ࡱ> y{xY XbjbjWW !==>]NNNNNNN8d "-$fN(NN(((NN-bNNNN-((XNN-FD>(WORLD TRADE ORGANISATION ATELIER SUR LASSISTANCE TECHNIQUE ET LE RENFORCEMENT DE CAPACITES EN MATIERE DE FACILITATION DES ECHANGES PRESENTATION DE LEXPERIENCE DU SENEGAL Par: Ibrahima Nour Eddine DIAGNE Directeur Marketing et coopration Internationale Chef du Projet ORBUS 2000 TRADE POINT SENEGAL MAI 2001 I/- CONTEXTE DU COMMERCE EXTERIEUR SENEGALAIS Le Sngal est un pays en dveloppement situ louest du continent africain. Ancienne colonie franaise qui a accd lindpendance en 1960, le Sngal appartient lespace conomique UEMOA (Union Economique et Montaire de lAfrique de lOuest) qui regroupe 8 pays de lAfrique de lOuest (Mali, Guine Bissau, Burkina Faso, Niger, Bnin, Togo, Cte dIvoire et Sngal). Lconomie du Sngal est domine par le secteur primaire, malgr les contraintes lies la scheresse. Les principaux produits dexportation restent faible valeur ajoute (phosphates, produits de mer, produits agricoles, autres matires premire). Lindustrialisation reste faible. Lurbanisation galopante favorise le dveloppement dune socit de consommation. La balance commerciale est ainsi structurellement dficitaire. Les gouvernements successifs ont mis en place plusieurs politiques et instruments pour favoriser la promotion des exportations, mais le dficit persiste. Les agents conomiques sont rpartis autour de deux principales catgories: Le secteur structur: il est constitu dentreprises lgalement enregistres qui tiennent une comptabilit rgulire. Le secteur informel: il est constitu doprateurs conomiques qui ne respectent pas la rglementation en matire dtablissement et fonctionnement dentreprises. Ce secteur occup pour lessentiel par des personnes sans formation, tente systmatiquement de contourner tous les obstacles juridiques et administratifs au dveloppement de leurs affaires. Pendant longtemps, les procdures et formalits du commerce extrieur ont t mises en place et ont volues avec pour seule optique, le renforcement du contrle (lutte contre la fraude) et latteinte des objectifs budgtaires. II/- LA LOGIQUE DE FACILITATION DES ECHANGES Depuis la fin des annes quatre vingt et surtout au milieu des annes quatre vingt dix, la logique de facilitation occupe une place importante dans toutes les initiatives rglementaires, notamment au niveau de lenvironnement des affaires. En effet, les autorits publiques ont compris que le dveloppement du secteur priv et la promotion des investissements passent par un environnement des affaires stable, transparent et efficace. Au niveau des changes, la facilitation se dcline autour de deux axes: La simplification des procdures La modernisation des traitements La Direction Gnrale des Douanes (DGD) joue un rle prpondrant dans la facilitation des changes car elle agit par rapport ses prrogatives propres, mais aussi, par dlgation au nom dautres administrations qui sont impliques dans les dispositifs de contrle limportation comme lexportation. A ct de la Douane, il existe le Trade Point Sngal (TPS) qui sest assign pour mission de promouvoir la facilitation des formalits travers lutilisation des nouvelles technologies de linformation de la communication (NTIC) . Partie dune initiative de la CNUCED, le Trade Point Sngal a su adapter sa mission aux besoins spcifiques des oprateurs conomiques et du Gouvernement sngalais. La composante concertation est galement importante dans la mise en place des solutions de facilitation dans la mesure ou les utilisateurs doivent tre impliqus dans toutes les initiatives de facilitation. Cela est ncessaire pour avoir une adhsion parfaite de ceux qui la facilitation est destine. Ainsi, quil sagisse du Gouvernement, de la Direction Gnrale des Douanes ou du Trade Point, toutes les initiatives sont conduites en partenariat avec les utilisateurs travers un cadre de rencontre prenne ou ad hoc. La priorit dgage par le Ministre de lEconomie et des Finances en matire de Facilitation est la modernisation des tous les systmes dinformations des rgies financires de lEtat en utilisant les Nouvelles Technologies de lInformation et de la communication. Cette option traduit la volont de transparence dans les oprations et de matrise de linformation. III/- LES DISPOSITIFS MIS EN PLACE POUR LA FACILITATION Au niveau de la DGD: GAINDE La Direction Gnrale des Douanes entrepris depuis 1990 la modernisation du traitement des oprations douanires travers le systme GAINDE (Gestion Automatis de lInformation Douanire et Economique). Ce systme permet: Lenregistrement des manifestes La saisie des dclarations en dtail par les commissionnaires agrs Le traitement des dclarations au sein des bureaux de Douanes En plus de ces principales fonctionnalits, le systme contient galement des tables et des rgles de gestion qui permettent aux utilisateurs de sassurer de la conformit de leur dclaration et ladministration des Douanes de fonctionner selon les rgles de son organisation. La premire version de GAINDE a surtout contribu faciliter le travail interne des agents de Douanes. Elle reposait sur une architecture mainframe avec beaucoup de faiblesses au niveau de la stabilit. La version a volu jusquen 2000 en tranant les mmes faiblesses, mme si les temps de rponse ont t considrablement amliors. La DGD a par la suite lancer un projet de modernisation pour passer vers une architecture client serveur pour offrir beaucoup plus de services et de fonctionnalits aux usagers. En 2000 un nouveau serveur multiprise a t acquis pour assurer la stabilit du systme ancien, pendant quune quipe projet est en train de raliser le nouveau systme qui devra tre entirement oprationnel au dbut de lan 2002. Le nouveau systme est en cours de ralisation et les diffrents acteurs participent la dfinition des fonctionnalits. A moyen terme, la DGD compte couvrir avec le nouveau systme informatique, tous les bureaux et points de ddouanement du Sngal. Il faut noter qu lheure actuelle, seule quelques bureaux (port, aroport et bureaux spcialiss) sont connects. Au niveau de lallgement des Procdures, la DGD a intgr dans son organigramme depuis Aot 2000 une division de la Facilitation et des Rgimes Douaniers au sein de la Direction des Etudes et de la Rglementation. Cette division comprend un bureau conseils aux entreprises et facilitation charg de: Fournir toutes les informations sur les procdures douanires; Examiner les voies et moyens de faciliter les procdures de ddouanement, notamment en proposant des rformes et des allgements des procdures en cours; Informer les entreprises sur les avantages dcoulant des rgimes conomiques et particuliers et sur les procdures et rgimes douaniers les mieux adapts leur besoin; Suivre les questions relatives aux zones franches industrielles, points francs et entreprises franches dexportation; Fournir aux entreprises lassistance et le conseil en matire douanire, de manire promouvoir leur comptitivit; Reprsenter ladministration des Douanes dans les salons, foires et manifestations diverses; Proposer des mesures propres faciliter les oprations et procdures douanires. Cette division traduit toute lambition de la DGD en matire de facilitation. Il y a aussi une volont de communiquer qui est matrialise dans lorganigramme de la DGD travers un bureau des relations publiques et de la communication directement rattach au Directeur Gnral. Ce bureau est charg: Daccueillir , de renseigner ou dorienter les usagers vers les services comptents; Dassurer ldition et la parution de la revue des douanes, ainsi que des plaquettes, documents crits ou audiovisuels et autres supports de communication destins aux services; Dassurer linformation correcte et rgulire des populations sur laction de lAdministration des Douanes; Damliorer les relations du service avec lusager, ainsi que de valoriser limage de marque de la Douane; De grer le numro vert (appel gratuit) de la DGD; De recueillir les rclamations des usagers. La communication est une composante trs importante de la facilitation. Au niveau du Trade Point Sngal: ORBUS 2000 Le Trade Point Sngal qui est une Fondation dutilit publique regroupant ltat et le secteur priv sest engag dans la facilitation des formalits qui prcdent le ddouanement et celles qui lui succdent. En effet, loprateur conomique rencontre beaucoup de tracasseries administratives entre le moment o il dcide de mener une opration de commerce extrieur et le passage en Douane. De mme, la sortie de la marchandise du cordon douanier implique quelques difficults lis aux diffrents acteurs auprs desquels il faut obtenir un quitus. Conscient de tous ces dsagrments lis la dispersion des intervenants et la redondance des donnes communiquer chaque organisme, le Trade Point Sngal a entrepris la mise en place du Rseau Orbus 2000. Il sagit dune infrastructure tlmatique qui interconnecte tous les acteurs du commerce extrieur impliqus dans la dlivrance dautorisations ou de visas ncessaires aux oprations dimportation et dexportation. Ce rseau devra permettre lusager: De ne fournir quune seule fois les renseignements relatifs son opration; De ne plus faire le tour de plusieurs administrations pour une opration; De suivre ltat dexcution de ses requtes; Davoir linformation sur les formalits obligatoires pour chaque opration. Le rseau Orbus 2000 dont le projet a dmarr depuis 1995 a t finalis en Novembre 1999. Les applications ont t dveloppes et le rseau install. Cependant, le systme nest pas encore oprationnel car la jonction avec le systme de la Douane nest pas encore faite. En effet, il fallait pour cela soit possible dans les meilleures conditions que le systme GAINDE passe sur un environnement Client serveur. La phase pilote dintgration des deux systmes est prvue entre Juin et dcembre 2001. La premire version de ORBUS 2000 va connecter plusieurs acteurs parmi lesquels: Les Banques Les Assurances Le Trsor Les bureaux de Douanes Les agences gouvernementales de contrle Les commissionnaires agrs en douanes Au niveau du Gouvernement; CASPA FIAS Au niveau Gouvernemental, plusieurs mcanismes de concertation ont t mis en place pour allger les procdures afin damliorer lenvironnement des affaires. CASPA (Comit dAllgement et de Simplification des Procdures Administratives) Ce comit qui regroupe plusieurs dpartements ministriels ainsi que dautres acteurs publics pour vocation didentifier les entraves au niveau des formalits et de proposer des mesures dallgement au Gouvernement. Ce comit tait plac sous la coordination du Ministre de la Modernisation devenu Ministre de la fonction Publique. Rapport FIAS Une tude finance par en 1999 par lUSAID et ralise par le F.I.A.S (Foreing Investment Advisory) a tent didentifier toutes les entraves administratives lInvestissement et a propos au gouvernement du Sngal des mesures concrtes pour les lever. Plusieurs recommandations portaient sur la facilitation du cadre des changes et cet gard, le Trade Point et GAINDE ont t cits comme des initiatives encourager. La mise en uvre des recommandations du FIAS tait pilote depuis le cabinet du Premier Ministre, dans lancien Gouvernement. Actuellement, lagence pour la Promotion des Investissements (APIX), semploi la mise en uvre rapide des recommandations du FIAS et bnficie du soutien du Gouvernement. Dautres initiatives plus discrtes, mais tout aussi efficaces semploient tous les jours crer un cadre favorable au dveloppement des changes. IV/- BILAN DES EXPERIENCES Les diffrentes expriences du Sngal en matire de facilitation des changes ont connu des rsultats mitigs. Cela est en fait li au contexte de la mise en uvre. Pour mettre en place une bonne politique de facilitation, il est exig quatre conditions qui sont pratiquement impossible runir: un volont politique forte et sincre une adhsion forte et sincre de tous les acteurs une bonne vision, une bonne stratgie et un bon project management La disponibilit de tous les moyens de mise en uvre Les Russites Au niveau de la DGD A travers la mise en place du systme GAINDE, la DGD a amlior de faon notoire les dlais de traitement des dclarations (aujourdhui, il faut environ 2 heures pour le traitement dune dclaration normale). Elle a aussi permis aux dclarants de pouvoir suivre distance le traitement de leur dossier. Au niveau des bureaux de Douanes, les diffrents responsables ont la possibilit de donner des autorisations et de contrler leur excution. Pour mesurer quel point le systme GAINDE a rvolutionn la Douane, il suffit juste dobserver une journe de panne du systme; Les recettes douanires chutent de manire vertigineuse. La Douane a russi travers le systme GAINDE introduire la logique informatique au sein de son administration, mais galement, auprs des utilisateurs. Au niveau des statistiques, GAINDE a permis aux autorits de disposer dans des dlais acceptables toutes les statistiques sur la balance commerciale du Sngal. La DGD elle mme dispose dinformations lui permettant de mieux anticiper sur les oprations et de faire un suivi post opration plus efficace. Au del du systme GAINDE, la Douane a aussi russi transformer ses relations avec les usagers. Le rle dune Douane rpressif a tendance cder la place une Douane partenaire de lentreprise. Il reste encore beaucoup de choses faire mais il faut reconnatre que la Douane implique les usagers dans la quasi totalit des initiatives de facilitation quelle entreprend. Les problmes sont poss ensemble et les solutions sont recherches et trouves dans les mmes conditions. Ce dialogue permanent permet de trouver des solutions de simplification ponctuelle dans certaines oprations douanires. Cela contribue de manire significative la facilitation des changes. Au niveau du Trade Point Sngal Trade Point Sngal a su mettre en place la premire dynamique de partenariat multipolaire entre les diffrents intervenants du commerce extrieur. En effet, la mise en place du projet ORBUS sest faite en association avec tous les acteurs sans considration lgard de limportance de leur rle. Ainsi, ORBUS 2000 a t loccasion pour la plupart des Administrations Publiques (Direction de la Protection des Vgtaux, Direction de lElevage, Direction de lOcanographie et de la Pche Maritime, Direction de la Pharmacie, Direction de la Monnaie et du Crdit, etc.) dexprimer des besoins en informatisation et de recevoir des quipements consquents. Le Trade Point a intgr dans son programme dinvestissement, lquipement de toutes les Administrations publiques pour leur permettre de participer au rseau. Toutefois limpact de tous les efforts entrepris ne sera visible quune fois le systme ORBUS 2000 oprationnel, c a d en Juillet et Dcembre 2001. Au niveau du Gouvernement Un pas important a t franchi depuis que le gouvernement a fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille. La transparence exige la mise en place de systmes qui rduisent lintervention de lhomme dans les processus de dcision. Ainsi, en terme de volont politique, le gouvernement marque son accord et soutien toute initiative de facilitation. Ainsi, plus de 80% du budget de mis en place du Trade Point Sngal provient de leffort publique, 10% du secteur priv national et 10% des partenaires au dveloppement (IDRC, USAID, Fonds francophone des Inforoutes). Les checs Au niveau de la DGD Si le systme GAINDE a largement contribu lefficacit de lAdministration des Douanes dans le traitement des dclarations, il nen demeure pas moins que son instabilit provoque souvent des situations dsagrables. En effet, quand GAINDE est en panne les oprations de ddouanement sont paralyses car les procdures manuelles ne sont plus matrises et prsentent beaucoup de faiblesses qui laissent la porte ouverte la fraude. Chaque fois que GAINDE est en panne, les recettes douanires journalires chutent de 60% 90%, et leffet de rattrapage ne permet pas de compenser le manque gagner fiscal. Au niveau des usagers, une panne de GAINDE peut avoir des consquences conomiques trs prjudiciables, car les marchandises sjournent plus longtemps dans lenceinte portuaire pendant que les chargent courent. Quand au dialogue DGD/ Usagers il est parfois rendu difficile par le fait que la confiance nest pas entire entre les parties. La Douane reste assez vigilante et vite toutes mesures de simplification qui ouvrent une brche la recrudescence de la fraude. Ainsi, la concertation DGD/ usager pourrait tre nettement amliore si des instruments dissuasifs sont mis en place pour dcourager les oprateurs conomiques emprunter le chemin de la fraude. Au niveau du Trade Point Sngal La ralisation de ORBUS 2000 a but sur deux principales contraintes: La difficult mobiliser les ressources du budget: Le budget de mise en place du TPS a t mobilis graduellement sans aucune visibilit, ce qui a concouru retarder la mise en place du projet et augmenter les cots de mise en uvre. Lantagonisme de certain ple: ORBUS 2000, mme sil a fait lobjet dun soutien unanime en publique a t combattu avec force dans lombre par des acteurs issues la fois du secteur public et du secteur priv. Cet antagonisme a souvent amen lautorit publique et quelques partenaires au dveloppement, retarder ou annuler certaines actions de soutien quils avaient envisages. Ces contraintes persistent encore mme si on peut dire quau niveau de la DGD ladhsion est parfaite et entire aujourdhui. Au niveau du gouvernement Lalternance politique intervenu au Sngal en Mars 2000 et le changement de structure gouvernementale qui sen est suivi, ont plus ou moins crer un gel des processus de facilitation qui avaient t entrepris. Les nouvelles autorits ont besoin dune priode dadaptation pour relancer les diffrentes initiatives cet gard. V/- PORTEE DE LASSISTANCE TECHNIQUE Lassistance technique est en principe une donne essentielle lorsquun pays en dveloppement comme le Sngal entreprend des rformes pour amliorer lenvironnement des changes. En effet, lassistance technique permet le partage dexprience et le renforcement de capacits, deux facteurs qui permettent de gagner du temps et de bien grer le changement. Aujourdhui, le monde offre plusieurs modles russis de facilitation des changes qui sont transfrables dans dautres rgions. Au Sngal, la porte de lassistance technique dans les initiatives qui ont t mises en uvre pour la facilitation des changes reste faible. La DGD sest largement inspire des recommandations de lOMD avec la convention de KYOTO rvise et le Trade Point est parti de la dfinition initiale du rle des Trade Point donne par la CNUCED. Des programmes de la Banque Mondiale, de lONUDI et dautres donateurs (bilatraux et multilatraux) intgrent souvent la facilitation des changes, mais les approches ne rpondent pas rigoureusement aux attentes des pays et des acteurs et cela plusieurs niveau: dfinition des Programmes La mise en place des programmes au niveau des donateurs repose souvent sur les conclusions dexperts qui chappent bien souvent les dynamiques locales. De manire standard, les experts limitent souvent leurs investigations aux hautes autorits du gouvernement, du secteur priv et des professionnels du secteur concern. Ces derniers ayant souvent une vision limite des ambitions et contraintes du programme mettre en uvre, ne touchent pas en profondeur les relles proccupations. En outre, le ciblage des acteurs consulter ignore parfois des entits cls pour des raisons souvent subjectives. De plus, il arrive souvent que la qualit de lexpert charg de mener le processus de consultation soit insuffisante pour cerner les vrais problmes. En effet, les experts locaux qui pratiquent le mtier sont bien souvent plus aptes dfinir des programmes pertinents de facilitation. Il est donc essentiel que les programmes partent des problmes poss par les acteurs et quils soient fortement impliqus dans la mise en uvre des programmes. Les acteurs sont souvent rservs lorsquils ont limpression que les programmes dassistance technique leur tombe du ciel et quils doivent simplement sy adapter. Chaque pays rencontre des problmes particuliers et dont il connat souvent les solutions. Il peut donc paratre frustrant que des solutions diffrentes de celles quil prconise lui soient imposes. A ce niveau, il faut reconnatre que le meilleur moyen pour mettre en uvre une stratgie nationale de facilitation, est de visiter des expriences qui ont russies dans des circonstances similaires. Ors, la quasi totalit des programmes des donateurs sont trs rticent ce type dapproche. Il prfre envoyer leurs experts faire le travail exploratoire plutt que ceux qui font face aux problmes. Dans la mise en uvre des Stratgies Les faiblesses accumules dans la dfinition des programmes se prolongent dans leur mise en uvre. Ltat desprit du bnficiaire le conduit plus avoir une attitude de non chec plutt quune attitude de succs. Cela se traduit par des comportements minimalistes et la simple recherche de rsultats conformes aux objectifs assigns par le donateur. Le constat est trs rvlateur dans les programmes de formation ou il est plus important de dire X personnes ont t forms que de dire nous avons acquis telles et telles comptences qui nous ont permis datteindre tels et tels objectifs. Cet tat desprit est autant vrai chez le bnficiaire que chez le donateur. Lappropriation est une condition essentielle la russite des programmes dassistance technique. Seules la dtermination et lengagement du bnficiaire peuvent permettre la russite dun programme et sa prennit. Une autre contrainte dans la mise en uvre des programmes rside dans linsuffisance des moyens et/ou dans la difficult les mobiliser. Un programme sans moyen reste un vux pieux. Quand le calendrier de mobilisation des ressources nest pas matris, le risque dchec saccrot considrablement. Les donateurs exigent souvent une contrepartie du bnficiaire dans les programmes dassistance technique multilatrale. Cela est pertinent comme approche mais reprsente souvent des difficults quand on sait que les pays en dveloppement ont dnormes difficults mobiliser des ressources sur le budget national. Il est recommand que les donateurs se concertent entre eux pour mettre en uvre des programmes intgrs pour lesquels tous les moyens de mise en uvre sont disponibles, les bnficiaires, ayant pour seule obligation d atteindre des rsultats probants et viables. Cela est possible si degr dappropriation est fort. Une autre condition de russite et de prennisation des programmes dassistance technique repose sur le renforcement des capacits des acteurs. Un programme de facilitation implique de nouveaux comportements qui doivent forcment tre motivs. Les oprationnels sont les vecteurs de toutes rformes. Ils doivent comprendre et adhrer aux objectifs de facilitation. La formation est un instrument essentiel pour arriver cela. Le meilleure moyen de faire comprendre un oprationnel les enjeux dune initiative de facilitation et de le motiver pour quil y adhre est de le mettre en immersion dans un environnement o une exprience similaire est en place. En matire de formation, les donateurs doivent mettre de plus en plus laccent sur les approches dimmersion qui ont lavantage dallier dconnexion de lenvironnement local, apprentissage pratique et capitalisation de lexprience des autres. Du ct des bnficiaires, le dfi rsidera dans le choix judicieux des effectifs cibls pour bnficier de la formation. Autres aspects important et souvent ignors, la communication et les modles conomiques. Pour tre viable, une initiative de facilitation reposant sur lutilisation de moyens informatiques doit gnrer des ressources capables dassurer lentretien et lvolution du systme. La communication interne et externe est essentielle dans la mesure elle raccourci la priode dadaptation et rduit les risques de rejet. Pour ces deux aspects, lassistance technique doit tre plus active en mettant la disposition des pays bnficiaires des experts qualifis et en favorisant le transfert des expriences russies entre pays. Dans lvaluation des stratgies Les valuations des programmes sont souvent inexploits car les moyens ncessaires la mise en uvre des recommandations ne sont pas disponibles. De plus, lorsque le processus dvaluation nimplique pas les acteurs, ils ne se sentent pas concerns par les recommandations et prfreront sen remettre leur bon sens et au pragmatisme. Lvaluation doit tre un processus participatif et seule des recommandations prcises et faisables doivent tre retenues. Le rle des experts du donateur doit se limiter faciliter le recueil des points de vue et structurer dans un plan daction cohrent et raliste les recommandations. Le donateur doit sengager avec la mme dtermination accompagner la phase post valuation en mobilisant dans la mesure du possible, les moyens ncessaires la mise en uvre des recommandations. VI/- VERS QUELLE FACILITATION? Enjeux de la facilitation La libralisation et drglementation conduiront inluctablement vers une conomie intgralement globalise. Les pays et rgions conomiques qui mettront en uvre des politiques de facilitation seront en mesure de profiter cette situation tandis que ceux qui seront en reste courront le risque dune marginalisation. Au niveau de changes, la facilitation doit se traduire par des formalits simples, harmonises ( lchelle mondiale) et informatises. Des organismes comme lOMD et lOMC doivent mettre en uvre un cadre harmonis des formalits douanires, alors que les donateurs tels que la Banque Mondiale et lUnion Europenne doivent mobiliser des moyens pour mettre en uvre des programmes dassistance pour la mise en place de systmes automatiss de traitement des formalits. La simplification des procdures et leur automatisation apparaissent comme des facteurs de comptitivit dans la mesure ou, en plus dacclrer le traitement des oprations, elles garantissent la transparence et encouragent ainsi linvestissement. Pour un pays comme le Sngal, la facilitation est un impratif pour un positionnement au sein de lUEMOA. En effet, en faisant de Dakar une place qui remplit les standards defficacit commerciale, le Sngal peut prtendre une part plus importante des dInvestissements Directs Etrangers destins la rgion. Rle attendu de lassistance technique Les pays en dveloppement comme le Sngal ont besoin de cette assistance pour tre en mesure de suivre le processus de mondialisation. Dabord, il sagit de mettre niveau les dcideurs publics pour quils soient capables de reprsenter correctement le Sngal dans les runions internationales et quils soient en mesure den tirer profit. Les mmes dispositions sont galement ncessaires pour le secteur priv. En effet, le secteur priv est considr comme un partenaire part entire impliqus dans toutes les rformes. Le problme cest que la reprsentation du secteur priv sngalais nest pas toujours la hauteur par rapports aux questions touchant la nouvelle conomie et certains domaines trs spcialiss. Concernant les acteurs du commerce extrieur, ils ont besoin dassistance en matire de formation. La formation est la fois un instrument dacquisition de connaissance, de savoir faire, mais surtout, un prtexte psychologique pour crer les conditions dadhsion au changement. En effet, un agent qui reoit une formation pratique, dans un environnement o il est confront la ralit de la facilitation, est forcment dans de bonnes dispositions (mentales & intellectuelles) pour adhrer au changement. Il faut donc encourager lapproche de formation avec immersion, c a d a une mise en contexte relle. Enfin, lassistance technique doit intgrer lacquisition de capacits en matire de dfinition de modles conomiques. Mettre en place un systme de facilitation est une uvre difficile, mais le faire vivre exige des ressources financires, particulirement lorsque des moyens informatiques sont mis en uvre. Il faut donc permettre aux concepteurs de la facilitation dtre en mesure dlaborer des modles conomiques propres gnrer des ressources pour assurer la prennit du systme. VIII/-COORDINATION DES DONATEURS ET DE LASSISTANCE TECHNIQUE Au niveau rgional La facilitation des changes na de port que lorsque plusieurs pays, qui ont un fort volume dchange entre eux, semploient avec la mme dtermination sa mise en uvre. Ainsi, les donateurs doivent, autant que faire se peut, avoir des approches rgionales. Souvent, les donateurs ont des priorits secteurs diffrentes dun pays lautre. De plus, les besoins spcifiques exprims par les pays eux mmes sont trs rarement soutenu, car ne correspondant pas aux exigences des programmes. Les donateurs imposent souvent leurs vision, leurs approches et leurs experts, ce qui est de plus en plus mal vcu. Pour une bonne coordination au niveau rgional, il faut, dune part que les donateurs mettent en place des programmes conjoints (plusieurs donateurs ensemble pour un programme), dautre part que les bnficiaires disposent dun cadre de concertations pour tre en mesure de dire ce quils veulent. Au niveau de la rgion Afrique de lOuest, lUEMOA ou la CDEAO peuvent jouer ce rle, mais faudrait-il quils en aient les moyens. Au niveau national Souvent, linformation sur les programmes des donateurs nest pas largement diffus et les acteurs nen profitent pas. Les donateurs ne doivent pas faire des hautes instances du secteur priv et public les uniques vecteurs de communication sur leurs actions. Il faut encourager la mise en place dONG locale dont la seule mission serait de diffuser vers toutes les cibles le contenu des programmes des donateurs. Ds fois, ladministration publique et le secteur priv font de la rtention dinformation pour des raisons subjectives. Il faut donc aller au del pour tre sr que linformation sera porte partout o elle est ncessaire. Sur un autre terrain, les programmes des donateurs doivent tre en mesure daccompagner des initiatives dj existantes. En effet, beaucoup dinitiatives intressantes voient le jour partir de rflexion interne. Les donateurs doivent pouvoir accompagner ces initiatives mmes sils nen ont pas t les promoteurs. Les programmes doivent donc tre flexibles et adaptables. Au niveau de la phase post valuation, les donateurs doivent essayer de coordonner pour quil y ai toujours un accompagnement. En effet, un donateur peut simpliquer dans la phase post valuation dune initiative qui ne vient pas de lui. NOTICE BIOGRAPHIQUE Ibrahima Nour Eddine DIAGNE N le 05 Dcembre 1970 Mari sans enfants FORMATION Universit PARIS XII: Diplme Universitaire de Technologie (DUT), option techniques de commercialisation (1992) Hautes Etudes Commerciales de Montral: Bachelor of sciences 1995 EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Monsieur Ibrahima N-E DIAGNE a intgr le Trade Point Sngal en 1995, alors quil ne sagissait que dun petit projet log au sein de la Direction du Commerce extrieur avec 2 permanents. Il a particip de manire active toutes les phases de dveloppement du TPS et tout le processus de mise en place de ORBUS 2000. Dans ce cadre, il a eu : Dcrire les procdures du commerce extrieur Elaborer un modle de simplification et dautomatisation des procdures Ngocier ladhsion avec les diffrents partenaires Elaborer les cahiers de charges produit Participer aux missions dtudes SINGAPOUR Monsieur DIAGNE a galement une exprience des rencontres internationales sur le commerce et les NTCI. Il a particip : UNCTAD IX Midrand 1996 Trade facilitation Unctad meeting Geneva 1997 African Trade Point Forum Dakar 1997 UN-ECA Africa Development forum Addis Abeba 1999 Expert Group Meeting UN-ECA Addis Abeba 1999 UNDP meeting reinforce capacity Building Johannesburg 1999. South African Entreprises Network Gaborone 2000 Trade Point World Meeting - 2000 Monsieur DIAGNE est actuellement Directeur du Marketing et de la Coopration Internationale au sein du Trade Point. Il est en outre: Chef du Projet ORBUS 2000 Chef du Projet Web incubateur Coordonnateur de Projets NTIC avec le programme ACACIA du IDRC Formateur en Commerce lectronique PAGE  PAGE 9 .BIT ;<X !$h$${,,E--..\2w2v4;;o??AAAAAFG>JXJKKJWoW e.ephhhmnHuuuyy~~~ "}>?EF0J j0JU5CJ(OJQJ5CJOJQJ5>*CJOJQJ5>*6CJOJQJ5CJ4OJQJ CJOJQJL$$.BCDEFGHIRTI J m n R S T 5}¿Γ H      67UV  9.BCDEFGHIRTI J m n R S T $ & F$$ 5};<X:Z$ & F$ & F$};<X:ZZ[\eZ yqia@    -    r    RS;G^_        QRSbc    "Z[\eZ !2""R###$f$g$h$$$&$ & F $ & F $Z !2""R###$f$g$h$$$&&'(())X)))+++ ,,*,Ž|yvsme]UU  _  n   z   ?        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