change qui a dbut au Sommet des Amriques de Miami en dcembre 1994.  LIBC est entre en vigueur en janvier 1984. Sa rvision en 1990 (IBC II) a amlior le traitement prfrentiel y affrent.  Cuba et les dpartements franais d'outre-mer de Guadeloupe, Martinique et Guyane en sont exclus.  Le calcul du prix de revient comprend les lments suivants: matires premires en provenance d'un pays bnficiaire quelconque; cot de la main-d'oeuvre directe et amortissement du matriel et de l'outillage; cot des travaux d'ingnierie, de conception et de recherche-dveloppement; cot d'inspection et d'essai. Il ne comprend pas les lments suivants: assurance, publicit, salaires administratifs, bnfices commerciaux, commissions et tous autres cots directement lis la mise au point ou la fabrication d'un produit particulier.  United States International Trade Commission (2000).  Le tissu doit tre achet aux tats-Unis par l'importateur et y tre coup en lments. Les lments sont ensuite expdis dans le pays participant l'IBC pour y tre assembls, puis rimports aux tats-Unis sous la position 807.001 du Tarif douanier des tats-Unis (TSUS).  Informations disponibles : http://europa.eu.int/comm/trade/miti/devel/eba4_sum.htm.  Les pays avec lesquels Hati a sign ce genre daccord sont lAllemagne, le Canada, le Chili, la France, lItalie et le Royaume-Uni.  Cette convention (Convention de Washington de 1965) offre un cadre gnral pour le rglement des diffrends entre un tat partie et investisseurs trangers ressortissants de pays membres. La convention na pas encore t ratifie par le Parlement hatien.  Le Parlement hatien na toujours pas ratifi la Convention de lAMGI.  Document de l'OMC, WT/COMTD/IF/6.  Document de lOMC, WT/LDCHL/1/Rev.1.  Bangladesh, Gambie, Tanzanie et Uganda.  Sngal, Guine, Mali, Ymen, Burundi, Lesotho, Madagascar, Djibouti, Malawi, Ethiopie et Npal.  JITAP: "Joint Integrated Technical Assistance Programme".  CCIAH: Chambre de commerce et d'industrie amricano-hatienne.  Document de l'OMC, WT/L/439.  WT/TPR/S/99/Rev.1 Examen des politiques commerciales Page  PAGE 32 Hati WT/TPR/S/99/Rev.1 Page  PAGE 13 Page II. PAGE \* MERGEFORMAT 1  9:/0uv!!."/"**|,},`.a.E3F3>>>>>>\?]?????@@D@E@@@@@QARAAABBTBUBBBBBBB6C7CtCuCCCCD^^WaXab b)g6h7hllnj0JUhnH hnH H*B*CJ 6B*CJ5CJCJB*CJ 5B*CJ j0JUP'Yq%K & FN hEƀzy&.G Eƀzy&)G Eƀzy&.'YS ; Gɼ{n`SF9  j  j                    V   V   b   b   N     YS q*G Eƀzy&.G Eƀzy&.G Eƀzy&. q*G Eƀzy&.G Eƀzy&.G Eƀzy&.; q*G Eƀzy& .G Eƀzy& .G Eƀzy&.Gq*G Eƀzy& .G Eƀzy& .F Eƀzy&)G!$m$I Eƀzy&.I Eƀzy&.I Eƀzy& .!$'"**+,c/I248T;l;>>\>e>q>>˾|obTGEE@;6            V   V      |   |`   `   !   !   2   2        $'"**m&G Eƀzy&.I Eƀzy&.I Eƀzy&.*+,c/q*G Eƀzy&.G Eƀzy&.G Eƀzy&)c/I248q*G Eƀzy&.G Eƀzy&.G Eƀzy&.8T;l;>o&I Eƀzy&.G Eƀzy&)I Eƀzy&.>>\>e>q>>>>>>>?c|$$*4  p#$99d($;$$*44F p#99<<$ #  P !@& #  P ! >>>>>>?Q?\?]?^??????@@@9@D@E@F@p@@@@@@@»~wpie^WPL  )                  '                  *  f  ?Q?\?]?^??????@@@9@D@E@F@p@@@@@@@AӜL$$*4  p#$99d($@AFAQARAnAAAAAABBBIBTBUBnBBBBBBBBBBBB|unjc\UQ'  2  K  \]  h                    C  UV  a          AFAQARAnAAAAAABBBIBTBUBnBBBBBBBBB4$$*4  p#$99d($BBBBB+C6C7CFCiCtCuCCCCCD|x$$*4  p#$99d($BB+C6C7CFCiCtCuCCCCCDE'HIJ=JJJ/KMsfYL?   %   )              -^       CHI  T              %  &DE'HIo(G Eƀzy&.I Eƀzy&.G Eƀzy&.IJ=JJu0EEƀzy&-EEƀzy&-EEƀzy&-JJ/KMw0G Eƀzy&.CEƀzy&-EEƀzy&-MOBRPWyYY[a]^^ aa$ab*gln o˽}ocVIuVusuuuuuuvvLvYvgv~ytokfa\        &  C  T  wx            #  G  hi            D  d          "8sUsrssssssttNtfttttttt u u>uVusuuפר$(($ $9(($$$*4 5p# $9(($uuuuuvvLvYvgvvvvvvww1wlw}wwwwTH $9(($$(($ $9(($$$*4 5p#gvvvvvvww1wlw}wwwwwwww x,xHxexfx}x{k}~wl_R  + k     MR  * d  )           0  9  M  jk              :    wwwww x,xHxexfx}x{uG Eƀzy&*. & Fx $9(($$$*4 5p# $9(($$(($ {k}~u2CEƀzy&+-CEƀzy&+-G Eƀzy&+.ׇq*G Eƀzy&..G Eƀzy&-.G Eƀzy&,.ׇɈ5suWx˾|naSF8+  7    }  6      5      4   3 I   I  2   1   0 A  / S3  . 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